Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Que s'est-il passé le jour où la cour constitutionnelle a proclamé Denis Sassou Nguesso vainqueur d'une élection qu'il a perdue ? On a fini par savoir ce qui s'est passé mais j'avais déjà dit que les juges de cette cour étaient sous la menace d'armes collées sur leurs tempes. Voici un texte que j'ai trouvé sur les réseaux sociaux, texte pris sur la page du journaliste Christian Perrin (qui lui ne cite pas ses sources), un texte qui révèle l'irruption de soldats et de barbouzes de Sassou au sein de cette institution afin d'exercer une contrainte armée sur les juges - ce qui fait que la décision rendue n'a aucun effet en matière de droit. Il est important de le publier pour que le peuple congolais sache que tous ces crimes contre l'humanité actuellement commis dans le Pool par Denis Sassou Nguesso et ses mercenaires de tous acabits doivent être jugés. Pourquoi ? PARCE QUE RIEN NE PROTEGE DENIS SASSOU NGUESSO. RIEN, MEME PAS SA FAUSSE CONSTITUTION. Dans la mesure où il n'a pas passé le premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars 2016, en remontant même depuis son coup d'Etat référendaire qui le met en situation de HAUTE TRAHISON, Denis Sassou Nguesso n'est plus ni le "président" de la république, ni un chef d'Etat. Et comme sa merde de constitution ne protège qu'un chef d'Etat dûment élu, Denis Sassou Nguesso n'est protégé par rien. Il est passible de la Cour Pénale Internationale. En commettant des crimes contre l'humanité dans le Pool, il s'enfonce car nous finirons par avoir les preuves de ses massacres, de ses fosses communes et de toutes les destructions gratuites de vies qu'il commet en ce moment.
Sassou, le Pool n'est pas un terrain de jeu. Les Kongos sont les fils de la terre du Congo depuis des millénaires. Essayer d'éradiquer les Kongos relève du génocide, de l'holocauste. C'EST UN CRIME CONTRE L'HUMANITE NON PRESCRIPTIBLE. Denis Sassou Nguesso, Ce que tu fais ne restera pas impuni.
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
LU POUR VOUS
Témoignages des patriotes membres de la Cour Constitutionnelle le matin 04/04/2016 au Palais de Sassou.
Les armes sur la tempe, ils ont exécuté ! Résultats nuls et de nul effet.
" C'est le plus mauvais jour de notre vie. Nous sortons de l'enfer, figurez-vous qu'on a été pratiquement séquestrés. Beaucoup de membres n'étaient pas au courant de l'ordre du jour puisque qu'on s'étaient séparés vendredi 01/04/2016, la préparation des dossiers étaient encore au niveau technique.
On prévoyait les premières réunions au plutôt jeudi et donc les premières audiences, d'abord relatives aux contestations des élections pour vendredi et la proclamation pour samedi.
Ce matin, le 04 Mars 2016 à 10 heures, nous pensions que c'était pour une communication que nous avions été convoqués.
A notre stupéfaction, dès que nous rentrions dans la salle, ce sont des chars et autres véhicules militaires qui sont arrivés avec la consigne de proclamer les résultats le même (jour).
Aucun membre n'a même eu le temps d'examiner ne fut ce que le moindre procès verbal ou feuilles de pointage. On ne pouvait plus sortir. Ils nous ont apporté des croissants et des rafraîchissements.
Malgré nos explications sur le fait que séance tenante on ne pouvait rien faire, on nous a répondu qu'on avait qu'à faire le copier-coller de la décision des élections présidentielles de 2009.
On nous a imposé, sans le moindre état d'âme, de déclarer la requête de Parfait Kolelas irrecevable. On a dû s exécuter.
Il n'y a pas eu de débats, nous étions traumatisés et en état de choc. Tout cela se passe pendant que les tirs à l'arme lourde des ''ninjas'' étaient à moins de 200 mètres de la cour.
On les a suppliés de nous laisser partir à 17 heures pour revenir le lendemain, ils ont refusé.
Voilà comment on était obligé de faire comme ils avaient demandé et de proclamer à 18 heures 45, sans avoir examiné à fond les résultats, on a juste avalisé les résultats de la CNEI.
Nous sommes dégoutés. "
QUESTION : En connaissant ce qui suit, comment Guy Brice Parfait Kolélas peut-il respecter la décision rendue par la cour constitutionnelle proclamant, armes sur tempes, Sassou vainqueur - alors que lui Guy Brice Parfait Kolélas est arrivé en tête du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 ? Cherchez l'erreur...