NOTA BENE : pour bien comprendre ma réponse, lisez le commentaire de monsieur Anderson dans la partie commentaire du blog. Je savais que j'allais être combattu par les miens mais c'est une bonne chose qui me permettra de manifester la vérité qui peut aider à désaliéner le Muntu.
Monsieur Anderson, je ne me souviens pas de vous à l'époque où j'étais étudiant en sociologie. Anderson est certainement un pseudo. vous parlez d'expliquer l'inexplicable par des illusions ; de quoi parlez-vous ? Un sociologue doit être clair et ne pas se baser sur des généralités. La science prouve ce qu'elle avance, en le démontrant si nécessaire. Hélas, la science a des limites et tout ne relève pas du domaine scientifique sinon Newton n'aurait pas prophétisé la fin du monde en 2060 ! En effet, un scientifique de sa trempe n'aurait pas pris le risque de s'appuyer sur le livre de Daniel pour tirer une telle conclusion ! Quant aux visions, à l'esprit et à toutes ces choses, vous ne les comprenez pas pour avoir été totalement acculturé et coupé de vos racines par le moundélé mais ce n'est pas pour autant qu'elles n'existent pas.
Si vous pouvez le prouver, n'hésitez pas une seconde : je vous mets au défi de prouver que Dieu n'existe pas, un Dieu en qui croyaient Descartes, Newton, Einstein et même Hegel - ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas de fausses religions ou de fausses doctrines et c'est justement ce à quoi je vais m'attaquer. Croyez-vous que la sociologie peut tout résoudre et tout expliquer ? Les premières études de Marcel Mauss ont été faites sur le fait religieux. Donc même la sociologie ne nie pas le fait religieux qui ne se réduit pas au champ de la chrétienté - même si pour des raisons pratiques, nous sommes amenés à en parler. Bien entendu, je vous vois rétorquer la religion est l'opuim du peuple mais même si c'était vrai, cela ne prouve pas en quoi Dieu n'existe pas. Je vous vois me retourner l'argument de démontrer que Dieu existe. Je le ferai dès que vous aurez démontré que Dieu n'existe pas et cela n'a rien à voir avec la religion, n'est-ce pas ?
La Bible est une compilation de textes en grande partie égyptiens et vous savez bien que le fait religieux était au centre de la société égyptienne et de son harmonie. J'explique pourquoi je prends illustration sur la Bible car il est le livre que mes compatriotes connaissent le plus. S'ils pouvaient réaliser que la Bible n'est pas livre de Dieu - même si elle contient des propos inspirés - mais une compilation d'écrits anciens issus de leurs ancêtres dont les connaissances furent volées, les Ndombi regarderaient la Bible autrement.
1. Ce n'est pas la méthode sociologique que d'affirmer péremptoirement que Dieu n'existe pas car ce qui existe pour la conscience collective en tant que représentation collective EXISTE. Le fait n'est pas que physique ; il est aussi idéel. La sociologie n'est pas là pour dire ce qui existe ou qui n'existe pas. La science s'occupe des faits et de rien d'autre. Et c'est cela qui est triste pour un prétendu sociologue. Le professeur Côme Manckassa, certainement le plus grand sociologue du Congo, notre professeur à tous les deux, croyait en Dieu. Je me souviens de ce qu'il me dit chez lui au quartier Plateau des Quinze ans sur le Christ dans l'ancien Testament : "Ils ont prophétisé sa venue et puis, plus rien !" La religion est du domaine de la croyance et non du diktat péremptoire basé sur du vent.
2. A vous entendre, la Bible est l'outil de l'aliénation du Muntu, du Ndombi. Oui, si on le prend comme de la vérité manifeste en tout et pour tout mais pas comme un livre d'illustration. Si les Mindélés ont été assez malins de prendre des connaissances chez les Egyptiens, c'est-à-dire, les Ndombi, pour enchaîner les Ndombi, cela me conforte dans l'idée qu'il faut utiliser le même outil pour libérer les Ndombi. Dieu n'est pas enfermé dans la Bible ou la Torah ou n'importe quel autre livre. Pour sortir d'un piège, il faut comprendre comment il a été fabriqué, tendu. Et cela, à Mbanza Kongo, ils n'en avaient pas les moyens. Notre génération le peut. Hélas, pour sortir d'un piège, IL FAUT MANIPULER LE PIEGE. Toutes les données sont disponibles. Hélas, pour moi, je ne lis pas le portugais - même si je lis l'hébreu et le grec...
3. Si vous étiez vraiment sociologue, vous auriez compris que le fait de se balader ou non avec une Bible le dimanche ne prouve en rien l'existence ou non de Dieu ou même le fait de croire ou non en Dieu. Le Ndombi est spirituel, là où le Moundélé est matérialiste - ce que vous êtes devenu pour avoir blanchi parce que vous avez perdu votre identité, là où j'ai conservé la mienne. Le Ndombi est xénophile et non raciste là où le Moundélé est xénophobe et raciste et je peux ajouter de nombreuses différences psychologiques qui devraient interroger le sociologue que vous êtes. Mes écrits parlent pour moi : j'ai dit que TOUTE LA SPIRITUALITE DU MONDE EST SORTIE DU NDOMBI. Hélas, le sait-il ? Je ne le pense pas. Vous n'avez donc pas lu la première partie de mon texte où je démontre comment la Torah, pas toute la Bible est venue à voir l'existence ?
4. Jésus n'est pas né Juif mais Judéen. Et là, il y a une grande différence. En fait, le mot Juif est apparu plus tard. Voici ce qu'en dit Wikipedia que je cite pour que vous puissiez vérifier :
Le terme français « Juif, » ainsi que le « Jew » anglais proviendraient du vieux français giu ou juieu depuis le latin iudeus et le grec Ioudaios (Ἰουδαῖος), transcription de l'araméen Yehoudaïé, lui-même issu de l'hébreu יהודי (Yêhûdi), «Judéen», enfant d'Israël sujet de la province de Judée (et là encore, on oublie de dire qu'il y a deux royaumes dans cette ancienne Palestine). Le mot Judée lui-même provient de Yehouda, le quatrième fils de Jacob et Léa, ainsi nommé selon la Bible par sa mère car «pour le coup, je rends grâce à l’Éternel (oDeH [ett] YHWH)».
Cela, les Juifs, vrais et faux, le savent. Il suffit de se dire que les écrits du Nouveau Testament et même de l'Ancien sont assez tardifs après l'apparition de cet homme, de ce Jésus. Dire que les Juifs n'utilisent pas la bible est assez inexact : les Juifs utilisent la Torah ou Ancien Testament et non le Nouveau Testament. Il faut bien nuancer les faits quand on se prétend sociologue. Ils ont un second livre le Talmud qui leur permet d'expliquer les paradoxes et les insuffisances de la Torah. Et justement, dans ce Talmud, il est question de Yéhoshua Ben Staada ou Ben Pandira - ce qui montre qu'ils ne sont pas très sûrs de qui est le père de cet homme. Ils l'assimilent à un magicien qui aurait soi disant volé les rouleaux de la Torah pour ensuite la recopier sur sa peau - ce qui est invraisemblable ou qui aurait volé des formules magiques égyptiennes. Je possède des livres écrits par des Juifs qui attestent de la guérison de rabbins faites au nom de Jésus, le Galiléen, qui était nazoréen.
Les Juifs ne l'aimaient pas parce qu'il est venu dire qu'ils n'adoraient pas le VRAI DIEU. Ils se sont dits que cet homme menaçait l'autorité du Sanhédrin, leur religion et leur emprise sur le peuple. Aussi devait-il mourir. Connaître ces faits pour bien comprendre comment toute cette histoire nous a été vendue afin de nous enchaîner est l’œuvre d'un vrai sociologue que vous êtes certainement.
La Bible est entrée à Mbanza Kongo sous la soutane des Jésuites, les disciples du juif De Loyola, des juifs qui avaient infiltré le catholicisme pour le détruire de l'intérieur. Ils connaissaient la nature spirituelle du Ndombi comme vous dites et l'ont exploitée tandis qu'en tant que matérialistes, ils ne regardaient l'Afrique que sur le plan du lucre. N'ayant pas trouvé l'or qu'ils espéraient tant, ils ont commencé la traite des esclaves.
Ma démarche est simple : comment fut acculturé le Muntu ? Par la religion mensongère mal tournée. Sa délivrance doit passer par là puisque nous faisons la preuve que par la voie politique, c'est mission impossible. Il faut libérer l'esprit pour ensuite libérer la chair. Autrement, c'est mission impossible. Hélas, il y a chez le Muntu plus de cinq siècles d'aliénation mentale. Il faut le délivrer avec la VERITE et non l'insolence ou les formules creuses comme vous le faites.
Juste une question : Si selon vous, Dieu n'existe pas, qui agissait au travers du prophète Simon Kimbangou quand il faisait tant de miracles ? Vous répondrez peut-être que Simon Kimbangou n'a jamais existé car ce que vous n'avez pas vu n'existe pas pour vous, n'est-ce pas ? Je ne fais que vous taquiner. Il y a des connaissances qui dépassent la sociologie car la réalité n'est pas que sociologique, mon cher Anderson.
J'ai pris de l'école du Mundélé ce que je devais prendre, une école que je n'aimais pas, enfant, parce que des voix me demandaient de ne pas y aller. Hélas, je n'y allais pas mais on m'y ramenait de force. J'ai lu un premier bout de papier avant d'aller à l'école ; je devais avoir quatre ans. Ce bout de papier perdu dans un village tropical parlait du Tzar de Russie et de sa mort. Ma tante qui vint me prendre dans mon petit village pour m'amener à Mbounda, à l'école des maîtres où son mari était économe, Martine, vit en France. Elle peut témoigner de plus de choses que je dis ici. Comme des voix que j'entendais qui me permettaient de prophétiser sur des cas de décès. Elle me battit si fort que j'arrêtai de parler, de prophétiser. Je devais avoir sept ans.
Anderson, ils ont gagné : en ne croyant en rien, vous êtes pires qu'eux qui croient en des forces obscures qui tirent leur légitimité de KMT car la plupart des rites maçonniques s'en inspirent. Il vous suffit d'aller sur YouTube pour écouter des prêtres et des francs-maçons repentis.
Quand Zebrowski dit que Sassou est le représentant des forces du Mal, c'est un Moundélé qui parle. Si votre science sociologique suffisait dans la mesure où Dieu et les forces du Mal n'existent pas, pourquoi n'usez-vous pas de votre superscience blanche pour délivrer le Congo ? Vous y avez peut-être renoncé en vivant comme un petit bourgeois vous gavant de fromage et de whisky. Alors, laissez-nous dans nos illusions et regardez comment nos illusions vont agir sur l'histoire de notre pays et elles agissent déjà.
Nous avons perdu notre spiritualité, notre identité, notre savoir ancestral, notre science. Nous nous sommes perdus en rencontrant ceux qui sont venus au nom du MAL. Il faut recourir aux puissances du BIEN pour sauver le Congo et nous y parviendrons que vous y croyez ou non.
Dieu est celui de mes ancêtres, pas celui des blancs, car le premier Homme fut Muntu. Le Fils de l'Homme était de ma "race" et j'ai toutes les preuves de ce que je dis. Ce n'est pas parce que ils ont fait du visage de César Borgia celui de Jésus que cela change quelque chose à la vérité qu'ils connaissent très bien. Ce qui est en jeu, mon cher Anderson, dépasse votre petit fromage et la tiédeur de votre Bourbon. Ce qui est en jeu, c'est la destruction ou la survie de cette planète si le Muntu ne redevient pas ce qu'il était avant que les Ténèbres ne nous frappent - afin de réveiller le reste de la planète. Ce travail de fourmis se fait de toutes parts. Un jour, la VERITE nous affranchira. Bien sûr, tout cela, vous échappe, monsieur le sociologue. Et pour enfoncer le clou, combien savent que cette religion appelée christianisme issue du chef des Nazoréens existaient déjà en Afrique ? Notre héritage a été volé et le Moutantou s'en est servi pour nous dominer mentalement. Quand la religion échoue, il y a l'éducation et la culture occidentale qui prennent le relais. Le sociologue que vous êtes peut comprendre que je songe à présent à restituer à notre peuple, aux Kathiopas, ce qui leur a été volé. Au-delà de toute aliénation et de toute acculturation, il y a quelque chose en nous qui nous rattache à un ETRE invisible qui voit les souffrances de son peuple ignorant car on ne peut être ignorant que de la vérité. Aussi, tendre à la chercher pour la faire triompher me paraît plus important que toute la sociologie du monde.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU