14 août 2017
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Depuis plus d'une semaine, RFI venait d'annoncer de façon tonitruante que le Congo du PCTue est en cessation de payement. La dette "cachée" s'élève à 120% du PIB et a été revue à 117%, soit environ le double du seuil admissible...
A la rédaction de RFI, nous disons que cela ne saurait nullement être considéré comme un scoop pour nous qui connaissons et suivons avec attention la dérive dictatoriale cautionnée par la France (ex-pays des droits de l'homme) et orchestrée par le sous-préfet d'Edou depuis belle lurette, car nous savons que Sassou est un menteur invétéré. Par conséquent cela ne saurait être une révélation. C'est plutôt le contraire qui nous aurait surpris car, "un mauvais arbre ne saurait produire des bons fruits", dixit les évangiles.
Cette annonce que vous qualifiez pompeusement " d'information de RFI " ne nous impressionne pas outre mesure pour deux raisons : primo, vous êtes une radio à la solde de la Françafrique et dont l'hypocrisie dans le traitement de l'information pue la corruption sous forme de mallettes. Secondo, nous vous informons, au cas où vous l'ignoriez que Sassou est un dictateur très pervers (car il existe des dictatures positives, cf. Lee Kuan Yew), ayant assassiné 2 présidents et 1 cardinal, empoisonné 1 monseigneur qui l'avait auparavant sauvé, noyé plus de 350 congolais au Beach de Brazzaville, fait couler le sang de plus 400.000 de ses citoyens pour revenir au pouvoir avec la bénédiction du président J. Chirac. Son clan et lui même ont des dossiers sur les biens mal acquis en France et partout dans le monde. Il est passé maître dans le domaine de la corruption et du maraboutage que même F. Hollande en a fait les frais. Incapable de gagner une élection démocratiquement, il triche et emprisonne ses opposants et se déclare vainqueur là où il échoue. Il a même réussi à exporter sa méthode inique en Afrique centrale à tel point que son conseiller le Dr. Honoris causa Péa s'échine à lui faire valider son brevet de pillage d'État. Pour terminer avec ce chapitre, sachez que le sieur étant presque semi-analphabète (car il a mis plus d'une année pour comprendre enfin le mot "crise"), ne supporte pas toute personne qualifiée et intelligente dans son entourage.
J'ai alors depuis scruté téléCongo dans l'espoir d'entendre du ministron Porte-Mensonge du GouverneMent d'Oyo, le sinistre Thierry Mounyaka apporter le démenti de cette information qui nous glace la moelle épinière. Peine perdue, silence radio ! Ni Thierry, ni Oko le minus ne sont venus nous APAISER. Monsieur "fait à mon parquet privé" est resté muet comme une carpe de l'Alima, lui d'habitude très prompt à ouvrir des enquêtes dont on entend jamais la fermeture ; car comme toujours il finit par égarer la clé du laboratoire chez l'une de ses nombreuses maîtresses. Quel est donc ce pays où les gouvernants non pas de compte à rendre à personne ? Sa constitution, c'est comme si une famille confiait la gestion de leur entreprise à une tierce personne avec blanc seing lui garantissant de ne rendre compte à personne. Les tabloïds "les Dépêches d'Oyo et le Troubadour, naguère lanceurs des mauvaises alertes sont eux aussi muets.
Jadis, quand l'opposition congolaise demandait, après le passage sans adversaire de Sassou à son second mandat, la tenue des états généraux de la nation, les thuriféraires du PCTue se gaussaient de Miérassa et Mathias Djon, affirmant que la croissance était à deux chiffres (sic), les institutions baignaient dans l'huile, qu'il y avait tellement d'excédents budgétaires qu'une étincelle rare d'intelligence avait soudain jailli du milieu d'eux lors d'une de leur messe noire, leur inspirant l'ouverture d'un compte bancaire pour les générations futures ! De ce compte, on raconte pour rire qu'ils avaient tout bonnement oublié le code, tellement qu'ils en ont à foison.
Curieusement à l'approche de la fin de ce second et dernier mandat de Sassou, ces indécrottables nous avaient pondu leur besoin de faire évoluer les institutions ! Nous nous souvenons que d'après leur rhétorique, cette constitution des vainqueurs taillée sur mesure après la guerre était comme par enchantement devenue "caduque". Bien sûr qu'ils sont incapables de se rappeler qu'entre temps, ils nous avaient imposé un acte fondamental en 1997 qui avait régi une "transition flexible et élastique de 5 ans. En outre, demander le changement de la constitution, c'est un peu comme si au cours d'un match l'une des deux équipes en compétition craignant de perdre, exige qu'on modifie les règles du jeu à son avantage. Malgré les protestations du public, on nous a fait subir un fallacieux référendum suivi d'un hold up électoral. Et pour amuser la galerie, on nous impose un génocide dans la région du Pool dont les parlementaires comme à l'accoutumée ne disent mot. Souvenez-vous que ce même parlement nous à toujours habitué à son silence coupable et à sa myopie légendaire, en témoignent son attitude sur les explosions du 4 mars à Mpila, l'invasion de Kimongo par l'armée angolaise sans oublier l'embastillement des opposants ainsi que la honteuse levée de l'immunité parlementaire du célèbre jeune qui bouge, Okombi Salissa.
Comment un état peut-il utiliser l'intrigue, la fraude et le mensonge comme système de gestion d'un pays ? Comment en plein 21 ième siècle peut-on se fier aux fétiches au lieu de la science ? De mémoire d'homme, nulle part au monde une crise financière n'a été résorbée par la puissance des marabouts, car ni le diable ni même Dieu ne sont capables de produire un miracle dans pareille situation.
On raconte que les huberlulus au pouvoir se sont fait avoir comme des petits élèves du débutant, car ignorant tout des règles de finances du pays de Mao, ils ne peuvent individuellement pas récupérer leur manne cachée en Chine ! À malin, malin et demi. Jusqu'à quand allons-nous assister à cette banqueroute ? Quand on privilégie la médiocrité au sommet de l'Etat, on ne peut mieux espérer.
Nous attendons la déclaration du sinistre Thierry Mounyaka qui peut-être nous rassurera que tout va bien, et que RFI a tout simplement voulu nous faire une mauvaise farce.
Quand on vous dit que Sassou n'est pas un vrai Congolais, doutez-vous encore ? Ce monsieur, contrairement à son mentor Marien Ngouabi, a eu assez de temps et aurait pu se former dans les sciences économiques. Mais trop nul, il excelle plus dans l'intrigue et le crime à tous les niveaux que dans la bonne gestion du pays.
Sassou qui s'était ébahi sur l'opulence et la propreté inouïes de Singapour s'est-il renseigné sur la gestion de feu LEE Kuan Yew ? En attendant d'être reçu par son son petit-fils E. Macron, après que ses fétiches aient pu produire de l'effet comme ce fut pour F. Hollande, nous conseillons du côté d'Oyo de rechercher sur Google comment les pays comme le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, la Chine et tant d'autre ont pu ÉMERGER sans sonner des trompettes.
Si après avoir brassé tant de milliards pendant plus d'une décennie, on est arrivé là où nous sommes, de grâce ne nous distrayez pas avec votre IMMERGENCE avec vos fameuses Z.E.S (Zones Économiques Sexuelles du Don Juan A. Likouala). Réformez votre logiciel PCTue, mettez-vous à jour à l'heure du numérique et comprenez qu'on ne s'exhibe pas avec un ordinateur juste pour regarder en cachette du porno. C'est un puissant outil de travail. D'ailleurs ne tremblez-vous pas devant nos smartphones, vous qui avez tout l'armada pour tuer le peuple ?
Un conseil pour terminer : l'esclave n'informe pas son maître de son intention de se libérer. En clair, claironner à tout vent qu'on va émerger en 2025 équivaut à une déclaration de guerre contre les pays qui nous inondent de leurs produits manufacturés. Et cela suffit amplement pour qu'on vous qualifie soit d'idiot, soit d'ignorant.
Allo, Thierry, on vous écoute.
DAVY ALBANO