La baisse du prix du baril du pétrole finira par affecter l'économie congolaise et par devers elle, toute la société - si ce n'est déjà le cas ; cela nous le savons tous mais nous attendions des signes, des indicateurs factuels qui nous permettraient d'en mesurer l'ampleur, l'amplitude, la portée. Pendant que nous apprenons que neuf candidats ont été retenus pour participer à l'élection présidentielle du 20 mars 2016, à savoir
- Jean Marie Michel Mokoko ;
- André Okombi Salissa;
- Denis Sassou Nguesso ;
- Pascal Tsaty Mabiala ;
- Claudine Munari ;
- Anguios Engambé ;
- Guy Brice Parfait Kolélas ;
- Mbouissy Ngouari ;
- Kignoumbi Kia Mboungou,
des informations peu reluisantes nous parviennent aussi des réseaux sociaux comme le retrait de 2000 francs cfa sur les salaires des fonctionnaires - sans accord préalable avec les syndicats - par le ministre des finances Gilbert Ondongo - certains compatriotes émettant l'hypothèse que l'indu ainsi floué aux fonctionnaires servirait à financer la campagne de monsieur Denis Sassou Nguesso. Le fait que la diète soit entrée dans les casernes militaires qui manqueraient désormais de rationnement alimentaire - sauf à la garde républicaine - pourrait aussi répondre à la même logique. C'est peut-être la manière de l'armée de contribuer à la campagne du candidat Sassou : l'argent économisé sur l'alimentation des soldats va aller grossir le budget de campagne auquel toute la république a finalement contribué - puisque même les pauvres Vilis de Madingo-Kayes ont cotisé des pièces de menue monnaie dans des seaux remis au ministre Colinet Makosso.
Il est à peu près certain que ni les fonctionnaires, ni les soldats ne se plaindront car ils doivent tous leur destin, leur situation à la "grandeur" d'âme de monsieur Denis Sassou Nguesso - qui est le monarque adoré de ces dames et de ces messieurs. MOURIR DE FAIM POUR QU'OTSOMBE GARDE LE POUVOIR VOUS CONDUIT DIRECTEMENT AU PARADIS !
Nous vous avons révélé comment l'économie pâtissait de la crise pétrolière mondiale avec des chantiers en berne, des opérateurs économiques non payés ; voilà que celle-ci atteint les citoyens congolais à l'estomac en les privant de leur moungouélé qui n'arrête pas de maigrir - notamment les soldats dans les casernes qui ne seraient plus nourris par l'armée depuis quelques jours.
Les fonctionnaires ont l'habitude de se faire escroquer. Que vont donc faire les soldats affamés ? Se plaindre auprès de l'Etat-Major ? Du ministère des finances ? Non, pas du tout ! Ils vont certainement racketter le peuple. En effet, même nos vaillants soldats, à force de boire l'eau envoûtée par la merde du monarque, n'oseront pas se plaindre. Notons cependant que nous avons eu vent des désertions des jeunes nordistes enrôlés dans l'armée tribale maltraités à Tsambitso par les mercenaires du monstre Denis Sassou Nguesso.
Du chemin sans avenir, nous entrons dan la route de la diète et de la faim pour tous. Ceci pourrait peut-être rappeler à notre peuple que l'on ne mange pas des routes, des ponts, des immeubles - ce que Karl Marx désignait par du CAPITAL MORT. Le peuple a été nourri à la "Nouvelle Espérance" et à la promesse de l'avenir cul-de-sac. Il s'agit à présent de le nourrir avec du vent - puisque lespétrocfas se raréfient.
NOTRE AVENIR POLITIQUE AVEC DENIS SASSOU NGUESSO S'IL SE MAINTIENT AU SOMMET DE L'ETAT : L'EMERGENCE DE LA FAIM POUR TOUS D'ICI 2025. PEUT-ETRE MEME AVANT...
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU