COMMENTAIRE : Voici un article envoyé par l'inusable Patrick Eric Mampouya qui prend de son temps pour nous donner de précieuses informations. Cette image est le genre d'image que je recherche car il faut prouver devant le monde entier que Sassou ne fait rien pour le sud Congo parce qu'il est tribal. Cette photo m'a retourné l'estomac. Des morceaux de briques comme bancs et des bambous comme tables. Et le toit est à l'air libre - même pas un peu de paille. Voilà comment on détruit l'avenir d'un pays en négligeant l'éducation de ses enfants. Et avec ça, vous me demandez pourquoi je déteste Sassou ? Vous rendez-vous compte que le baril de pétrole est à 127 dollars et que ces salauds s'en mettent pleins les poches - alors que le Congo possède le bois nécessaire pour confectionner des tables-bancs de qualité ? Cet homme n'aime pas le pays ; les écoles d'Oyo n'ont pas le même profil, vous vous en doutez ! Imaginez ce qui se passe quand il pleut : les élèves sont obligés de rentrer chez eux ou de ne pas venir à l'école et dans un pays où il pleut tout le temps - plus de la moitié des jours de l'année, les cours n'ont pas souvent lieu et le niveau scolaire ne peut être que très bas.
Sassou est le plus tribal président que le Congo ait connu car il se comporte dans son soi-disant pays comme un étranger et c'est un fils d'étranger - lui qui a déjà déplacé la capitale à Oyo sans oser le dire vraiment. Quel maître peut prétendre donner un enseignement de qualité dans une telle structure, vu que les maîtres n'ont déjà pas le niveau pour exercer le métier d'instituteur ? Sassou n'est pas seulement un cleptocrate ; c'est surtout un fou, un malade mental qui n'a plus aucune mesure de la réalité ! En fait, Sassou et sa famille ont privatisé l'enseignement en multipliant les écoles privées. Plus personne ne s'occupe vraiment de l'enseignement public. Nous avons atteint au Congo le summum de la démesure car Néron s'est réincarné au Congo en la personne de Sassou Nguesso. Il faut que les Congolais se disent qu'ils peuvent encore le faire comme ils l'ont fait en 1992. Certes cela ne sera pas facile de faire partir Sassou mais le résultat n'en sera que plus beau.
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Une salle de classe d'une école au Congo Brazzaville en mai 2008. Des cailloux, comme bancs et des bambous en guise de tables ; selon Claudia LEMBOUBA SASSOU NGUESSO le travail du gouvernement n’est pas bien expliqué……
Au Congo Brazzaville, les attachés de presse entretiennent la confusion entre communication et information, en cumulant leur fonction avec le journalisme dans des médias d’Etat.
Une autre forme d’atteinte à la liberté de la presse.
Avoir des plans de communication efficaces pour rendre plus visibles les actions de leurs départements respectifs.
Voilà en substance l’instruction envoyée le 7 avril dernier par la fille du chef de l’État Congolais, Claudia LEMBOUMBA SASSOU NGUESSO, conseillère à la communication et aux relations publiques de son père, aux attachés de presse des ministères et autres grands services et sociétés étatiques (Délégation générale des grands travaux, Société nationale des pétroles du Congo, etc.).
Principal reproche adressé à ces employés : leur manque de combativité et d’ardeur à faire connaître l’action gouvernementale.
Il en résulte une mauvaise information des journalistes et des citoyens.
Les ambiguïtés sont nombreuses autour de ce métier. À commencer par la confusion entre communication et information. Bon nombre d’attachés de presse sont journalistes dans des médias d’État dans lesquels ils relaient abondamment la bonne parole de leurs ministres...
L’instabilité gouvernementale les incite à ne pas quitter leurs rédactions. "C’est un risque que personne n’ose prendre. Dans un pays où les gouvernements changent trop souvent, tu as de fortes chances de te retrouver au chômage si ton ministre n’est pas reconduit au prochain remaniement", explique l’un d’eux, journaliste à la chaîne nationale.
Les instances de régulation et d’autorégulation des médias, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) et l’Observatoire Congolais des médias (OCM) ont du mal à les considérer comme des journalistes à part entière. Et pour cause, la Charte des professionnels de l’information et de la communication, issue des États généraux de l’information et de la communication, tenus à Brazzaville en 1992, stipule qu’un journaliste doit refuser tout avantage matériel de la part d’une personnalité. Ce qui est loin d’être leur cas...
Doublement payés, véhiculés pour certains et toujours tirés à quatre épingles, les attachés de presse suscitent la jalousie de leurs collègues journalistes.
En dehors des salaires officiels de l’État qu’ils perçoivent au même titre que les autres journalistes fonctionnaires (80 000 à 120 000 Fcfa, 120 à 180 €/mois environ), ils bénéficient de nombreuses indemnités et autres privilèges. Résultat : leurs postes sont très convoités notamment par des journalistes peu formés et inexpérimentés. Ainsi, à l’entrée des nouveaux ministres dans un gouvernement, les candidats se bousculent au portillon pour solliciter une place en vain.
La plupart de ceux qui deviennent attachés de presse sont de la famille des ministres... Bernard MACKIZA, coordonnateur de l’OCM, appelle à clarifier le rôle des attachés de presse et met l’accent sur leur déficit de formation : "Quand la commission de la carte de presse sera mise en place, nous y verrons plus clair sur cette catégorie de professionnels. Parmi eux, certains ont fait des études de journalisme, d’autres ont étudié les relations publiques."
Les attachés de presse ont, eux-mêmes, exprimé le besoin crucial d’être mieux formés auprès de la conseillère du chef de l’État Congolais. Jusqu’à présent, aucune formation officielle ciblée ne leur est proposée à l’université. Et chacun se débrouille à sa manière.
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