"Je croyais que le Congo allait changer mais je vois que rien ne changera tant que les Mbochis seront au pouvoir", nous dit notre informateur. Il nous apprend que la société ECAIR qui accuse plus de douze mois d'arriérés de salaires paye les employés de la direction de Brazzaville depuis deux mois car la compagnie compte relancer ses activité avec madame Moussa comme DG - malgré le fiasco et la faillite de la société, les autres salariés de la compagnie étant totalement négligés. De plus, il nous apprend que sur les 290 millions de francs cfa décaissés par la banque COFINA qui appartiendrait à la famille Sassou & Nguesso, une bonne partie a servi à payer des salariés fantômes, virtuels. Trois avions ont été envoyés en révision pour la relance des activités de la société. Parmi les privilégiés à qui on a versé un salaire depuis deux mois, on compte de nombreux Mbochis. De toute façon, nous le savons tous qu'au Congo, quand on parle de direction, il est toujours plus question de Mbochis que du personnel issu des autres ethnies du Congo.
A ceux qui ont eu la chance de voir leur salaire versé, on a explicitement dit qu'il était hors de question de leur payer leurs arriérés de salaires qui sont passés à la trappe. Ils doivent se compter de ce qu'on leur verse en catimini tandis que les autres employés d'ECAIR crèvent la dalle.
Nous nous demandons comment une société qui a échoué lamentablement peut réussir quand rien n'a changé et que les mêmes personnes avec les mêmes méthodes mafieuses sont toujours à la tête de la société.
Ceux qui perçoivent un salaire à Brazzaville sont bien contents car cela leur permet de nourrir leurs familles mais ils savent que cette discrimination au titre de l'ethnie est inique et que la société ECAIR qui reprendra bientôt ses activités financées par la banque COFINA ne fera pas long feu.
NE NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU