Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Chers lecteurs, lectrices, chers visiteurs, visiteuses, commençons par vous remercier puisque je me l'étais promis dès que "Demain Le Congo-Brazzaville" , votre blog, aurait dépassé les 100000 pages vues. Merci à tous ceux qui donnent un sens à ce combat, une grande reconnaissance à ces 35000 visiteurs qui prennent de leur temps pour nous lire - nous n'oublions pas ceux qui ne partagent pas nos points de vue car ils enrichissent le blog par leurs critiques comme notre critique n'a pour objectif que d'améliorer l'action politique au Congo pour au final restaurer la démocratie perdue en 1997. Cette dictature est très pénible pour tout le peuple congolais du nord au sud et les gens du nord qui ont hué sur Sassou ont peur de payer la folie d'un homme qui ne leur apporte rien car seule une minorité profite du régime de Sassou qui mène le pays à la dérive comme un roi. Savez-vous qu'il avait d'avance arrêté le nombre 11 pour les députés de l'UPADS ? "Je ne veux pas qu'ils dépassent 11 dans mon Assemblée", aurait-il dit. Ceux qui souffrent en silence au Congo sont légions et nous essayons de porter à l'oreille universellle nommée Web cette souffrance sans nom, ces cris qui ne sortent plus, cette misère qui s'inscrit sur les chairs squelettiques des Congolais. Nous avons pour objectif de révéler les perversions des hommes politiques qui dirigent l'Afrique en Général et le Congo en particulier pour expliquer cette immoralité qui s'est emparée de tout un continent, pour toucher toutes ces complicités qui ne visent qu'à maintenir l'Afrique dans la servitude et la pauvreté comme si les Noirs n'étaient que des sous-hommes - alors que le Noir est reconnu comme l'homme originel à partir duquel a commencé toute l'humanité. Aux francs-maçons qui défendent la franc-maçonnerie, je vous comprends si ce n'est qu'il y a un problème : cette institution qui mêle une certaine "spiritualité" et la politique est devenue un réseau politique qui fait tant de mal à l'Afrique. Je sais que la France doit nombre de ses institutions à la franc-maçonnerie mais il y a un côté noir de toute spiritualité que les adeptes ne veulent pas voir parce que leurs maîtres le leur cachent. La franc-maçonnerie a pris part à l'esclavage, à la colonisation et à bien de maux comme l'organisation des deux guerres mondiales. Combien de ceux qui défendent la franc-maçonnerie atteignent le 33ième degré ? Qu'est-ce qui détermine l'avancement des membres au sein des loges ? Est-ce la part de lumière ? La part d'ombre ? Je ne m'en prends qu'au réseau créé par ceux qui ont détourné la franc-maçonnerie de ses idéaux initiaux inspirés par les préceptes d'Hiram, de Salomon, de l'Egypte antique, entre autres...
Pour écrire à propos de la rumeur que nous avons reçue d'un coup de téléphone d'une personnalité congolaise, Sarkozy projeterait de se rendre au Congo dans quelques jours. Que va-t-il y faire ? Nous l'ignorons. Sassou l'aurait-il invité pour narguer Rama Yade ? Sera-t-elle du voyage ? Nous attendons de le constater. La françafrique tient la grandeur de la France dont la décadence se déroule sous nos yeux. L'Afrique, outrée par tant d'insolence et de mépris, montre des signes de lassitude. Les peuples n'en peuvent plus de voir les chefs d'Etat esclaves obéir aveuglément : l'affaire de l'Arche de Zoé en est une illustration car le peuple tchadien a manifesté sa désapprobation de voir Déby obéir comme un toutou à Sarkozy qui est venu un dimanche en imposer à la justice tchadienne. Les manifestations populaires ont contraint Déby à juger les Français au Tchad et ce n'est pas sûr que Sarkozy aille les chercher comme s'il était le président du Tchad. L'Afrique change et il va falloir se débarrasser de l'influence néfaste de cette puissance toujours coloniale afin d'avoir la liberté de choisir nos gouvernants, la liberté de jouir de nos richesses et ce jour n'est plus si loin. La France n'a aucun complexe à traiter avec des dictatures tant que ces multinationales font des milliards de bénéfices. La petite Rama Yade, en refusant de serrer la main de l'ogre Sassou Nguesso a fait jaser mais ne peut-on donc pas faire de la politique en l'enrobant d'un peu d'éthique ?
Les rapports de Sassou et de Total ne sont pas si reluisants que ça. L'homme est devenu plus gourmand, plus exigeant. L'esclave se rebelle car il en a marre de la mainmise du maître et regarde du côté du soleil levant. C'est peut-être pour barrer la route à cette Chine qui lui pique de nombreux marchés que Sassou se déplace. en effet, quand il va quelque part, il a dans l'esprit de signer des contrats pour engranger des milliards dans les caisses des sociétés privées françaises. On pourrait aussi penser qu'il est allé préparer l'arrivée prochaine de Sassou Nguesso en France au mois de décembre pour cette farce environnementale.
Observons que Nicolas Sarkozy s'est rendu au Gabon et au Sénégal, entre autres et qu'il va peut-être se rendre au Congo. Quand il était au Gabon, il a décliné l'idée d'aller à Brazzaville ; c'est le signe que notre pays n'est pas sûr aux yeux de la France mais Sarkozy y fera certainement un tour avant l'élection présidentielle de 2009 au Congo-Brazzaville - même si la sécurité ne lui paraît pas si bonne : il faut toujours donner un coup de main à un excellent serviteur des intérêts de la France d'en haut...
Que Sarkozy se rappelle qu'il voulait changer les rapports d'un autre âge entre l'Afrique et la France. Celui qui a dit aux Français : "Je ne vous mentirai pas ; je ne vous décevrai pas", est obligé de décevoir les Africains en leur mentant car c'est à ses yeux la seule façon de ne pas décevoir les Français :où trouverait-il tous les milliards d'euros pour leur verser leurs droits sociaux si l'Afrique venait à être maîtresse de ses richesses ? Continuer à piller leur continent tout en réduisant la noirceur dans les rues de France, cette noirceur qui offusque tant et tant de Français qui préfèrent voir des Blancs ; aussi aura-t-on ouvert les portes de l'Europe... Ce qui est vérité en France peut devenir mensonge en Afrique et ce qui est confiance en métropole peut se transformer en déception en Afrique. C'est le prix de la grandeur de la France. Nous nous pensons que la France peut à la fois être grande parce que juste.