Lu dans la Presse: Le divorce est consommé entre Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer et Nicolas sarkozy NANCY (France), 19 octobre 2007 (AFP) - Cécilia Sarkozy, dont le divorce avec le président français Nicolas Sarkozy a été annoncé jeudi, a déclaré au quotidien régional L'Est Républicain à paraître vendredi qu'ils avaient "tout essayé" pour relancer leur couple mais que ce n'était "plus possible". Racontant avoir "rencontré quelqu'un" en 2005, être "tombée amoureuse", puis être "partie" du foyer conjugal, Cécilia Sarkozy a admis être "rentrée à la maison il y a un an" pour "essayer de reconstruire quelque chose", mais sans y parvenir. "Ce qui m'arrive est arrivé à des millions de gens: un jour, vous n'avez plus votre place dans le couple. Le couple n'est plus la chose essentielle de votre vie, ça ne fonctionne plus, ça ne marche plus", a expliqué l'ancienne "première dame". "Nous avons essayé de reconstruire, de rebâtir, de faire passer la famille avant le reste, cette famille recomposée dont tous les Français ont parlé, de la faire passer en priorité, mais ce n'était plus possible. On a tout essayé, j'ai tout essayé. Simplement, ce n'était plus possible", a-t-elle poursuivi. Au-delà des difficultés personnelles du couple, commentées dans les médias, Cécilia Sarkozy a déclaré vouloir se "retirer de la vie publique" car celle-ci "ne (lui) correspond pas", elle-même se décrivant comme "quelqu'un qui aime l'ombre, la sérénité, la tranquillité". "J'avais un mari qui était un homme public, je l'ai toujours su, je l'ai accompagné pendant vingt ans. Ce combat a abouti à un endroit, quelque part où je trouve qu'il est formidable. (...) Mais moi, je pense que ce n'est pas ma place. Ce n'est plus ma place", a-t-elle affirmé."Pendant un an, j'ai essayé de m'engager professionnellement, personnellement, mais ça n'allait pas tous les jours", a confié Cécilia Sarkozy, expliquant ses absences répétées à des cérémonies nationales ou internationales par sa volonté de "ne pas (se) montrer, ne pas (s)'exposer, (se) protéger". Ces absences avaient été beaucoup commentées, ainsi lorsqu'elle n'était pas allée voter le jour du second tour de l'élection présidentielle, le 6 mai, ou lorsqu'elle avait quitté de manière impromptu le sommet du G8 à Heiligendamm en Allemagne, le 6 juin. Si elle s'est dite "très fière" de son ex-mari le soir de son élection à l'Elysée, Cécilia a nié avoir "jamais voulu faire d'ingérence en quoi que ce soit" dans ses fonctions. "Tout ce qui est nominations, décisions, je ferme la porte du bureau", a-t-elle déclaré. "Nicolas", dont elle n'a prononcé le prénom qu'à une seule reprise durant cette interview fleuve, "n'a absolument pas besoin de ce genre de conseils", a précisé l'ancienne épouse du président, se décrivant au mieux comme un "garde-fou" pour lui. C'est également Nicolas Sarkozy qui a pris la décision, "sans (lui) en parler parce qu'il a pensé que c'était bien ou mieux pour" elle, de ne pas la faire auditionner par des parlementaires français sur la libération des infirmières bulgares en Libye, a avancé Cécilia Sarkozy. Cécilia Maria Sara Isabel Ciganer, 49 ans, s'est mariée à Nicolas Sarkozy en 1996, après plusieurs années de vie commune. Dès 1988, elle est devenue sa collaboratrice à l'Assemblée nationale. En 2002, elle a pris une place prépondérante dans son cabinet de ministre de l'Intérieur, sans figurer sur l'organigramme officiel. Installée dans un bureau contigu au sien, elle a participé à toutes ses réunions. Elle l'a suivi au ministère des Finances en 2004 comme conseiller technique puis comme chef de cabinet quand il est devenu président de l'UMP. L'Elysée a annoncé jeudi le divorce "par consentement mutuel" de Nicolas et Cécilia Sarkozy, qui ont eu un enfant ensemble. Leur avocat commun, Maître Michèle Cahen, a confirmé sur la radio Europe 1 qu'un juge avait prononcé le divorce.