Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Il y a eu 17 inscrits sur la liste des candidats potentiels à l'élection présidentielle du 12 juillet 2009. La Constitution et la Loi sur les Partis politiques de monsieur Sassou Nguesso exigent qu'un candidat à cette élection majeure n'ait pas séjourné (plus ou moins) deux ans à l'étranger. La cour constitutionnelle a donc exigé un certificat de résidence aux candidats potentiels car la liste des 17 ne sera la liste des candidats qu'après validation et cette validation ne portera pas sur les aspects qui pourraient gêner monsieur Sassou Nguesso mais sur ceux qui l'avantageraient assurément ; les équipes de campagne ici et là paniquent car elles ne savent pas où retirer le précieux césame car aucun décret n'en précise les modalités de retrait (on peut supposer que ça soit le ministère de l'intérieur et de l'immigration) et c'est là que vont commencer les ennuis que j'avais prédit lorsque j'ai analysé ce texte car nous n'avons pas un seul décret d'application de ce texte et ignorons si les deux ans sont un cumul de jours ou un séjour non interrompu car la nuance a toute son importance.Si les deux ans sont un cumul de jours, nombreux seront éliminés. Or là où il y a un flou, artistique c'est quand on se demande à partir de quel instant, de quelle date choisie par rapport à quel événement que l'on observe que la question est mitigée. On pourrait croire que les deux ans soit plus de 712 jourssont ourdis sur le décompte qui court à partir du dépôt de candidature. Or, ceci, le texte ne le dit pas pas. Nous verrons à l'application selon Saint Sassou ce qu'il en sera. Cette clause de résidence comme celle de l'âge a été introduite à des fins éliminatoires : Sassou savait que la plupart des "poids dits lourds" de la politique congolaise après la guerre, s'étaient pratiquement - s'agissant de l'opposition - réfugiés à l'étranger. On verra comment va s'appliquer l'aspect sélectif car monsieur Sassou Nguesso peut jouer cette carte pour éliminer les candidats qui lui font vraiment de l'ombre. SELON LA TAILLE DE L'OMBRE... La cour constitutionnelle avait fixé au 17 juin 2009 la date limite du dépôt de ce césame. Dans le même temps, on ne voit pas la même cour de moussaillons constitutionnels à la solde de monsieur Sassou exiger : l'examen du quitus moral, la déclaration des biens et le certificat médical assermenté par un collège de médecins choisis par le pouvoir. Comme quoi, c'est bien pour faire une sorte d'élimination à la carte que l'on insiste sur cet aspect. Demain, si tout se passe bien, nous aurons un diaporama plus clair des candidats à l'élection présidentielle car monsieur Sassou Nguesso aimerait bien réduire le cheptel de candidats à une dizaine... Entre nous, qui parmi vous croirait que résider deux ans à l'étranger empêcherait un citoyen congolais de diriger la république bananière royale du Congo ? Le cas Lissouba montre bien qu'il n'y a aucun antigonisme entre la résidence et la prise du pouvoir. TOUTE L'HISTOIRE DE L'HUMANITE EST LA POUR TEMOIGNER DU BON SENS, DU SENS DU BON SENS...ET MONSIEUR SASSOU NGUESSO EST UN HABITUE DU CONTRE-SENS HISTORIQUE !