La compétition de la diaspora pour qu'on entende parler du Congo à l'étranger est saine. En effet qui ferait entendre la voix du Congo à l'étranger si les Congolais vivant à l'étranger ne le faisaient pas ? Elle serait encore plus intéressante si la diaspora multipliait les initiatives qui prennent la tête à Denis Sassou Nguesso. Devenons tous des petits moustiques qui empêchent le monstre de l'Alima, cet mastodonte, de dormir paisiblement sans entendre notre sifflement si particulier, si irritant. Il doit être question d'organiser des actions qui ont un impact sur le fonctionnement du régime des crocodiles du PCT. A défaut, il faudrait noircir son image à la face du monde...
Je cautionne l'initiative de la journée nationale de l'indignation sauf sur le point du non-transfert de fonds au Congo de la part de la Diaspora le 5 févrirer 2016 parce que ceux qui en souffriraient, ce sont les populations et non les crocodiles du PCT qui croulent sous les milliards de pétrocfas. Avant de lancer une action, il faut en évaluer les conséquences : nous agissons pour améliorer les conditions de vie de nos compatriotes et non pour l'inverse. Il faut trouver une autre façon de mobiliser la diaspora. Pouvez-vous imaginer les vies que l'on perdrait au pays ce 5 février 2016 si l'argent de la diaspora ne parvenait pas au pays ? La diaspora congolaise envoie des milliards de dollars chaque année. Sans cet argent, la souffrance serait insupportable dans notre pays.
Et si on incitait la diaspora à attaquer en justice les soutiens extérieurs de Denis Sassou Nguesso, le 5 février 2016 ? Traiter avec une dictature illégale, c'est comme si on faisait du blanchiment d'argent. Tous les contrats signés par le régime du PCT peuvent être dénoncés en justice, en Occident. En versant de l'argent à un régime totalitaire, cela pourrait être considéré comme de la corruption.
La seconde initiative qui consiste à se désabonner de Téléfoufou sur le Bouquet africain pourrait atteindre l'Etat congolais qui y touche des dividendes - sans pour autant améliorer la qualité de son tam-tam propagandiste. Je me suis désabonné le mois dernier : Téléfoufou n'est pas une télévision mais une manipulation audiovisuelle. Il s'agit de se secouer les méninges. On peut, si on s'y met tous, réussir à terrasser ce système.
Quant à l'opération ville morte, nous l'avons proposé du 18 (assassinat de Marien Ngouabi) au 22 mars (assassinat du cardinal Emile Biayenda) 2016 inclus si les conditions d'une élection transparente, libre, consensuelle, plurielle n'étaient pas réunies pour une organisation fiable de l'élection du 20 mars 2016 au Congo. Les populations feront des réserves de provisions du 13 au 17 mars 2016. Une opération ville morte juste le 5 février 2016 est un bon test mais cela n'est pas suffisant si le régime des crocodiles du PCT ne peut pas être ébranlé. Une opération doit viser un impact par des incidences si possible décisives et irréversibles. Cependant, pourquoi ne pas essayer ?
LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU