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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

CLEMENT MOUAMBA : EN DICTATURE, LE PREMIER MINISTRE, C'EST LE DICTATEUR

Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC,  a déjà échoué avant même de commencer.

Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC, a déjà échoué avant même de commencer.

Le peuple a vraiment la mémoire courte. Même mes amis les plus critiques au régime de Mpila m'ont envoyé hier le message suivant : "Clément Mouamba, premier ministre". C'est terrible de constater que les gens oublient que Denis Sassou Nguesso a d'abord fonctionné avec Isidore Mvouba comme premier ministre non constitutionnel, ensuite sans premier ministre quand nous l'avons dénoncé et voilà qu'il remet ça comme si c'était important sur le plan systémique. L'homme que Denis Sassou Nguesso place au poste de premier ministre virutel est un traître à son parti l'UPADS puisqu'il participé au dialogue de Sibiti après avoir reçu 200 millions de francs cfa, vient-on de m'apprendre, il y a une minute.

Il est possible que les proches de Clément Mouamba jubilent parce qu'ils se disent que des opportunités d'emplois vont avec l'existence d'une primature. Ils pourront trouver du travail, etc. Nous ce qui nous intéresse, c'est la chose suivante : quel pouvoir réel aura monsieur Clément Mouamba au sein du régime dictatorial de Brazzaville ? Si Mouamba veut savoir à quelle mouambe il sera mangé, il peut se renseigner auprès d'Isidore Mvouba. On pourrait croire que le premier ministre aura les pouvoirs que lui confère la vraie fausse constitution du roi Sassou. Cependant, nous l'avons vu, vous l'avez vécu, au Congo, la constitution n'est pas respectée par notre monarque absolu. Que Clément Mouamba ne se fasse pas d'illusion : en dictature, le premier ministre, c'est le dictateur, c'est le monstre de l'Alima. Denis Sassou Nguesso et son clan décideront de tout. Clément Mouamba aura-t-il la liberté de constituer son gouvernement ? Non. On lui imposera la suite des ministres de pacotille. De toute façon, nous aurons un indicateur qui sera révélateur de ce que nous vous disons : Si Denis Sassou Nguesso conserve le système du ministère des Petits et des Grands Travaux rattaché à la présidence de la république, cela voudra dire que tous les autres ministères attendront que Sassou décide pour qu'ils puissent obtenir un vélo. Par ailleurs, nous attendons de voir comme sera mise en exergue la fameuse décentralisation, tant proclamée mais jamais réalisée.

Les témoignages de Soukoulaty Poaty et de Mvouba montrent bien que le poste de premier ministre ne sert à rien. Le premier ministre ne gouverne pas puisqu'il ne dirige pas le gouvernement. Sassou en bon dictateur contrôlera tout. En bon économiste, Clément Mouamba aura le temps de devenir un homme d'affaires et de s'occuper de ses ... affaires.

On ne change pas un système qui dépouille si bien le pays en surtaxant, en surévaluant le moindre petit projet, en inventant au quotidien des moyens sophistiqués pour ruiner le Trésor Public.

Clément Mouamba est un ancien ministre des finances. C'est donc un homme du passé et du passif qui connaît les rouages du système. Il est donc aussi comptable de la situation actuelle du Congo, dans la mesure où il fait partie de ceux qui devront rendre des comptes un jour au peuple congolais.

Ceux qui ont gobé le discours de "rupture" de Denis Sassou Nguesso ont tout faux. On ne s'improvise pas démocrate après une carrière bien remplie de dictateur encore en exercice. Clément Mouamba revient à la mangeoire publique. Il ne pourra rien changer, d'autant qu'il n'aura aucun pouvoir réel. De toute façon, il va bien falloir que le premier ministre sorte du camp de la majorité - ce qui rend son règne problématique. Nous le disons derechef, il n'existe qu'une forme de rupture face à la dictature : LA DEMOCRATIE. Rien d'autre. 

Nous attendons les prochaines élections législatives pour connaître le successeur de Clément Mouamba. Si l'opération "Je vote , je reste" est rééditée, le Parti Congolais des Tricheurs pourrait perdre la majorité à l'assemblée nationale - mais c'est sans compter sur la fraude. En effet, Clément Mouamba n'est pas membre du PCT mais de l'UPADS, le premier parti de l'opposition pour le moment. Aux prochaines législatives, les choses peuvent changer. Sa présence en qualité de premier ministre virtuel confirme bien l'existence d'une connivence souterraine entre l'UPADS et le Parti Congolais des Tricheurs, entre Denis Sassou Nguesso et le mercenaire politique Pascal Tsaty Mabiala.

Nous n'avons pas besoin de voir Clément Mouamba à l'oeuvre pour conclure qu'avant même de commencer, il a déjà échoué. Quand on est au service de l'échec, entendez Denis Sassou Nguesso, il est prévisible qu'au bout il  n'y ait que l'échec. On reconnaît l'arbre à son fruit et le fruit ne peut produire qu'un arbre de la même espèce. Aussi, n'avons nous aucun mal à affirmer péremptoirement : L'ECHEC PRODUIT TOUJOURS L'ECHEC. Conclusion : Clément Mouamba a déjà échoué. Avant même de commencer...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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T
#‎Brazzanews‬ investigation: Mefiez-vous de Tony Moudilou, un nain dangereux au service de Sassou.<br /> <br /> Nous vous rappelons que l'infiltré de la diaspora est de retour, l'homme qui est allé à Brazzaville pour attendre un post ministériel auprès de sassou Nguesso est rentré à Paris après déception...<br /> <br /> Ce nain était précipitamment rentré pour un post ministériel que Pierre Oba son chef lui avait promis après ses multiples services rendu à sassou. Malheureusement pour ce corrompu, son nom n'a pas été retenu, et le voila de retour à Paris.<br /> <br /> Que va t-il faire à présent ???<br /> Nous vous rappelons que Tony Moudilou est ce type qui envoyé la vidéo du général Jean Marie Michel Mokoko à Sassou-Nguesso pour l'inculper de Coup d’état.<br /> <br /> Ce même Tony a essayé de convaincre Guy Parfait kolelas d'accepter le post de premier Ministre proposé par Sassou et le séparer des autres leaders de l'opposition... Méfiez-vous de Tony Moudilou, un nain dangereux au service de Sassou.<br /> <br /> Source: ‪#‎Brazzanews‬ investigation
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A
NE LÂCHONS RIEN SASSOU DOIT PARTIR POINT BARRE…<br /> Il sera plus difficile et voire impossible pour le président autoproclamé de diriger le Congo, tant il est de plus en plus seul. Personne, en fait, ne reconnaît aujourd’hui le Sassou des années 1997-2012, qui faisait taire même les médias européens ; et ça sent la fin.<br /> <br /> Avec un pétrole de moins en moins cher, l’âge qui avance, des opposants qui s’enhardissent, une opinion internationale qui refuse désormais de s’accommoder avec la brutalité et le tempérament voleur et tricheur du personnage, les manœuvres de diversion dans le Pool ne suffisent plus à cacher la nature foncièrement anachronique, dictatoriale et surtout criminelle du régime.<br /> <br /> Dès lors, Sassou ne peut plus compter que sur l’intimidation, la naïveté politique et la cupidité de tel ou tel dirigeant de l’opposition pour sauver ce qui peut encore l’être, et rouler tout le monde dans la farine de foufou…
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A
Imaginez un monde sans foi ni loi où régnerait les règles de la barbarie et de la voyoucratie politique? C'est ce qui se passe actuellement chez Sassou-Hollande et ou Sassou Mouamba. En effet, Sassou et Mouamba, même écurie des hors-la loi et des forces du mal au Congo.<br /> <br /> Cependant face au régime politique illégitime des Nguesso, deux préalables s'imposent aux congolais: accepter individuellement et collectivement invité d'être relégué au stade animal (le sauvage et la loi du plus fort ou de la jungle) et ou au stade inférieur d'humanité (le monde, la société ou le pays des barbares).<br /> <br /> Sinon, on ne lâche rien, la lutte continue et jusqu'à mettre Sassou hors-d'état de nuire au peuple et à la nation congolaise.<br /> <br /> Le dialogue avec Sassou dénis les règles des institutions et de la civilisation et pourquoi faire?<br /> Un dictateur est comme un terroriste avec lequel les négociations sont du temps perdu. C'est les raisons pour lesquels les terroristes et dictateurs sont mis hors d'état de nuire que par la violence.<br /> <br /> Oui, dans 97% de cas, les dictateurs apportent le chaos à leurs peuples respectifs. Tout ceux qui soutiennent et travaillent avec les tyrans ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.<br /> <br /> Par ailleurs, le pays qui a vécu X années de dictature aura besoin de la moitié de ce temps passé pour pouvoir se reconstruire. <br /> <br /> En d'autres termes, 32 ans de dictature = 16 ans de reconstruction mentale, cognitive et sociale post dictature. Cette durée peut être plus longue quand les dictatures se suivent et se ressemblent dans le temps.
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