4 juin 2009
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21:40

bonjour.
Pour bien combattre un ennemi, il faut le connaître dans son identité (qui est véritablement Sassou Nguesso, qui sont les hommes qui l'entourent, qui sont ceux l'ont ramené au pouvoir), dans sa psychologie (sa manière de penser qui détermine sa manière d'être et d'agir), dans son organisation (les hommes, les liens entre eux : sociaux, familiaux, ethniques, régionaux, sectaires (franc-maçonnerie, etc), politiques : crimes de sang, politiques, économiques, etc.), dans ses moyens (ici les moyens d'un Etat) et dans son fonctionnement (transformer des fonds publics en fonds privés par tous les moyens, vente du Congo aux étrangers, dilapidation des richesses, pétrole gagé, soumission à la la françafrique) et dans ses objectifs (le pillage intégral du Congo au profit d'un clan et d'une puissance étrangère) ; il faut souvent infiltrer l'ennemi pour avoir certaines informations. Si un groupe d'individus travaillait dans un objectif précis et dans le secret, il atteindrait son but. L'information est la clé et des hommes désintéressés la serrure pour ouvrir la porte d'une société fermée par la dictature. Notre problème est un problème d'hommes de valeur. Posez-vous la question suivante : si Sassou venait à être vaincu aujourd'hui, l'élite actuelle peut-elle changer quelque chose si elle prenait sa place ?La réponse est évidemment NON. L'identité ne changerait peut-être pas car un homme du clan Sassou aurait plus de chance de succéder au cobra royal car l'organisation est faite de sorte qu'un homme qui viendrait d'ailleurs ne puisse pas prendre le pouvoir, la psychologie serait la même car ils fonctionnent tous avec la même mentalité qui n'était pas celle de Massamba-Débat, par exemple. L'organisation ne changerait pas du tout car il y a tous ces liens qui ne disparaîtraient pas et qui persisteraient en dépit du fait qu'un nouveau président serait à la tête du pays, ils auraient les moyens de l'Etat mais les objectifs de pillage ne changeraient pas parce que c'est la France qui tire les ficelles... Il faut un vrai plan pour sauver notre pays ; la France peut être contrée mais je ne peux dire dans un mail comment...
Vous devez savoir que l'opposition même dite radicale n'en est pas une car tous ceux qui vivent par Sassou, pensent par Sassou. Dzon, et les autres candidats sont des personnes ambitieuses mais si Sassou paie le prix - car il sait que dans son monde, ils sont tous corrompus, ils vont collaborer avec lui et le laisser gagner - même s'il venait à perdre réellement les élections. Dzon a demandé à Sassou la permission d'être candidat (la lettre en question se trouve sur le lblog de Dzon) car ça n'était pas prévu au départ ; ils avaient des accords mais Mathias Dzon a des rêves de grandeur et ne veut plus s'en tenir au plan initial. Le Général et le Colonel à la retraite sont moins crédibles car ils ont travaillé avec Sassou et Ngouélondélé dit haut et fort que si quelqu'un avait l'intention de fomenter un coup d'Etat contre Sassou et s'il était au courant, il n'hésiterait pas à aller en parler à Sassou. Il l'a dit lors d'une de ses conférences... Miérassa aussi est un déçu du système Sassou. Et puis, Ngouélondélé a atteint les 70 ans - donc ne peut être candidat à l'élection présidentielle. Kinfoussia, j'ignore son âge.
Si on pouvait mesurer le taux réel d'opposition de nos fameux opposants en pourcentage comparativement à une collaboration, par exemple (un vrai opposant n'a jamais rien partagé avec celui qu'il prétend combattre or, ils ont tous servi dans le régime Sassou à certaines époques donc ont partagé son point de vue et ont usé des mêmes méthodes que lui), il serait très proche de zéro mais qu'avons-nous comme personnalités politiques pour essayer de "s'opposer" virtuellement à Sassou Nguesso, vu que Sassou assassine et empoisonne les vrais leaders qui s'opposent vraiment à lui quand il ne les contraint pas à l'exil ? Il faut créer un mouvement, d'un nouveau type, une intelligentsia congolaise qui travaillerait d'abord en secret avant de faire tomber ce régime. - comme l'a fait Lénine en Russie. Oui, nous devons mettre en place un vrai mouvement politique original - avec des hommes de valeur, des stratèges venant de toutes les couches sociales. Face à une organisation qui a la puissance de l'Etat, il faut travailler comme des fourmis dont le plus gros travail se fait dans le secret de la fourmillière. Il faut au besoin gagner le coeur de chaque Congolais à la cause en s'y employant patiemment, résolûment. La sortie à la lumière doit correspondre à une "explosion" sociale...
Published by Le lion de Makanda mwan Mizumba
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demain le congo brazzaville
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