Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Mes chers compatriotes, la réalité politique de notre pays ressemble à l'histoire du Golem juif qui inspira le film Frankenstein. Frankenstein, c'est un monstre né d'un cadavre découpé et reconstitué qui finit par s'en prendre à son maître, à son créateur, un savant fou. Exactement comme dans l'histoire du Golem dans laquelle le monstre créé par un rabbin mystique se retourne contre son maître. Quand vous lisez la situation politique de notre pays, vous finissez par comprendre que Denis Sassou Nguesso, après avoir assassiné la constitution du 15 mars 1992, a pris des morceaux de celle-ci pour créer son Frankeinstein de constitution le 20 janvier 2002. Ce monstre avait pour mission d'épouvanter les adversaires politiques de Sassou en les disqualifiant par l'âge et par le séjour à l'étranger, vu qu'ils avaient pris la fuite devant la monstruosité de l'Alima, le mokilimbembé, mi-crocodile, mi cobra, en somme une bête venimeuse aux dents très coupantes. La constitution devait aussi protéger Denis Sassou Nguesso du peuple en transformant sa victoire militaire (coup d'Etat) en victoire politique. Hélas, Frankeinstein-Constitution s'est retourné contre la Bestialité sérennissime ! La créature veut désormais dévorer son créateur car elle a pris le parti du peuple trop longtemps outragé, humilié, manipulé et trompé quand on ne le tuait pas à petit feu.
Sassou a compris qu'il s'agit désormais d'un combat entre la créature et son créature, entre Otsombé, l'invincible et la constitution du 20 janvier 2002 - puisqu'il estime que le peuple n'est pas de taille à lutter contre lui. Il veut désormais assassiner sa propre constitution qui le légitimait aux yeux du peuple et qui l'aidait à le brider. Sassou veut s'appuyer sur le peuple pour abattre son propre Golem, son propre Frankeinstein : il faut faire croire à la victime que c'est elle-même qui a choisi son bourreau en l'aidant à triompher de son Golem. Nous devons à tout prix l'en empêcher car s'il réussit son meurtre-putsch constitutionnel, il va créer une autre bête constutionnelle qui lui permettra de devenir le "Mugabé" de l'Afrique centrale - encore que Mugabé prétend détenir son pouvoir de Dieu qui lui aurait permis de chasser les Anglais. Sassou ne sera pas le Mugabé de la tourbière de l'Alima. Il va plutôt devenir le Compaoré du Congo car nous ferons tout ce qu'il faut pour qu'il s'en aille.
Demain, à Paris, nous tous qui avons bu la terre du Congo devenue lait maternel, devons nous rassembler pour exprimer notre colère. Soyons mille ou plus à manifester pour envoyer une énergie positive au Congo. Vous pouvez sacrifier quelques heures au salut de la terre qui a vu naître vos ancêtres, l'héritage que vous laisserez à vos fils. A la mère patrie, nous devons consacrer notre simple présence revendicatrice...
François Hollande nous a compris. Il défend le respect de la constitution qui représente le respect du peuple. Il est temps de se faire respecter. L'heure est à la galvanisation des énergies. Nous avons un peuple à sauver des griffes de la tyrannie. Nous devons surpasser nos petits ego pour devenir des vrais citoyens, des vrais républicains, des vrais démocrates. Chacun doit choisir entre Sassou et le peuple, entre le monstre et son propre peuple, entre le criminel et l'innocent. Il n'y a pas de place pour la neutralité. Personne ne peut être neutre quand des milliers de vies sont dans la balance contre un seul homme sur l'autre plateau. Sassou ne peut pas peser plus qu'un peuple, plus que des millions de volontés légitimes. Nous avons un destin à construire lequel posera les prémices d'une nouvelle république qui bâtira les fondations d'une nouvelle nation. Il faut construire un destin national et un avenir qui regardent le peuple congolais en face au lieu de lui tourner le dos.
MES CHERS COMPATRIOTES, N'AVEZ-VOUS PAS COMPRIS QUE NOUS SOMMES LE POUVOIR, LE VRAI ? IL EST TEMPS DE SE FAIRE RESPECTER. NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE CONGO. NOUS SOMMES LE POUVOIR. NOUS DEVONS GAGNER LE RESPECT DEVANT LA TERRE ENTIERE AU NOM DES MORTS (ANCETRES), DES VIVANTS (NOUS) ET DE CEUX QUI VIENNENT (NOS ENFANTS, PETITS-ENFANTS, DESCENDANTS). JE LE DIS DERECHEF, AU XXI è siècle, LEs PEUPLES DOIVENT FAIRE L'HISTOIRE AU LIEU DE LA SUBIR. DE L'HISTOIRE PASSIVE, PASSONS A L'HISTOIRE ACTIVE. SI LA GENERATION YOULOU N'A PAS EU LE CHOIX DE QUEL CHEMIN PRENDRE POUR CONSTRUIRE UNE VRAIE NATION, NOTRE GENERATION PEUT DECIDER DE SON AVENIR. NOTRE PAYS, NOTRE VOLONTE, NOTRE CHOIX...
Vive la république !
Vive le Congo !.
Pour l'amour du peuple !
LION DE MAKANDA