31 janvier 2008
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Certes, me dira-t-on, ce n'est pas la première fois que les rebelles font une percée en partant du Soudan qui leur donne des armes afin de renverser Idriss Déby Itno et voir au Tchad un autre président qui serait plus favorable au Soudan. Il était compréhensible qu'en bombardant le territoire soudanais pour déstabiliser la rébellion tchadienne, on allait voir une réaction soudanaise qui est venue par une poussée de la rébellion tchadienne. Et on peut même se demander s'il n'y a que le Soudan qui est derrière ce réarmement forcené de la rebellion tchadienne...
Dans un précédent article, je dénonçais les retrouvailles entre Déby, Sassou et Bongo à Libreville, estimant que cette réunion ne servait à rien car le président soudanais ne s'y trouvait pas. Cela présageait d'une vendetta soudanaise qui n'a pas tardé à se manifester au travers de la poussée de la rébellion tchadienne qui a repoussé la garde prétorienne de Déby.

Le pouvoir doit regretter la belle époque de la période chiraquienne avec Chirc, l'ami des dictateurs africains qui n'hésitait pas à leur apporter une assistance militaire. De toute façon, des accords doivent exister entre la France et le Tchad. On imagine que si Déby se trouvait tellement menacé, il en appelerait au secours son maître français qui l'aide déjà sur le plan logistique et sur le plan militaire ; il n'est pas impensable que Sarkozy puisse conditionner son aide à une grâce totale des membres de l'Arche de Zoé dont le frère du président, en la personne de François Sarkozy fait partie.
Nous apprenons ce matin du 1er février 2008 que la rébellion forte de 2000 soldats est entrée à Ndjaména sans que l'armée française n'intervienne. Aussi étrange que cela paraisse, on a retardé la force d'interposition internationale composée en majorité de militaires français. Si les Français laisse tomber Déby au Tchad, ils enverraient un message effrayant à Sassou et aux autres dictateurs. Quant j'ai soutenu que j'étais pour l'alternative militaire pour renverser le dictateur Sassou, nombreux ont jugé l'idée insoutenable. De fois, tirer au bazooka pour sortir la hyène du terrier est inévitable. Affaire à suivre avec une bonne bière et du bon foutou sans oublier l'atsiéké ou la semoule...
Published by Le lion de Makanda mwan Mizumba
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Actualités internationales
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