Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Le contexte politique congolais pue le coup d'Etat constitutionnel, vu que Denis Sassou Nguesso semble ne pas vouloir tirer sa révérence en 2016 comme le prévoit la constitution du 20 janvier 2002. A ce propos, les Congolais épris de démocratie et de transparence électorale ont pu bénéficier du soutien de l'Hexagone. Nombreux sont les Congolais qui ont redouté que la position française à propos du respect des textes constitutionnels en Afrique ait évolué lorsque le chef d'Etat français et son premier ministre ont fait état de recherche du consensus, un concept sur lequel Denis Sassou Nguesso a bondi pour imposer à Sibiti, SON "consensus" au cours d'un dialogue-prétexte orienté diktat sous corruption.
Son Excellence, l'ancien ambassadeur Marcel Makomé, a voulu en avoir le coeur net. Il a écrit au président français pour demander un éclaircissement. La réponse qu'il a reçue de la Présidence de la république française est très explicite et très licite : La France n'a pas changé de point de vue au sujet du respect des textes constitutionnels et de l'observation des échéances électorales. François Hollande a démontré qu'il était un homme cohérent, constant et irréversible dans ses prises de position. Le peuple congolais doit se dire que pour une fois, le gouvernement français semble en phase avec lui : nous sommes au xxième siècle ; le monde doit changer - même si les intérêts le poussent à conserver les rapports du siècle passé.
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