"Cette rencontre qui porte entre autres, sur l’organisation de l’élection présidentielle, le corps électoral et le financement des partis politiques, devrait permettre de définir les conditions en vue d’un scrutin présidentiel juste, transparent et équitable.
A l’ouverture de la concertation, le Premier ministre chargé de la coordination de l’action du Gouvernement et des privatisations, Isidore Mvouba a demandé aux acteurs politiques nationaux de placer le Congo au-dessus de tout.
«La participation des uns et des autres à cette concertation politique est en soi une victoire du Congo sur lui-même parce qu’elle est la preuve d’une commune volonté de préserver coûte que coûte le climat de paix que connaît présentement notre pays, après les tragédies à répétition que nous avons vécues dans notre chair et dans notre sang», a-t-il déclaré.
Au-delà de leurs clivages, les acteurs politiques nationaux et les représentants de la société civile sont appelés à dialoguer pour trouver un terrain d’entente avant le scrutin présidentiel qui profile à l’horizon.
M. Mvouba a invité les Congolais à la cohésion et précisé que le Congo a besoin de tranquillité, d’unité et de paix.
La concertation citoyenne a été réclamée par les partis politiques de l’opposition qui souhaitent régler certains points liés à l’élection présidentielle avant l’échéance. Le Premier ministre avait confirmé la tenue de ces assises bien avant que le Gouvernement n’arrête une date précise.
Les élections sont souvent source de conflits en Afrique ; le Congo qui vient de tourner une page sombre de son histoire, devrait mettre les bouchées doubles afin d’éviter de retomber dans la bêtise.
Cette concertation est présidée par le président du Sénat, André Obambi Itou conformément à la constitution du 20 janvier 2002 qui confère à la haute chambre du Parlement, outre les missions de législateur et de contrôle de l’exécutif, celles de médiateur, de conseil de la nation et de représentant des collectivités locales.
Conscient de l’immensité de sa tâche, M. Obami Itou s’est engagé à être à la hauteur des attentes. «La recherche des solutions aux problèmes globaux se fait conjointement», a-t-il dit.
Et d’ajouter : «A ma connaissance, tous les partis politiques sont pour la paix, la sécurité, le développement. Je n’en connais aucun qui rame à contre courant».
Les travaux de ce dialogue se tiendront durant trois jours dans la capitale."
Ce que monsieur Isidore Mvouba oublie c'est que le fauteur de troubles attritré du Congo n'est autre que Denis Sassou Nguesso et quand le pyromane parle de pluie, on peut se dire qu'il parle en fait d'incendie. Pour le pouvoir, la "paix" ne veut dire qu'une chose : une alternance au cours de laquelle Sassou se succède à lui-même. On a évité le mot dialogue trop chargé en signification pour parler de concertation. Ce mort vient de "concert" étendu par un suffixe. Un concert est une musique jouée en harmonie dans le même sens pour produire au final un son agréable. Ici, en l'occurrence, l'opposition joue de la fourchette tandis que le pouvoir manie des casseroles comme tam-tams. Nous verrons bien dans trois jours si tous ne sortiront pas plus sourds qu'ils ne l'étaient à la fin du concert de l'orchestre mazanza. Le pouvoir acceptera-t-il l'idée d'un dialogue qui rappelle de mauvais souvenirs à monsieur Sassou Nguesso en ressemblant à une Conférence Nationale déguisée ? L'oppostion pourra-t-elle être ferme pour obtenir toutes les conditions d'une élection présidentielle transparente comme en 1992 ? La Société Civile aura-t-elle la langue assez pendue pour dire à monsieur Denis Sassou Nguesso que le peuple congolais est fatigué de ses turpitudes et de sa mégalomanie ? Vu que monsieur Sassou Nguesso n'est plus président car personne ne comprendrait que Barak Obama prolonge impunément son mandat au-delà des dispositions constitutionnelles, Sassou Nguesso doit laisser un gouvernement de transition organiser les élections pour que tous les Congolais puissent croire qu'il veut vraiment la paix.
Quant au développement, bien sûr que tous les Congolais le veulent mais savent aussi qu'il ne viendra pas de Sassou Nguesso. On ne reste pas au pouvoir pendant douze ans à voler pour essayer de faire quelques travaux à visée électorale à la fin de son mandat ! C'est le rôle naturel d'un Etat de construire des routes, des barrages, des usines ! Ce n'est pas un exploit spectaculaire que de commencer un bricolage accéléré en le dénommant "municipalisation accélérée", un bricolage au cours duquel on ne finit rien pour qu'on croit développer un pays si riche qu'on vend à des étrangers comme Bolloré ! Monsieur Sassou Nguesso, pouvez-vous nous dire pourquoi avoir donné la gestion du CFCO (Chemin de Fer Congo-Océan) et du port de Pointe-Noire à monsieur Bolloré ? Est-ce du développement de laisser les Chinois dévaster nos forêts ? Est-ce du développement de posséder dix-huit villas et appartements en France (eh oui, vous avez bien lu ! dix-huit (18) !) ? Est-ce du développement de détruire l'infrastructure sanitaire, scolaire, communicationnelle ? Est-ce du développement de détourner l'argent des caisses de l'Etat sous prétexte de le dissimuler aux fonds vautours qui par ailleurs sont vos amis comme ce monsieur Berrebi ? ESt-ce du développement d'instituer la peur, l'épouvante, la tourmente, la faim, la soif, l'obscurité ? De quel développement parle Obami Itou, un autre de vos lèche-cul ? Du développement du vol, de l'intimidation, de la corruption, du népotisme, de l'assassinat de masse comme dans l'affaire du Beach ? Du développement de la dette gagée ?
Il faut que le peuple congolais ait la force de mériter l'appellation de "peuple" car être un peuple, ça se mérite et Denis Sassou Nguesso n'est que le fruit de la lâcheté du peuple congolais qui doit se ressaisir et chasser ces êtres insignifiants qui se sont hissés à la force de la kalachnikov au sommet de l'Etat. On ne peut continuer à être gouvernés par les "pêcheurs" venus du bord de l'Alima. On devra protéger le Congo contre le système Sassou Nguesso et il n'y a qu'un seul moyen : IL FAUT DETRUIRE LE NID DE COBRAS.
Par ailleurs, nous venons d'apprendre que l'opposition n'ayant pas obtenu que madame Ngali soit vice-présidente de la concertation a jugé bon de ne pas assister à la fameuse concertation. Obami Itou est réuni avec des associations de piroguiers comme éléments de la Société Civile ! Au départ, le pouvoir était d'accord pour qu'il en soit ainsi. Déjà, l'opposition n'était pas d'accord avec l'ordre du jour ; ce qui nous laisse présager que Sassou Nguesso ne cèdera pas sur la nécessité d'une élection présidentielle transparente et qu'il faudra le faire plier.