Il était un élément central d'un régime dictatorial pour avoir combattu pour lui, pour avoir veillé à sa conservation - avant de se voir rejeté par le système qu'il avait contribué à réinstaller au sommet de l'Etat en 1997. Hélas, ceux qui vivent par la dictature - en cas de rébellion - finissent tôt ou tard à mourir de la dictature. Manger avec le diable ne vous garantit pas d'échapper à l'enfer puisque vous y êtes déjà - QUE TOUS LES SERVITEURS DU MONSTRE D'EDOU LE TIENNENT POUR UNE VERITE. S'il vous demande le sacrifice suprême dans le Pool pour sa seule gloire, demain, il n'hésitera pas à vous assassiner si vous tentez de vous opposer à lui. Son pouvoir ne tient que par la force et par la peur qu'il distille au sein du peuple au quoitidien au travers de sa soldatesque, de ses bébés noirs et de ses bébés blancs. Tuer et terroriser constituent SA seule politique. Au Congo, Denis Sassou Nguesso est un monarque absolu. Personne n'a le droit de s'opposer à lui, l'homme qui possède l'impunité constitutionnelle absolue pendant et après le pouvoir - si jamais il devait le quitter de sa propre volonté. Il va désormais assouvir sa soif de larmes et du sang des autres. Dans le Pool, plus de cent vingt-huit villages ont déjà détruits. La furie mortifère de Denis Sassou Nguesso peut s'exercer sur ses ennemis - sans limites. LE CONGO EST UN ABATTOIR A CIEL OUVERT, DENIS SASSOU NGUESSO EN EST LE BOUCHER EN CHEF. Notre pays va vivre les heures les plus sombres de son histoire dès lors que Denis Sassou Nguesso peut tout se permettre sans être inquiété. Cependant, le ressentiment grandit même au sein de l'armée qui sait que le colonel Marcel Ntsourou quoi qu'on non irréprochable n'avait rien à voir avec le drame du 4 mars 2012. Il en est le bouc émissaire qui en a payé le prix à la place des vrais coupables.
Ceux qui me lisent témoigneront que j'avais prédit qu'au regard de tous les secrets d'Etat qu'il connaissait et détenait, le colonel Marcel Ntsourou n'avait aucune chance de sortir vivant de prison où il avait été jeté après un faux procès sur l'affaire du petit Hiroshima du 4 mars 2012 à Brazzaville. Le colonel Marcel Ntsourou aurait vomi du sang avant de mourir et certains prétendent que les murs de sa cellule étaient badigeonnés de poison. Clément Miérassa sur Facebook, Zenga Mambu et même RFI ont annoncé la mort de l'ancienne deuxième personnalité du Conseil National de Sécurité, l'homme qui régissait la sécurité du pays en l'absence de Jean Dominique Okemba. Nous présentons nos tristes condoléances à la famille de l'illustre disparu. C'est triste de mourir en prison - surtout pour un serviteur du régime comme Marcel Ntsourou. Sa famille est en droit de poursuivre l'Etat congolais pour non-assistance à personne en danger ou pour négligence.
Le colonel Marcel Ntsourou dont le décès a été confirmé officiellement par le procureur André Oko Gakala dans un communiqué serait mort ce matin d'un AVC mais c'est encore prématuré de le dire avant que la cause du décès ne soit confirmée officiellement par l'ethnie-Etat : nous savons néanmoins qu'il est mort à l'hôpital militaire de Brazzaville. C'est son avocat maître Eric Yvon Ibouanga qui aurait alerté RFI. Cependant, les rumeurs au Congo sont si proches de la vérité qu'on se doit de les prendre au sérieux. Si tel était le cas, la cause de la mort importe peu car rien ne pourrait le corroborer - sans une véritable autopsie médicale. Nous espérons juste que l'homme a réussi à laisser son testament politique sur tout ce qu'il savait. Il serait bien triste qu'il disparaisse sans avoir pris le soin de planquer des preuves de crimes contre l'humanité dont il avait connaissance, crimes d'Etat commis par le régime des crocodiles du PCT et son gangster en chef Denis Sassou Nguesso.
Si le colonel Marcel Ntsourou est en vie, la dictature de Brazzaville n'a qu'à donner une preuve de vie de ce prisonnier politique. Il vaut mieux un démenti qui prouve qu'il est en vie qu'une rétention d'information qui permettrait au pouvoir de nous faire croire qu'il serait toujours en vie.
Il est désormais clair que tous ceux qui sont en prison au Congo pour des raisons politiques comme le Général Jean Marie Michel Mokoko, Modeste Boukadia, Paulin Makaya, André Okombi Salissa, Jean Ngouabi, etc, sont en danger de mort.
Ntsourou ne parlera plus jamais, lui qui avait promis de s'exprimer devant les tribunaux français à propos de l'affaire des massacrés du Beach et de toutes les autres affaires dont il avait le secret. Il a livré sa dernière bataille contre la mort et l'a perdue car personne ne gagne devant la mort. Nous estimons pour notre part qu'il a été assassiné soit directement, soit parce qu'on l'aura laissé mourir à petit feu, faute de soins. Denis Sassou Nguesso en le condamnant à perpétuité l'avait en quelque sorte condamné à mort. Il était hors de question pour Sassou que le colonel Marcel Ntsourou sorte vivant de prison...
Pour généraliser, nous tous qui combattons pour la restauration de la démocratie dans notre pays sommes en danger de mort. Si le dictateur va jusqu'à abattre ceux qui ont servi sa dictature, quel sort réserve-t-il à ceux qui le combattent sans jamais avoir changé de cap ? Le colonel Marcel Ntsourou emporte certainement une bonne partie de ses secrets outre-tombe.
Le peuple congolais ne peut pas se résigner à regarder Denis Sassou Nguesso et son ethnie-Etat détruire le pays et tuer ses enfants. Il faut se soulever à Djambala, à Makoua, à Brazzaville, à Pointe-Noire, partout. Il faut une riposte à la hauteur de la situation historique si vous ne voulez pas que le Général Jean Marie Michel Mokoko meure en prison ou qu'André Okombi Salissa, Modeste Boukadia et les autres soient aussi assassinés. En prison, les prisonniers politiques sont tous en danger de mort - parce que l'endroit est un mouroir, un nid à microbes et à cause de la volonté du régime du PCT à éliminer ceux qui s'opposent à lui. Même si la nourriture vient de l'extérieur, elle passe entre les mains des gardiens et on ne sait pas ce qui peut y être ajouté avant qu'elle n'entre dans la bouche des prisonniers politiques. La dictature est une machine qui broie ses propres serviteurs qui osent se rebeller tout en oppressant le peuple. Nous n'avons pas un autre choix que de nous rassembler pour la faire tomber.
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU