Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
Par Le Lion de Makanda (LDM)
Certains ont affirmé que l'opposition du FROCAD aux consultations du 20 mai 2015 ne pesait pas lourd si des gros partis comme l'UPADS n'affichaient pas leur rejet de cette manœuvre politicienne visant à créer le tremplin qui conduit au référendum anticonstitutionnel en passant par un dialogue-monologue où le PCT comme tout bon crocodile avalera les opinions des autres pour ne faire triompher que sa stratégie clairement affichée : organiser un dialogue qui conclura à un désaccord, lequel sera le prétexte pour assassiner la constitution du 20 janvier 2002. De toutes les façons, tous les dialogues avec le PCT ont été des farces que ce parti faisait avaler aux autres à défaut de couleuvres et de cobras. Qu'on se fasse rouler une fois, cela peut se comprendre mais deux, trois voir quatre fois, ça devient inconcevable, ça ne peut être que de la CONNIVENCE DEGUISEE EN OPPOSITION. Pascal Tsaty Mabiala et l'UPADS rejettent les consultations pour le casse politique du siècle, n'en déplaise à ceux qui doutaient de sa bonne foi. Il s'agit à présent de tenir le bon bout.
Le premier secrétaire de l'UPADS, Pascal Tsaty Mabiala, a abondé dans le même sens que nous : pour améliorer cette constitution, une simple révision suffit, laquelle révision fera lieu d'un référendum dans le strict respect de la constitution. On peut donc corriger la gouvernance sans toucher à l'alternance démocratique en optant pour une simple révision. C'est bien de nous lire parfois, monsieur Pascal Tsaty Mabiala. Cependant, même si révision, il y avait, il faut encore prendre le temps d'un nettoyage transitionnel après ladite révision pour permettre l'organisation d'une élection présidentielle libre, plurielle, transparente et crédible en ayant au préalable réformé la CONEL, corrigé les listes électorales, garanti à tous les Congolais majeurs ou susceptibles de voter après la transition la possession d'une carte d'identité et d'une carte d'électeur. Nous estimons que tout cela passe par un recensement démographique et de l'habitat pour des chiffres fiables. Quiconque se dit démocrate et désireux de voir que ce qui sort des urnes incarne bien la volonté du peuple ne peut que nous soutenir. Donc les étapes sont claires : REVISION DE LA CONSTITUTION sans toucher au sacro-saint principe de l'alternance sans laquelle on ne peut parler de démocratie, ensuite TRANSITION pour reconfigurer les conditions électorales du pays. Sans transition, il y aura comme un chaînon manquant.
Nous attendons à présent que Mathias Dzon et son UPRN font une déclaration dans le même sens que l'UPADS. Il est temps que chacun choisisse clairement son camp : LE PEUPLE OU LE DICTATEUR. PERSONNE NE PEUT RESTER AU "CENTRE", MONSIEUR BOKAMBA YA NGOUMA, PERSONNE : ENTRE LE PEUPLE ET LA DICTATURE QUI L'OPPRESSE, IL N'Y A PAS DE CENTRE ! ON EST POUR L'UN OU POUR L'AUTRE. TOUT AUTRE FORME DE DISCOURS N'EST QUE MANIPULATION, DISSIMULATION, FAUX-SEMBLANT, TRAITRISE.
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