L'huile de palme produite à partir de la noix du palmier est utilisée comme huile de cuisson mais elle entre surtout dans la composition de nombreux produits cosmétiques et alimentaires comme le Nutella ou le beurre Margarine. Cependant, depuis le tollé provoqué par la pollution aux hydrocarbures et la rapide détérioration du climat planétaire, elle entre aussi dans la composition du biocarburant - ce qui ne peut que faire exploser sa demande avec pour conséquence immédiate des forêts rasées et transformées en palmeraies. Comme le palmier ne pousse pas en Europe mais juste en Asie et en Afrique, vous pouvez prévoir quelles forêts seront détruites. Ecologie et préoccupations environnementales pourront-elles faire le poids devant le profit ? C'est tout l'enjeu de ce problème qui nous interpelle aujourd'hui. En fait, ceux qui font du tapage autour du changement climatique qui est plus un dysfonctionnement climatique qu'autre chose sont aussi ceux qui causent ce phénomène catastrophique pour la planète et pour l'humanité. Nous l'avons déjà dit : tant que les puissances du monde ne changeront pas qualitativement leur mode de vie et elles s'y refusent obstinément, la planète est perdue. Et il n'y aura pas de miracle autre que la conscience humaine...
Total veut produire 500000 tonnes de biocacarburant par an dans sa bioraffinerie de la Mède près de Marseille. La multinationale française veut importer 300000 tonnes d'huile de palme par an à cet effet. Il est évident que la production d'huile de palme occasionnera la destruction de la biodiversité en Asie et en Afrique, notamment au niveau du bassin du Congo où Willy Etoka détruit déjà des forêts primaires pour les remplacer par des palmeraies. Le ministre Nicolas Hulot a pourtant affirmé que la France n'allait pas importer des produits issus de la déforestation qui accentue le changement climatique. Hélas, les préoccupations écologiques sont battues en brèche par les intérêts financiers. On se demande comment il pourrait concilier ses valeurs et le fait d'être un ministre dans un gouvernement qui n'a que faire de la donne écologique. On pourrait penser que le biocarburant a été imaginé pour réduire l'utilisation du pétrole et ainsi minimiser les rejets de CO2 mais les recherches indiquent qu'il s'agit de compenser la baisse de la consommation du diesel voué à la disparition d'ici quelques années pour cause de pollution aux particules fines.
Nous sommes préoccupés par les forêts du bassin du Congo qui vont certainement être encore plus détruites pour satisfaire les intérêts de Total qui pollue déjà la région du Kouilou et la ville de Pointe-Noire par l'exploitation pétrolière. On estime que Total aura besoin de 650000 tonnes de matières premières pour produire son biodiesel. Nous émettons l'inquiétude que cette demande affecte les forêts du Congo qui risquent d'être rasées au bénéfices de palmeraies géantes - d'autant qu'en dépit des manifestations de paysans français, le gouvernement Macron persiste dans le maintien de ce projet; Le ministre de l'agriculture français ayant affirmé que l'Etat ne reviendra pas sur cet accord signé avec Total.
Pendant que d'un côté Denis Sassou alias Nguesso vousparlede fonds bleu censé préserver la forêt, de l'autre, Willy Etoka parmi tant d'autres, détruit les forêts primaires pour les remplacer par des palmeraies avec perte inestimable de la biodiversité. Comment peut-on quémander de l'argent au monde quand on donne l'autorisation de détruire des forêts ? Cela montre que le Fonds bleu n'est qu'un attrape-pognon qui ne s'intéresse qu'à l'argent facile et à rien d'autre. Et avec ça, on organise des grosses conférences internationales pour soi-disant lutter contre le changement climatique, alors même qu'on ne change rien quant aux comportements qui provoquent le dysfonctionnement du climat. Ces derniers temps, les médias français font étalage de leur préoccupation de la pollution de la Méditerranée par le plastique qui pollue déjà les océans - entraînant des ravages au niveau de la faune marine (poissons et tortues), une pollution qui s'ajoute aux pesticides rejetés dans l'océan. Le profit n'est pas pour le moment compatible avec la protection de la planète. Autant dire qu'elle est perdue. Nous avec.
Forêts détruites, océans pollués, c'est notre maison terre que l'on détruit et nous sommes impuissants face à ce désastre. D'un côté, on a besoin d'argent qui ne profite pas à toute l'humanité, de l'autre, cela entraîne la destruction de la planète. On peut donc en déduire que pour le profit de quelques individus, le libéralisme détruit la planète - c'est-à-dire, l'humanité et la totalité de la vie dur terre. En France, on constate la disparition d'oiseaux, disparition expliquée par la destruction des insectes qui constituent leur nourriture. On doit cela aux pesticides de Monsanto, une société qui vient de disparaître avalée par la multinationale Bayer qui a décidé d'en faire disparaître le nom - tout en continuant le projet criminel de cette société. Qui sont donc ceux qui veulent la disparition de l'humanité et de la vie sur terre ? On ne peut qu'arriver à ce questionnement. Pendant que l'humanité se préoccupe de gagner de l'argent, une petite portion d'êtres apparemment humains travaillent à détruire la planète et à l'allure où vont les choses, ils y parviendront sans difficulté dans moins d'un siècle. A moins que l'humanité se réveille...
NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN" MINDZUMB', MBUTA MUNTU