Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
COMMENTAIRE : Voici un texte publié par mon frère Ne WA INDO ISSANGHA MOUELLET que j'ai tenu à publier en le commentant puisqu'il réagit à un de mes articles. Si je puise principalement mes exemples dans la Bible, c'est parce que c'est le livre que les Congolais lisent avant tout autre livre prétendu sacré, souvent juste pour fortifier la foi - sans chercher à savoir qu'elle contient des connaissances exotériques et ésotériques comme un puzzle. Ceux qui ont écrit (en fait compilé) ce livre connaissaient des choses cachées qui ne pouvaient être livrées au commun des mortels dans les détails mais des connaissances ont fuité. Toutes ces connaissances ont leurs sources à KMT, la terre noire du KIMUNTU.
Ce n'est pas Moïse qui a écrit l'ancien Testament et en poussant mes recherches, j'ai fini par comprendre que ce n'est même pas Esdras son véritable auteur. Vous pouvez suivre l'épopée de la Bible dans la Bible elle-même : les écrits de Moïse sont soi disant placés dans l'arche mais quand on fait le décompte, on ne retrouve pas de manuscrit lorsque le temple est construit. Esdras ne put écrire tous les rouleaux de l'ancien Testament en une nuit. C'est impossible. Il dut trouver les manuscrits dans la seule communauté où ils pouvaient les avoir : chez les Esséniens. C'était sa seule chance de constituer un Livre saint pour unifier le peuple. Les Esséniens eux-mêmes eurent ces connaisssances auprès des communautés juives d'Egypte qui avaient compilé des écrits égyptiens comme les instructions d'Amenemope qui devinrent les livres des Proverbes et de la Sagesse. Quelques sources de la Bible sont citées dans la Bible elle-même comme le livre éthiopien d'Hénoch, le Livre d'Adam, encore un livre éthiopien (qui montre comment Adam passe de l'homme initial image de Dieu à l'homme de chair à la peau noircie et dont les yeux ne sont plus capables de voir les merveilles divines si les êtres divins ne se matérialisent pas sur le plan terrestre) ou le Livre de Jasher (Juste) le livre des guerres de l'Eternel, etc. J'ai écrit un article à ce propos.
On a retrouvé de nombreux manuscrits à Qumran dont huit exemplaires complets du livre d'Hénoch - ce qui démontre que ce livre avait une importance significative à cette époque. Quant à la Cabbale ou enseignement oral supposé de Moïse, il est encore égyptien, c'està-dire de KMT. Les Séphirot représentent le véritable arbre de la connaissance du Bien et du Mal ou comment se déploie l'énergie divine de l'invisible absolu ou Dieu au monde visible ou Malkout. La connaissance des différents mondes venait plutôt du livre d'Hénoch.
Les écoles de prophètes de Carmel et d'ailleurs travaillaient à l'époque d'Elie en étudiant tous ces livres. Le fond spirituel biblique est kmtique puisque Moïse était un Egyptien bien identifié par les filles de Jéthro comme tel, donc une peau sombre. L'Egypte était la terre du kimuntu rayonnant qui connaissait les composantes de l'être, de l'invisible et du visible. Elle avait la doctrine du jugement du mort et des sphères paradisiaques et infernales. L'Egyptien aspirait à une sainteté dans sa vie physique pour passer l'épreuve de la pesée du coeur lors du jugement. Le combat entre les forces des ténèbres sous la houlette de Sethek et celles du Bien conduites par Osiris se déroulait au quotidien. Même le concept de résurrection était égyptien. Le livre dit des morts a inspiré les dix commandements (confession négative). Il n'est nullement besoin de croire que la "lumière" vient d'ailleurs car elle vient d'Afrique par la fille du KIMUNTU, KMT. KMT qui a dévoilé que l'homme avait une âme bien avant qu'Aristote ne pille les bibliothèques sacrées sous le règne d'Alexandre le Grand. Nous devons nous réapproprier ce qui nous a été volé en prenant conscience que nous sommes, nous, habitants de Kathiopa la sombre, le VRAI peuple de Dieu.
A présent, parlons du texte de Ne WA INDO ISSANGHA. La Bible est écrite en hébreu, une autre langue africaine puisqu'elle est la langue de Canaan, descendant de Cham, et non celle d'Abraham. Les anciens connaissaient le secret de l'ADN représentée par le caducée qui représente l'ADN comme deux serpents entrelacés. la Bible en parle comme l'esprit (NEPHESH) de toute chair (BASAR).
Voici quelques versets illustratifs :
Genèse 6 : 19
" De tout ce qui vit, de toute chair, tu feras entrer dans l'arche deux de chaque espèce, pour les conserver en vie avec toi: il y aura un mâle et une femelle. "
L'expression de "toute chair" s'adresse à tous les êtres vivants, tous ceux qui sont charnels et qui respirent, y compris l'homme car il est aussi écrit :
Nombres 18 : 15
Tout premier-né de toute chair, qu'ils offriront à l'Eternel, tant des hommes que des animaux, sera pour toi. Seulement, tu feras racheter le premier-né de l'homme, et tu feras racheter le premier-né d'un animal impur.
Ce verset de Nombres 18:15 atteste que l'expression toute chair concerne aussi l'homme et il en existe d'autres de la sorte. Ce qui signifie que l'esprit de toute chair concerne l'esprit qui existe dans TOUT être vivant, tout être qui vit du souffle.
Nombres 16:22
" Ils tombèrent sur leur visage, et dirent : O Dieu, Dieu des esprits de toute chair ! Un seul homme a péché, et tu t'irriterais contre toute l'assemblée ? "
Ici, on lit que Dieu n'est pas le Dieu de la chair mais le le Dieu des esprits de TOUTE CHAIR. Ce qui signifie que dans toute chair (BASAR) vivante, il y a un esprit (nephesh) et non (ruah) qui l'anime et Dieu étant esprit, il est le Dieu des esprits de TOUTE CHAIR sans exception - ce qui signifie que dans la doctrine profonde ésotérique, tout être vivant a un esprit.
Je ne cherche pas à lire je ne sais qui mais je reste dans la doctrine biblique. Si l'âme selon ce que disait Moïse se trouve dans le sang, où se trouve l'esprit de toute chair, la chose qui vivifie, qui est capable de reproduire la chair de n'importe quel être vivant de cette terre ? Si l'esprit est ce qui vivifie selon ce qui est écrit :
Apocalypse 1:10
" Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j'entendis derrière moi une voix forte, comme le son d'une trompette..."
Apocalypse 4:2
" Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis. "
Jean fut ravi en esprit comme le fut Hénoch en son temps. Cela démontre qu'il y a l'esprit de la chair et l'esprit de l'homme immatériel qui cohabite en l'homme charnel quand il posède encore son esprit que je qualifierai d'éthérique car non matériel et c'est cet être qui parle en nous dans la mesure où il n'existe aucun organe de la parole, les dents, la langue et la gorge appartenant à l'appareil digestif.
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Le témoignage spirituel du Lion de Makanda Benzila et les exposés qui l’ont suivi sont intéressants à plus d’un titre…
Un titre peut résumer cela :
LES SPHERES DÉMONIAQUES, LE POUVOIR DE L’HOMME, ET L’ESPRIT-GROUPE.
Me mettant entre le Cardinal Zebrowsky et Max Heindel (Christianisme mystique) et les révélations qui sortent naturellement des Madimba-Ma-Ntsi (Les sites énergétiques du pays / l’interland), je souhaite simplement dire que le combat féodal entre les sphères démoniaques et celles lumineuses (biena-mu-ntemo/ Qui sont dans la Lumière) date des temps immémoriaux ; et surtout en cette chère Afrique Centrale (Ntimansi/ Cœur du Pays), elle est de tous les instants (PS : vous venez de le réaffirmer, ce 04/08/2016). Car, nous sommes les rejetons de la Promesse fondamentale de Ne Muhangi (Ne Kabumba/ Dieu Créateur) ou, Nzambi’a Mpungu…
Congo-liberty (www.congo-liberty.com) a publié un EXTRAIT DES MEMOIRES du Cardinal Zebrowsky, qui donne un aperçu très illustratif de ce qu’est essentiellement le type de transfert ou d’échanges entre les différents plans que vous évoquez.
Je reprends ces morceaux choisis :
« -Pourquoi ont-ils tué le cardinal, insistai-je ? » « –Ils ont tué Biayenda parce que c’était un saint. Un homme qui portait l’évangile, un homme qui était l’évangile. Un homme qui transformait les cœurs les plus endurcis. Vois-tu, Hervé, Biayenda a réussi là où moi-même j’ai échoué. En 1977, il avait réussi à toucher le cœur de deux de nos dirigeants d’alors (…) Sous le regard du cardinal, Ngouabi et Massamba Debat définirent secrètement une nouvelle constitution qui entendait sortir le Congo de l’impasse du communisme. (…) MAIS AU CONGO LE MALIN EST PUISSANT ET IL VEILLE. UN HOMME, LE PLUS FORT D’ENTRE-NOUS ENTRETIENT DES RELATIONS AVEC CES PUISSANCES DU MAL (...) C’est ainsi que Marien Ngouabi et Massamba Debat furent assassinés par quelques Congolais voués aux forces de la mort et du Cardinal.
– Ces forces sont celles de la mort. Dans certains de nos rituels africains, des hommes appellent ces forces du mal et de la mort. Et tu peux me croire Hervé, ces forces sont celles du Diable, et elles répondent. »
« – Lui c’était différent. C’était un chef religieux, une affaire strictement congolaise. Le chef de la religion du mal devait, pour installer son pouvoir, tuer le chef de la religion du Bien, incarné en la personne de Biayenda. (...) Il s’agit d’un terrible sacrifice humain qui s’inscrit dans des liturgies de l’effroi. (…) Dans la nuit du 17 mars 1977, quelques heures après avoir tué Ngouabi, le grand prêtre des forces du mal, le grand Khani, a envoyé des hommes à l’archevêché où dormait Biayenda. (…) il fit arrêter sa voiture pour s’enfuir dans la brousse vers la montagne appelée aujourd’hui «Montagne du Cardinal» (…) Ils se saisirent de lui et l’emmenèrent jusqu’au cimetière, qui est l’un des lieux privilégiés où ils célèbrent et appellent les forces du mal. Ces cérémonies sont toujours nocturnes. Une tombe y était creusée. Le chef des forces du Mal ordonna à Biayenda de s’y coucher. (…), mais le Cardinal refusa. IL FUT BRUTALEMENT JETE DANS SA TOMBE, LA, IL S’AGENOUILLA ET PRIA, TANDIS QUE LES FORCES DU MAL, SOUS LE REGARD DE LEUR GRAND CHEF, PSALMODIAIENT LENTEMENT LEURS INCANTATIONS QUE LE DIABLE ENTEND, TOUT EN REMPLISSANT LA FOSSE. C’est deux jours après seulement que le cardinal fut retrouvé dans cette tombe. Il était à genoux, sa main droite loin de son visage, mais à hauteur de son visage (…) »
Cet extrait, parmi d’autres écrits spécialisés sur la question du rituel d’appropriation qui confère pouvoir et domination, montre effectivement la terre comme théâtre de l’épreuve de force entre les différentes éléments moteurs de l’Arbre Sephirotique, à travers KALLAH (la fiancée/ La terre dans le système solaire).
De façon schématique, chaque fois qu’un homme meurt de façon brutale, il se dégage une puissante énergie que récupère les mages qui savent ou maîtrisent le transfert de fluides à travers certaines notions de la nécromancie négative. C’est le phénomène qui écœure certains Congolais en raison de ces accidents qui surviennent dans une fréquence significative à des coins singuliers de nos villes. Lorsque le sacrifié est une personne d’une certaine dimension, un homme qui a atteint des hautes sphères de l’illumination spirituelle, le flux des énergies recueillies est proportionnel à ce que représente l’incarnation freinée en termes de rétribution.
-Oui, je crois qu’il est possible qu’un esprit soit écarté, sans vraiment l’être, de son propre corps physique. Vous l’avez démontré en vous basant sur la Bible…
-Oui, et vous avez raison, l’esprit est toujours conscient de ce qui lui arrive. Car, le scaphandre physique est une demeure qui lui est dévolue. En effet, combien même il est sensiblement éloigné, sa présence est toujours évidente. La dépossession implique une réaction, un besoin d’exister, quelle que fût l’invasion de la Légion.
A titre d’exemple, les Avertis (chercheurs) qui savent ce qui se cache derrière les agissements étranges des faux prophètes de Pointe-Noire, connaissent cet ancien prêtre Hindou-Sankara, très proche d’une célèbre assemblée évangélique située non loin du Grand-Marché, devenu fou il y a quelques années. En jargon doctrinal de la branche Yoga-tantrique, Hindou-Sankara, c’est un moine Elf-t/ un travailleur à plein temps au service de la communauté religieuse. Un jour, certains de ses frères dans la foi, voulant tenter de le récupérer, l’invitèrent à une séance de méditation. Quand, ceux-ci s’engagèrent volontairement sans passer par une chanson introductive, il les arrêta net.
« -Nous ne pouvons pas nous lancer dans une méditation, sans commencer par la SHIVAGHITI (chant millénaire que certains centres hindous sankara utilisent rarement) ». L’Esprit avait parlé…
Plus qu’on s’enfonce dans le bas-plan, dans les strates de l’Arbre de l’involution, de ARETZ à QULIPHOTS en passant par GEHENOUM à la recherche des pouvoirs qui peuvent conférer puissance et autorité sur la terre, l’on se lie aux forces de ses plans à la fois denses et subtils. Dans ces mondes du revers, un homme mus par l’audace et la cruauté doit avoir en plus, le pouvoir de la véritable domination ou de la suggestion (maillage au corpus identitaire/ différent de la possession ou emboitement des consciences), sinon il fini par être un maillon ordinaire et insignifiante de la myriade Légionnaire…
Concernant l’ADN, esprit de la chair ; la science vous conforte dans cette assertion. Cependant, à mon avis, ce qui est décodé de l’ADN à ce jour, relève de la fenêtre physiologique et génétique. Quant à retenir la même caractéristique pour l’homme ordinaire et le spirituel, ou mystique accompli, concernant la mouvance de l’élément physique, il y a tout de même un travail de compréhension et de démonstration plus intense encore. Car, s’agissant de l’homme qui fait l’objet de votre témoignage… Le président du Comité central du Parti Congolais du Travail (PCT), on lui reconnaît – vous y compris -, un parcours d’ordre mystique assez fourni.
Ma réserve est relevée par cette affirmation : « (…) Car il est perdu dans le monde invisible et persécuté. Cela, l'être physique Sassou ne le sait même pas et ne le ressent pas car le corps n'est qu'un véhicule bien qu'ayant son propre esprit (ADN) qui gère son métabolisme et toutes les fonctions de l'organisme. (…) »
A mon avis, quand un évolué spirituellement arrive à maîtriser ses multiples corps, à mobiliser ces différents chakras majeurs, il forme un être souverain avec ses autres personnalités. L’autonomie de la dimension animale, de la chair devient alors un leurre. Il est certes vrai que « L’Esprit peut s'incarner mais la chair peut vivre selon la simple vie de la chair. Les animaux sont là pour le prouver» ; cependant, même dans ce cas, le christianisme mystique évoque un influx appelé l’Esprit-Groupe. En effet, dans sa Cosmogonie, Max Heindel, soutient : « L’esprit de l’animal n’a encore atteint dans son évolution que le monde du désir. Il n’a pas évolué au point où il peut « pénétrer » dans un corps dense. Par suite, les animaux n’ont pas d’esprit individuel intérieur, mais un esprit-groupe qui les dirige du dehors. Ils possèdent les trois corps, dense, vital et du désir, mais l’esprit-groupe qui les contrôle se trouve à l’extérieur. » C’est dire qu’il est légitime de penser que « l’être-physique Sassou » sait.
Dans son immense chef-d’œuvre, LA TRAME DE LA DESTINEE, au chapitre intitulé « ESPRITS ATTACHES A LA TERRE » (Pages 36-37), Max Heindel continue en soutenant qu’ « Il y a des individus d’une nature si diabolique qu’ils se plaisent dans les habitudes de vice et de pratiques dégénérées, dans une vie de brutalité, se délectant à faire souffrir les autres. Quelquefois, ils s’adonnent même aux sciences occultes dans l’intention perverse d’obtenir plus de pouvoir sur leurs victimes. En ce cas, leurs pratiques diaboliques et immorales entraînent nécessairement le durcissement du corps vital. Dans les cas extrêmes, lorsque la nature animale est restée souveraine, sans aucune expression de l’âme dans la vie terrestre précédente, la division du corps vital ne peut avoir lieu, et pour cause : il n’y a pas de ligne de séparation… » (Note de l’auteur : c’est-à-dire entre le corps vital et le corps du désir).
C’est aussi cela « les morts en esprit », avec une spécificité nette entre Esprit-entité-de-lumière et, esprit-suppôt-des-ténèbres. Ainsi, ces êtres savent en tout point ce qu’ils représentent. Pourquoi, ne dirait-on pas alors, « Laissez les morts enterrer leurs morts et suis-moi » ; parce qu’ils le sont du point de vue de la lumière, mais aussi du fait de la chair appelée à dépérir. Cela est aussi valable pour les êtres dont l’esprit ne s’est pas encore résolument engagé sur le sentier de la Vérité, se contentant de multiples incarnations insignifiantes, mais la nature patiente sait attendre leur future résurrection.
En somme, vous avez raison de lancer le réveil du versant spirituel de la lutte. Oui, elle l’est avant d’être physique comme vous le réaffirmez, et le démontrez avec force. Dans mes périples auprès des moines tantriques, bouddhistes du Congo, et même dans la profondeur du Bukongo, c’est ce que je retiens.
Si la masse aveugle doit pouvoir cibler ou orienter son action dans la prière ordinaire, les différents parangons, passeurs de connaissances devant nos « frères aînés » dans nos « Madimba-ma-ntsi » (sites énergétiques), eux, n’ont-ils pas une action plus concertée à entreprendre ?
Ne WA INDO ISSANGHA MOUELLET