Lors d'un récent séjour au Pool, Denis Sassou Nguesso a menacé ceux qui vont rechercher la violence en les voyant remonter à la surface. Il promet de les avoir tous - une promesse qui ne peut confiner qu'à la menace. Il est évident qu'il y aura des troubles, comme l'invention d'un faux coup d'Etat pour arrêter les leaders de l'opposition. Cette vidéo d'un compatriote vous permet d'entendre de la bouche de Sassou commence il promet de violenter ceux qui n'ont pas encore goûté au sang afin qu'il leur fasse goûter leur propre sang.
Denis Sassou Nguesso est un homme dangereux qui utilise l'argent du Congo pour aider Nkurunziza à mâter son propre peuple - afin de constituer un exemple de chef d'Etat ayant réussi un troisième mandat illégal, allant jusqu'à énerver le président sur échasses Paul Kagamé qui le lui a fait savoir par sa ministre des affaires étrangères au travers d'une lettre qu'elle est venue personnellement transmettre à Sa Monstruosité éléphantissime à Brazzaville. Sassou aurait donné 20 milliards de francs cfa à Pierre Nkurunziza pour qu'il puisse corrompre les généraux et les militaires les plus influents tout en achetant des armes ; il lui demande de tenir bon. Il semblerait que c'est à cause de l'argent de la corruption venu de Brazzaville que le coup d'Etat contre Pierre Nkurunziza avait échoué. Hélas, pour son poulain, les choses semblent virer à la confrontation armée et il ne pourra pas lui envoyer les milliards de notre Trésor Public indéfiniment. Et c'est cet homme-là qu'on présente comme un médiateur international - alors qu'il est un fauteur de troubles, de guerres, de violence qu'il promet allègrement à son peuple devant le monde entier; Si les Centrafricains, entre autres Africains, veulent de Sassou nous le leur laissons afin qu'ils résolvent leurs problèmes mais nous, au Congo, nous n'en voulons plus. Le dialogue est un prétexte, une farce, une distraction. L'heure est au bilan de près de vingt ans de règne. Il doit nous dire dans quel état il laisse le pays à son successeur. Au lieu d'embrouiller les cerveaux des gens avec des monologues-diktas, il ferait mieux de préparer son bilan que nous n'avons pas arrêté de lui exiger.
André Okombi Salissa - qui a refusé de participer au monologue de Sibiti qui n'excite même pas les Sibitiens - vient de prendre parti pour la défense de la loi - à savoir la constitution - et du calendrier électoral. Il a fini par parler et nous pensons que la rupture avec son ancien mentor est totalement consommée : les fronts ne regardent plus dans la même direction ; il est à croire qu'Okombi Salissa vient de siffler une confrontation ouverte à laquelle il demande aux deux chambres du parlement de prendre part, surtout les sénateurs. Il ne lui a manqué que d'en appeler aux "sages" du Conseil Constitutionnel qui sont restés sourds et muets jusqu'à présent.
Il faudra cependant plus que le départ de Denis Sassou Nguesso du pouvoir pour rétablir la démocratie que nous appelons tous de nos voeux...
La classe politique congolaise doit tout faire pour arrêter politiquement cet homme et il faut croire que l'épreuve du feu va vite arriver dans notre pays : septembre n'est plus très loin. IL Y A DES GUERRES QUE L'ON NE GAGNE JAMAIS AU FINAL ; CELLES CONTRE UN PEUPLE EN FONT PARTIE. Il suffira que le peuple se lève, investisse les rues pour triompher. Sassou veut retarder l'échéance de son départ mais il finira par se résigner à partir. Nous n'avons pas besoin de goûter à notre propre sang pour cela.