Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
C'est la nouvelle qui fait l'actualité à Brazzaville et le buzz sur les réseaux sociaux : la convocation du Général Nianga Mbouala ce lundi par l'injustice qui nous tient lieu de justice, au parquet, à Brazzaville. De nombreuses sources concordantes rapportent le même événement. Après avoir refusé de se présenter à la première convocation, tata mandefo a fini par obtempérer. Il a évité que l'on vienne le chercher manu militari. Voici en substance le texte reçu :
" Le Général Nianga Mbouala en tenue militaire, gilet pare-balles et béret rouge, accompagné de ses petits bérets violets, est arrivé au parquet. Le colonel Serge Oboa a envoyé ses éléments et engins blindés de la DGSP encercler le parquet.
Les citoyens sont en train de fuir le parquet et les environs.
Arrivée du Général Jean François Ndenguet au parquet accompagné d'une dizaine de B.G.
Tractations pour la mise en détention du Général Nianga Mbouala Ngatsé en cours.
Au parquet de Brazzaville, pas d'entrée, ni de sortie. Tata mandefo est entendu depuis ce matin."
Un audio de Toto Ngakala enregistré clandestinement au cours d'une veillée mortuaire planifiait déjà son arrestation qui serait liée à l'affaire Dabira dont on ne connaît rien jusqu'à présent puisque Toto Ngakala n'a pas communiqué pourquoi il a été arrêté. La rumeur d'un coup d'Etat déjoué reste persistante. Si c'était le cas, on devrait voir d'autres arrestations au plus proche de la bête d'Edou car deux Généraux ne suffisent pas à justifier un coup d'Etat. Il y a forcément d'autres membres du supposé commando. Il y a d'autres arrestations à prévoir.
Certains y voient une mise en scène car ils doutent qu'au sein de l'ethnie royale mbochi, Sassou se permette d'arrêter un des siens, un proche mais les tensions sont bien réelles et la haine qui va s'installer au cœur du système n'est pas virtuelle. On ne plaisante pas avec la prison. Nianga Mbouala Ngatsé est un dur du régime qui a participé au retour de Denis Sassou alias Nguesso au pouvoir. Le régime crée des inimitiés au sommet de l'ethnie-Etat. Les liens entre Mbochis se lézardent, déjà que les Tékés, les Kouyous et les Makouas bien que résignés attendent un moment de faiblesse du régime. Il finira tôt ou tard par arriver.
Le pouvoir d'un barbare, surtout d'un barbare primitif, bien qu'il vous en donne les fruits, à vous, ses proches, est à lui seul - et à personne d'autre. LE POUVOIR NE SE PARTAGE PAS. AU SOMMET DE LA GLOIRE ABSOLUE, C'EST LA GRANDE SOLITUDE. Vous en récoltez juste les fruits de votre servitude volontaire - selon l'élévation promue par le roi. Il n'y a pas d'amitiés au sommet de la gloire, juste de l'obéissance et de l'abaissement pour les sujets du roi, quels qu'ils soient. Le pouvoir, c'est le pouvoir. Il ne reconnaît rien d'autre que lui-même et demande qu'on le serve à tort ou à raison. Les proches de Denis Sassou alias Nguesso l'apprennent à leurs dépens. Ils étaient déjà avertis quand nous avions dit que manger avec le roi, c'est comme être à table avec la mort.
Beaucoup sont persuadés que si l'arrestation de Nianga Mbouala Ngatsé est programmée, il ne pourra y échapper. Il reste à savoir pourquoi on l'arrête et pourquoi on a pris la peine de lui donner un autre poste de commandement après l'avoir viré de la direction de la garde républicaine.
Nous apprenons à l'instant que le Général Nianga Mbouala Ngatsé serait confronté au Général Norbert Dabira. Il ne s'agit que de rumeurs - même si au Congo, la rumeur, c'est la queue de la vérité que l'on aperçoit à l'encoignure. Au Congo, si la vérité était un feu, la rumeur serait sa fumée...
Nous suivons de près cette affaire rocambolesque où des bottes et des grades sont jugés à "SON PARQUET" de Brazzaville. Nianga Mbouala est venu en gradé, en Général. Il pourra en sortir en Général ou être enfermé en Général. Sans gilet pare-balles. Le sort en est jeté. Les tractations se feront à un niveau plus kanien à Oyo. Cependant, à Nguélé (Brazzaville), il y a un roi tout puissant qui dicte sa loi de fer. Sassou n'a qu'une véritable ethnie : LE POUVOIR. Pour le reste, c'est une question d'obéissance. Rien de plus. DE "POUVOIR LE BISSI MENE", ON SE REND COMPTE QUE "POUVOIR LE SASSOU"...
Nous ne sommes pas démocratie, même pas en démocrature mais tout simplement en dictature royale. Denis Sassou alias Nguesso prouve aux siens qu'il EST le pouvoir. Le reste du pays lui doit obéissance. Sur les deux plateaux de la balance politique, il y a d'un côté le POUVOIR (SASSOU) et de l'autre l'OBEISSANCE (LE PEUPLE). Pour que le pouvoir revienne entre les mains du peuple, ce dernier doit le reprendre des mains du monstre de l'Alima. Comment ? C'est tout simple car seul suffit de déséquilibrer la balance de l'autorité ou du pouvoir : IL SUFFIT QUE LE PEUPLE REFUSE D'OBEIR. Hélas, c'est plus facile à dire qu'à faire. Il y va de nos petites et grosses peurs, de nos trahisons, de notre corruptibilité et de notre complicité avec le régime qui assassine notre peuple...
NKOSSI, NGOMBULU ZA MAKANDA,
LION DE MAKANDA,
MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU