Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le lion de Makanda mwan Mizumba
Dans de précédents articles, vous avez appris qu'après son père, le président Omar Ondimba Bongo, son fils Ali Ben Bongo était aussi admis à l'hôpital américain de Neuilly. Si les médias ont fini par lever en partie le secret médical (car on ne nous a pas tout dit, vous vous en doutez sur l'origine de la maladie du père), est le black-out sur celle du fils ! Pourtant,ce sont des hommes publics et on devrait savoir de quoi ils souffrent. Pourquoi font-ils de leurs maladies des secrets d'Etat ? Veulent-ils passer pour des surhommes - comme si leur félicité financière entraînait ipso facto une santé de fer. Certes, ils ont les moyens de s'offrir les meilleurs médecins du monde mais ils sont humains comme vous et moi et de plus, la maladie ne choisit pas en fonction de la fortune qui elle va affecter. Nous déplorons simplement le fait que ces hommes politiques ne construisent pas d'hôpitaux dignes de ce nom pour que le peuple puisse se soigner dans de bonnes conditions ; ce qui ferait qu'ils se fassent soigner chez eux car madame Elliot Marie, ministre de l'intérieur, se fait soigner chez elle, dans son pays et non chez les autres. Vous n'avez pas oublié l'épisode de l'hospitalisation d'Edith Bongo à Rabat au Maroc. Ils n'ont pas honte, nos hommes politiques au Gabon comme au Congo ou ailleurs dans ces pays producteurs de pétrole du golfe de Guinée. Le fait que nos hommes politiques se font soigner l'étranger est un aveu sur la qualité médiocre de nos hôpitaux.
Pour la petite histoire, Ali Ben Bongo serait diabétique et souffrirait aussi d'hypertension ; ce qui laisse supposer des problèmes cardiovasculaires. L'énorme tension de ces derniers jours qui semblent résonner comme les prémisses d'une fin de règne pour son père, Ali Ben Bongo s'est tellement senti proche du pouvoir que son organisme a accusé le coup car le pouvoir est lourd à porter et n'est pas Bongo Ondimba n'importe qui, lui qui est assis sur le fauteuil présidentiel depuis 42 ans et qui souffrirait d'un cancer des intestins. Hélas, pour une fois qu'on nous donne une telle information par la presse, nous avons des raisons de douter à la fois de sa véracité et de sa complétude.
Au moment où je vous écris, la garde présidentielle supervise les préparatifs du quarante-neuvième anniversaire de l'indépendance du Gabon qui aura lieu le 17 août 2009. Quarante-neuf ans d'indépendance et pas un seul hôpital digne de ce nom dans ce riche pays frontalier du Congo. On va dépenser des milliards pour une fête d'apparats au lieu de construire des hôpitaux pour soigner le peuple. Espérons au moins que le père et le fils seront là pour admirer leur chef-d'oeuvre social à l'envers ce 17 août 2009...
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