
Poto-Poto, nombreux s'en souviennent, en temps de pluie, la petite rivière Madoukou se met en crue et reflue les ordures ménagères que personne n'enlève puisque Sassou a détruit la voirie publique qui s'en occupait... L'on aperçoit un peu plus loin des immeubles en étages qui narguent la pauvreté du commun des Congolais qui subissent les moustiques, la saleté, le choléra car les nappes phréatiques sont polluées - alors même que de nombreux Congolais boivent l'eau des puits...
Le marché de Poto-Poto, je m'en rappelle... Etudiant, j'allais y faire mon petit marché de misère quand j'avais touché ma bourse de 30000 francs cfa (environ 45 euros). Finalement, dix-sept ans plus tard, rien n'a changé car ce marché est toujours le jouet des intempéries. On aurait dû commencer par améliorer les marchés de Brazzaville avant de construire des marchés en étages à Edou ! Rien à voir avec le marché d'Owando qui lui est en étages et où il ne se vendra pas grand' chose... car au nord, on vit de l'argent du pétrole et non du petit commerce... Franchement, comme emplacement d'une capitale, Brazzaville me paraît mal choisie car la ville se trouve dans une zone boueuse et inondable, à proximité d'un grand fleuve. Franchement, De Brazza aurait pu trouver mieux comme endroit... Pourquoi n'est-il pas allé à Edou ? Ca nous aurait simplifié pas mal de choses !
Mpila, quartier résidentiel des originaires du nord de la république, a l'habitude de constater que les éléments ne choisissent pas et que ses habitants doivent surelever leurs lits pour essayer de dormir dans une humidité remplie de moustiques. C'est l'absence de caniveaux et plus globalement d'un système d'évacuation des eaux qui provoque cette retenue des eaux qui ne peuvent s'écouler. Ici, pas de chance, il n'y a pas de maisons sur pilotis ! Comme on le voit, tous les Mbochis ne sont pas milliardaires et ceux qui le sont le doivent à leur proximité avec le roi Sassou !
Toujours Mpila, dans l'eau, une eau qu'on ne peut boire dans ce pays où l'eau n'est pas un problème car il pleut abondamment et les cours d'eau sont légions... On aperçoit un peut plus loin une riche demeure dont le toit est en tuiles. La richesse n'est pourtant pas si loin de ces quartiers dortoirs - même s'il est des jours où trouver le sommeil n'est pas chose facile. Vous avez froid, les moustiques vous piquent et vous vous demandez pourquoi Dieu ne vous aime pas pour vous pourrir la vie de la sorte. Vous comprenez pourquoi les nantis du nord construisent de plus en plus à Pointe-Noire : là-bas, il fait plus beau, il y a l'air frais marin, etc.

Eh oui, l'eau est partout ! Elle charrie la boue, les ordures, les maladies et même les riches du quartier Bopaka doivent en faire les frais. Cette voiture visiblement à vendre, espérons-le, pourra démarrer si un client éventuel s'en intéressait ! Si ça continue, il faudrait prévoir des pirogues pour se déplacer...
Voici l'oeuvre de la pluie dans un quartier de Brazzaville où l'on devrait interdire la vente de parcelles car avec le temps, de nombreuses maisons seront emportées si ce n'est déjà le cas. Hélas, le sommeil presse et tant pis pour l'érosion ! J'espère au moins que les terrains sont moins chers car là, vraiment, acheter le terrain à 1000000 de francs cfa dans une telle zone est une folie ! C'est pourtant le rôle du gouvernement d'enrayer cette érosion et les solutions existent !

Toujours plus près des maisons ! Y a-t-il moyen comme dans le film la soupe aux choux de déplacer toute une maison ? Avec le dérèglement climatique, les pluies sont plus longues et plus pernicieuses...
Visiblement, rien n'est fait pour arrêter cette érosion. Les habitants en ont fait un réservoir d'ordures ménagères...
Dans le quartier de la Poudrière quand l'eau se retire, on se retrouve face à l'ensablement. Avec le temps, bientôt tout ce quartier se retrouvera enseveli !

Prendre le train sans être capable de payer le billet, ça donne ce spectacle. Sassou va vous construire une autoroute que vous ne pourrez pas emprunter car vous n'avez ni voiture, ni de quoi payer le péage donc votre avenir est déjà votre présent en matière de voyage : vous continuerez à être des resquilleurs, mes frères !

On ne pourra pas passer ! Il n'y a plus de pont ! La nouvelle espérance de Sassou est passée par là et a emporté le pont ! Il ne faut pourtant pas des milliards pour construire un pont qui tienne la route dans un endroit comme celui-ci ! C'est là le problème car on ne pourrait pas voler grand' chose ! 
Le Parisien enlève la paire de Weston et se met en bottes (Weston aussi ?) La sape prend l'eau quand la copine vit dans un environnement inondable ! C'est certainement le prix à payer pour mériter un baiser brûlant qui réchauffera le coeur de notre sapeur.

Il y a fort longtemps, Ta Nkaya, un Bembé qui amena des porcs de Mouyondzi à Brazzaville pour leur permettre d'échapper à la grippe porcine transforma le bord de Madoukou en porcherie. Je constate que l'affaire roule toujours. Il est peut-être mort, notre polygame aux 50 fils mais l'héritage porcin perdure ! C'était une idée de génie dans le sens de l'autosuffisance alimentaire ! Ta Nkaya, wassakouri ! Moulata !

Vous doutiez qu'on assassine des gens dans Brazzaville, la poubelle (c'est Sassou qui a dit : "Brazza la verte ekomi Brazza la poubelle...) ? Alors, lisez ceci. Notre annonce ne manque pas d'humour en présentant les condoléances à ... celui qui aura trouvé le corps ! Sans blague ! Celui qui trouve le corps n'est pas forcément le parent du défunt.... No comment !