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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CONGO/FAILLITE : MEME LE GRIOT DU REGIME RECONNAIT LA PERTE DE 16000 EMPLOIS DANS LE PRIVE

CONGO/FAILLITE : MEME LE GRIOT DU REGIME RECONNAIT LA PERTE DE 16000 EMPLOIS DANS LE PRIVE

Quand la politique ne va pas, rien ne va dans un pays. Même pas le sport. Cela se vérifie au Congo. Le pays va mal politiquement avec un usurpateur opérant comme un gangster au sommet de l'Etat. Les crimes politiques amplifient désormais les crimes économiques. Le pays va mal économiquement au point où même le griot du pouvoir Pigasse reconnaît que le secteur privé du Congo a perdu plus de 16000 emplois. Les chiffres ne valant que par la manière dont on les a obtenus, on peut se demander comment ils ont été rassemblés, compilés et comptabilisés par UniCongo. Le Congo n'a pas d'agence pour l'emploi qui tiendrait une comptabilité de la population active du pays. Le chiffre pourrait être bien plus important que cela, connaissant la propension du régime à mentir. La ville côtière est fortement touchée, vu que les pertes d'emploi sont liées à la baisse du prix du baril de pétrole et de nombreux sous-traitants et compagnies para pétrolières sont basés dans la ville océane.

Le griot du pouvoir va jusqu'à parler de crise, un mot que n'aime pas entendre le monstre d'Edou qui estime que dans son royaume, chaque jour, c'est la fête (mikolo nionso, fêti na fêti). Pourtant, il est le seul à même de décrire la situation du Congo. UNE CRISE GENERALISEE QUI GANGRENE TOUTES LES STRATES DU PAYS, DE LA SUPERSTRUCTURE POLITIQUE A L'INFRASTRUCTURE SOCIO-ECONOMIQUE. Le secteur privé étant ou lié ou dépendant à l'activité pétrolière ne peut que subir les effets dévastateurs de la baisse du prix du baril de pétrole. Tous les secteurs vont mal en fait, pas que le secteur privé puisque le pétrole pourvoit 70% de l'argent public. Si la presse du régime dictatorial du Congo en parle, c'est que le ver a bien rongé le fruit et qu'il n'est plus possible de dissimuler la crise économique.

Pourtant en vingt ans, le régime venu du bord de l'Alima a manipulé plus de 250.000 milliards de francs cfa. L'économie officielle ne représente en fait que 10% de l'économie réelle du pays. Il y a une économie souterraine plus riche que l'économie officielle...

Nous apprenons que les secteurs du bâtiment et des travaux publics, des mines et des para pétroliers sont les plus touchés - même le secteur du bois qui a baissé de 15% subit les secousses de cette crise économique. La dette publique est passé de 20% à 50% du PIB en cinq ans. Allons seulement en mode mboutou mboutou ; le tissu social finira par se déchirer totalement.

Nous avons appris de la LC que Clément Mouambe, premier sinistre du gouvernement, doute que monsieur Gilbert Ondongo ait payé la dette extérieure du Congo pendant tout le temps qu'il était ministre des finances. Ca craint. Aux trousses de l'argent de l'Etat, Hojeij veille afin de se faire payer une fausse dette hélas confirmée par les tribunaux internationaux. Qu'il parvienne à trouver où passe tout ce qui nous reste de liquidités et l'Etat connaîtra un coup d'arrêt brutal...

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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