A EBON MEXANT : LE DIALOGUE EST TOUJOURS PRÉFÉRABLE À LA VIOLENCE

Ebon Mexant, bonjour. Je viens de lire votre post dont la démarche est à la ressemblance de celle qui fut entreprise à Paris - à la différence que la nôtre avait été recherchée par le système qui voulait discuter avec la diaspora d'un dialogue. Les censeurs de la bien-pensance alliés aux traîtres qui étaient au milieu de nous ont vilipendé la démarche. Vous renchérissez en proposant de rencontrer Sassou avec dix personnes certainement de votre choix. En tout cas, je vous souhaite plus de chance que moi pour que votre démarche aboutisse.

Mexant, l'idée est bonne. Cependant, vous avez dû constater le lynchage incompréhensible dont j'ai fait l'objet, juste pour m'être retrouvé à Paris pour rencontrer le ndzokousaure afin de lui dire certaines vérités en face.

Il y a des "saints" sur la place de Paris qui croient qu'ils résoudront les problèmes du Congo assis entre pasteurs de la critique épurée de l'action, un verre de Bourbon au bec et un morceau de saucisson à la patte. 

Sassou est le problème parce qu'il est assis à l'endroit où se prennent les solutions. Or, il n'en prend que des mauvaises pour notre pays - sous l'influence de ses conseillers claniques et familiaux. Il faut lui présenter UNE AUTRE VOIE. 

Même dans les tribunaux, il y a tentative de conciliation avant le divorce définitif. 

Le pouvoir : toute l'histoire enseigne qu'il y a toujours eu des hommes d'ambition qui l'ont aimé plus que d'autres. En bien ou en mal pour leur peuple. Kagamé a transformé le Rwanda en quelques années - même si c'est en pillant les ressources de la RDC.

Nous voulons une solution pour notre pays. Il faut y inclure les éléments du problème pour le résoudre.

PERSONNE N'A JAMAIS RÉSOLU UN ALGORITHME SANS Y INCLURE DES ÉLÉMENTS DU PROBLÈME. La médecine ne résout pas une maladie microbienne sans inclure le microbe dans la recherche la solution. 

Les bien-pensants qui croient qu'il suffit de critiquer pour faire tomber un système se trompent : bien sûr qu'il faille critiquer pour montrer ce qui va mal dans notre pays mais reviendra toujours à celui qui est assis à l'endroit de la solution pour TOUS de l'appliquer. Il peut ne pas le faire. Dans ce cas, il s'agit ou de lui faire changer d'avis ou de l'éjecter du fauteuil où se prennent les solutions.

Nous n'avons pas les moyens, du moins pour le moment, de faire partir Denis Sassou Nguesso.  En attendant, me semble-t-il, il faut prendre le courage de dialoguer avec lui pour l'amener sur un chemin différent que celui qu'il a pris : une voie qui conduit le pays vers la ruine totale. 

Si vous traitez quelqu'un en ennemi, il réagira contre vous en ennemi. Il y a des proches de Sassou qui lui présentent  92% des Congolais comme ses ennemis. Il est temps que quelqu'un lui fasse comprendre qu'il n'est pas un envahisseur mais l'homme, le fils du Congo, qui se doit de résoudre les problèmes de tous les Congolais et non juste ceux d'un clan et ceux d'une ethnie. 

DENIS SASSOU NGUESSO EST À LA TÊTE D'UN ÉTAT. SES ACTES ENGAGENT TOUS LES CONGOLAIS. PAR CONSÉQUENT, ILS DOIVENT PROFITER À TOUS LES CONGOLAIS. Autrement, il n'est pas un chef d'État mais un chef de tribu...

AINSI PARLE LA VOIX DE LA SAGESSE.

NE NKOSSI ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB',
MBUTA MUNTU