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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CONGO-BRAZZAVILLE : L'Armée source d'instabilité, d'insécurité et de gangstérisme

Après les obus de la nuit du 14 avril, les populations de Talangai quartier nord de Brazzaville semblent oublier ou ignorer la recrudescence des braquages répétés ces derniers temps dans ledit quartier.

Depuis plus de trois mois les habitants de ce quartier assistent à des films d’action dont les principaux acteurs sont des braqueurs opérant en toute impunité.

Ces hommes opèrent à main armée. Ils auraient pour principal repère la Rue Ndolo, voie qui leur permet d’évacuer a vive allure leur butin dans des 4x4 sans être inquiétés le moins du monde, tels les pirates du golfe d’Aden. Vêtus d’uniformes militaires, souvent cagoulés, ils sont armés jusqu’aux dents.

Ils opèrent le plus souvent entre 1h et 4h du matin, au vu de passants impuissants revenant des buvettes et des veillées de prières ou mortuaires.

Dans la nuit du 9 au 10 février 2009, une maison de bureautique (Digital service) située sur la rue Ndolo a été vidée de son contenu informatique alors qu’elle se trouve à proximité d’un poste de police.

Pendant que les obus tombaient sur le quartier de Ouenzé, les braqueurs ont vidé de son contenu la pharmacie Rosa, 95 rue Ndolo ainsi qu’un dépôt de boissons à l’arrêt manguier. La sentinelle de la pharmacie seulement équipée d’une machette pour assurer sa garde, n’a pu que se cacher pour sauver sa peau.

Témoignage d’une maman sortie à 4h pour préparer ses beignets :

«Je les ai vu casser la pharmacie Rosa ainsi que là où les gens font la photocopie. A 50 m de là où je me tenais,  il y avait deux jeunes gens qui causaient. Alors je me suis rapprochée d’eux pour leur faire savoir qu’il y avait des voleurs qui cassaient la pharmacie. Ils me feront comprendre qu’il ne faut pas se mêler de ce qui te regarde pas. Du coup j’ai compris qui c’étaient ces gars. Repliée dans ma niche, je vois au travers ma fenêtre un véhicule 4x4 dans lequel il y avait plein de choses et duquel descendaient plus de cinq jeunes armés en uniforme militaire. Vraiment, il faut que les autorités viennent à notre secours. Depuis que ces actes ont commencé, j’ai ajouté trois serrures à ma porte » Tel est le cauchemar que vivent jour après jour les populations de la rue Ndolo.

Les autorités doivent agir pour d’arrêter ces bandits, au lieu de multiplier les tracasseries, les brimades et les interdictions de réunions ou de manifestations au nom de la « Paix » et de la « Sécurité ».

Le ministre ONDONGO bousille son mentor SASSOU NGUESSO

Dans un contexte morose, plein d’incertitudes et de suspicions, les Brazzavillois ont appris avec stupéfaction qu’un hold-up venait d’être perpétré avec succès à l’agence de la Caisse de Retraite des Fonctionnaires (CRF) de Ouenzé, sise au rond point Koulounda à Brazzaville, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 avril 2009.

Cet hold-up a été l’oeuvre d’un groupe de braqueurs, des véritables professionnels du vol et du crime organisés.

Des dilapidateurs de fonds, déguisés en cambrioleurs armés et savamment organisés ont ainsi exécuté ce hold-up, nuitamment, avec une facilité déconcertante. C’est bien cette relative banalité de l’opération qui fait dire à certaines personnes, qu’ils auraient peut-être bénéficié de certaines facilités et complicités parmi les agents de la CRF et notamment ceux qui gèrent le transfert des fonds et les différents coffres-forts.

Dans tous les cas, l’acte accompli en toute sérénité et quiétude a permis aux malfrats d’ouvrir un coffre-fort ; pour s’emparer de la somme d’environ 131 millions 800 mille Frs CFA.

Sans faire des victimes, ces braqueurs se sont évanouis dans la nature alors que le rond-point de Koulounda est d’habitude gardé par un groupe de policiers et autres vigiles qui y veillent.. Etonnant.

Un butin somme toute énorme, emporté allègrement par ces assaillants armés, qui visiblement étaient au parfum de ce dépôt prévu pour la paye le lendemain.

Alors que les coupables qui se sont paisiblement repartis avec leur butin courent toujours, nous avions appris qu’une enquête serait ouverte à la police pour entendre certains Directeurs de la Caisse.

Selon certaines indiscrétions, ces éléments qui ont commis le forfait seraient envoyés par un officier supérieur.

La police qui a déjà mis la main sur un suspect, Sergent-chef qui a servi de chauffeur, nous osons croire, qu’elle publiera son enquête dans les plus brefs délais afin de rassurer la population sur ce qui vient de se réaliser en plein coeur de Ouenzé.

Pour les services de la Police et de la Gendarmerie, il est à craindre que ce groupe de braqueurs et de criminels organisés ne tente une deuxième opération de ce type dans une autre institution financière ou encore à la Morgue, à Maya-Maya ou encore au Mémorial De Brazza !

Après cet hold up, nous avons tenté de joindre, le Directeur Général de la CRF, malheureusement, ce dernier était encore en séjour privé à Oyo pour des questions familiales après les obsèques de notre Soeur la regrettée Edith Lucie BONGO ONDIMBA.

Pour l’heure, les enquêtes se poursuivent ici et là pour tenter de mettre la main sur ce réseau maffieux et crapuleux qui vient de s’offrir - sans peine- plus de 131 millions de FCF.

Toutefois, il serait incertain et complètement gratuit d’affirmer que le DG Colonel OTINA serait impliqué de près ou de loin dans ce sale coup réalisé par des braqueurs. Puisque, jusqu’à ce jour l’enquête se poursuit, nous aurons sans doute l’occasion de revenir sur ce dossier qui demande éclairage, vérité, interpellation afin de dégager les responsabilités des uns et des autres. Si les enquêtes sont bien menées, il est certain que ce hold-up ne manquera pas de soulever des vagues et provoquer du brouhaha à la CRF où certaines langues s’apprêteraient à dire haut et fort ce qui se cacherait derrière ce casse du siècle...

Déjà, à ce jour plus d’une personne demande l’interpellation du directeur d’études et de planification qui avait reçu soixante quinze (75) millions de FCFA pour la réfection de l’agence de Ouenzé. Ce qui est flagrant c’est de constater que malgré cette manne, les portes qui devraient être en métal, sont en contre-plaqué (isoplaque), le coffre n’est pas encastré, il traîne plus à l’air libre ; la grille ne marche même pas. Le chef de l'agence se serait même plaint car les normes de sécurité ne sont pas respectées.

Dans des pays sérieux, Gilbert ONDONGO, devrait être interpellé pour qu’il explique clairement son idée de création des agences ça et là. 

La question que se pose le commun des mortels est celle de savoir, est-ce parce que le directeur général de la CRF aurait voulu diminuer 85% de la magouille des agents... La CRF, comme d'ailleurs tout le pays, est malade voire agonisante.

Créée et organisée en 1987 par décret n° 87/447 du 19 août 1987, la CRF démarre effectivement ses activités en 1988.

Au départ les choses allaient normalement. Mais le pire commence avec la fin du mandat de Note Etienne comme directeur général de cette institution ou les dépots se sont amenuisés et les paiements de pensions se sont avérés précaires malgré qu’ils soient transférés au Trésor public.

Les disputes entre MOYOKOLI et OKOMBI SALISSA via Brigitte MAKETTE enfoncèrent le clou. Conséquences, OKOMBI SALISSA traité à tort ou à raison de plusieurs maux fut remplacé par Gilbert ONDONGO qui fut bien accueilli comme Jésus Christ à l’entrée de Jérusalem. Malheureusement celui-ci n’apporta guère des solutions miracles et fera même pire selon certaines indiscrétions...

Au contraire, il met en difficulté son mentor, Denis SASSOU NGUESSO avec des effets d’annonce sans tenir compte de la réalité du budget de la CRF et des cadres qui partent à la retraite qui ne sont pas proportionnellement remplacés. Ainsi, dans son discours à la nation, le 31 décembre 2008, Denis SASSOU NGUESSO annonçait l’automatisation de la retraite dès 2009. Dans la foulée, sans présenter le bilan de cet engagement, l’intervention du président de décembre fait état du paiement régulier des pensions.

A trois mois de l’élection présidentielle qu’en est -il réellement de cette promesse et de la gestion de la CRF?

La première bêtise de Gilbert ONDONGO, c’est de ne pas lever les mesures conservatoires dans les deux caisses (CNSS et la CRF) que son prédécesseur avait prises.

La deuxième bêtise, c’est de voir ce monsieur, le 27 décembre 2008, vouloir plaire au président de la République en lui faisant glisser une fiche dans laquelle il parlait de l’automatisation de la retraite et de la retraite à 60 ans sans une étude approfondie de la question. Et le président de la République à son tour se fia simplement aux dires de son ex-conseiller spécial pour prononcer l’automatisation et la retraite à 60 ans.

Conséquence grave, depuis octobre 2008 jusqu’à ce jour, les nouveaux retraités ne sont pas payés faisant du coup de SASSOU NGUESSO un grand menteur.

En effet, cette mesure ne pouvait pas être appliquée quand on sait qu’il n’y a pas d’arrêté d’application de celle-ci, il n’y a non plus une bonne combinaison entre les ministères des finances, de la fonction publique et du travail. Pire, dans la rue on fait croire qu’il n’y a plus de dossiers alors que des milliers de dossiers dorment encore quelque part. Il est certes vrai, que près de 1000 dossiers ont été signés mais, depuis bientôt quatre mois, les personnes dont les arrêtés de concession de pension ont été publiés par le secrétariat général du gouvernement entre les mois d’octobre 2008 et février 2009, ne sont jamais pris en charge faute de liquidité.

Il est important de signaler en passant que le décret du président de la République portant la retraite de 55 ans à 60 ans est muet du coup, les services techniques selon certaines indiscrétions ne savent que faire surtout qu’il n’y a aucun texte d’application. Ce qui est grave, pour notre ministre et conseiller spécial de SASSOU NGUESSO, c’est de ne pas donner des explications claires au peuple Congolais sur la manière dont il gère les fonds des retraités qui transitent par la CCA.

Tenez, depuis 2007, des sommes très importantes ont été consacrées au titre de l’investissement à la construction des agences dans les départements. Les fonds proviennent en grande partie du compte CRF au Trésor public transféré à la CCA. A titre d’illustration, nous pouvons citer entre autres, la construction de l’agence de Boundji qui a coûté cinq cent (500) millions de FCFA de même celui d’Oyo qui a coûté aussi cinq cent (500) millions, sans compter les frais occasionnés par différentes cérémonies d’ouverture. Même un borgne conviendrait avec nous ces deux bâtisses sentent  la surfacturation. Ce qui est curieux, c’est de constater que ces marchés ont transité par le cabinet. La magouille sur le dos des retraités.

Selon nos investigations, la magouille observée à faible ou à grande dose se passe généralement par le paiement des arriérés. En effet, avant, les arriérés de pension étaient payés par le Trésor public. Pour votre gouverne, l’Etat débloquait le montant total mensuel de l‘arriéré des cotisations sociales. Les uns perçoivent directement au Trésor public grâce à leur carnet, les autres à là CRF.

Mais prélude à cela, la CRF vérifie ceux qui ont touché au Trésor. Courant 2007 par exemple, la Caisse de retraite des fonctionnaires avait payé un mois d’arriérés sur deux à Brazzaville et à l’intérieur du pays. En effet pour pallier à l’insuffisance de fonds huit cent (800) millions au lieu de un (1) milliard. Un milliard cent millions, un accord a été signé entre la direction génération et des associations des retraités prévoyants un paiement alterné entre les pensionnés de Brazzaville d’une part et ceux de l’intérieur du pays d’autre part.

Cependant, après divers paiements au Trésor et à la CCA, l’incidence des arriérés dûs aux pensionnés ne représente plus que cinq cent (500) pour Brazzaville et à peu près quatre cent (400) millions pour ceux de l’intérieur. Par conséquent au terme de chaque paye un gain de près de trois cent (300) millions devrait être réalisé. Soit sur quatre mois d’arriérés payés, un gain total de un milliard deux cent (1.200.000.000) millions de FCFA. Le gain ainsi réalisé aurait pu ...

Affaire à suivre...............


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