Celui qui ne perçoit pas la totalité d'un problème ne peut bien le combattre. Rien d'étonnant que l'Afrique reste dominée depuis des siècles car nous confondons la conséquence et la cause, le serviteur et le maître qui lui ordonne de nous faire la guerre. Nous voyons l'élément mais pas le système pour lequel il n'est qu'un rouage. LA QUESTION ESSENTIELLE QUI DOIT NOUS OUVRIR LES YEUX EST : QUI EST NOTRE ENNEMI ? NOTRE FRERE ESCLAVE QUI NOUS FOUETTE OU SON MAITRE QUI LE LUI ORDONNE EN LUI DONNANT LE FOUET DU POUVOIR EN LE NOMMANT GOUVERNEUR NOIR ? PEU IMPORTE LA RICHESSE DU MAITRE DES ESCLAVES : IL RESTE ESCLAVE ET VIENT D'AILLEURS CACHER SA FORTUNE DANS LA MAISON DE SON MAITRE. Que celui qui peut comprendre comprenne...
Il nous faut apprendre à bien penser. C'est souvent à ce niveau que nous avons péché depuis 1482. La pensée est la première richesse. Notre pauvreté vient d'abord de là...
Les jugements de valeur montrent souvent la faiblesse d'une argumentation. Vos idées ne sont pas les miennes et vos déductions n'engagent que vous. Chère madame Alphonsine Mikouiza, si vous prenez plaisir comme certains sur les réseaux sociaux à attaquer la moindre de mes phrases, j'en suis flatté car j'ai au moins le mérite de réveiller votre sens critique.
Je n'extrapole pas. Je m'en tiens aux faits. Le franc cfa existe avant que Sassou ne prenne le pouvoir. Lier son existence à cet homme fait marcher sur les fesses tous ceux qui le pensent et m'accusent de marcher sur la tête - comme madame Mikouiza. Moi au moins, je fais marcher ma tête en la rendant plus solide...
Sassou passera. Le franc cfa restera. La France changera de gouverneur noir au Congo et nos malheurs se poursuivront car nous n'avons pas encore bien pris la mesure du problème.Que ceux qui me lisent retiennent ce paragraphe.
Il suffit d'une digression sur l'actualité pour que des gens se pressent en rhéteurs de la pensée pour mettre de l'ordre ici ou là. Si Marien Ngouabi avait décidé de changer la monnaie en se débarrassant du franc cfa, on aurait pu le tuer pour cela. Laurent Gbagbo a bien été renversé par la France pour avoir voulu battre monnaie en Chine.
Ce sujet a été relancé par l'arrestation de Kémi Seba au Sénégal et moi, j'ai juste émis un point de vue en proposant un référendum dans les quatorze pays concernés par le franc des Colonies Françaises d'Afrique. Beaucoup critiquent le franc cfa mais refusent un référendum en affirmant que l'urgence, c'est Sassou. Ai-je prétendu que l'affaire du cfa était le problème majeur de l'Afrique ? Non. Ai-je dit que Sassou n'était plus un problème ? Non.
A tous ceux qui ne sont inspirés négativement que lorsque j'émets une idée, sachez que vous n'avez pas le droit de transformer vos digressions logiques en croyant que ce sont mes pensées. Vous ressemblez à des oiseaux de proie attendant la moindre de mes pensées pour se faire une opinion à se mettre sous la dent. Si le franc cfa n'est pas un problème, dites-le clairement. Il y a ceux qui en voient un problème et ils avancent leurs arguments. Ils ont la liberté de penser ce qu'ils veulent.
Quand vous rejetez une idée, montrez en quoi elle est infondée ou non crédible. Ce n'est pas la peine d'en profiter pour exercer votre imagination et votre haine du Lion De Makanda. Si le cfa est un problème, il n'en élimine pas les autres ou ne les fait pas disparaître. Ces maîtres de la pensée unique vont être déçus car je suis libre de soulever les questions d'actualité quand je le veux et comme je le veux. Maintenant, ceux qui pensent que Sassou est le seul problème du Congo se trompent car il n'est qu'un instrument pour les maîtres du monde tout comme le franc cfa.
Le cfa est un instrument de domination de quatorze pays d'Afrique par la France. A ceux qui disent que le problème est ailleurs et qu'il faille garder la monnaie mais éloigner la France : le cfa appartient à celui qui le produit. Celui qui émet une monnaie en est le véritable propriétaire - même si vous en possédez un droit d'usage ou d'échange par ailleurs limité et non universel comme celui du franc cfa. Si vous écartez la France, il faut changer de monnaie. Point !
S'il n'est plus possible de soulever une question d'actualité sans déclencher les objections des bien pensants, je vous annonce que je combats toutes les dictatures et celle de la pensée est la pire de toutes.
Denis Sassou Nguesso n'est qu'un homme. Seul, il n'est rien. C'est la puissance qu'il sert, le vrai problème. Et le système qui a été mis en place inclut une monnaie qui nous prive d'une souveraineté monétaire. Vous avez l'air de ne voir le problème que comme un élément, un seul homme, alors que notre problème, c'est un système qui nous asservit au travers de gouverneurs noirs et cette domination avilissante dure depuis des siècles !
L'illusion de l'indépendance agit comme un voile. Sans bonne identification de l'ennemi, personne n'a jamais pu gagner une guerre. NON, NOUS NE SOMMES PAS INDEPENDANTS CAR SI NOUS ETIONS INDEPENDANTS NOUS SERIONS LIBRES DE DECIDER DE NOTRE DESTIN NATIONAL. ET DE NOTRE PROPRE MONNAIE...
Idriss Déby a relancé le débat du cfa quand il s'est rendu compte que cette monnaie l'enchaînait et il a même osé dire que la France s'est permise de changer la Constitution du Tchad pour le maintenir en place. C'est lui qui le dit. Vous pouvez retrouver la vidéo. Ce n'est pas la peine de déverser votre haine aveugle sur moi. Et vous avez pensé qu'il le disait pour s'amuser ? Bien sûr que non ! Lui au moins a eu le courage de vous révéler que la France est toujours une puissance coloniale dans son pays ! Et alors, qui est le vrai ennemi ? Le maître ou l'esclave ? On est prompt à haïr la main qui tient le fouet mais on ne voit pas la main qui lui donne le fouet et lui ordonne de nous fouetter. Notre étroitesse de vue est notre première limite à cerner notre problème. Le cfa est UN problème car c'est l'UNE des chaînes qui nous entravent mais ce n'est qu'un outil parmi tant d'autre comme l'est le gouverneur noir. Nous voyons la brindille en Sassou mais nous ne voyons pas la poutre dans son maître qui a le cfa comme une des chaînes...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU