Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Transport aérien: les avions passagers de marque Antonov cloués au sol !
On n’a pas fini de dénoncer le spectacle désolant qu’offrent les Antonov à l’origine d’une succession d’accidents dans le ciel africain. L’accident effroyable et meurtrier survenu à Kinshasa, le 5 octobre, où un Antonov s’est écrasé sur un quartier populaire faisant une cinquantaine de morts et plusieurs blessés, a provoqué un effet de ressaisissement à Brazzaville. Le Ministère des transports et de l’aviation civile a décidé de mettre de l’ordre dans le ciel congolais. Depuis mardi 9 octobre 2007, il a interdit de vol ces tacots, version passagers. Ces avions ont une moyenne d’âge de 30 ans et n’offrent plus de garantie sécuritaire en vol. Les compagnies aériennes utilisant ce type d’aéronefs devront les retourner au bureau Antonov de Kiev, à des fins de visite générale. Conséquence: on constate une affluence dans les aéroports du pays. Des passagers grincent des dents, parce qu’ils ne peuvent pas voyager, faute d’avion disponible, alors qu’ils ont payé déjà leurs titres de voyage.
Les cadres militaires de la présidence de la République sur les sentiers du droit humanitaire
Des cadres de la Maison militaire du président de la République étaient en séance de travail le 28 septembre dernier, à l’hôtel de ville, pour être rôdés aux principes élémentaires du droit international humanitaire. C’est le C.i.c.r (Comité international de la Croix rouge) qui a organisé ces journées. Cette O.n.g internationale s’est intéressée, cette fois-ci, à la garde présidentielle. La responsable du C.i.c.r, Mme Ariane Tombé, a déclaré que « le C.i.c.r reste convaincu que c’est à travers une large diffusion du droit international et un engagement plus ferme des Etats que ce droit peut être mieux respecté». En ouvrant ces journée, le directeur général de la sécurité présidentielle, le général de division Blaise Adoua, a, quant à lui, souhaité que le droit humanitaire devrait être le garde-fou pour l’humanité. On espère que les instructeurs formés feront bénéficier les connaissances acquises à leurs troupes. Et que les tares qui font la mauvaise réputation de certains militaires disparaîtront peu à peu.
Les policiers contre les vendeurs à la criée de journaux ?
Certains policiers exerceraient des pressions sur les vendeurs à la criée des journaux. Ils les chassent et menacent, semble-t-il, ces vendeurs de ravir leurs journaux. Cette façon de faire choque de nombreux Brazzavillois, notamment le président de l’A.c.j.e.p (Association congolaise des journalistes et éditeurs de la presse), AbéNgandziel Nguel. Ce dernier est sorti de sa réserve. Il ne comprend pas pourquoi les policiers s’en prennent aux vendeurs à la criée. Pour lui, la mise en vente des journaux ne peut être interdite au Congo. Le Congo est un pays où les personnes et les biens, y compris les journaux, doivent circuler librement. Le président de l’A.c.j.e.p a rassuré les gérants des kiosques et les vendeurs à la criée des journaux qu’il lutte pour cette libre circulation. Reste que ces vendeurs s’organisent, avec des badges, par exemple, pour protéger leur corporation.
Un accident de la circulation a fait deux morts sur la route de Kindamba
Deux personnes ont été tuées, dans un accident de la circulation, qui s’est produit, il y a plus d’une semaine, sur la route de Kindamba, dans le département du Pool. Le véhicule accidenté était surchargé. Il transportait des planches. A la suite d’une fausse manoeuvre du chauffeur, semble-t-il, le véhicule s’est renversé. Le chauffeur, arrêté puis placé en détention préventive au commissariat central de police, à Brazzaville, aurait été relâché, finalement, quelques jours plus tard. On ne sait trop pourquoi. Affaire à suivre.
Elle abandonne son bébé et court toujours…
Un bébé de 2 ans, environ, a été trouvé seul, la semaine dernière, au petit marché dit «Mabouaka», situé sur l’avenue Fouékélé, à Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville. Qui serait sa mère? On ne le sait pas encore, au moment où nous mettons sous presse. C’est pourquoi, la femme qui l’a recueilli a lancé un appel sur une chaîne privée de télévision de la capitale. Peut-être que les parents qui auront constaté la disparition d’un enfant dans le foyer se manifesteront. Le bébé se porterait bien, mais sa mère court toujours. Infanticide, l’autre jour, vers les pompes funèbres municipales et dans la rue Banda, à Poto-Poto, le troisième arrondissement de la capitale, et abandon d’enfant, à Bacongo, cela vient rappeler, une fois encore, que les mères indignes sont légion dans la société congolaise. Il faudrait y réfléchir.
Un homme se fait tabasser dans un quartier de Brazzaville
Des actes répréhensibles, il y en aura toujours, dans les quartiers. La nuit de mercredi 3 septembre 2007, vers 20h00, un agent de l’imprimerie Saint-Paul a été agressé à Sangolo, un quartier situé après la cité de l’O.m.s (Organisation mondiale de la santé), dans le premier arrondissement, Makélékélé. Un bandit a «labouré» son visage, en lui lançant des pierres. Du sang a coulé. La victime a été transportée dans un hôpital pour des soins. Ce bourreau lui reprocherait d’avoir ravi sa concubine. Mais, appréhendé par les services de police et prié d’en apporter la preuve, il s’est mis à balbutier. Le délinquant a été placé en détention préventive, au commissariat de police de Makélékélé. Cela lui permettrait de réfléchir et de méditer.