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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 14:23

                                 Panique au sein de la diaspora :

                  Des refugiés togolais en Allemagne menacés de rapatriement


Ils sont, à ce jour, des milliers de Togolais à trouver, dans leur fuite des affres du régime d’Eyadema, refuge sur le sol allemand. Avec leur statut de eéfugiés politiques, nombre d’entre eux n’ont toujours pas réussi à se mettre à l’abri d’éventuels rapatriements. Mais voilà, depuis que la situation sociopolitique se décrispe peu à peu à Lomé, la peur grandissante d’être rapatrié semble s’emparer de la communauté togolaise d’Allemagne.

Selon les propres termes d’un compatriote résidant dans ce pays, « un véritable vent d’incertitude souffle depuis quelques temps sur la communauté des refugiés togolais en Allemagne ».

En effet, plusieurs refugiés togolais au pays du Führer, reçoivent depuis peu, des correspondances de l’office allemand des refugiés leur demandant de se préparer à quitter le pays ou à donner les raisons qui justifient la prolongation de leur séjour sur ce territoire.

L’office évoque comme arguments, la disparition du Général Eyadéma en février 2005, la signature en août 2006 de l’Accord Politique Global par les principaux  partis d’opposition, les multiples participations d’opposants aux gouvernements de Faure Gnassingbé, la nomination de Me Agboyibo au poste et de Premier ministre, la tenue des élections législatives du 14 octobre 2007 sans violences, les aller et retour de Gilchrist Olympio à Lomé… pour justifier que le Togo est de nouveau habitable et qu’il faille aux refugiés y revenir continuer leur vie.

Visiblement le récent séjour à Lomé du Vice-chancelier Frank-Walter Steinmeier, n’est pas de nature à « arranger » les choses pour les compatriotes. Ironie du sort, son homologue togolais est issue de « l’opposition radicale », une situation inédite sur la Terre de nos aïeux. Frank-Walter Steinmeier n’aura plus besoin de photo pour se rendre à l’évidence que le Togo de 2007 n’est pas exactement celui de 1993. Sa visite en soi est très illustrative, après 15 ans de relations tendues et sèches entre l’Allemagne et le Togo. De retour en Allemagne, le Vice-chancelier ne manquera sûrement pas de raisons pour exiger de nos compatriotes le come-back à leur terre natale. « Le Togo est passé par des années très difficiles, par un long régime autocratique et après les élections législatives du 14 octobre, nous savons que le Togo est sur une meilleure voie », a-t-il déclaré à Lomé.

Cela, on le devine, ne ferait pas beaucoup plaisir aux concernés dans cette affaire. Pour autant, l’Etat togolais ne peut-il pas prendre des mesures pour minimiser les aspects humiliants et fâcheux d’un éventuel rapatriement ? Se demandent déjà beaucoup. de Togolais.

Au nombre des démarches envisageables, indiquent certains observateurs, Lomé peut, au mieux des cas solliciter  de Berlin d’offrir la possibilité à nos compatriotes d’opérer un changement de statut pour mieux s’insérer dans la société allemande. On n’oublie pas que l’Allemagne offrait jusque dans les années 90, une entrée libre de visa aux ressortissants togolais. Pourquoi ne plus essayer de négocier un nouveau statut particulier et privilégié pour des Togolais résidant en Allemagne, ou par extension pour ceux désirant s’y rendre ? Des cas de ces accords particuliers en matière d’immigration entre pays africains et européens ne manquent pas. Il en existe entre l’Angola et le Portugal, le Sénégal et la France…

L’autre option pour l’Etat, selon les mêmes observateurs de la vie publique togolaise, est qu’il négocie (au pire des cas) de meilleures conditions de rapatriement pour les compatriotes. Les mesures incitatives pour un retour volontaire et des dispositions pour une rapide insertion au retour de ces concitoyens, obligés malgré eux à une étape de leur vie, de s’exiler peuvent aussi être prises. Tout sera question de dynamisme et de sens d’anticipation de la diplomatie togolaise, aujourd’hui conduite par un opposant, le professeur Léopold Gnininvi.

Maxime Domegni

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 14:20
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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 00:11
Sarkozy veut reconsidérer l'existence des bases militaires françaises en Afrique. Certains y voient l'application de sa logique de rupture mais ne nous y trompons pas : la réalité est toute autre car la France n'a plus les moyens d'entretenir toutes ses bases militaires en Afrique. Cependant, ses soldats continueront à arpenter le sol africain - là où la France possèdera d'énormes intérêts financiers -  sous le casque bleu de l'ONU comme ce sera le cas au Tchad avec l'EUFOR dans laquelle le contingent des militaires français sera le plus important. La Françafrique ne saurait se réduire à sa simple dimension militaire qui il faut le reconnaître n'existe que pour maintenir des dictateurs comme Déby ou Bongo au pouvoir - de sorte à toujours se mêler d'affaires afro-africaines ; il faut qu'il y ait un changement total : économique, politique, diplomatique, militaire, culturel. L'habileté de Sarkozy consiste à faire de la communication sur cette affaire : il veut donner l'illusion d'une rupture - alors qu'il ne s'agit que d'une exigence financière car les bases coûtent les yeux de la tête aux contribuables français qui ne comprennent pas trop ce que font leurs soldats au Gabon, au Tchad, à Djibouti, etc. L'occupation militaire va simplement changer de casquette : de française, elle va devenir onusienne mais le gros des militaires déployés sera encore français. Communiquer diplomatiquement revient parfois à présenter sous de nouveaux vocables une même réalité de sorte à séduire les esprits en leur donnant l'illusion d'un changement dans le rapport de force - alors qu'il n'en est rien. La Françafrique est comme une vache qui donne du bon lait et le berger a un peu de mal à tuer la vache laitière... Comprenne qui pourra.
Voici tout de même un article qui m'a été envoyé par P.E. Mampouya qui stigmatise le changement de langage de Sarkozy en Afrique du Sud. Méfions-nous des mots qui changent plus vite que la réalité. Réjouissons-nous quand la réalité aura changé. Je doute fort que les Français quittent toutes leurs bases africaines : il y a trop d'intérêts en jeu. Pour l'instant, aucune base militaire française n'a été démantelée. Alors, moi les discours d'Emmanuelle Mignon(ne) ou de Claude Guéant, je m'en fiche royalement... Que les faits parlent par eux-mêmes.
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Vendredi 29 Février 2008
Françafrique: "Le ton a changé"
Propos recueillis par Marianne ENAULT
leJDD.fr
>>Dans un discours prononcé depuis le Cap, en Afrique du Sud, Nicolas Sarkozy a semble-t-il engagé la rupture avec la Françafrique. Du moins dans la forme. Philippe Mayol, responsable du département Afrique au sein du CCFD* et co-auteur du Livre Blanc pour une politique de la France en Afrique responsable et transparente, réagit aux propos du chef de l'Etat français pour le JDD.fr.
Aux côtés du président sud-africain, Nicolas Sarkozy a promis de réexaminer la présence militaire française en Afrique. (Reuters)Aux côtés du président sud-africain, Nicolas Sarkozy a promis de réexaminer la présence militaire française en Afrique. (Reuters)
 
Qu'avez-vous pensé du discours du Cap de Nicolas Sarkozy?
Les mesures annoncées, telles que la renégociation de tous les accords militaires de la France en Afrique ou la publication du contenu de ces textes, sont assez encourageantes. Ça va dans le bon sens. Il faut tout remettre à plat. Le Parlement français sera désormais associé à la redéfinition de la politique de la France en Afrique. Cela fait plusieurs années qu'on se bat pour obtenir que le Parlement soit au coeur de la politique étrangère frrançaise. Nicolas Sarkozy a également évoqué le rôle de l'Europe en Afrique. Il est nécessaire d'avoir une vraie politique de l'Europe en Afrique. Mais attention, s'il s'agit d'une énième réforme de la politique de la France en Afrique, ça n'a pas de sens. La stratégie doit désormais être définie au sein de l'Union européenne.

Constatez-vous une évolution entre le discours de Dakar, qui avait vu notamment Nicolas Sarkozy évoquer un homme africain "pas assez entré dans l'histoire", et le discours du Cap?
C'est en tout cas un vrai changement dans la forme. Le ton a changé. C'est une manière de se rattraper, non pas par rapport au discours de Dakar, mais par rapport aux critiques émises sur la politique menée par la France en Afrique durant les premiers mois de la présidence Sarkozy. Je pense notamment aux premiers chefs d'Etats reçus par le président français [le Gabonais Omar Bongo et le Tchadien Idriss Déby, ndlr]. La rupture annoncée pendant la campagne électorale tardait à venir.

Selon vous, que doit-il se passer désormais?
On attend avec impatience les prochaines étapes. C'est un discours assez fort. Nous attendons maintenant que le président français passe aux actes. Il faut qu'un calendrier précis soit mis en place. Il faut répondre aux questions du qui, du quand et du comment. Il s'agit tout d'abord de gérer le dossier tchadien. Il faut que toute la lumière soit faite sur le rôle exact des forces françaises pendant le conflit au Tchad [
Paris a répété à plusieurs reprises que l'armée française n'était pas intervenue directement sur le terrain, ce que plusieurs sources démentent, ndlr]. Le Parlement doit se saisir de cette question. Il faut mettre en place une mission d'information parlementaire.

"Il faut maintenant des actes"

Le discours de Nicolas Sarkozy n'est-il pas en contradiction justement avec l'attitude de la France pendant le conflit au Tchad?
Oui, c'est pourquoi il faut faire toute la lumière sur cet épisode. La confusion règne dans ce dossier. Or, c'est justement ce que Sarkozy dénonce dans ce discours. Il parle de "transparence". On l'attend. Il ne suffit pas de dire que la France ne va plus être le gendarme de l'Afrique. Ce n'est pas une nouveauté, cela a déjà été annoncé dans le discours de la Baule [prononcé par François Mitterrand le 20 juin 1990, ndlr]. Idem pour le redéploiement des forces françaises en Afrique. Il faut maintenant des actes. Il faut que la volonté affichée par Nicolas Sarkozy se traduise dans les faits.

Lors d'une conférence au Centre d'accueil de la presse étrangère, le 14 février dernier, votre Plateforme citoyenne semblait attendre beaucoup de cette nouvelle visite en Afrique. Etes-vous satisfait?
Notre grand regret concerne le Tchad. Nicolas Sarkozy ne dit pas ce que la France veut faire au Tchad. Nous sommes très inquiets quant au sort réservé aux deux opposants [qui ont disparu après l'assaut rebelle, ndlr]. Avant l'Afrique du Sud, Sarkozy était au Tchad. On attendait des déclarations. Mais sa communication sur le sujet n'a pas été aussi forte que ce que l'on espérait. Il a évoqué une enquête internationale. Mais il y a un décalage par rapport à l'urgence de la situation actuelle. Nous devons savoir ce qu'ils sont devenus. Après la disparition de ces deux opposants, on ne peut pas repartir comme avant avec le Tchad. Il faut revoir la politique de la France dans ce pays. Sarkozy doit désormais être en cohérence avec son discours.

Dans son discours, le président évoque peu les questions de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption, etc. Est-ce un recul?
Il y a une absence de volonté sur ces sujets. Il n'y a pas de demande de plus forte démocratisation des Etats africains. La question est rapidement évoquée en fin de discours. Cela manque un peu de force. Le président a par ailleurs peu évoqué la question de l'aide au développement. Il n'a pas précisé l'engagement de la France à consacrer 0,7% de son PIB à cette question. Il n'a pas expliqué comment la France comptait désormais gérer ses relations avec les Etats non-démocratiques. Il n'a pas évoqué la question des biens mal acquis, de la dette odieuse. Sur ces sujets, il n'y a pas de réponse.

*Philippe Mayol est responsable du département Afrique du Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement (CCFD) et co-auteur du
Livre Blanc pour une politique de la France en Afrique responsable et transparente.
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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 11:10
Diplomatie_Afrique.jpgCher Jean Jacques KOFFI, bonjour,
c'est avec un plaisir indicible que j'accepte votre partenariat et ma contribution n'en sera que plus enthousiaste. Il conviendra d'en définir les modalités et le tour sera joué.
 
Je vous cite  :
"Le but de ce partenariat c'est de créer une rubrique dans diplomatie Afrique ou des  africains de la génération consciente pourront développer et échanger leurs points de vue critiques et constructifs sur la politique des pays économiquement forts vers les pays économiquement faibles : Cas de l'Afrique. Quel avenir pour la diplomatie Africaine? "
 
Avant de parler de l'avenir de la diplomatie africaine car elle en a forcément une,  eu égard à sa dimension administrative et étatique qui peut s'avérer être purément et simplement la reconduite d'un statu quo de relations asymétriques et verticales entre nations riches et nations pauvres ou entre dictatures et peuples blasés, il conviendrait de se demander : "Quelle diplomatie pour l'Afrique ?" Quelles sont les pesanteurs qui empêchent la diplomatie africaine d'évoluer ? Des dictatures peuvent-elles être en phase de défendre correctement les intérêts des pays qu'elles représentent  face à des démocraties, c'est-à-dire, des légitimités politiques plus grandes au plan de la diplomatie internationale ?
En lisant votre premier numéro, j'ai particuièrement été attiré par votre définition de la diplomatie : 

"La diplomatie est la conduite de négociations

entre les personnes, les groupes ou les nations

en réglant un problème sans violence" (page 48)

Nappée dans une onction très idyllique, la diplomatie apparaît comme le contraire de la guerre et de la violence et semble n'avoir qu'une dimension positive. Toute négociation n'est pas forcément diplomatique. Or, l'Occident déploie une autre vision de la diplomatie moins éthique et plus stratégique : 

" La diplomatie est l'art de servir ses propres intérêts en les occultant et en ne présentant à la partie adverse que ses  intérêts ( à elle)." 

 Les choses sont présentées d'une certaine manière qui masque en séduisant. Exemple : un prêt peut devenir en langage diplomatique une "aide", une exploitation des matières premières un "investissement" pour le développement de l'Afrique, etc. Ce qui est masqué, c'est l'objectif poursuivi par la partie adverse (exemple : "l'intérêt de la France" qui n'est pas toujours l'intérêt de tout un pays) et les bénéfices qu'elle compte tirer de cette transaction. Ce qui séduit, c'est la sémantique du profit que va en tirer la partie adverse. Qui ne considérerait pas qu'une "aide" est quelque chose de bon ? Ces aides ne sont que des prêts à des taux préférentiels. Des prêts...

Pourquoi la dernière réunion de l'OMC a mal tourné ? Parce que Wade et de nombreux présidents africains ont refusé de signer un accord qu'on leur présentait comme défendant les intérêts des peuples africains - alors que ce n'était pas le cas. Mbéki a imité Wade et il n'y a eu aucune conclusion. La diplomatie s'infiltre, vous avez raison, dans toutes sortes de négociations - même si dans son acception générale, elle renvoie à des pourparlers parés d'euphémisme entre nations. La question  fondamentale en liaison avec le but du partenariat que vous me proposez serait de se demander comment faire pour mettre en place une diplomatie horizontale entre nations riches et nations pauvres ?  A l'ONU, vous savez que la logique des vetos plombe la diplomatie internationale dans son espace le plus éminent - là où les solutions vers le bonheur planétaire devraient être recherchées...

Il me semble qu'il faut qu'une revue remplisse un certain nombre de critères pour réussir :

1 ) informer sans parti pris  (le fait informationnel comme fait social );

2) apporter plus que l'information en permettant au grand public l'accès à des informations cachées et en expliquer les raisons d'être : le grand public vit dans le monde mais ne connaît généralement pas comment il fonctionne - quelles sont les forces, les ondes de choc qui affectent le vécu,  l'existence. Notre anthropocosme apparaît comme une synergie d'intérêts différents coopérant, se combattant, coexistant de façon à établir un ou des rapports de force dominants ;

3) être un vecteur qui ouvre et favorise la réflexion du grand public dans un monde où la manipulation est de mise : c'est la condition qui peut amener au changement, à l'amélioration des choses - car le but ultime, c'est de hisser la diplomatie africaine à plus de grandeur, plus d'efficacité ;

4) avoir sur le plan formel une clarté qui en facilite la lecture.

Il faut qu'une revue soit plus qu'une revue de plus car avec internet, il y a comme une démocratisation de l'information mais il faut savoir que toutes les informations ne se valent pas. D'autre part, le journalisme ancien où le fait est dépoussiéré de tout son reluisant subjectif est sur le point de s'essouffler face à un journalisme plus axé sur la compréhension du pourquoi des faits. Informer ne suffit plus, il faut expliquer, il faut lire avec une grille originale de lecture, il faut s'armer de valeurs universelles pour une adhésion plus grande, il faut mettre de l'intelligence dans l'information afin qu'elle devienne un factum qui contribue à lire le réel avec plus de profondeur en vue de le transformer.

 
******************************************************************************************************
Bonjour,

Nous sommes une équipe de jeunes cadres d'origine africaine et de nationalité ivoirienne.

Nous sommes sur le point de  paraitre un magazine éditorial nommé Diplomatie Afrique.

Ce magazine traitera de la géopolitique Africaine ; du rôle de l'occident dans la politique du développement durable en Afrique Magazine d'analyse et de réflexion, Diplomatie Afrique couvrira l'actualité Africaine,  internationale et stratégique à travers des analyses d'experts et de personnalités politiques et économiques.


Ensemble nous développerons un forum d'échange et de réflexion, ce forum proposera aux lecteurs de Diplomatie Afrique une vaste gamme de thématiques géopolitiques et stratégiques.
L'une des particularités du magazine Diplomatie Afrique réside dans son indépendance éditoriale.

Salutation cordiale

Jean Jacques KOFFI
  Chef de rédaction
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 22:59
Mémorandum
Mémorandum pour l’adoption et la mise en œuvre rapide des réformes constitutionnelles et institutionnelles et pour les prochaines échéances électorales
 
Par UFC-Bureau national 14 février 2008
 
L
es élections législatives, prévues par les 22 engagements pris auprès de la Commission de l’UE en Avril 2004 par les autorités togolaises et confirmées par l’Accord Politique Global (APG), ont eu lieu le 14 octobre 2007. La plupart des missions d’observation, notamment, la Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne et la Délégation du Parlement Européen, ont rendu publics leurs rapports.
Les conclusions de ces rapports rejoignent celles de l’UFC, s’agissant notamment des fraudes et dysfonctionnements qui ont émaillé le scrutin. Malgré ces fraudes et dysfonctionnements, les suffrages portés sur les listes de l’UFC avoisinent ceux du RPT (environ 900 000 voix) et confirment que l’UFC reste la principale force politique du pays. Cette réalité doit désormais être prise en compte pour l’adoption des grandes décisions qui engagent le devenir de la nation. Voilà pourquoi l’adoption et la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires au règlement de la crise togolaise, prévues par l’APG, doivent faire l’objet d’un dialogue entre l’UFC et le RPT.
En conséquence l’UFC appelle les partenaires du Togo à user de leur influence en vue d’accélérer la mise en place d’un cadre bilatéral de discussions UFC/ RPT pour conduire ces réformes.
Deux échéances électorales importantes sont devant nous : la présidentielle de 2010 et les locales auxquelles le gouvernement togolais s’est engagé dans le cadre des 22 engagements.
Compte tenu de l’importance des nombreuses recommandations formulées dans les deux rapports des misions d’observation de l’UE en vue d’améliorer le cadre électoral dans la perspective de ces élections, il est urgent de démarrer, dès à présent, le dialogue en vue de l’adoption et de la mise en œuvre rapide des réformes.
I. Les réformes constitutionnelles et institutionnelles
En décembre 2002, février 2003 et février 2005, le pouvoir RPT a modifié unilatéralement le cadre électoral (Constitution issue du référendum de 1992 et Code électoral du 5 avril 2000 issu de l’Accord Cadre de Lomé) en y introduisant des mesures antidémocratiques, discriminatoires et d’exclusion. Pour favoriser l’instauration de la démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et assurer le fonctionnement régulier des institutions, les réformes doivent concerner entre autres :
1. La Constitution
 les conditions d’éligibilité du Président de la République  la durée et la limitation du mandat présidentiel  la nomination et les prérogatives du Premier Ministre  la Cour Constitutionnelle  l’institution d’un sénat  la composition et le rôle de la chambre administrative de la Cour Suprême en matière d’élections locales  le régime politique
2. Le Code électoral
 les conditions d’éligibilité  le découpage électoral  le mode de scrutin  le mode de recensement électoral  le mode de révision des listes électorales  la gestion du fichier électoral  les procédures de collecte, de centralisation, de validation et de publication des résultats  la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et ses démembrements  le règlement du contentieux électoral
3. Les institutions
 le Statut de l’opposition  le financement public des partis politiques  l’Armée et les forces de sécurité  la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC)  la Justice  la mise en place d’une Cour des Comptes  la mise en place d’un Conseil Economique et Social
II. Les Prochaines échéances électorales
Dans le contexte spécifique de notre pays, l’organisation d’élections transparentes et crédibles requiert :
• Un cadre électoral transparent et non discriminatoire, purgé de toutes les dispositions antidémocratiques et d’exclusion, pour permettre à tous les Togolais de se porter candidats,
• Et, en raison des expériences calamiteuses du passé, faites de violations des lois en vigueur et d’irrégularités de toutes sortes au profit du pouvoir RPT, une forte implication de la communauté internationale dans le déroulement du processus électoral, pour en garantir l’impartialité et assurer que les résultats sortis des urnes ne puissent être tronqués par le pouvoir avec l’aval d’une institution de contentieux électoraux aux ordres.
1. Elections locales
 La révision et l’adoption des textes sur la décentralisation  l’adoption d’un calendrier permettant d’organiser les élections locales en 2008  la poursuite des objectifs du projet PEACE-Togo
2. Présidentielle de 2010
 La mise en application des réformes constitutionnelles et institutionnelles adoptées  la mise en application des réformes du cadre électoral (Constitution et code électoral etc.)  l’implication de la communauté internationale, notamment l’UE et les Nations Unies  l’assistance technique et financière à l’instar du projet PEACE Togo  la demande d’envoi de missions d’observation internationale, notamment de l’UE et des Nations Unies, ainsi qu’une mission d’observation militaire.  une observation électorale nationale plus ouverte
3. Rapports de l’UFC avec les autres partis politiques
• Les suffrages des populations togolaises aux dernières élections législatives confirment l’UFC en tant que leader de l’opposition démocratique au Togo. L’UFC entend jouer ce rôle en œuvrant inlassablement au rassemblement des forces de changement.
L’UFC ne se trompe jamais de cible. Elle n’a pourtant pas toujours bénéficié du soutien de l’opposition démocratique pour obtenir de bonnes conditions électorales notamment, sur les questions telles que le découpage électoral, le mode de scrutin, le remplacement des préfets, la composition de la CENI, la désignation des magistrats présidents ès qualité des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI), etc.
• Le CAR a toujours soutenu que l’UFC et le RPT sont les véritables protagonistes de la crise togolaise. Il a d’ailleurs souvent fait de cette réalité un thème de campagne électorale en se proposant comme l’autre voie à suivre.
• Comme elle l’a toujours fait, l’UFC discutera en toute responsabilité avec le RPT, de tout ce qui peut contribuer au bien-être des populations togolaises, au nom et dans l’intérêt de toutes les forces de changement.
III. L’Assemblée Nationale
L’Assemblée Nationale togolaise est reléguée à la portion congrue. Elle n’a pas de siège (elle est logée dans une salle de banquet insalubre, mal éclairée et mal aérée). Elle n’est pas dotée de moyens nécessaires à son bon fonctionnement :
 Manque de matériels et d’équipements (salles de réunion, mobiliers, matériels informatiques et de bureautique, télécommunication/ Internet, véhicules, etc.)  Absence de plan de formation pour les Députés et le personnel  Absence de statut pour le personnel administratif et technique
L’UFC en appelle à l’assistance des partenaires du Togo pour remédier à cette situation en vue de renforcer les capacités de l’Assemblée Nationale togolaise.
IV. Les droits de l’Homme et la sécurité
Malgré les engagements pris par les autorités togolaises, le sort des réfugiés et des personnes déplacées n’est toujours pas réglé. Malgré le discours de rupture avec les pratiques du passé, les prisonniers politiques croupissent dans les prisons togolaises depuis des années sans jugement (cf. liste en annexe).
Par ailleurs, la perspective de l’élection Présidentielle de 2010 est une source de réelles préoccupations en matière de respect des droits de l’Homme et de sécurité des populations. Déjà, dans les localités de l’intérieur du pays, les militants et sympathisants des partis de l’opposition sont l’objet d’intimidations, de harcèlements et de représailles (cf. liste en annexe). Ces manœuvres organisées et planifiées ont un triple objectif : punir ceux qui ont pris part aux élections législatives du 14 octobre 2007 aux côtés des partis de l’opposition, créer un climat de peur, de méfiance, d’insécurité dans le pays et dissuader les populations à soutenir les partis de l’opposition lors des prochaines élections.
Il apparaît qu’à l’instar des élections présidentielles passées, la présidentielle de 2010 est un scrutin à hauts risques. L’UFC en appelle à la communauté internationale notamment, les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Allemagne, la France et les Etats-Unis d’Amérique, pour aider notre pays à :
• parachever la mise en œuvre des 22 engagements • engager des actions hardies de lutte contre l’impunité
• mettre en œuvre rapidement les réformes constitutionnelles et institutionnelles prévues par l’APG
• organiser, en 2008, dans la transparence et l’équité, des élections locales sans violence
• organiser, en 2010, dans la transparence et l’équité, une élection présidentielle sans violence.
L’UFC en appelle en particulier à la vigilance des partenaires du Togo, pour qu’ils accompagnent notre pays dans la préparation et l’organisation des prochaines élections, notamment par :
• un suivi attentif des recommandations des misions d’observation électorale en matière d’adaptation du Code électoral ;
• une assistance technique, financière, administrative et logistique à l’instar du projet PEACE Togo ;
• un déploiement conséquent, notamment en terme  d’effectifs et de durée, d’observateurs civils et militaires ;
• toute initiative visant à amener les autorités togolaises à adresser à temps au Conseil de l’UE, une requête d’assistance militaire dont la mise en place devrait aider les forces armées et de sécurité togolaises à s’abstenir de toute ingérence et de toute entrave au processus électoral.
 
                                                                                           Fait à Lomé le 05 février 2008
                                                                                                    Le Président National
                                                                                                                                                        Gilchrist Olympio
 
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 09:32
undefinedCher ami, je réponds à ta question de savoir si Dieu a internet. Voilà exactement, la seule phrase de ton mail : "D'ailleurs, Dieu a-t-il Internet ?" Il doit avoir forcément mieux avec ses annales akashiques, l'éther dans lequel s'enregistre tout ce que nous pensons,  disons, tout ce que nous faisons. Christ a dit : "Toutes vos paroles sont comptées..." Il a forcément mieux. Internet ne lit pas dans nos pensées, internet ne prédit pas le futur, internet n'a même pas encore réussi à mettre tous les hommes en réseau ; alors que Dieu l'a déjà fait ! Internet n'a même pas encore réussi à mettre tous les ordinateurs en réseau. Or, tout élément de la création est en réseau avec le tout de sorte qu'un battement d'aile d'un papillon à Tsinguidi puisse déclencher un tsunami aux Phillipines. Je mets cette correspondance en ligne pour mes lecteurs qui s'intéressent à ma pensée spirituelle...
La réalité akashique porte en elle simultanément le passé, le présent et le futur et toutes les pensées, toutes les inventions, toutes les armes futures y sont déjà cataloguées. Celui qui peut s'y connecter se retrouve hors du temps car pour DIEU, LE TEMPS N'EXISTE PAS ; Le temps est une composante matérielle et ne vaut que pour la matière et pour la création qui a un commencement, c'est-à-dire, une fin. Esaïe, le grand prophète s'y est connecté et a vu le Christ et toutes ses souffrances à Golgotha (Esaïe 53); avant lui, Daniel a reçu en révélation, la date exacte à laquelle le Christ devait entrer à Jérusalem. Pour cela, il faut comprendre la grille de lecture du temps biblique qui est donné dans le Tanak (Nombres 14 ; 34). Pour ceux qui veulent calculer la date de l'entrée du Messie à Jérusalem, voici ce qu'écrit Daniel (n'oubliez pas qu'un jour doit être assimilé à un an) :
"Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, et pour supprimer le péché, et pour faire propitiation pour la faute, et pour introduire la justice pour des temps indéfinis, et pour mettre le sceau à vision et prophète, et pour oindre le Saint des Saints. Et tu dois savoir discerner que depuis la sortie de la parole de rétablir et de rebâtir Jérusalem, jusqu'à Messie le Guide, il y aura sept semaines, également soixante-deux semaines. Elle reviendra et sera effectivement rebâtie, avec place publique et fossé, mais dans la détresse des temps.
Et après les soixante-deux semaines, Messie sera retranché, avec rien pour lui-même."
(Daniel 9 ; 24)
Que celui qui peut calculer en tenant compte des dates liées aux événements le fasse et il découvrira une date si claire que s'il doute encore que le Messie ne soit pas déjà venu sur terre, il faudra qu'il soit juif incrédule. A présent que les archives généalogiques du temple de Jérusalem n'existent plus, comment feront ceux qui doutent que le Messie est déjà venu, pour faire en sorte que le Messie soit de la tribu de Judas puisque les juifs ne savent plus qui est de Judas, de Lévi ou d'Ephraïm, entre autres...
 Encore faut-il croire qu'il  (DIEU) EST et moi j'ai cette faiblesse car si Dieu n'existait pas, le monde ne serait mû que par le chaos ; or, il y a des lois implacables qui guident l'univers. D'autre part, seule une intelligence peut justifier la prévisibilité. Une oreille prévue pour entendre, de l'air prévu pour porter le son, quelle est donc cette évolution si intelligente qui a inventé l'oeil dans le but de voir et le soleil déjà placé au firmament pour nous apporter la lumière nécessaire à cette vue ? Expérimentalement, il n'y a pas de son dans un espace ou l'air n'existe pas ; cette expérience, nous l'avons faite en classe de seconde en cours de physique. Si tu acceptes l'hypothèse : "SEULE UNE INTELLIGENCE PEUT PREVOIR ET DONC METTRE EN OEUVRE LA PREVISIBILITE, C'EST-A-DIRE L'EXISTENCE D'UNE CHOSE EN VUE D'EXECUTER UNE FONCTION", il ne te reste que deux réponses possibles : le hasard est intelligent ou DIEU EST (EST ET NON EXISTE) car être, c'est plus qu'exister, c'est exister avec en plus une conscience. On peut dire la pierre existe car elle n'a pas de conscience mais que DIEU EST CAR IL EST LA CONSCIENCE MÊME QUI S'EXPRIME EN NOUS, DE SORTE QUE NOTRE VIE EST UN PRÊT ET LA MORT UN RENDU QUI RESTITUE A DIEU CE QUI LUI APPARTIENT ET A LA TERRE CE QUI EST A GEA. 
"ATEM ELOHIM", "Vous êtes des dieux", en parlant ainsi des hommes (pas seulement valable pour des Juifs comme on l'enseigne malencontreusement dans les synagogues), les Ketouvim (Ecritures) indique que quelque chose en nous participe de la nature même de Dieu. Or si l'on se dit que TOUTE CONSCIENCE NE PEUT EMANER QUE DE L'UNIQUE CONSCIENCE PRIMORDIALE, Le Je humain (ANI) émane forcément forcément du JE divin (ANOKI). Einstein disait : "Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible..." Or seul ce qui est l'objet ou le fruit de l'action d'une intelligence peut être compréhensible. Si nous avons Internet qui ne nous permet même pas de communiquer avec le tout, Dieu a forcément mieux
...
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 05:08

Il s’est produit dans la matinée du 25 janvier 2008 à l’aéroport international Agostino Neto de Pointe-Noire un accident d’avions entre un appareil cargo d’Aéro Service en plein atterrissage et celui de Canadian Airways (un Boeing stationné sur le tarmac)

Il y a eu trois blessés graves (des pilotes Russes de l’appareil d’Aéro Service qui ont été transférés à en France par le vol d’Air France ;

Le vol de Canadian Airways devait s’apprêter à embarquer des passagers pour Brazzaville ; fort heureusement pour eux l’accident s’est produit avant l’embarquement

 


                           

 

 

           A PROPOS DE L'IMBROGLIO FONCIER A POINTE-NOIRE


 

Pointe-Noire qui détient le record de la ville pétrolière la plus sale du monde donne des ailes aux affairistes.

Entre le business et la vie des citoyens, les dirigeants ont choisi les affaires, les gros sous.

En effet, en ce mois de janvier 2008, les populations de Mongo Kamba, un quartier de Pointe-Noire, ont été surpris par des gros bulldozers qui sont venus démolir leurs habitations.

C’est quoi le problème ?

Le plateau Hinda à Mongo Kamba est une vaste zone jadis plantation des eucalyptus et qui serait tombée propriété des aborigènes. Ces derniers appelés Mfumu ntoto, se sont mis à vendre les terres. Mais, ils ne le font pas sauvagement puisque pour le lotissement, les services techniques de l’Etat sont associés. Et le plan de lotissement établi à la suite est bien déposé dans ces différents services.

Ainsi, lorsque un citoyen veut acheter une parcelle, il est en principe conseillé de se rapprocher de ces services techniques pour ne pas tomber dans les mains des escrocs terriens qui vendent rue, marchés, et autres domaines publics et même  des parcelles déjà vendues par eux. C’est comme ça à Pointe-Noire.

Ce qui est curieux, c’est le fait que pour ceux qui ont acquis des terrains à Mongo Kamba, certains ont eu des avis favorables des services techniques qui à la suite leur ont produit les documents administratifs d’attribution et même de propriété.

 

Malheureusement, à la grosse surprise de tous, les hommes puissants de ce pays sont arrivés en grande cohorte ce mercredi 23 janvier 2008 avec les bulldozers démolir les maisons et narguer les malheureux sinistrés en leur disant "cela vous apprendra d’acheter les terres chez des faux fonciers sans requérir les services habilités". Les maisons ont donc été démolies sans dédommagement parce que, "occupation anarchique du domaine de l’Etat".

Et ceux qui ont des documents ? "C’est du faux" répondent-ils, "ça vous apprendra de vous faire délivrer des documents faux par des fonctionnaires véreux" 

Que faire alors ? Rien puisque vous n’avez pas de voie de recours, la seule solution et le seul conseil c’est de gémir en silence, les vrais congolais sont ceux du pouvoir.

Pour mémoire : les propriétaires des maisons qu’on avait démolies au quartier Aéroport pour agrandir l’Aéroport Agostino Neto attendent toujours d’être indemnisés.

 

Là où il y avait des maisons, on a simplement planté des arbres, des eucalyptus pour lesquels les malheureux expropriés n’auront pas droit,  même  pas à une feuille.

Il faut donc se méfier d’aller tenter quelque investissement au  Congo Brazzaville si on n'a pas un parrain dans la politique ou dans l’armée ; tous les Libanais et autres businessmen qui font le bonheur des Congolais ont leurs parrains.

Le préalable pour tout investissement dans n’importe quel pays du monde est l’instauration d’un état de droit .

L’investisseur à besoin de se sentir protégé, sécurisé par des règles, des droits et des devoirs que tous les citoyens respectent ; tout le monde sait cela sauf les dirigeants actuels du Congo.

Le départ du dictateur du Congo Brazzaville est un préalable pour l’instauration d’un état de droit car comme chacun le sait il est le premier délinquant de pays.

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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 12:52
undefinedVoici un article de Wkipédia, une encyclopédie en ligne dont le sérieux est reconnu, qui confirme les origines étrangères de Sassou Nguesso qu'on dit être né de parents ivoiriens de l'ethnie ABE, comme quoi nous ne sommes pas les seuls à divulguer les origines étrangères du tyran d'Oyo - même si nous, nous penchons pour ses origines béninoises pour avoir démontré que 1°) que le patronyme est bien un patronyme béninois 2°) qu'on trouve bien des Sassou au Bénin 3°) que Sassou possède un hôtel à Ouidah au Bénin 4°) que sa famille notamment Wilfrid Nguesso s'y rend souvent. D'autres ont évoqué que Sassou pouvait être de l'ethnie kotokoli du Togo, une ethnie qu'on pourrait aussi retrouver au Bénin frontalier car le colon en découpant les frontières nationales n'a pas tenu compte des configurations ethniques. Cependant, si vous cliquez sur Abé, vous serez surpris de lire que sur le plan migratoire, des membres de l'ethnie ont bien été acheminés au Congo-Brazzaville. Celui qui a écrit l'article cite deux autres présidents de la république ayant les mêmes origines que Sassou : Bokassa et Patassé. Par ailleurs, les Abé, selon un chercheur qui y consacre un livre, viennent du Bénin ; ce qui nous ramène aux origines béninoises de monsieur Denis Sassou Nguesso d'une autre façon. Nous savons que le plus grand marché du Bénin pour ne citer que ce monument a été entièrement financé par monsieur Denis Sassou Nguesso.  Qu'on comprenne bien que sur le plan juridique, ce tyran est bien Congolais  puisque né au Congo ; ici, nous parlons de ses origines pour mieux cerner l'homme qui visiblement se préoccupe peu du sort des Congolais qu'il laisse sans eau et sans électricité.
Ce qui est sûr, à l'époque coloniale, les Français considéraient leurs colonies comme une seule unité et n'hésitaient à déplacer des individus vers d'autres zones puisque les pays comme tels n'existaient pas encore sur le plan juridique. Eh bien, vous n'avez pas fini d'apprendre des choses. Je me demande qui a bien pu écrire ces choses qui ne sont pas forcément fausses. Si nos historiens bossaient un peu, on n'aurait pas à faire des recherches complémentaires. Je vais m'intéresser à l'ethnie Abé en mettant l'accent sur l'aspect migratoire. Quoi qu'il en soit, nous sommes d'accord sur le fait que Sassou soit bel et bien d'origine étrangère ; ce qui explique qu'il n'aime pas le Congo et son peuple. Voilà les drames de la colonisation ! Je crois que les Français ont fait exprès de mettre des étrangers au pouvoir dans nos pays car cela permet à ces individus de ne pas avoir envie de défendre les intérêts nationaux. Avez-vous déjà entendu Sassou parler des "
intérêts du Congo ?" Voici le lien qui a permis à l'auteur d'évoquer l'aspect de la déportation des Abé vers la Centrafrique et vers le Congo et de nous apprendre que Sassou est bel et bien d'origine Abé ; cette histoire doit focaliser aussi les rivalités entre Kouyous et Mbochis si l'on y réfléchit bien.... http://www.rezoivoire.net/cotedivoire/ville/2/a-la-decouverte-d-agboville.html
(Merci à Patrick Eric Mampouya) Avant de réfuter une information, il faut faire des recherches. Donc, nous allons nous y mettre car si la déportation des Abé (ou Abbey) est avérée, cette information est à prendre avec beaucoup de sérieux... En tout cas, une chose est sûre, sur le plan du phénotype, Sassou a les traits d'un ouest-africain et ça, je suis formel ! 
undefinedN'oublions pas que les indépendances ne sont intervenues qu'en 1960 pour la majorité des colonies françaises et avant celles-ci, les Français usaient des colonisés comme bon leur semble, les déplaçant, les déportant d'une ville à l'autre, d'un pays à l'autre. C'est au Gabon qu'il a fallu aller chercher Youlou, le premier président. La déportation des Abé vers le Congo-Brazzaville est une piste non négligeable sur le plan intellectuel car l'objectif est de vous aider à comprendre l'esprit d'un tyran et d'un assassin face à un peuple dont il ne se reconnaît pas sans l'avouer. S'il nous était possible d'accéder aux archives de cette époque, nous serions étonnés de tant de choses comme cette ethnie congolaise qui se trouve au Cameroun dont j'ai oublié le nom - j'ai eu un voisin de cette ethnie qui reconnaît que ses ancêtres viennent du Congo et leur langue est la même d'un pays à l'autre. La colonisation n'a pas été seulement une tragédie sur le plan économique et politique mais aussi et surtout sur le plan humain avec des frontières n'ayant pas tenu compte d'occupation géoethnique, avec des déportations, avec la création d'Etats et de nations fictifs par un découpage savage de l'Afrique qui n'a pas tenu compte des réalités historiques. Des drames calculés, étudiés pour diviser l'Afrique et règner sur nos nations pendant des siècles et des siècles !
Voici qu'à une thèse basée sur l'histoire s'ajoute à une thèse basée sur des témoignages de politiques gabonais et sur l'analyse linguistique du nom de Sassou Nguesso ! Dans le premier cas, Sassou naît de parents tous deux étrangers et dans l'autre, seul le père serait étranger mais dans les cas deux cas, ses origines proviennement de l'immigration. C'est donc un fils d'étranger qui fait souffrir le peuple congolais qui doit, si les faits sont avérés, prendre ses responsabilités en 2009 en le chassant du pouvoir... Tous ceux qui ont des informations sur cette donnée historique doivent nous aider à faire triompher la vérité car le la vérité, comme l'a dit le Christ, affranchit...
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Denis Sassou-Nguesso
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Denis Sassou-Nguesso, le 16 octobre 2007.
Denis Sassou-Nguesso, le 16 octobre 2007.

Denis Sassou-Nguesso, né en 1943 de parents originaire de Côte d'Ivoire (plus précisement d'ethnie Abé)[1] à Edou (nord du Congo) est le président du Congo du 5 février 1979 au 3 août 1992 et revient au pouvoir le 15 octobre 1997 suite à un coup d'État qui renverse Pascal Lissouba.

Sommaire

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Vie familiale [modifier]

Denis Sassou-Nguesso et George W. Bush, le 5 juin 2006.

Il est le beau-pere d'Omar Bongo, président du Gabon[2].

Il a un frère, Maurice Nguesso, homme d'affaire ( il écrit également des articles de presse tel que l'éditorial du journal congolais hebdomadaire LE FANION ).

Général et homme d'État congolais [modifier]

Après une formation à l'école des instituteurs de Dolisie, il s'engage dans l'armée congolaise en 1961 et suit une formation militaire de réserviste à Cherchell enAlgérie. Il intègre les forces armées et le corps des parachutistes en 1964. Il en devient le sous-chef de corps quelques années plus tard avec Kimbouala Nkaya comme chef de corps. Ce dernier trouvera malheureusement la mort 1977 au cours de son arrestaion relative à la mort de Marien N'Gouabi. C'est dans la psychose nationale, cette folie meurtrière que le cardinal Émile Biayenda sera assassiné et l'ancien président Alphonse Massamba-Débat, prédécesseur de Marien N'Gouabi, exécuté après un procès martial.

En 1970, Sassou-Nguesso adhère au Parti congolais du travail (PCT)qui est créé en 1969 et est nommé ministre de la défense, de la sécurité. Il assure plus tard l'intérim de la présidence, du 18 mars au 2 avril 1977, après l'assassinat du président Marien Ngouabi. Il est supplanté par Joachim Yhombi-Opango, l'officier le plus gradé à la tête du Comité militaire du parti, qui entend assurer le contrôle du pouvoir politique. Il est ensuite élu président du PCT à l'issue du congrès du 5 février 1979 et devient de fait le nouveau président de la République.

Première présidence [modifier]

Il met en place un plan quinquennal économique et social de reconstruction du Congo visant notamment à la construction de routes et de ponts. Ce plan est confronté à la baisse du cours du pétrole, car son financement est assujetti aux avances sur production, en réalité des prêts gagés sur le pétrole (principale ressource du pays). Face à l'échec de ce plan, Sassou-Nguesso est contraint de mener des négociations avec le Fonds monétaire international qui consent à aider le Congo sous réserve de l'adoption de mesures de transparences financières et de démocratisation du pays.

Sur le plan international, il entretient des relations avec des mouvements de libération nationale africains et avec le pouvoir marxiste angolais tout en conservant des liens étroits avec la France. En 1986, il prend ses distances avec le marxisme pour sortir de son isolement diplomatique. En 1988 il réunit à Brazzaville des représentants de l'Angola et d'Afrique du Sud. Cette même année, il sera élevé au grade de Général des armées (de sa propre volonté car l'armée congolaise n'a aucun général à cette époque).

Le 25 février 1991, pressé par les travailleurs qui menacent de descendre dans la rue, il se voit obligé de tenir une Conférence nationale, au cours de laquelle, sa mauvaise gestion est mise au grand jour. Il est rendu seul responsable du désastre économique en raison de sa liaison avec des milieux politico-mafieux. Il est également condamné à une amende de 2 milliards de francs CFA et on lui impute la responsabilité personnelle des assassinats perpétrés suite à l'assassinat du président Ngouabi. À l'issue de la conférence, un gouvernement de transition est mis en place et celui-ci fixe la date de l’élection présidentielle. Candidat à sa propre succession aux élections du 2 juin 1992, Sassou-Nguesso arrive en troisième position derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolélas. Il choisit de soutenir Lissouba, à qui il apporte ses voix, du fait de son expérience ministérielle.

Traversée du désert [modifier]

Il se retire dans le village d'Oyo, dans le nord du Congo, où il fourbit sa revanche en organisant ses milices appelées Cobras. En 1995, il s'installe au Vésinet, près de Paris, pour prendre contact avec ses futurs mentors, qui vont le ramener au pouvoir dans les bagages de l'armée angolaise, et une multinationale de mercenaires. Dans la perspective de l’élection présidentielle de juin 1997, Sassou-Nguesso rentre au Congo. Mais dès le mois d'avril, des assassinats sont perpétrés par ses milices à Owando et sur la rivière Alima. Sur commission rogatoire du procureur de la République d'Owando, des forces de police se présentent devant la résidence de Sassou-Nguesso à Mpila où se sont réfugiés les présumés assassins. Les miliciens Cobras déclenchent un feu nourri contre les forces de police. C'est le 5 juin 1997 que se déclenche le début d'une nouvelle guerre civile qui fera plus de 10 000 morts. À la mi-octobre, l'armée angolaise, les mercenaires et les milices de Sassou-Nguesso prennent le contrôle du pays et ce dernier s'autoproclame président. Il suspend la constitution approuvée après la Conférence nationale et approuvée par plus de 93% des Congolais et confisque les libertés individuelles chèrement acquises. Il met en place une transition à durée flexible et des mécanismes de gestion patrimoniale des ressources naturelles comme le pétrole pour mieux piller le pays. La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et d'autres sociétés offshore, installées aux îles Caïmanes, sont créés et confiées à des cousins, neveux, fils et autres membres du clan et de la famille Sassou-Nguesso.

Seconde présidence [modifier]

Après avoir fait approuver une nouvelle constitution taillée sur mesure par référendum, il est officiellement élu pour un mandat de 7 ans (alors qu'il est de 5 dans la précédente constitution) le 10 mars 2002 avec 89,54% des suffrages exprimés.

Il est accusé d'avoir maintenu des régions entières, notamment le sud du pays, sous la coupe d'hommes en armes (milices « Cobras » et quelquefois l'armée gouvernementale). Une région particulièrement sinistrée démographiquement et économiquement, le Pool, est soustraite du fonctionnement normal de la République. Alors que cette région était avant les guerres le poumon du pays, depuis 1997, aucune ligne budgétaire n'est votée et les écoles ont été fermées tout comme les structures sanitaires à l'exception de celles des ONG, comme Médecins sans frontières, qui ont été régulièrement menacées de fermeture. Mais la situation pourrait tendre vers un léger retour à la normale initié dès les années 2005.

Par ailleurs, Denis SASSOU NGUESSO est franc-maçon et Grand Maître de la Grande Loge du Congo Brazzaville. Cette obédience est reconnue régulière par la Grande Loge Nationale Française (GLNF). A ce titre, Denis SASSOU NGUESSO a toujours bénéficié du soutien et de la collaboration pleine et entière des grands Maitres successifs de la GLNF, CHARBONNIAUD, FOELLNER. L'attitude du futur grand maitre de la GLNF dont la nomination sera ratifiée en décembre 2007, François STIFANI, avocat antibois, semble devoir maintenir la même ligne politique de collaboration totale avec le Congo de SASSOU NGUESSO. La régularité reconnue par la GLNF à la Grande Loge du Congo repose sur le strict respect de la règle en 12 points (voir le site de la GLNF). Ainsi, notamment le point 3 énonce : "3) La franc-maçonnerie est un Ordre auquel ne peuvent appartenir que les hommes libres et respectables qui s'engagent à mettre en pratique un idéal de paix, d'amour et de fraternité." Et le point 9, "Les francs-maçons ne doivent admettre dans leurs Loges, que des hommes majeurs de réputation parfaite, gens d'honneurs, loyaux et discrets, dignes en tous points d'être leurs frères et aptes à reconnaître les bornes du domaine de l'homme et l'infinie puissance de l'éternel."

Ainsi, la GLNF estime que la réputation de Denis SASSOU NGUESSO est "parfaite" malgré les poursuites judiciaires à son encontre et son attitude.

 

En 2006, Denis Sassou-Nguesso assure pour un an la présidence de l'Union africaine, suite d'un compromis pour éviter que le poste ne soit occupé par Omar el-Béchir, Président du Soudan. Après l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française en 2007, il continue de bénéficier d'un appui inconditionnel[3] du gouvernement français, même si les critiques[4] à son égard se font de plus en plus vives.

Dépenses personnelles [modifier]

En 2006 des journalistes aux États-Unis ont révélé que pendant un séjour de cinq nuits à New York dans l'hotel Waldorf Astoria, la suite occupée par Sassou-Nguesso accumule des frais de £12,000 et un montant total de £73,000[5]. Pour assister à l'assemblée générale de l'ONU en septembre 2006, lors d'un autre séjour de cinq nuits, son entourage occupe 44 chambres, faisant une facture de £130,000, toujours au compte de l'État congolais. Le journal britannique The Sunday Times ironise que ce montant dépasse de loin la somme de l'aide humanitaire contribué au Congo par le Royaume-Uni en 2006.[6] Le 18 juin 2007, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire[7] à l'encontre de Denis Sassou Nguesso, Omar Bongo et leur entourage, accusés par trois associations françaises[8] de "recel de détournement de fonds publics". Le chef de l'État congolais et sa famille possèdent en effet en région parisienne de somptueux appartements et palaces[9].

Voir aussi [modifier]

Articles connexes [modifier]

Liens externes [modifier]

Notes et références [modifier]

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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 03:04

L’Afrique dit « non »

source : Le Monde Diplomatique

Ainsi donc, au grand dam de l’arrogante Europe, l’inimaginable s’est produit : dans un élan de fierté et de révolte, l’Afrique, que certains croyaient soumise parce qu’appauvrie, a dit « non ». Non à la camisole de force des accords de partenariat économique (APE). Non à la libéralisation sauvage des échanges commerciaux. Non à ces ultimes avatars du « pacte colonial ».

Cela s’est passé à Lisbonne, en décembre dernier, lors du IIe sommet Union européenne - Afrique, dont l’objectif principal était de contraindre les pays africains à signer de nouveaux traités commerciaux (les fameux APE) avant le 31 décembre 2007, en application de l’accord de Cotonou (juin 2000), qui prévoit la fin de la convention de Lomé (1975). Selon celle-ci, les marchandises en provenance des anciennes colonies d’Afrique (et des Caraïbes et du Pacifique) entrent dans l’Union quasiment sans droits de douane, à l’exception de produits sensibles pour les producteurs européens comme le sucre, la viande et la banane.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a exigé le démantèlement de ces relations préférentielles, ou alors leur remplacement – seul moyen, selon l’OMC, de préserver la différence de traitement en faveur des pays africains – par des agréments commerciaux fondés sur la réciprocité (1). C’est cette seconde option qu’a retenue l’Union européenne, le libre-échange intégral camouflé sous l’appellation « accords de partenariat économique ».

Autrement dit, ce que les Vingt-Sept exigent des pays d’Afrique (et de ceux des Caraïbes et du Pacifique (2)), c’est d’accepter de laisser entrer dans leurs marchés les exportations (marchandises et services) de l’Union européenne, sans droits de douane. 

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a dénoncé ce forcing et a refusé de signer. Il a claqué la porte. Le président de l’Afrique du Sud, M. Thabo Mbeki, l’a immédiatement soutenu. Dans la foulée, la Namibie a également pris la courageuse décision de ne pas signer, alors qu’une augmentation des droits de douane de l’Union européenne sur sa viande bovine marquerait la fin de ses exportations et la mort de cette filière.

Même le président français, M. Nicolas Sarkozy, qui avait pourtant eu des mots fort malheureux à Dakar en juillet 2007 (3), a apporté son appui aux pays les plus opposés à ces traités léonins : « Je suis pour la mondialisation, je suis pour la liberté – a-t-il déclaré –, mais je ne suis pas pour la spoliation de pays qui, par ailleurs, n’ont plus rien (4). »

Cette fronde contre les APE – qui suscitent, au sud du Sahara, une immense vague d’inquiétude populaire ainsi qu’une intense mobilisation des mouvements sociaux et des organisations syndicales – a porté. Le sommet s’est terminé sur un constat d’échec. M. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a été contraint de céder et d’accepter la revendication des pays africains de poursuivre le débat. Il s’est engagé à reprendre les négociations en février prochain.

Cette cruciale victoire de l’Afrique est un signe supplémentaire du moment favorable que connaît le continent. Au cours des dernières années, les conflits les plus meurtriers se sont terminés (seuls demeurent ceux du Darfour, de la Somalie et de l’est du Congo), et les avancées démocratiques ont été consolidées. Les économies continuent de prospérer – même si les inégalités sociales demeurent – et sont pilotées par une nouvelle génération de jeunes dirigeants. 

Autre atout enfin : la présence de la Chine, qui, investissant massivement, est sur le point de supplanter l’Union européenne au premier rang des fournisseurs du continent africain, et qui, par ailleurs, pourrait devenir, dès 2010, son premier client, devant les Etats-Unis. Il est loin le temps où l’Europe pouvait imposer de désastreux programmes d’ajustement structurel. L’Afrique se rebiffe désormais. Et c’est tant mieux.

Ignacio Ramonet.
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30 décembre 2007 7 30 /12 /décembre /2007 02:57
UN ARTICLE DENICHE PAR PAUL MANDOUKOU...


Société
Paris autorise les étrangers à venir travailler, mais trie par nationalité
CATHERINE COROLLER
QUOTIDIEN : samedi 29 décembre 2007
    
  
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Vous êtes roumain et ouvrier de l’étanchéité et de l’isolation ou sénégalais et chef de chantier du BTP ? Vous exercez donc des métiers qui connaissent des difficultés de recrutement. La France vous entrouvre la porte de son marché du travail. Le 20 septembre, les ministères de l’Immigration et de l’Economie ont envoyé aux préfectures une circulaire les autorisant à délivrer des autorisations de travail aux ressortissants des dix nouveaux Etats membres de l’Union européenne et des pays tiers, ont révélé les Echos vendredi.

Mais attention, tous les emplois ne sont pas ouverts à tous. Cinquante métiers, plutôt peu qualifiés, sont réservés aux Européens de l’Est. Trente, très qualifiés, au reste du monde. Deux listes distinctes ont été établies, dont Libération avait révélé le contenu le 29 octobre. Selon les Echos, le total des postes concernés représenterait 4 % du marché du travail.

Tous les représentants des pays tiers ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. Il y a d’abord ceux dont les gouvernements ont signé avec la France «un accord bilatéral de gestion concertée des flux migratoires et de développement» : Sénégal, Gabon, Congo, et prochainement Bénin, Tunisie et Philippines. Ceux-là peuvent se voir offrir une liste plus large de métiers. Il y a aussi l’Algérie et la Tunisie. Pour l’heure, les accords existant entre ces deux pays et la France font que «les dispositions de la présente circulaire [ne leur sont] pas applicables». En clair, ils ne bénéficient pas de cette ouverture, très contrôlée, du marché du travail. La circulaire rappelle toutefois que des négociations sont prévues avec la Tunisie en vue de la signature d’un accord bilatéral de gestion concertée, à l’issue desquelles de nouvelles instructions seront données aux préfectures. Pour les Algériens, en revanche, rien n’est annoncé.

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