Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Le Congo-Brazzaville s'apprête ce 12 juillet 2009 à connaître la deuxième pseudo-élection de l'ère Sassou Nguesso. Il s'agit d'une pseudo-élection car sans transparence, sans commission électorale paritaire indépendante, avec des statistiques faussées et la distribution de cartes d'électeurs à des étrangers sans oublier le bourrage des urnes, je ne vois pas comment ce simulacre, cette plaisanterie de mauvais goût faite à tout un peuple peut être considérée comme une élection car dans une véritable élection, le peuple a le droit de voter librement et de dire non à une dictature qui est comme un cauchemar éveillé parce qu'il est le véritable souverain. Or, vous savez bien qu'en foulant aux pieds la démocratie naissante au Congo, en piétinant la Constitution votée par tout le peuple congolais après avoir marché sur 50000 cadavres de ses soi-disant compatriotes, monsieur Denis Sassou Nguesso a confisqué la liberté pour lui substituer la dictature afin de devenir contre la volonté de 4 millions de personnes un monarque absolu, un tyran au visage lissé par les produits esthétiques de madame son épouse, un bourreau qui parle de paix tandis que 3000 jeunes Mbochis ou Mbossis sont formés dans un camp militaire à Edou pour passer à l'offensive le cas échéant et se repaître à nouveau du sang des Congolais comme ce qui s'était passé en 1998 dans la région du Pool. L'objectif de ce texte est de démontrer que lorsque monsieur Sassou Nguesso parle de "PAIX", ce mot ne peut vouloir que ceci : "Si vous voulez continuer à vivre - sans eau, sans électricité, sans écoles, sans hôpitaux, sans travail, sans transports, etc., MAIS TOUT DE MÊME EN VIE, laissez-moi au pouvoir !" C'est donc à la fois un chantage à peine voilé et un terrorisme verbal tourné en discours pacifique par des euphémismes savamment étudiés - à l'instar de la France où la droite agite "l'insécurité" pour gagner les élections face à la gauche. Sassou Nguesso est retourné dans le Pool "menacer" gentiment les populations du Pool qui ont promis ne pas lui donner leurs suffrages car comment la composante la plus politisée de notre peuple, celle-là même dont les fils ont été massacrés par Sassou Nguesso dans son palais royal de Mpila pourrait-elle voter le bourreau des enfants kongos ? Le statu quo politique par un peuple martyrisé par la peur d'une nouvelle guerre, est-cela la paix ? Rien que pour l'exemple, on notera que l'opposition n'a même pas le droit de faire un meeting au royaume du Mbochiland car le Mbochiland n'est pas le Congo, lui qui a sa capitale royale à Oyo. Le Mbochiland est une société castifiée au sommet de laquelle trône la race des seigneurs, les Mbochis car il suffit qu'un Mbochi même s'il est convaincu d'assassinat, de viol, de détournement crie : "JE SUIS MBOCHI" pour que son crime soit absout car la race des seigneurs ne peut être jugée. Vous savez bien que c'était le plan d'Hitler pour le monde s'il avait gagné la deuxième guerre mondiale : instaurer une pseudo race aryenne au dessus des autres peuplades de toute la terre pour un règne sans fin. Hitler mort, c'est Sassou Nguesso qui a repris ce projet avec la différence que pour Hitler, ce sont les Germains ou toute l'Allemagne à laquelle on avait annexé l'Autriche, la Hongrie et la Pologne qui représentait la race des seigneurs, la race aryenne. Le règne de l'oyocratie est comparable à celui des Médicis en Florence (Italie) : cette ville ne connaissait la paix que lorsque cette famille était au pouvoir mais dès qu'elle était chassée du trône, elle revenait mettre Florence à feu et à sang. Cependant, il y a une grosse différence ! Si les Médicis encourageaient les Sciences, les Arts et les Lettres ainsi que l'Architecture, Sassou ferme les écoles car au Pool, cela fait douze ans que les petits Laris n'ont pas été scolarisés ! Et cette année, les bacheliers qui voulaient sortir pour aller étudier à l'étranger ont perdu une année car le bac a été délivré en décembre 2008 ! Passons à présent à la démonstration rigoureuse de l'idée selon laquelle 1) le fouteur de troubles, le troublion patenté du Congo, c'est Sassou Nguesso, l'intrigueur 2) Quand il est au pouvoir, il confond le statu quo qu'il impose au peuple avec la la vraie paix 3) la paix a des dimensions : politique, sociale, économique, éducative, culturelle, etc. et c'est à l'examen de celles-ci qu'il est possible de dire si un paix est en pais car PAIX = BIEN-ÊTRE, PAIX=LIBERTE. 1. Monsieur Denis Sassou Nguesso est entré en politique sous le règne du pseudo-communiste Marien Ngouabi sans lequel il n'aurait été qu'un mauvais instituteur ; principal conseiller, il va dévoyer cet homme honnête vers un tribalisme avec une politique orientant le choix de l'élite congolaise uniquement dans les personnes originaires du nord de la république, à l'occurrence, les Mbochis et les Kouyous. Par le parti unique, Ngouabi s'assure que seules les personnalités du nord peuvent occuper les hautes fonctions de la République. Hélas, le régime a un train de vie exponentiel et sa gestion de l'économie du pays est calamiteuse. Marien Ngouabi revient à ses bons sentiments et planifie le retour de l'excellent gestionnaire, l'ancien président Massamba-Débat, en politique. Sassou Nguesso le fait assassiner et pendant une période trouble où il exerce conjointement le pouvoir avec Yhombi dans le Comité Militaire du Parti, (CMP), il assassine Massambat-Débat, le cardinal Emile Biayenda et tous les témoins oculaires de ce crime politique crapuleux dont le dernier à être éliminé sera Anga Pierre. La période où le CMP est au pouvoir, c'est le règne de la terreur qui commence : maisons détruites, fonctionnaires licenciés pour un surplus en caisse, exécutions sommaires au petit matin (selon l'expression consacrée comme s'il y avait un grand matin), marasme économique car cette classe qui arrive au pinacle du pouvoir est la classe des prédateurs politiques les plus redoutables du pays déguisés en gentils communistes : en dépit du pétrole et de toutes les richesses que possède le pays, on ne paie pas les salaires, on affirme que la bourse des étudiants n'est pas un droit, etc. Sassou Nguesso estime qu'il est temps pour lui d'être le seul maître à bord : il fait déposer le Général de corps d'armée Yhombi Opango et prend le pouvoir par acclamations debout au sein d'une session du Comité Central du Parti Congolais du Travail (P.C.T.) et se proclame "homme des masses".L'ère des projets inachevés commence, des détournements, du paganisme politique, de la sexualité débridée, du mélange de mauvais goût entre communisme, capitalisme, sorcellerie, magie noire.C'est l'époque où l'on tue des enfants à Moukondo pour leur ôter leurs parties génitales, des disparitions, des bains dans du sang pour que Sassou Nguesso reste jeune, du terrorisme du peuple par ses milices qui patrouillent la nuit. En bon lecteur de Machiavel, "Le Prince" (c'est le surnom de Sassou) sait que le plus difficile est de garder le pouvoir et il le dit au cours d'un discours à Pointe-Noire. Il instaure un étau de fer par un système d'espionnage et de délation avec des enlèvements nocturnes perpétrées par ses milices (c'est faux de croire que les milices commencent sous l'ère Lissouba). Douze ans d'un boukoutage endiablé jusqu'à ce que le peuple se lasse et décide au cours d'une Conférence Nationale Souveraine au début des années 90 de le chasser en deux phases du pouvoir : 1) Milongo exerce le pouvoir jusqu'à l'organisation des élections 2) On organise des élections libres et transparentes qu'il perd. Il "joue" le jeu, se réconcilie avec ceux qu'il a martyrisés hier comme Yhombi son mentor en politique et planifie le désordre social le plus absolu pour que "Lissouba ne règne pas un seul jour en paix". Il agit au travers d'une alliance contre nature avec Bernard Kolélas, son pire ennemi qui a perdu l'élection face au professeur Pascal Lissouba. Kolélas va devenir pendant un moment l'épouvantail de Denis Sassou Nguesso. Sassou Nguesso vient séjourner longuement en France où avec le réseau de la françafrique, il organise son retour aux affaires louches de la république car Kolélas qu'il utilisait pour semer la discorde et la zizanie s'est rangé du côté de Pascal Lissouba en devenant son premier ministre.Sassou Nguesso, à la tête d'une milice armée financée par Elf-Aquitaine et avec l'aide d'une puissance militaire régionale (l'Angola), marche sur 50000 de ses compatriotes, met Brazzaville à feu et à sang et revient au pouvoir en faisant semblant de demander "pardon" au peuple. Sassou dit 2 sera pire que Sassou 1 ; il passe de vautour à aigle, de chat à tigre et organise le sac de sa république bananière dissimulant un royaume dont la commanderie se trouve à Oyo, au bord de l'Alima. Sassou détruit l'Etat et privatise en son compte et l'Etat et la république. Il détruit le système scolaire, les postes, l'eau, l'électricité, les postes, les hôpitaux. il privatise tout et s'enrichit démésurément car il est aux dires de certains l'homme le plus riche du monde avec une fortune estmée à plus de 80 milliards de dollars. Il dépense des sommes folles dans des hôtels de luxe aux Etats-Unis et ailleurs, ne travaille plus que pour un clan, marie ses filles par calcul politique et la danse du bidué-bidué peut commencer. Play-boy éternel, il dissémine sa semence à travers toute la république comme un vrai roi, fait des enfants avec des femmes mariées, les soeurs des ses ex. Antoinette, son épouse a fermé les yeux sur ses infédilités car elle a compris qu'il faut s'enrichir à tout va. Elle prend des amants. Sassou assasssine Faignond qui pourtant s'est battu pour lui à qui il reproche d'avoir été l'amant de cette reine délaissée sexuellement. Pendant que le peuple croupit dans la misère absolue, Sassou se met en branle d'étouffer l'opposition : il s'acoquine Kolélas, Yhombi tout en faisant tourner l'assiette roumaine empoisonnée. L'hécatombe des leaders politiques est spectaculaire : la plupart des anciens premiers ministres sont ad patres. Quand Thystère Tchicaya meurt, les jeune vilis commencent une intifada qui sera étouffée dans l'oeuf. Sassou ne dirige plus un pays mais gère un royaume et il est presque tout le temps à l'étranger ou à Oyo. Les ministres se sont tous mués en hommes d'affaires multimilliardaires. On vend tout : les forêts, les côtes poissonneuses, et on gage le pétrole pour avoir des liquidités. Le mot d'ordre est : "Pillez, volez, on ne sait pas de quoi sera fait demain". Le peuple fulmine mais a peur car l'armée congolaise est devenue une milice privée totalement à la solde du président Sassou ; il n'y a plus de syndicats sinon une gesticulation administrative et la justice est corrompue au point où les étrangers qui sont devenus légion au Congo ont raison quand ils ont tort contre les enfants du pays. Sassou se sait à moitié congolais et il veut rompre avec le déséquilibre démographique nord-sud en invitant le maximum d'étrangers au Congo. il sait que s'il leur donne des cartes d'électeurs, ils voteront pour lui : ils viennent d'en face, de l'Angola, du Bénin, du Mali, du Sénégal, de la Mauritanie et tiennent pratiquement tous les commerces du pays. En somme, un pays livré en pâture à des étrangers, à la pègre. 2. Sassou Nguesso confond le statu quo et la "paix". Les choses ne bougent pas, le régime dictatorial est en place, les ennemis de l'intérieur sont étouffés, les hautes personnalités charismatiques forcées à l'exil. Son armée inspire la terreur et ceux qui essaient de parler contre le régime sont vite corrompus car Sassou Nguesso étouffe toute véritable oppostion en l'intégrant au pouvoir, en l'associant au festin. A présent, qu'on brûle sa demeure d'Edou, peut-il encore croire qu'il peut être en paix même là où il est né ? Bien sûr que non ! La guerre a meurtri le peuple congolais qui sait que monsieur Denis Sassou Nguesso n'hésitera pas à massacrer les populations du sud si son pouvoir était menacé ; qu'on se rappelle les disparus du Beach qui ont tous été assassinés au domicile de monsieur Sassou à Mpila. Rome appelait la situation où elle soumettait les peuples vaincus à sa volonté impériale la "pax romana" qui n'avait rien à voir avec la véritable paix car sitôt que les vassaux sentaient Rome affaiblie, ils n'hésitaient pas à recouvrer ou à tenter de reconquérir leur liberté. C'EST DONC LA LIBERTE QUI EST LE VRAI INDICE PERMETTANT DE MESURER LA PAIX ET NON LE STATU QUO. Si les choses restent en l'état parce que le peuple le veut, c'est une autre chose ! Est-ce le cas au Congo ? Que non ! 3.Monsieur Sassou Nguesso oublie que la paix n'est pas un simple mot ; ce n'est pas parce que le peuple est bâillonné, que la classe politique est corrompue, que le pays est devenu une jungle où les loups se prétendent des agneaux, que l'on doit parler de paix.La paix est un sentiment de sécurité, de justice sociale, de bien-être, de "bien-vivre" et non l'absence de toute contestation par ailleurs étouffée. Y a-t-il paix économique quand le pays n'a jamais été aussi pauvre que lorsqu'il est aussi riche ? Paix économique quand il n'y a pas de travail pour les Congolais mais pour les Chinois ? Les étrangers ? Y a-t-il paix dans le ventre affamé d'un jeune congolais ? Y a-t-il paix dans le corps meurtri des Congolais qui meurent par manque de soins ? Y a-t-il paix quand la société subit un chantage permanent et que l'on menace l'opposition ? Quelle est la date du deuxième tour de l'élection présidentielle ?S'il y avait véritablement la paix politique, pourquoi monsieur Sassou redoute-t-il un deuxième tour ? En corrompant la classe politique Sassou Nguesso affirme haut et fort acheter la paix sociale. C'est qu'il reconnaît qu'il existe bel et bien une composante sociale de la paix. En conclusion, le discours de Sassou sur la paix est une menace car le plus grand criminel du pays veut rester au sommet de la chaîne alimentaire pour continuer à développer son patrimoine immobilier, ses sociétés offshore et à assurer le pillage intégral du Congo par les étrangers et par son clan. Le Prince est une pieuvre qui étend ses tentacules pour tout posséder. Le Prince Sassou est plus noir que le Prince de Machiavel qui n'était autre qu'un de Médicis car il était florentin qui voulait s'attirer les bonnes grâces des Médicis après les avoir combattus. Le Prince est un moustique humain suceur de sang qui a dit que "même s'il restait deux Congolais- c'est-à-dire, lui et son épouse au milieu d'étrangers, je règnerai". Le Prince veut sa Paix armée pour poursuivre sa besogne franc-maçonnique satanique au service de la France. Le Prince Sassou est couvert de sang car c'est une âme noire qui s'est vendue au diable.La paix du Prince Sassou Nguesso est comme le droit de mourir en silence, dans la faim, la soif et la maladie. La paix du Prince de Lucifer est la transformation du Congo est royaume du crime. NOUS NE VOULONS PAS DE CETTE PAIX-LA, NOUS NE MANGEONS PAS DE CETTE PAIX EMPOISONNEE SANS LIBERTE. Si monsieur Denis Sassou Nguesso est un obstacle pour la liberté du peuple congolais et pour la paix véritable, il faut agir comme les Florentins qui chassèrent les Médicis de Florence. IL FAUT CHASSER LE LEVIATHAN DU POUVOIR. PAR TOUS LES MOYENS. MAIS POUR Y PARVENIR, IL FAUT AFFAIBLIR L'EMPRISE DE LA FRANCE SUR NOTRE PAYS CAR SASSOU NGUESSO N'EST RIEN SANS LE SOUTIEN DE LA FRANCE. Dieu nous a fait un clin d'oeil en installant un Noir au sommet de la plus grande puissance mondiale. Mon dieu, il faut en profiter car ça ne va pas durer !