Le diable ne signe jamais ses forfaits. Comment ferait-il pour se passer pour le bon Dieu ensuite ?
Lion De Makanda, Mwan' Mindzumb', Mbuta Muntu
Le Congo se trouve dans une situation de banqueroute qui pourrait pousser l'ethnie-Etat à vendre les sociétés étatiques comme la SNE pour l'électricité et la SNDE pour l'eau - même si les syndicats soulignent ce que nous avons déjà signalé il y a des années : on ne peut tout vendre car certains secteurs d'activité sont d'une stratégie sécuritaire vitale pour une nation. Comment peut-on privatiser un port ou un aéroport au risque de laisser entrer dans votre territoire des substances dangereuses ou des terroristes ? Comment laisser la gestion de l'eau que boit le peuple à des sociétés privées ? Comment peut-on privatiser en la divisant au passage la Société Nationale d'Energie ? Déjà qu'on laisse les étrangers gérer les boulangeries au point où le pain vendu aux Congolais ne ressemble plus à rien ou qu'on permette aux Chinoises de vendre les beignets dans nos rues quand on connaît la propension de ces yeux bridés à vendre de faux aliments et de faux médicaments.
Un pays où pullulent des étrangers qui tiennent toute l'économie est en danger car son pays ne retient pas les devises qui vont toutes à l’étranger. L'armée congolaise peut être empoisonnée par des Libanais qui lui livre le pain si le Congo avait des problèmes avec le Liban. Il y a des moments où je me demande s'il y a un Etat responsable dans notre pays car en dehors de la la sécurité qui veille à la conservation du pouvoir, il n'y a plus rien. On vend aux Congolais du faux pondu, du faux Coca, du faux vin, de la viande avariée, des faux médicaments, du poisson pourri, etc, sans que l'Etat ne réagisse pour protéger les citoyens. J'en profite pour attirer l'attention de nos compatriotes qui ne doivent plus rien acheter de comestible chez les Asiatiques, les Libanais et les Arabes : ils s'empoisonnent avec leur propre argent !
Deux syndicalistes des salariés de la Société Nationale d'Energie sont passés à Radiofoufou pour dénoncer le fait que l'Etat aimerait diviser la SNE, en la privatisant au passage. En écoutant les syndicalistes qui ont été choisis pour leur appartenance à l'ethnie-Etat pour brider tout mouvement de grève, je me suis intéressé à Oko Engambé plus qu'a Jogo - même si j'ai déploré qu'au quartier Jacques Opangault, on reçoit les salariés de la SNE avec des grenades. Oko Engambé, certainement un originaire d'Oyo, nous apprend que le document de division et de privatisation serait sorti de la présidence de la république et que les syndicats l'auraient refusé parce qu'il était non signé - sans nous dire ce qu'ils auraient fait s'il était signé de la main noire et cupide de Denis Sassou Nguesso. L'auraient-ils accepté s'il était signé du gangster en chef des crocodiles de l'Alima ?
Oko Engambé estime que des gens agissent sur le dos du chef du gang des barbares, Denis Sassou Nguesso. Oko Engambé dédouane le monstre de l'Alima comme s'il n'était pas capable d'une telle forfaiture, alors qu'il a déjà fait bien pire en privatisant nos ports et nos aéroports - ce qui pourrait être une stratégie pour s'attirer les bonnes grâces du monstre de l'Alima. De deux choses l'une : ou le document est de la présidence de la république ou il ne l'est pas. Qu'il soit signé ou pas, là n'est pas le problème car Denis Sassou Nguesso a l'habitude de prendre des mauvaises décisions sans les signer ou les revendiquer pour éviter d'en assumer la responsabilité si le projet échoue.
Si Denis Sassou Nguesso n'est pas à l'origine de l'intention de diviser et de privatiser la SNE, pourquoi ne dément-il pas ou ne blâme-t-il pas une telle initiative ? Si c'est usage de faux, la présidence est en droit de demander des comptes pour faux usage de faux en saisissant la justice. Or, le monstre de l'Alima se terre dans un silence parlant. Est-ce normal ? Il faut que la présidence de la république dise clairement que ce projet n'est pas de son ressort. On prend des parents, on met à la tête des directoires, ils foutent la merde sans jamais être punis et derrière on prend prétexte pour privatiser.
Le FMI veut que le Congo s'attaque à la corruption. Ce ne sera pas possible car ils sont tous corrompus et corrupteurs depuis le sommet de l'Etat jusqu'au petit fonctionnaire de l'ethnie-Etat. C'est mission impossible !
Si Denis Sassou Nguesso ne prend pas le courage d'assumer sa forfaiture, que les soi-disant vautours se défendent car si l'ordre de la présidence n'a pas été signé, ce sont eux qui passent aux yeux du peuple pour des faussaires, des traîtres. Oko Engambé les accuse même de coup d'Etat - ce qui est très grave ! Ils doivent prendre leur courage et dire si oui ou non le projet vient de la présidence de la république, c'est-à-dire, de Denis sassou Nguesso, lui-même. Ce qui pousserait la présidence à sortir de son silence.
Oko Engambé écarte Denis Sassou Nguesso des vampires du Congo. Il est Mbochi d'Oyo. Normal qu'il défende son kani. Mais la question que je pose à Oko Engambé : connaît-il vraiment Otsombé, le fils de Satan ? Quoi qu'il en soit, les Congolais sont en droit de savoir qui veut diviser et privatiser la SNE. Quelqu'un doit éclairer les 300000 abonnés de cette société et ses 2400 salariés - sans oublier tout le peuple congolais. Le ministre de tutelle accusé de coup d'Etat par Oko Engambé ne peut pas rester tranquille dans son fauteuil : il nous doit la vérité. VERITE EBIMA !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU