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Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.

VIDEO : DES JEUNES CONGOLAIS REVOLTES VANDALISENT L'AMBASSADE DU CONGO A PARIS

Il doit exister un seuil de supportabilité  de l'injustice et du mépris du peuple par la dictature. Oui, d'aucuns diront que la violence n'est pas une solution mais qui a commencé, hein ? Et depuis combien de temps ? N'entendez-vous pas tous ces Congolais que l'on violente gratuitement ? N'avez-vous pas entendu que même Sassou en avait assez de voir couler les larmes et le sang des autres ? N'est-ce pas un aveu de violence ? Désormais, même l'opération "Mbata ya Mokolo Sassou", qui n'a jamais eu lieu à Oyo, agresse des Ponténégrins. Qui a commencé la violence qui répond à la violence à sept mille kilomètres de Brazzaville ? La jeunesse exaspérée ou le régime des crocodiles du PCT qui ajoute de la violence à la violence, de l'injustice sur l'injustice ou du crime sur le crime ? Ah, j'oubliais ! Eux ont le droit à la violence légale et non légitime - même lorsqu'elle ne se justifie pas ! Il y a un temps où l'on doit dire : "SASSOUFIT" !  Que l'on s'entende bien : je ne cherche pas à justifier la révolte de mes cadets mais à comprendre leur rage devant l'immobilisme d'un peuple que les hommes politiques regardent mourir en silence, dans l'indifférence des puissants et la peur des affamés.

On entend : "C'est pour Régis Batola que l'on fait ça !" Régis Batola. Voilà ce que l'on sait du décès de ce jeune homme de vingt-huit ans : 

" BATOLA Régis, âgé de 28 ans et fils de BATOLA Placide menuisier-charpentier de profession, a trouvé la mort le 13 avril 2015 au Commissariat central de Pointe-Noire, où il était incarcéré depuis le 06 avril ; et interpellé le jour même dans la nuit à une veillée au quartier Mpaka, dans l’Arrondissement 3 Tié-tié. BATOLA Régis a été sous-alimenté et confiné plusieurs jours durant dans une cellule exigüe en compagnie d’autres détenus au commissariat central. Ces mauvais traitements ont conduit à son décès. Durant la même période, la RPDH a été informée du décès en détention de deux autres jeunes qui ont trouvé la mort dans les mêmes conditions au commissariat central.  Par ailleurs, la police pour brouiller les pistes, a tenté de déposer le corps de BATOLA Régis à l’hôpital A. SICE de Pointe-Noire, avant d’essuyer un refus catégorique de la part du personnel de l’établissement. C’est ainsi que le défunt a été conduit à la morgue" 'source : http://www.rpdh-cg.org/news/2015/04/25/congo-brazzaville-deni-du-droit-la-vie-et-atteintes-graves-aux-libertes)...

Ces jeunes révoltés, qui font entendre leurs voix en brisant quelques vitres qui seront vite réparées par monsieur Henri lopes tandis que la vie de Régis Batola est perdue à jamais - parmi tant d'autres que l'on tue de mille et une manières, que celui qui n'a rien à reprocher à la dictature de Sassou, une violence d'Etat qui tue pour un regard de travers ou pour la vente d'un DVD ou d'un CD, leur jette la première critique...

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