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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

A OLIVIER MOUEBARA : MOSHE NE PERDIT PAS SA GLOIRE POUR S'ETRE PRESENTE DEVANT LE NESOUT

Nombreux sont mes amis qui me demandent de ne plus répondre à certaines provocations mais je crois qu'il faut répondre parfois car celui qui ne dit rien laisse l'autre gagner la guerre médiatique. Il semble ces derniers temps qu'il n'est pas sucré d'écrire un article sans égratigner le Lion De Makanda au passage. Ca doit ajouter du piquant, du piment dans des articles de peu d'intérêt ou dans des propos de bas étage pour être mieux digérés. Ce n'est pas pour dire que les textes de certains soient insipides car bien écrits mais tant à ajouter un peu de goût pour en équilibrer la légèreté du contenu, quoi de  plus goûteux que d'évoquer le persil du moment bon marché sur l'étalage de la rumeur et de la diffamation : le Lion De Makanda ? C'est ce qui fait l'actualité de tous ceux qui n'ont aucune solution pour le Congo.

Je m'adresse dans cet article à mon ami Olivier Mouébara dont un article m'a été envoyé par mon beau-frère qui se délecte - même lui - de me charrier alors qu'il sait par le garde du corps de Denis Sassou Nguesso, son ami, que je n'ai nullement été au Bristol. Même Olivier Mouébara, un homme féru de la culture du droit français reprend des rumeurs mal famées fondées sur du vent voire la jalousie de certains qui veulent m'abattre pour m'éliminer de la lutte politique au nom du leadership politique ethnique.  Ca devient ridicule mais tous ceux qui ont mangé, bu et fait des affaires avec Sassou savent que le ridicule ne tue pas. QUE CELUI QUI A DES PREUVES FACTUELLES DE MA PRESENCE AU BRISTOL LES SORTE OU SE TAISE. Sachez que si j'avais pris la peine d'ester en justice, j'aurais pu poursuivre le premier qui a lancé cette diffamation de mauvais goût : les smartphones sont localisables par Google Maps - même à l'insu de leurs propriétaires. La justice peut établir avec certitude à quel endroit une photo a été prise. Que ceux qui n'ont rien à dire inventent autre chose. Je n'ai pas envie de donner au traître qui était parmi nous et qui a pris cette photo un honneur qu'il ne mérite pas. Que ceux qui veulent me faire de la publicité continuent à le faire...

Je n'écris pas pour cela. C'est d'une hauteur trop négligeable pour que je m'en soucie et m'en préoccupe. Il est des oiseaux qui ressortent immaculés après avoir plongé dans la fange. Dans ce texte, je vais parler de légitimité. L'entité qui écrit ce texte est né de Nzila, fille de Bouanga, fille d'Oufoundounou, fille d'Ilama - c'est là la chaîne d'adn mitonchondrial qui m'a placé dans le clan des Makanda, plus précisément MAKAND' MA BALUMBU, clan appelé Dikanda dans certaines ethnies. Je suis fils d'Ibouanga, fils d'Ipoudi, fils de Madzombo. De ces hommes remplis de Kimuntu me vient le fait que je me réclame fils des Mindzumbas appelés Mindzimb' à Divénié ou au Gabon. C'est une façon de dire que ma chair est faite de la terre du Congo et de là me vient la légitimité de parler du Congo, ma terre natale.  C'est elle qui vocalise en moi et porte le flambeau de la défense du peuple congolais. Certains auraient bien de mal à décliner leur pedigree en tant que Congolais mais passons.

Depuis plus de vingt-un ans, j'ai porté et inspiré à de nombreux jeunes frères le courage de ne pas se taire devant l'indicible souffrance de notre peuple. En moi, quatre sangs nobles me donnent le droit, et la légitimité de parler du Congo. Quant à la diaspora, j'en suis une voix reconnue - ce qui m'a valu d'être appelé pour parler du Congo - à ce titre. NUL BESOIN A CE MOMENT-LA DE LA PERMISSION DE PERSONNE : EVOQUER LA POSSIBILITE D'UN DIALOGUE - QUI N'EST MEME PAS ENCORE OFFICIEL, CE N'EST PAS DIALOGUER. AUSSI, POURQUOI OLIVIER MOUEBARA ESTIME QUE JE SUIS ALLE PARLER EN SON NOM ? C'EST POUR CELA QU'IL LEUR FAUT INVENTER QUE J'AI RENCONTRE SASSOU POUR ASSOUVIR LEUR SOIF DE M'ATTAQUER. Ce qui par ailleurs n'affecte en rien le fait que les autres membres de la diaspora aient le droit de parler du Congo ou d'être reçus à ce seul titre. Si nous avions eu la certitude d'un dialogue national avec association de la diaspora, nous aurions organisé un grand rassemblement pour en débattre. Et bien entendu, ceux qui auraient décliné l'invitation auraient toute la liberté de le faire. On voit aujourd'hui comment les gilets jaunes explosent en plusieurs courants, gilets jaunes en colère par ci, gilets jaunes libres par là. Personne ne reproche à l'autre de manifester, de suspendre la manifestation ou de ne pas manifester du tout. Que ceux qui comme Olivier Mouébara veulent jouer au jeu du DICTATEUR, toute dictature commençant toujours par la dictature de la pensée, jouent plutôt à celui de la liberté pour chacun et la démocratie pour tous...

Le couronnement d'un combat, quel est-il ? Quand votre adversaire reconnaît votre valeur, votre lutte et vous invite à discuter pour rechercher la paix ou des solutions là où le mur des haines, de la gloire ou de la cupidité ne laisse entrevoir aucune voie, aucune issue. Oui, Sassou est le problème principal du Congo mais pour l'instant, je dis bien pour l'instant, il est malheureusement aussi un élément de la solution car il est assis là où on prend les dernières décisions qui engagent un peuple en bien ou en mal. En Colombie, les FARC ont fini par discuter avec le régime au pouvoir. Même au Congo, pendant la conférence nationale, des Congolais se sont parlés.

 

Seules des petites âmes peu enracinées dans la force de leurs convictions peuvent redouter de croiser le fer politique dans une joute d'idées avec ceux qu'ils combattent.

 

Vercingétorix a bravé César en allant discuter avec lui - non pas pour renoncer à la mort mais pour combattre à mort pour la liberté de son peuple. Nous n'en sommes pas là mais ceci pour dire que rencontrer un adversaire n'est pas un délit, une trahison en soi. Encore si la rencontre a eu lieu. Croire sans apporter de preuves, c'est diffamer. Ceux qui me diffament sont la preuve vivante que je n'ai jamais été au Bristol : ces petits esprits qui ont pris cette photo savent qu'Armand Mandzono, mwana ndzo n'était pas au Bristol mais mal leur en prendrait de critiquer leur frère du Pool. 

J'ai la légitimité d'être convoqué comme membre de la diaspora par l'Etat de mon pays - même si la façon dont celui qui est à son sommet a été élu est contestable. Et que ceux qui croient que la diaspora est unique, cimentée par une pensée unique en prennent ombrage, qu'y puis-je ? Je ne me préoccupe pas de ceux qui s'enivrent au Bourbon et qui puent le fromage mais du Congo. JE ME FICHE DES PETITS DICTATEURS QUI VEULENT IMPOSER A TOUS LEUR PENSÉE UNIQUE, JUSTE PARCE QU'ILS VEULENT JOUER LES PREMIERS RÔLES. LES CONGOLAIS DE LA DIASPORA SONT LIBRES PARCE QU'ILS N'ONT PAS DE MAITRE A PENSER.

Je clame haut et fort que j'ai toute dignité et toute légitimité d'être désigné comme un membre de la diaspora possédant l'épaisseur intellectuelle nécessaire pour discuter des problèmes de mon pays. Certes, certains ne s'intéressent qu'à l'argent et pourraient courir très vite, s'il s'agissait de parler argent facile ou de recouvrer une créance mais il y a aussi des gens qui ont leur dignité pour eux. C'est pour cela que j'ai dit que nous étions ensemble au même endroit mais pas pour les mêmes raisons ou pour les mêmes objectifs.

Dire que j'ai été au Bristol pour rendre un article plus juteux, c'est dire que j'ai rencontré Denis Sassou Nguesso, une accusation implicite de mauvaise odeur car corroborée par aucun fait. Qu'on n'aime pas cet homme ou qu'on le déteste comme ceux qui livrent dans l'ombre une guerre pour le leadership au sein de la diaspora, ce n'est pas une raison pour le diffamer de la sorte ou pour profiter de me diffamer. Il nous aurait reçus, il en aurait fait écho au travers de sa presse. Sassou ne me doit pas de l'argent. Je n'ai pas une dette cachée à réclamer dans l'ombre sur le dos du peuple congolais. Si J'AVAIS VU SASSOU, LE PEUPLE EN AURAIT ÉTÉ INFORME.

Il faut donc que s'arrête cette opération montée par des racailles sans épaisseur politique contre ma personne, des hyènes et des charognards qui veulent sacrifier mes années de lutte politique. Que la diaspora se tienne tranquille : nombreux ne cherchent pas à rencontrer Sassou au nom de la diaspora mais au nom de leur appétit cupide personnel. Du reste, la diaspora n'est pas une institution pour qu'on la représente vraiment. Il n'y a qu'à voir comment ceux qui prétendent la représenter se déchirent pour occuper les premières places.

J'ai la légitimité de rencontrer Denis Sassou Nguesso pour parler des problèmes du Congo. Ce n'est pas une portion congrue de la diaspora qui m'empêcherait de le faire. Que ceux qui attendent que le régime tombe comme un fruit pourri refusent de discuter avec cet homme, c'est leur droit. Je dis bien : personne ne peut me dicter ma conduite. J'ai ma conscience, mon Kimuntu et ma Maat pour moi. Le gilet jaune qui a discuté avec le premier ministre en France n'a pas perdu ses convictions ou trahi les autres gilets jaunes. Combien constatent qu'en dépit de la critique et des insultes, la situation de notre peuple a empiré ? Si la critique est nécessaire pour mettre le doigt là où les choses se passent mal, elle n'est pas en soi une solution. En politique, il faut associer trois facteurs dans une concertation pour produire une solution : la puissance d'Etat, la puissance collective et l'opposition politique. C'est cette collaboration qui peut produire les fruits du changement. Nous avons marché, manifesté, tenu des meetings mais rien n'a changé au Congo où la détresse nationale a empiré pour le peuple et non pour le régime qui vit très bien sur le cadavre du peuple. Chez nous, la puissance d'Etat verse dans le crime pour se maintenir au pouvoir, l'injustice, l'arbitraire, le pillage et la démission de ses responsabilités ; la puissance collective a du mal à s'exprimer parce qu'elle est engluée dans la peur et l'opposition politique est soit complice de la puissance d'Etat, soit bâillonnée. Il faut donc qu'une nouvelle force politique apparaisse et c'est pourquoi LES diasporas congolaises sont utiles pour être principalement contre la puissance d'Etat. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une puissance collective à l'œuvre, il leur suffit de voir ce qui se passe en France avec la révolte des gilets jaunes. Au Congo, cette puissance collective a du mal à se constituer parce que le peuple est divisé au travers des divisions ethniques politiquement entretenues.

Pour terminer, je vais prendre un exemple du Tanack (Ancien Testament) pour dire que Moshé Rabenou n'a pas refusé de se présenter devant le nesout (pharaon) pour porter les revendications de son peuple. Cela Olivier Mouébara le sait très bien. Je ne suis pas un prophète mais comme Moshé était noir comme moi et je sais qu'Olivier Mouébara le sait, il y a en moi un peu de cette trempe égyptienne qui le caractérisait car il était fils de KMT et non Hébreu comme le prétend le Tanack. Cependant, ce n'est pas ici l'endroit de le démontrer...

Le summum d'un combat dans le monde des idées, c'est une joute intellectuelle avec son adversaire ou son ennemi - encore que Sassou n'est pas mon ennemi mais juste celui de mon peuple parce qu'il lui refuse ce dont il a droit. Sassou ne me doit rien ; je ne le combats donc pas à ce titre mais juste parce qu'il a le destin de mon peuple entre ses mains, un peuple qu'il martyrise alors qu'il a prêté serment de le servir...

Une dernière chose : je ne suis pas membre de la secte inventée par les Juifs appelée franc-maçonnerie. Ceux qui ont pris la peine d'étudier l'origine de cette dangereuse secte issue des illuminatis le savent. Que les fils de la lumière sombre de Lucifer s'indignent de la conduite d'un frère, eux qui l'ont accueilli à bras ouverts et qui ont à ce titre reçu de lui l'argent qui aurait pu construire des écoles au Congo ou nourrir les enfants du Congo qui meurent de faim, qu'ai-je à voir là dedans ? Olivier Mouébara en évoquant ce sujet fait semblant d'ignorer que son "frère", il le savait indigne du tablier, lui qui le connaît, pour avoir mangé, bu et fait affaire avec lui - tandis que moi je n'ai pas une seule cacahuète en commun avec cet homme ou un seul centime d'embrouille financière. J'ai dit que le Congo appartenait à tous ses fils : assassins, menteurs, criminels, incompétents, tribalistes, cupides, ambitieux, jaloux, vertueux, etc. Il faut faire un pays avec tout le monde.

Non, je n'ai pas perdu un seul poil de ma crinière car le mensonge n'est pas assez coupant pour tondre une crinière de lion. Je laisse aux censeurs de la pensée unique croire qu'ils ont le pouvoir d'en imposer à tous. Quant aux rhéteurs de la crédibilité ou aux juges de la légitimité, je dirai ceci : " QUE SEULS CEUX QUI N'ONT PAS DE QUERELLE DE FRIC AVEC SASSOU JETTENT LA PREMIERE PIERRE SUR LE LION DE MAKANDA".

Je ne livre pas un combat attisé par la rancœur : je me bats parce que le peuple qui m'a donné la vie souffre. Et si pour diminuer sa souffrance, je dois comme Moshé me présenter devant le nesout - même illégitime, je n'hésiterai pas une seconde. Le mal ne se combat pas par le mal ou la haine par la haine. Il faut que l'amour d'un peuple affronte la haine de ce dernier par ses ennemis sur la table du dialogue à défaut d'une guerre qui souvent n'affecte que le peuple. Le pasteur Ntumi ne l'a-t-il pas compris, lui qui a arrêté les hostilités dans le Pool en dialoguant avec Sassou ? On me dira que je ne suis pas Ntumi. Oui, je le reconnais. Je n'ai jamais tué ou ordonné qu'on tue quelqu'un et jamais je ne le ferai. C'est peut-être la pureté de mon être qui dérange ceux qui ne veulent pas que le Lion De Makanda associe la critique à l'action politique pour améliorer le sort de ses concitoyens.

LE CONGO N'APPARTIENT PAS A OLIVIER MOUEBARA. Il n'a pas la légitimité d'attribuer la légitimité de qui doit faire quoi ou qui doit rencontrer qui pour le bien du Congo. NOUS AVONS DEJA UN MONARQUE ; CELA NOUS SUFFIT. Je le dis solennellement ici en toute vérité. En toute liberté. Je n'en dirai pas plus...

NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,

LION DE MAKANDA,

MBUTA MUNTU, MWANA TSI

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M
Bsoir LDM! Bravo pour cette mise au point. J'espère qu'elle donnera à quiconque s’intéresserait sur le Congo, la nécessite de la prudence dans les propos qu'on avance. L'ennemi n° 1 de toute lutte, de notre lutte de libération du Congo de la dictature, c'est la désinformation, l'intoxication, livrer aux charognards la probité de quelqu'un; c'est un ennemi si redoutable qu'il est vite récupéré par l'adversaire pour l'instrumentalisé contre les combattants de la liberté. Dans la situation actuelle du Congo, on en a pas besoin.
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