SASSOU N'EST PAS AUSSI COURAGEUX QU'ON LE CROIT
Je n'ai pas besoin d'être qualifié de prophète à cause de mes prédilections. C'est juste la suite logique du fonctionnement du logiciel PCT, un vieux logiciel qui marcherait sur un système d'exploitation obsolète de Microsoft du genre Windows 0. Le mode opératoire du crime chez Sassou est toujours le même :
- Premièrement, pas d'ordre écrit qui vaille, et cela par pure lâcheté.
De toutes les exactions dont il est coupable de 1997 à ce jour, vous ne trouverez nulle part un document signé par le Général en chef comme ordre de mission à ce qui lui tient lieu de milice.
- Deuxièmement, il s'arrange toujours à être hors du pays pour de fausses excuses : il ne serait pas au courant de ce qui se serait passé et donc pas donneur d'ordre. Ensuite, si le coup venait à s'enrailler, il serait hors d'atteinte loin du pays en exil doré.
- Troisièmement, Sassou finit toujours par exécuter d'une façon ou d'une autre les témoins gênants.
Souvenez-vous que lors de l'assassinat de Marien Ngouabi : il se trouve à son bureau loin du lieu du crime commandité par lui- même. Pour accuser Tchystère TCHICAYA d'avoir commandité les attentats du Cinéma STAR, il trouva le prétexte de s'absenter pour OYO. Pendant la guerre de 1997, il n'a été vu à aucun front de combat. Lors de l'attaque de ses supplétifs contre le Colonel NTSOUROU, il est en Afrique du Sud pour les obsèques du Président MANDELA. Pour arrêter le Général J3M, il est aux abonnés absent de Brazzaville. Pour le premier coup avorté de l'attaque de la maison d'arrêt, il est toujours absent de la capitale. Et maintenant pour trucider le Colonel NTSOUROU, il est du côté de l'Afrique de l'Ouest dans un pays qui ne saurait l'extrader en cas de chute du régime.
Tout ceci nous amène à prédire que s'il réussit à manoeuvrer avec le neveu de NTSOUROU pour lui faire dire ce qu'il veut lui faire dire, il l'éliminera sans aucune forme de procès comme ce fut le cas de KIAMBISSILA à la mort de Marien Ngouabi. La suite, ce sera le décès des autres prisonniers politiques.
Or, cette attitude de Sassou n'a rien d'un courageux et brave guerrier fût-il OTCHOMBE. C'est plutôt la peur de sa chute éminente doublée d'une lâcheté jamais égalée dans l'histoire du Congo. C'est un chien aux abois qui essaie de mordre tout autour de lui par ce que enragé. Ne voyez-vous pas que la déclaration de maître ESSOU (incarcéré) vient comme ce grain de sable enrayer la mécanique ? Car il n'existe pas de crime parfait, la peur est dans l'autre camp. Comme un fruit mûr, il suffit seulement d'un tout petit vent (une brise) ou d'une petite pluie pour qu'il tombe de lui-même. Maintenant seul un coup de force armée ou un soulèvement populaire viendra à bout de ce système inique.
DAVY ALBANO