Les nouvelles officielles font nettement état que sur les 435 milliards de francs cfa initialement prévus pour la municipalisation du détournement accéléré, seuls 80 milliards ont été utilisés dans la Bouenza, le reste ayant disparu dans les poches du clan Sassou & Nguesso, d'après Bitala Bitemo, porte-parole du comité de suivi. Voici le message que nous avons reçu :
" Le comité de suivi de la municipalisation de Madingou est corrompu. Les 435 milliards prévus sont partis dans les poches du pouvoir puisque 80 milliards seulement ont été décaissés d'après le porte-parole du comité de suivi Bitala Bitemo..."
Si vraiment tout cet argent avait été utilisé convenablement, il y avait de quoi moderniser de petites communes rurales comme Madingou mais ce qui intéresse Sassou et les siens, c'est de pouvoir trouver un prétexte pour décaisser de l'argent du Trésor Public et le faire dsparaître en Chine ou dans les paradis fiscaux. Seules quelques infrastructures toutes vouées à la gloire du nkani seront construites pour créer l'illusion. Une fois la fête du 15 août terminée, Madingou retombera dans son quotidien fait de privations de toutes sortes.
Comment peut-on expliquer que l'UPADS à travers Tsaty Mabiala reçoive 30 millions francs cfa pour mobiliser sa base à Madingou ? Ce n'est pas normal que la mobilisation populaire lors d'une fête nationale se fasse contre de l'argent - ce qui prouve que la capacité de mobilisation du régime dictatorial est très faible - notamment au sud du pays. De toute façon, nous avons appris que le responsable UPADS de Madingou refusait d'utiliser les 3 millions de francs cfa qu'il a reçus pour mobiliser qui que ce soit. Cet argent ne sortira pas de sa poche. Tsaty Mabiala en tant que bon serviteur de Sassou doit aller faire le job de mobilisation corruptive lui-même. De toute façon, Sassou fera précéder son public de rdciens pour être sûr qu'il y aura du monde à Madingou où les habitants n'auront pas le coeur à la fête à cause de l'emprisonnement arbitraire du fils de Madingou, Paulin Makaya.
Passons au vif du sujet. Pour nous démocrates républicains, bien que Denis Sassou Nguesso ait réussi à s'accrocher au pouvoir, by force, son règne s'arrête le 13 août 2016. Pourquoi ? Parce que la seule constitution valable est toujours celle du 20 janvier 2002. Le référendum étant entaché d'illégalité et d'inconstitutionnalité, il est simplement nul et de nul effet. Les apparences de légalité ne peuvent nous faire oublier que Denis Sassou Nguesso a pris et conservé le pouvoir par la force des armes maquillée en autorité juridique et constitutionnelle. Comme nous respectons le 15 août à cause du combat livré par les pères de l'indépendance, nous faisons une exception en laissant passer les festivités de l'indépendance nationale qui consacra la naissance du Congo tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Après le 15 août 2016, le pouvoir de Denis Sassou Nguesso se poursuivra certainement parce qu'il a l'armée tribale avec lui mais que les Congolais sachent que nous engagerons des actions judiciaires à tous les niveaux possibles pour que ce pouvoir ne soit plus reconnu nulle part. Nous attaquerons tous ceux qui font affaire avec le monstre de l'Alima. Y compris Total. Comme il s'agit d'une société française, nous porterons plainte auprès des tribunaux français. Nous sommes même prêts à attaquer le gouvernement chinois.
Que tous ceux qui prêteront de l'argent à Denis Sassou Nguesso à partir du 13 août 2016 sachent que nous ne reconnaîtrons pas cette dette car ils ont sciemment fait affaire avec un régime dictatorial qui n'aura plus aucune autorité légitime pour engager la responsabilité du Congo une fois la date du 13 août 2016 passée.
A tous les juristes et constitutionnalistes du dimanche et de la ngok : la constitutionnalisation inconstitutionnelle d'une illégitimité n'en fait pas une légitimité. Vous avez voulu imiter le Moundélé en jouant à la république et au droit, alors, on va se la jouer droit jusqu'au bout, pas dans la supercherie et pas sous la menace de la kalachnikov.
Que tous les Congolais se mettent dans la tête que le Congo n'aura plus de gouvernement légitime à partir du 13 août 2016 parce que le pouvoir sera vacant et Denis Sassou Nguesso, l'homme qui se maintiendra au sommet de l'Etat, ne peut le faire que par la terreur de la force armée ethnisée et non par l'entremise du droit et de la constitution.
Il est temps que le monde qui se prétend civilisé et qui nous a apporté le droit et la république se mette à donner du crédit à nos institutions et à nos constitutions. Ce qui est valable en France parce que c'est une république, doit être valable au Congo qui est aussi une république. Vous nous avez apporté le droit et la république, nous allons vous le rappeler dans vos tribunaux. Tout commerce d'une prétendue vieille démocratie avec une dictature assumée comme celle de Denis Sassou Ngueso fait de cette démocratie - en dépit de sa vieillesse - une ... DICTATURE. Une dictature du dehors.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU