Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Après une courte parenthèse démocratique de 1992 à 1997, le Congo est vite retombé en dictature. Le PCT a marché sur des dizaines de milliers de morts pour ramener la Bête d'Edou au sommet de l'Etat. Denis Sassou Nguesso a repris son poste de gouverneur noir d'Etat avec l'aide de Jacques Chirac, président de la république française à cette époque.
Un dictateur n'a qu'un seul vrai projet : conserver à tout prix le pouvoir de nuisance qu'offre le sommet de l'Etat pour un gangster maximo avec impunité absolue. Dans une atmosphère de vraies fausses élections, il faut abattre ou éliminer les adversaires politiques les plus dangereux - lorsque la politique du boycott qui favorisait le tyran ne marche plus. Le 20 mars 2016, Denis Sassou Nguesso, monsieur OUI POUR SANG, le sang des autres ethnies, a été battu par Guy Brice Parfait Kolélas, le Général Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. La stratégie de battre Denis Sassou Nguesso en jouant son jeu au lieu de le boycotter que nous avons proposée - a montré que lorsqu'on joue le jeu en le rendant jeu propre, on bat à coup sûr un dictateur quand il a en face de lui de vrais adversaires politiques.
Ce que redoute aujourd'hui les crocodiles du PCT, c'est que l'opération d'échec à la présidentielle se répète dans moins de cinq ans et nul ne sait ce qui pourrait se passer dans quelques années - surtout si la crise socio-économique que subit le Congo prend plus d'ampleur : rien ne prédit que le peuple acceptera encore de se laisser voler ses suffrages. Pour le régime dictatorial venu des bords de l'Alima qui veut à tout prix conserver le pouvoir illégitime au sommet de l'Etat du côté de la "hampe", il faut réagir pour éviter la récidive de l'histoire. La solution est simple : mettre hors d'état de concourir tous les adversaires susceptibles de battre Denis Sassou Nguesso dans les urnes à la prochaine élection présidentielle. Nous avons prédit ce scénario et constatons que les choses en prennent le chemin.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko est en détention dans les geôles du régime tandis qu'une inculpation grotesque de détention d'armes de guerre pèse sur André Okombi Salissa entré en clandestinité, une clandestinité qui empêche Sassou de dormir. Reste Guy Brice Parfait Kolélas qui pourrait s'il demeure le seul candidat redoutable face à Sassou le battre dans moins de cinq ans en lui envoyant le tsouki du youki dès le premier tour ; il faudra donc aussi éliminer le fiston. Pour l'instant, on retarde la reconnaissance du youki en tant que parti politique mais cela n'est pas en soi un obstacle - puisque Parfait Kolélas peut à nouveau se présenter à l'élection présidentielle en utilisant le CODEHA. Il faut donc trouver une solution radicale qui éliminerait à la fois Parfait Kolélas, le Général Jean Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa, le pasteur Ntumi, le professeur Bowao et bien d'autres.
Un de nos correspondants au Congo nous apprend que le régime venu des bords de l'Alima prépare un méga procès au cours duquel le Général Mokoko, Parfait Kolélas, Okombi Salissa, le pasteur Ntumi, entre autres, seraient accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, de détention illégale d'armes de guerre et de tentative d'organisation de coup d'Etat en 2007. Les pièces du puzzle sont déjà réunies. Il reste à les mettre en action au cours d'un procès retentissant qui éliminera du coup les adversaires politiques les plus redoutables de Denis Sassou Nguesso. Le monstre de l'Alima souhaite l'arrestation du pasteur Ntumi avant 2017. Tous les moyens ont été mis en oeuvre pour. Denis Sassou Nguesso est déjà en campagne souterraine pour la prochaine élection présidentielle avec comme pré-projet l'élimination politique ou physique de ses opposants les plus sérieux. Denis Sassou Nguesso, L'homme qui a dit : "le Congo est à tous mais le pouvoir est à moi", apprend vite de ses échecs et prend à coeur de les corriger pour qu'ils ne se reproduisent pas.
Pendant que du côté de la soi-disant opposition, on joue le respect de la loi face à un gangster hors-la loi qui est un vrai terroriste d'Etat, du côté du pouvoir, on utilise l'arme de l'injustice officielle d'Etat pour éliminer les concurrents. Et on ne lésine pas sur les moyens : l'injustice en politique pure et la force devant la force ou en face de la faiblesse. Au Pool, on lance la chasse au Ntumi et à Brazzaville, le chien de chasse par procuration, Oko Ngakala, en accord avec le ministre de l'injustice, Pierre Mabiala, prépare un procès simulacre pour mettre hors-jeu les hommes qui ont battu monsieur 8% (OUI POUR SANG) à la dernière élection présidentielle en le reléguant en quatrième position, sans possibilité d'un deuxième tour. Denis Sassou Nguesso, habitué au boycott, a été obligé de tricher pour se maintenir au sommet de l'Etat. Tant qu'il aura en face de lui une opposition molle qui croira que l'injustice et la force peuvent céder aux bonnes intentions, il aura encore de bons jours de pouvoir de nuisance pour tout notre pays devant lui.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU