Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Le temps d'une élection présidentielle, il a incarné l'espoir d'un changement dans notre pays - après avoir servi le monstre d'Edou en qualité de proche conseiller. Sans parti politique constitué, le Général du peuple a réussi à battre Denis Sassou Nguesso pour se hisser au deuxième tour de l'élection présidentielle qui n'a pas eu lieu ; ce n'est donc pas fondé de le considérer comme le président de la république - même si rien ne dit qu'il n'aurait pas pu battre PAKO au second tour. Certains le prenaient pour "Moïse, le sauveur" quand nous estimions que le salut ne pouvait venir que de la totalité du peuple. Au final, il nous faut sauver désormais le soldat Mokoko.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko a été condamné par l'injustice congolaise à vingt ans d'emprisonnement. A la demande du roi Denis Sassou alias Nguesso. Nous savons que rien ne changera ce verdict. Et ceux qui font le pari d'une amnistie le 14 août 2018 se trompent : le monstre d'Edou ne peut pas libérer l'homme qui représente le risque de prendre le pouvoir de l'ethnie-Etat Mbochi pour le donner aux Makouas. Les Mbochis ont le pouvoir. Ils ne veulent pas le perdre. Les Congolais sont condamnés à voir des Mbochis se succéder à la tête de l'Etat - s'ils continuent à se résigner comme ils le font aujourd'hui. Dire cela peut en choquer plus d'un mais c'est la stricte vérité que vous verrez à l’œuvre après la fin du règne de Sassou qui ne sera pas la fin du règne de la caste Mbochi au sommet de l'Etat. Les barbares primitifs en col blanc venus du bord de l'Alima ont encore de beaux jours devant eux. Pour le pire de notre peuple.
Condamné à vingt de prison, considérant les conditions exécrables de prison, le Général Jean Marie Michel Mokoko pourrait, s'il survit au mouroir qu'est la prison, en sortir à l'âge de 94 ans mais nous estimons qu'il est plutôt condamné à mourir en prison. A moins qu'il se passe quelque chose. Seule la France pourrait écourter son séjour en prison mais elle n'y fera rien. Elle a ses propres problèmes intérieurs comme la lutte contre le terrorisme. Le Congo est entre les mains de son gouverneur noir Denis Sassou alias Nguesso. Tout va bien. Le cas Mokoko est un détail pour la France et les puissances du monde qui laissent Sassou gérer le pays d'une main de fer.
Nous nous interrogeons donc légitimement si le Général Jean Marie Michel Mokoko est condamné à finir sa vie en prison. Si les mêmes causes entraînent les mêmes effets, on voit mal comment l'honorable André Okombi Salissa ne sera pas condamné à même durée : question immunité, si celle de Mokoko ne lui a pas été utile, ce n'est pas celle d'Okombi qui servira à quelque chose. Il s'agit bien aussi pour lui d'une atteinte à la sûreté d'un Etat pas sûr. Maître Martin Mbemba se trouve dans le même cas. Le scénario des armes déposées au domicile est le même. Quant à Paulin Makaya, il est accusé d'une tentative d'évasion avec mort d'homme. Il n'est pas prêt non plus à voir la lumière de la liberté. Un prisonnier ne pouvant pas se présenter à une élection présidentielle, les prisonniers politiques resteront en prison...
Au Congo, il est très facile d'être condamné pour des motifs farfelus inventés de toutes pièces - surtout quand vous avez l'intention de ravir le fauteuil royal de Denis Sassou alias Nguesso qui ne croit qu'en la force. D'ailleurs, il condamne ses opposants de vouloir faire comme lui en s'appuyant sur la force armée pour porter atteinte à la sûreté et à la sécurité de l'Etat qui n'est qu'une périphrase désignant la volonté des autres de lui ravir son pouvoir absolu d'exercer le Mal absolu sur son peuple d'esclaves, en sa qualité de gouverneur noir, maître des esclaves. Il est donc le seul qui a le droit d'user de la force pour usurper le pouvoir. Ayant réussi son coup d'Etat en 1997, il possède désormais la violence légitime et le pouvoir de transformer ses mensonges, ses accusations en actes judiciaires validés par son ministère de l'injustice. C'est triste mais c'est comme ça en dictature.
Les peuples n'ont que les souverains qu'ils méritent. Quand le peuple laisse échapper 100% du pouvoir, le souverain ne peut être qu'un monarque qui possèdera 100% du pouvoir. Les Congolais ont le dictateur qu'ils méritent à cause de leur peur et de leur incapacité à s'unir et à se rebeller. Le jour où notre peuple fera œuvre de courage et de sacrifice, il aura un souverain à la hauteur de son courage et de son sacrifice. La dictature n'est pas fatale. A condition qu'on n'en fasse pas une fatalité...
NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU