Pendant que nombreux se laissent divertir par un gouvernement d'anciens ministres remis au goût du jour, nous sommes inquiets parce que le pays sombre chaque jour qui passe. Les Congolais assistent impuissants à la décadence d'un petit pays de 4 millions d'habitants qui a pourtant tout pour que ses populations vivent heureuses. La situation politique ne présente pas d'espoir car il n'existe pour le moment aucune force politique capable de terrasser le régime dictatorial venu du bord de l'Alima. Les choses étaient plus ou moins supportables quand l'argent coulait à flot, quand les pétrocfas pouvaient être distribués sans compter. C'était le glorieux temps de "AYIBA ATALA TE, PO APESSA ATALA TE". Or, les Congolais se rendent compte à présent que le régime des crocodiles de l'Alima a pillé le pays en nous laissant des dettes comme nous l'avons signalé depuis des lustres. Denis Sassou Nguesso ne peut que faire diversion avec des effets d'annonce car nous avons prédit que rien ou presque ne changerait question système politique car le monstre de l'Alima a horreur de se retrouver en face d'inconnus a fortiori compétents et prudes.
Un système mafieux reste un système mafieux. Ces gens ne sont au sommet de l'Etat que pour voler, piller le pays et terroriser ses paisibles populations. Si Sassou voulait vraiment un changement, il aurait viré tous ses parents du gouvernement. Or, comme nous l'avons prédit, il n'en est pas le cas. Les équipes de Jean Jacques Bouya exultent car elles redoutaient qu'il soit écarté au bénéfice d'un autre. Ceux qui mangent des cacahuètes sur le dos du peuple mais derrière Jean Jacques Bouya peuvent se réjouir car comme nous le disons : on ne change pas une équipe qui vole si bien notre peuple. Les quelques nouveaux qui ont montré de l'habileté dans le détournement des deniers publics ont été reconduits. La compétence dans un système mafieux réside dans la capacité à détourner de l'argent public. Rien d'autre. Quand un régime gère une rente nationale, l'enjeu, c'est de prendre une grosse part de celle-ci. Aussi rien d'étonnant que l'état du pays soit catastrophique. Même l'Etat est dans un sale état. Le recours au FMI sonne comme un aveu d'échec.
Selon la rumeur, Denis Sassou Nguesso aurait dit hier : " On ne sait pas ce qui va arriver ; il n'est pas question que je paye seul les pots cassés. Vous serez tous reconduits pour répondre...". En tout cas, le premier ministre Mouambe n'a pas été reconduit pour la mouambe du sommeil ; il n'est là que depuis une année. De toute façon, on se rend vite compte que c'est Firmin Ayessa qui a été dépêché pour véritablement contrôler ce gouvernement. Clément Mouambe, premier sinistre, pourra poursuivre ses siestes publiques.
Qui peut croire une telle rumeur ? Répondre devant qui ? Le peuple ? Peut-être mais lui a son immunité constitutionnelle en qualité de James 007 de la politique spaghetti. Il n'a donc rien à craindre. Si le Congo avait une vraie justice, nombreux parmi son entourage rendraient déjà des comptes avant qu'il n'en rende, lui, le premier gangster de la république. Comme il est juge et parti dans notre pays en qualité de parrain gangster de cette mafia ethno-clano-familiale, personne ne rendra des comptes car il n'en demande pas. Non, on ne juge pas les seigneurs de l'Alima - surtout quand ils sont de sang royal. Le pays peut sombrer. Après tout, ils savent que pour l'instant, la milice de l'ethnie-Etat tient le peuple en respect.
Nous mettons en ligne une vidéo qui montre un Sassou visiblement au courant des malversations financières commises par l'ancien ministre des finances Gilbert Ondongo. Elle met en scène une théâtralisation de la découverte d'une magouille d'Etat mais Sassou se contente de le faire savoir à Ondongo comme si ce dernier n'était pas déjà au courant de ses propres méfaits. On voit où mène l'impunité absolue. A la ruine d'un petit pays d'à peine quatre millions d'habitants - même pas si on enlève les étrangers. Ondongo est pris la main dans le sac mais il s'en sort en changeant juste de ministère.
Nous vous avons depuis longtemps averti nos compatriotes en disant que nous redoutions dans quel état ces imposteurs inconscients laisseraient le pays. Le document a été remis à la "presse" mais pourtant, nous n'avons nouvelle d'aucune communication encombrante ou compromettante à l'encontre de Gilbert Ondongo. Nous sommes en face d'une banqueroute par excès de cupidité et d'incompétence - comme si l'incompétence était la seule compétence des membres de régime.
Il y aura tôt ou tard un moment ou toute cette folie va s'arrêter et un autre où ce peuple va exiger des comptes. En toute brutalité. En toute explosion. Que ces escrocs, ces gangsters d'Etat s'en sortent demain sans subir la moindre colère du peuple serait une honte pour notre pays. Ils ont sacrifié l'avenir du pays et ils vont s'en tirer comme ça ? Ils ont ruiné le pays en lui laissant des dettes et en vendant le pays aux étrangers et ils vont dormir tranquilles jusqu'à la fin de leurs jours ? Non, ce cauchemar va s'arrêter un jour parce que le peuple, notre peuple finira par se réveiller. Si les juges ne peuvent rendre justice au peuple, vu que la justice se rend au nom du peuple, celui-ci a le droit et le devoir de se rendre justice. La corruption de la justice et des juges de notre pays ne peut qu'être corrigée d'une seule façon : LA JUSTICE DE LA RUE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN JUGE !
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU