Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
La cinquantaine, Ali Ben Bongo est le successeur autoproclamé pour ne pas dire désigné de son père, le président Omar Bongo Ondimba du Gabon. C'est un homme qui a l'air robuste et il apparaît à première vue comme un homme de poigne. Nous apprenons qu'il serait après son père qui lui est hospitalisé en Espagne à la clinique Quiron de Barcelone, admisà l'hôpital américain de Neuilly en région parisienne.Comme vous le voyez, en quarante-deux ans de règne, ne serait qu'à raison d'une brique par jour, le pouvoir de Bongo n'a pas été foutu de construire un seul hôpital digne de recevoir les fesses royales des tenants du pouvoir. Quelle honte ! Ses proches ne se montrent pas très loquaces sur son état de santé et vous verrez que lorsque notre réseau gabonais nous aura donné des détails, les médias qui se montrent avares d'informations, ne manqueront pas de démentir à tout va.La conséquence de cette situation est simple à tirer : C'EST UNE FEMME, PASCALINE MFERRE BONGO QUI DIRIGE LE GABON car le pouvoir est royal en Afrique donc familial. La source de cette information n'est autre que RFI ; aussi faut-il la prende au sérieux mais très peu communicatifs sur leur état de santé, les hommes politiques africians ont appris à minimiser leur état au point où lorsque la presse nous donne un diagnostic, il est presque toujours suspect. Ali Bongo est le ministre de la défense ; on se demande dans ce climat de défiance qui règne au Gabon où l'on entend partout ces mots : "TOUT VA CRAMER", à qui il aura laissé la direction de son ministère de la défense si important. Je crois que seule Pascaline Bongo peut permettre au clan de se faire soigner sans redouter le soulèvement de la moindre des "mouches" gabonaises. Et si Pascaline aussi tombait malade ? IMAGINEZ QUE SASSOU NGUESSO AIT EMPOISONNE TOUTE LA FAMILLE BONGO LORS DES FUNERAILLES D'EDITH BONGO NEE SASSOU NGUESSO A EDOU. Ecoutez, on peut toujours faire des hypothèses abracandantesques ! Après tout, Sassou Nguesso n'est-il pas très rancunier ? Bon virons le poison et jouons-la à l'africaine : et si Denis Sassou Nguesso, président du Congo avait envoûté toute la famille présidentielle - sauf ses petits-enfants ? Vous rigolez, hein ? C'est déjà bien. Il est à noter que le fils de l'homme qui règne depuis 42 ans sur le Gabon est lui aussi soumis à une grosse pression car il est contesté de tous bords : on le dit d'origine nigériane (vous voyez ici l'importance de l'origine et non de la nationalité dans l'exercice du pouvoir) au point où l'ex-épouse de Bongo était obligé de venir le soutenir publiquement dans les médias du pouvoir. C'est que le dauphin désigné est bien placé : 1er vice-président du parti de son père le Parti Démocratique Gabonais (PDG), il tient l'armée et a récemment fait une démonstration de force pour prouver, qu'après son père, c'est lui qui tenait le gouvernail du pouvoir. Son courant au sein du PDG dénommé "courant des rénovateurs" est considéré comme le clan le plus réactionnaire du régime politique quadragénaire du Gabon.
De quoi souffre-t-il ? Aurait-il cédé à la trop grande pression qui le vise directement depuis que son père semble hors-jeu ? Le Gabon est-il en voie d'être dirigé par une femme ? Les forces de l'opposition vont-elles profiter de cette double absence pour prendre le pouvoir (c'est une hypothèse trop osée car Omar Bongo a été élu soi-disant démocratiquement) ? Nous ne manquerons pas bientôt de vous donner de plus amples informations sur la santé d'Ali Ben Bongo. Les tragédies grecques n'avaient pas envie de mourir avec la disparition de la Grèce antique ; aussi, nous reviennent-elles plus noires, plus corsées, plus chaudes, plus salaces, plus théatrâles dans nos chers royaumes africains déguisés en républiques "patatières" pour laisser un peu les bananes tranquilles.