UPADS : NORBERT MFIKOU CHARGE PASCAL TSATY MABIALA

"Ceux qui profitent d'un système, ceux-là mêmes qui ont beaucoup à perdre parce qu'ils se goinfrent de ses faveurs et de ses facilités, sont peu enclins à le voir tomber : en détruisant le système, ils casseraient la branche pleine de fruits juteux qui les nourrit car la chute du système coïnciderait avec leur propre chute qui les catapulterait au niveau du petit peuple d'en-bas qui vit des miettes qui tombent d'en-haut. Pour eux, détruire le système, c'est se détruire soi-même. Ils ne se querellent que pour en prendre la direction. Tous ceux qui vivent d'un système corrompu sont corrompus par le système. Le petit peuple ne peut attendre d'eux qu'une seule chose : la trahison. En effet, ils privilégient la position, le prestige et l'ambition de leur petite personne à la transformation et à l'amélioration du sort collectif.

Ceux qui vivent du système sont au service des objectifs du système et non de l'ambition collective. Ceux qui vivent de la dictature, quels qu'ils soient, meurent pour sa défense et non pour celle du peuple. Ne vous égarez pas du fait qu'ils font semblant de combattre l'arbre pourri qui les nourrit ; ils ne se battent pas du même combat que vous. VOUS DEMANDEZ LES FRUITS QUI VOUS REVIENNENT EN TANT QUE PROPRIETAIRES DE L'ARBRE, EUX SE BATTENT POUR OBTENIR LE DROIT DE DEVENIR LE GLOUTON EN CHEF DES FRUITS AVEC DROIT DE DISTRIBUTION A QUI BON LEUR SEMBLE. Ce n'est pas le même combat.

Si on reconnaît l'arbre à son fruit et le fruit à son goût, on reconnaît le traître à la manière dont il est accroché à la branche nourricière : la gueule directement dans le fruit. N'attendez pas d'eux votre salut : LES VRAIS SAUVEURS DE L'HUMANITE SONT DES IDEALISTES ET NON DES MATERIALISTES. CEUX QUI ONT GROS A PERDRE NE VEULENT RIEN PERDRE. QUE CEUX QUI N'ONT RIEN A PERDRE DOIVENT SE BATTRE POUR TOUT GAGNER. L'HISTOIRE NE MENT JAMAIS..."

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Comments

[Malanda Noëlle]

Bonjour chers compatriotes,
Monsieur MFIKOU a partiellement raison. Ne faisons pas aveuglement confiance à tous ces dirigeants politiques qui font semblant de se déchirer le jour et la nuit en loge ils s'embrassent se mettent d'accord pour trouver les moyens de mieux nous couillonner.
Soyons clairvoyant, abandonnant tout esprit de division ethno-clanique. Le Congo est un, et, il appartient à tous les congolais. Ce que les mbochis font, les laris l'ont fait (béto na béto), les nibolek l'ont fait aussi : les bémbés occupaient la majorité des postes ; ils ne se cachaient pas non plus.
Il faut être honnête et avoir le courage de dire MEA CULPA. Les nibolek chassés du pouvoir par le tyran Sassou ont fui avec l'argent des congolais. Eux aussi ont volé, pillé, à l'instar de Koukébé, Moungounga, Itadi, Tsadi, Mounari...
Pendant la guerre de 1997, les balles de Sassou ont tué les congolais celles de Lissouba ont tué aussi les congolais. Mais quand on fait le bilan après la guerre, aucun chef n'est mort et aucun enfant de chef a perdu la vie. Et aujourd'hui tous ces chefs ont mis leur famille à l'abri à l'étranger. Ils repartent eux mêmes au Congo pour aller quémander l'argent ou un poste auprès de Sassou ou se faire élire député pour profiter de l'argent du Congo. Ils ont tous les mains engluées de l'or noir, et, comme de vampires, ils se nourrissent du sang des congolais.
Mais la nature est une force qu'on ne peut canaliser. Elle a ses lois et nous ne pouvons nous cacher devant elle. Sa force nous jugera et nous écrasera. Les cris des disparus du beach nous rappelleront toujours que justice n'a pas été rendue.
Aujourd'hui les uns agitent le spectre de la guerre d'autres utilisent l'épouvantail ethno-clanique pour faire peur aux congolais. Non, n'acceptons plus cela si nous voulons le progrès dans notre pays. Le nord, le sud, l'est et l'ouest forme un seul pays = LE CONGO.
Montrons à nos dirigeant : voleurs, cupides, pédophiles, aveugles, sanguinaires et abrutis que nous ne sommes pas des girouettes.
Montrons leur qu'au Congo on se marie par amour et non par choix ethnique. Nos enfants sont congolais c'est tout. L'obscurantisme doit cesser chez nous.
Les intellectuels, les sages (s'il y' en a encore), les femmes congolaises qui portent et donnent la vie, les congolais qui ont gardé la fibre patriotique intact, unissons-nous pour dire non à la manipulation ethno-clanique.
Aujourd'hui dans l'opposition, il y'a de brebis galeuses, ceux qu'on retourne comme des crêpes, des mythomanes, des cleptomanes et ceux qui donnent envie de vomir. Mais nous sommes au pied du mur : nous voulons que Sassou quitte le fauteuil présidentiel et qu'il n'oublie pas de déboulonner Henri Djombo et de ramasser toute sa saleté.
Pour réussir nous acceptons tout le monde ; tous ceux qui acceptent de faire bloc derrière un candidat unique capable de battre Sassou au premier tour. Tous les petits candidats de l'opposition s'ils maintiennent leur candidature Sassou gagnera.
Nous sommes tous congolais et voulons vivre heureux et travailler librement chez nous. Il y'a moult réformes à faire au Congo en commençant à réhabiliter l'état. L'armée et la police doivent protéger les congolais et non pas les maltraiter ou les tuer. Les médecins, juges et avocats mendiants et corrompus doivent relire leur serment. Les libanais, sénégalais, malins, mauritaniens, pakistanais, indiens et certains blancs égarés qui ne respectent pas la loi congolaise doivent quitter le territoire. Bref, remettre à l'endroit tout ce que Sassou et sa bande de mercenaires à mis à l'envers.
Nous arriverons si nous sommes unis.
A bon entendeur salut.