Joseph Kokolo Zassi, le dialogue qui s'établit sur un rapport de force d'un dominant sur un dominé n'en est pas un. Le régime corrompt les participants pour qu'ils acceptent des conclusions écrits à l'avance, nous n'avons pas affaire à un dialogue mais à un COMPLOT. Il faut bien utiliser les mots. Quand il n'y a pas corruption, si les participants subissent les conclusions, c'est un diktat.
Au Congo, il n'y a eu qu'un seul VRAI dialogue, la Conférence nationale. Le reste, ce sont des COMPLOTS contre le Congo. Nos pseudo-dialogues sont des COMPLOTS entre complices divisés en deux camps, l'un jouant le pouvoir et l'autre, l'opposition. Ce qui nous amène à conclure que pour qu'il y ait un VRAI DIALOGUE, commençons par instituer une vraie opposition.
Pourquoi parler de COMPLOT et non de DIALOGUE ? Chez nous, vu que la partie adverse est corrompue avec de l'argent sale, on ne peut parler de diktat mais juste de COMPLOT contre le peuple congolais.
Quand deux protagonistes s'entendent d'avance sur les conclusions d'une rencontre, il n'y a pas DIALOGUE mais CONSPIRATION. Ce que l'on vient jouer en public, c'est juste la pièce théâtrale du COMPLOT ourdi dans l'ombre.
Cher ami, si vous voulez critiquer le seul VRAI dialogue qui a eu lieu dans notre pays, attaquez la Conférence nationale. En effet, depuis lors, IL N'Y A PLUS EU DE DIALOGUE LIBRE ET TRANSPARENT DANS NOTRE PAYS.
Sibiti, Ewo, Brazzaville, Dolisie, n'ont pas été des DIALOGUES mais des COMPLOTS, les participants ayant été en plus corrompus. C'est pour cela que l'intégrité des participants à un dialogue est très importante. Sassou joue sur la corruptibilité des participants pour réussir ses COMPLOTS.
Tu vois qu'une bonne lecture de la réalité éclaire les concepts. On reprend souvent des lieux communs sans prendre la peine d'examiner avec rigueur les concepts qu'on utilise.
IL NE SUFFIT PAS DE PARLER DE DIALOGUE POUR QU'IL Y AIT EU VRAIMENT DE DIALOGUE. UN DIALOGUE RÉPOND À DES CRITÈRES PRÉCIS.
Le dialogue véritable accouche souvent d'une surprise comme au Cameroun car personne ne sait ce qui va en sortir dans la mesure où des compromis sont faits de part et d'autre pour aboutir à un consensus. Les diktats passent par le complot qui lui-même passe par la corruption. A la fin, on reste dans le statu quo car rien ne change.
Denis Sassou
Nguesso redoute un VRAI DIALOGUE, raison pour laquelle il cherche à le contrôler au travers des complices ; ce qui appelle un choix méticuleux d'esprits pourris, corruptibles à souhait.
Un dialogue est un échange horizontal et non vertical. L'horizontalité est une condition sine qua none du VRAI dialogue. Ceux qui dialoguent doivent se mettre au même niveau ne pas fausser le dialogue. Or, ce n'est pas ce à quoi on assiste dans notre pays.
NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB',
MBUTA MUNTU