Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Mon propos ici est de démontrer que Sassou Nguesso se comporte avec le peuple congolais, son soi-disant propre peuple - à ce qu'il paraît, comme avec un peuple conquis, un peuple vaincu, comme un colonisateur. Cette thèse s'appuie sur le fait que l'empereur Sassou ne respecte aucunément le peuple congolais en niant tous les inputs de la société qu'il colonise et en dirigeant les outputs juste dans son intérêt et celui de sa propre communauté royale. Ma méthode est de démontrer que Sassou se comporte exactement comme les colonisateurs - au sens où il poursuit une double colonisation du peuple congolais, la première pour le maître français et la seconde pour son propre fait, pour son propre intérêt - alors qu'être président, c'est d'abord servir et non se servir et lui ne fait que se servir sans jamais servir.
Sassou est revenu au pouvoir par les armes, la méthode des conquérants, des colonisateurs - le signe distinctif du mépris des peuples car on se passe de son suffrage et cet événement - même s'il ne se déroule qu'une fois dans la vie d'un peuple suffit à en modifier le cours. En réduisant la résistance d'un peuple par les armes, on s'impose à lui et on le traite en peuple vaincu, on détruit sa structure politique en lui assignant un nouveau diktat royal. Sassou a en effet abrogé la Constitution mise en place par le peuple congolais pour le remplacer par un Acte Fondamental qui plus tard se transformera en une Constitution royale que Sassou n'a d'ailleurs jamis respectée. Sassou n'a donc pas seulement gagné la guerre contre le professeur Lissouba ; il a vaincu les réticences du peuple congolais qui l'a évincé lors des élections démocratiques en 1992. Hélas, cinq ans plus tard, il revient en conquérant en marchant sur 50.000 vies de nos compatriotes et frères de sang. Le fait du vainqueur, c'est de ne pas tenir compte du peuple vaincu qui est réduit à l'état de sujet, en clair, d'esclave. Sassou n'écoute pas les desideratas qui viennent du peuple congolais car ce peuple n'a que le choix de lui obéir comme tout peuple vaincu. Il en fut ainsi lors de l'esclavage, il en fut ainsi lors de la colonisation, il en est ainsi sous le second règne du roi Sassou qui ne se soucie pas du sort du peuple qui peut crever, dormir dans des taudis, mourir de faim, connaître des inondations sans qu'il s'en émeuve car son pouvoir il ne le tient pas du peuple congolais et cette fois-là, il ne le tient pas d'un appareil politique nommé parti, en l'occurrence, ici, le P.C.T. (Parti Congolais du Travail) dont il a par ailleurs refusé d'assurer la présidence car il le sait, c'est par les armes qu'il a conquis son pouvoir, c'est un pouvoir colonisant qui lui donne tous les pouvoirs, un pouvoir qui lui épargne d'écouter les outputs du peuple, les doléances de ses soi-disant compatriotes car lui se sait étranger et nous l'avons écrit et démontré sur ce blog qui a dépassé les 61000 visiteurs. Le fait royal veut que l'on règne entouré de sa famille et de sa cour - des hommes qui sont là pour faire perdurer le pouvoir ; c'est ce que fait Sassou. Ne vous y trompez pas : un neveu de Sassou dans un ministère a plus de pouvoir que le ministre... A l'époque coloniale, la France avait organisé la société de sorte que toutes ses richesses partent pour la France enrichir le roi. Sassou a fait la même chose en obéissant à ce premeir maître qui lui a laissé en échange de son obéissance de faire du peuple congolais ce qu'il veut. Il a donc organisé la société pour un enrichissement communautaire, clanique, familial en privatisant toutes les entreprises d'Etat, en plaçant ses enfants, ses neveux et ses parents à tous les postes clés du royaume - tout en enveleppant cet objectif d'un semblant de démocraite élective. Qu'à cela ne tienne, il parle de son assemblée dont les députés sont choisis par le fait du prince. Il a par exemple écarté son ami Oba Apounou qui a osé le contredire. Un peuple qui ne peut protester, un peuple qui ne peut pas être écouté, un peuple qui n'est plus à mesure de se défendre par les armes pour recrouvrer sa liberté est un peuple vaincu, un peuple d'esclaves, un peuple-objet dont tous les membres sont sujets du prince qui peut disposer de leurs vies comme il le veut, qui exerce un droit de cuissage sur leurs femmes en leur faisant des enfants adultérins - tout en imposant au mari-sujet de ne pas divorver sous peine de sanctions allant jusqu'à la mort. Un peuple qui n'existe que pour servir le roi. Le peuple s'est refugié dans le fait religieux, dans cette attitude brumeuse où se crée un monde idéal qui est hors de la réalité et comble de l'ironie, les nouveaux pasteurs de cette farce spirituelle viennent de l'étranger comme pour ajouter à la colonisation politique une colonisation spirituelle. La religion, cet opuim dans lequel on plonge quand on croit que le futur ne peut plus être modifié par la force de l'homme, est le refuge du faible. Nous avons hérité du christianisme, cette religion de la joue tendue quand on est giflé d'un côté, cette espérance qui a été déformée alors même que le Christ a dit que personne n'était jamais monté au ciel et même qu'il fallait que le règne de Dieu descende sur terre : Que ton règne vienne (sur la terre), ...sur la terre comme au ciel. C'est dans le notre père que l'on reconnaît que la foi de Yeoshua ou Jésus est une foi juive qui fait descendre Dieu sur terre - alors toute autre foi veut faire monter l'homme dans un ciel imaginaire. En somme, Jésus rejoint Moïse qui amène Dieu sur terre de sorte que sa présence brille dans la shékina au milieu du peuple. Vous lirez dans le livre de l'Apocalypse que la Nouvelle Jérusalem descend sur terre au lieu de voir monter au ciel la Jérusalem terrestre. Le royaume de Dieu se réalise sur la terre et non ailleurs... Cette fausse spiritualité qui a mercantilisé Christ pour faire vivre les pasteurs du pain de la parole, un pain qui vient d'un plus grand appauvrissement de la masse populaire en poie à un découragement sans précédent. Christ6jésus est devenu une marchandise, une espérance qui rapporte gros - enseignée par des gens qui ne connaissent que la Lettre de la Parole et non sa substantifique moelle. Cette fausse spiritulité est un troisième esclavage après l'esclavage économique et l'esclavage politique. On vend la foi en Jésus-Christ aux pauvres comme on leur vend du pain ou comme on vend des voitures et des villas de luxe aux riches. Dieu est une marchandise comme une autre et même là, le peuple est réduit à la servitude. Seuls ceux qui sont dans la cour du roi Sassou, c'est-à-dire, sa famille, son clan, son ethnie, ses amis, peuvent accéder à la réussite sociale et sont même favorisés pour. Le peuple congolais n'a pas d'autre choix que de se battre car la voix élective comme me l'a indiqué un commentaire ne servira à rien car c'est un leurre en direction de la communauté internationale.
Si le peuple congolais ne fait rien, Sassou quittera certes le pouvoir mais comme dans unComme par hasard, une chose coïncide : le fait que Sassou soit étranger, Abey ou Kotokoli - peu importe, et le fait que le fait conquérant est souvent le fait des étrangers, de ceux qui viennent d'ailleurs... Cependant, il existe une version qui fait venir le conquérant de l'intérieur du peuple : c'est la royauté qui part d'un fait d'armes comme en Angleterre ou dans ce qui reste de royautés en Europe. Sassou accumule par sa situation et la colonisation et la royauté.