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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 20:53

A Brazzaville, il y a eu les consultations pour la mort de nation et de l'Etat mais ce n'est pas tout à ce qu'il paraît. Nous apprenons qu'il y a aussi des tensions qui apparaissent désormais en plein jour au coeur du système. Le camp des crocodiles du PCT ne croit plus à un autre mandat du brontosaure de l'Alima, dernier mokilimbembé politique d'Afrique. Chacun affûte ses ambitions. Jean Dominique Okemba croit en ses chances qui sont contestées par Jean Jacques Bouya qui s'estime plus riche que lui et donc mieux placé : n'est-il pas l'homme aux sept femmes qui a déclaré : " l'ère des sécurocrates est terminée ?" N'a-t-il pas dit qu'il était le vrai "bâtisseur" du Congo en tenant  les GRANDS TRAVAUX qui lui ont permis de s'enrichir très vite ? Christel Denis Sassou Nguesso se place au coin du feu prêt à plonger dans les flammes ceux qui voudraient tuer son rêve d'hérédité politique. Après tout, le pouvoir est un bien héritable comme un autre, pense-t-il.

Ce n'est pas tout : il paraît qu'entre Denis Sassou Nguesso et Nianga Mbouala le courant ne passerait plus à cause du vol de 400 milliards de francs cfa à la présidence de la république, une affaire qui aurait coûté la vie à de nombreux témoins comme ce sergent que l'on aurait assassiné sur la route du nord. Comment croire que Sassou n'adresse plus la parole à Nianga Mbouala ? Le soupçonne-t-il d'avoir commis ce méfait ? N'est-il pas le chef de la garde républicaine du royaume, l'homme qui se dresse comme le dernier rempart ? On nous apprend que les tensions s'affichent désormais en plein jour. Celui qui a pris les 400 milliards de francs cfa est devenu un milliardaire - s'il ne l'était pas déjà - c'est-à-dire, un personnage possèdant une capacité de nuisance très grande. A ce que nous savons, le clan Sassou & Nguesso ne garde pas l'argent dans les banques mais sous les matelas. Normal qu'il soit exposé à l'appétit des gardiens du temple qui sentent le vent tourner et qui ont envie de se remplir les poches car on ne sait jamais. 2016, L'INCONNU ! Denis Sassou Nguesso, quant à lui, n'a pas encore perdu espoir, tellement il connaît la classe politique de son pays, si vénale, si corruptible. Il se dit qu'il a encore une chance de corrompre tous les politichiens qui sont prêts à vendre le pays pour des millions de pétrocfas.

De nombreux observateurs redoutent que les choses ne dégénèrent au nord surarmé parce que les ambitions et les rancunes s'entrechoqueraient dès le départ de Denis Sassou Nguesso. Nianga Mbouala n'apprécierait pas beaucoup Jean Dominique Okemba qui aurait aussi des inimitiés avec Pierre Oba et Olessongo qu'il aurait marabouté, forçant Sassou à s'en séparer : on prétend que si Jean Dominique Okemba ne vous a pas le jour, il vous aura la nuit. Il aurait même déjà vaincu mystiquement Denis Sassou Nguesso qui ne lui refuse rien... Quand l'éléphant de l'Alima s'écroulera, les hyènes qu'il tenait en bonne garde risquent de se canarder entre eux. N'oublions pas qu'il y a en embuscade les Kouyous qui rêvent de venger la mort de Marien Ngouabi et les Tékés qui croient que leur tour est arrivé. Les Ngantsié rêvent aussi de régir le Congo.

Si vous voulez prendre la température politique du Congo-Brazzaville, regardez ce qui se passe au nord. EN AFRIQUE, LE MAL VIENT SOUVENT DU NORD (Côte-d'Ivoire, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Mali, Burundi car Nkurunziza viendrait de Ngozi au nord, etc)...

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 20:35

On croyait que Youss Band était le seul musicien congolais engagé, voilà qu'on découvre Sigma Komo qui dit ouvertement à Denis Sassou Nguesso : "Dégage !" L'art engagé refait son apparition au Congo où le libanga business nous avait habitué à la louange des nantis et des puissants. Nous avons eu droit à Nguli, à Ikia, etc. Les artisans corrompus se faisaient de l'argent facile en se transformant en griots des politiciens et des riches - surtout du côté de la rive gauche du fleuve Congo où le phénomène a un peu fléchi depuis l'apparition des "COMBATTANTS" qui s'en prennent désormais aux artistes qui ont soutenu la dernière campagne présidentielle du premier Rwandais du Congo. Chacun y est allé de sa petite chanson pour vanter le respect d'un tel, la grâce d'une telle, la richesse de tel prince ou de tel homme d'affaires, etc. Dans ce contexte, il était difficile de voir surgir une musique qui prenait le parti du peuple. Il y a eu Youss Band. Désormais, il faut aussi compter avec Sigma Komo qui suit les traces de Bob Marley avec la rime et le reggae...

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31 mai 2015 7 31 /05 /mai /2015 11:44

                      APPEL A PARTICIPATION

 

« ENSEMBLE, POUR LE CONGO, POUR L’AFRIQUE ! ».

LE 6 JUIN 2015, de 13h à 16h au MEETING EN SALLE (Espace réunions au 43, rue de Dunkerque) puis à partir de 17h au RASSEMBLEMENT de la Place de LA REPUBLIQUE, A PARIS.

 

MANIFESTONS POUR LE CONGO (BRAZZAVILLE), CONTRE LA DICTATURE ISSUE DU COUP D’ETAT MILITAIRE DE 1997,

A L’HEURE DU COUP D’ETAT CONSTITUTIONNEL PROGRAMME EN 2015 !

MANIFESTONS POUR LA DEFENSE DE LA REPUBLIQUE, POUR LA DEMOCRATIE ET CONTRE LA MAUVAISE GOUVERNANCE

EN AFRIQUE !

 

Les associations, les partis, les citoyennes et les citoyens libres du Congo (Brazzaville) le savent et devraient le faire savoir davantage à l’opinion internationale : dans ce pays, des incertitudes et des violences bien plus grandes que celles que l’on peut observer aujourd’hui au Burundi pourraient ëtre quotidiennes et pourraient entraîner encore plus de morts après le Festival Panafricain de la Musique qui se tiendra en août 2015 à Brazzaville et surtout après les Jeux Africains qui seront organisés dans cette même capitale en septembre 2015.

Une telle situation est prévisible parce que le chef de l’Etat actuel du Congo (Brazzaville), le Général Sassou Nguesso, va tenter de réaliser le même projet qui a échoué au Burkina Faso avec la chute de son ami Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, le même projet contre lequel se dresse de manière héroïque le peuple burundais depuis le 26 avril 2015, le même projet qui a été rejeté par les jeunes manifestants de Kinshasa au premier trimestre 2015 en République Démocratique du Congo.

Ce projet est connu : rester « Président à vie » en changeant de Constitution par référendum ou en opérant une révision constitutionnelle par le même procédé. Et cela, même lorsque les articles 57 et 185 de la Constitution en vigueur au Congo stipulent l'intangibilité du principe de la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels successifs.

 

En effet, après avoir été chef de l’Etat de 1979 à 1992 suite à un coup d’état de palais dans le cadre du parti unique, et après avoir exercé un pouvoir sans partage jusqu’en cette année 2015 depuis son retour au pouvoir grâce à un coup d’état militaire sanglant réussi en 1997 avec l’appui des forces étrangères, le Général Sassou Nguesso a lancé le 20 mai 2015 ce qu’il appellera un « Dialogue ». Lequel a ainsi commencé par des « consultations » qui se sont terminées au bout d’une semaine et auxquelles n’ont pris part que des acteurs politiques de son propre camp. Des acteurs politiciens qui croient avancer vers les objectifs d’un agenda secret : l’installation d’une dynastie pour préserver les intérêts d’une oligarchie en place.

Les forces vives de la nation, aussi bien à l’intérieur du pays que dans la diaspora se sont mobilisées et continuent de le faire contre le projet du dictateur congolais, contre son « coup d’état constitutionnel » programmé en 2015.

 

Une étape décisive pour l’unité d’action dans cette mobilisation restera la réunion organisée avec succès à Paris le 23 mai 2015 par les Forces Vives de la diaspora congolaise en Europe.

Sur le terrain, un nouveau départ a été donné par la réussite du grand meeting populaire organisé à la Place Lumumba par le Front Républicain pour l’Alternance Démocratique (FROCAD) créé en janvier 2015 à Brazzaville.

Partout où se trouvent des Congolaises et des Congolais, les synergies des forces vives doivent se développer, par rapport à un même but immédiat : arriver à l’alternance démocratique afin de rendre possible et faisable une alternative pour le Congo.

 

La situation qui s’observe au Congo est à l’image de celle que connaît la plupart des autres pays, notamment en Afrique francophone.

Toutefois, depuis la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, rien ne sera comme avant. Et aujourd’hui, après un mois de contestation dans la rue, le peuple burundais montre un autre exemple de résistance contre la dictature et contre un projet de troisième mandat présidentiel.

Le panafricanisme des peuples n’est pas un vain mot. Il est une réalité qui se vit à travers la solidarité qu’entretiennent de nombreux acteurs de la société civile en Afrique, comme on a pu le remarquer récemment à l’occasion de l’arrestation à Kinshasa de militants du « Balai Citoyen » venus du Burkina Faso.

 

Le panafricanisme à travers des synergies dans la société civile de la diaspora, voilà une chose faisable et qui se fait, mais qu’il faut améliorer, développer davantage maintenant. Car à partir de cette année 2015, pour la démocratie– au sens premier, c’est-à-dire du pouvoir du peuple -, pour la république et pour la bonne gouvernance, les défis sont massifs.

 

La manifestation du 6 juin 2015 à la Place de la République, à Paris, sera la première d’une série qui sera lancée à l’occasion d’un rassemblement panafricain préparé en coopération par La Plateforme Panafricaine, l’Amicale Panafricaine et les Assises Nationales du Congo ainsi que plusieurs autres organisations panafricaines ou concernant tel ou tel pays d’Afrique.

 

Pour faire avancer notre juste cause :

- Associations, partis, citoyennes et citoyens libres du Congo

- Associations, partis, citoyennes et citoyens libres originaires de toute l’Afrique et militants panafricanistes,

Manifestons le samedi 6 juin 2015, en ayant en mémoire le coup d’état amorcé par «  un pion de la Françafrique », le Général Sassou Nguesso, le 5 juin 1997 au Congo (Brazzaville) ;

 

- Participons au Meeting en salle, de 13h à 16h, à l’Espace Réunions, 43 rue de Dunkerque,75010 Paris.

Les organisations et les individualités présentes y prendront la parole comme le 23 mai  2015 au même endroit.

 

- Participons au Meeting de la Place de la République à partir de 17h, à Paris, avec les militants panafricanistes et les démocrates de France.

Les organisations panafricaines et celles d’autres pays y prendront la parole. Suivra alors la lecture du communiqué de presse des Forces Vives de la diaspora congolaise.

 

NB : - A l’attention des Congolaises et des Congolais. Le principe et les aspects de ces deux manifestations ont été retenus au terme d’une réunion préparatoire, Place de la République, vendredi 29 mai de 18 h 15 à 19h30. Cette première concertation a rassemblé les quatre organisations suivantes : « Les Assises » ; le Congrès Africain pour le Progrès (CAP) ; Congo Ya Sika et la Fédération autonome UPADS France Europe. Le Comité d’Actions, à travers son secrétaire permanent, a fait part de son adhésion.

La prochaine réunion préparatoire est prévue pour lundi 1er juin 2015 à 15h, Place de la République, pour l’adoption du flyer, du programme détaillé et du projet de communiqué.

Toutes les associations, tous les partis et toutes les personnalités qui adhèrent à ce projet sont attendu(e)s à la réunion du 1er juin.

Contacts :

- Plateforme Assises Nationales du Congo : 06 14 69 38 25-N.M. NDOBA- 07 86 10 32 05-S.M. MOUSSOUNDA- 06 25 81 49 88-A. MIAYOUKOU- et 06 64 88 01 59 –B. TOUNGAMANI -06 71 76 32 34-J. ITOUA –OKONGO.

- CAP : 06 60 96 79 76 -Dr A.LIBISSA ;

- Congo Ya Sika : 06 13 75 21 98-S. MATIONGO – 06 85 57 92 87 Dr E.F. LOUBELO ;

- Fédération autonome UPADS France Europe: 06 01 29 17 92 -J. OUABARI MARIOTTI ;

- Comité d’Actions : 06 21 30 76 34 -Dr J.P.MOULANGOU.

Prévoir une contribution d’au moins dix (10) euros pour la salle de Dunkerque.

 

- A l’attention des panafricanistes

Contacts :

- Amicale Panafricaine : 06 59 66 3744 – Mariam ;

-La Plateforme Panafricaine : 06 80 98 29 86- Ardiouma.

Une réunion des organisations panafricaines aura lieu le même samedi 6 juin, de 14h à 16h vers la station de métro République, avant le rassemblement de 17h pour le Congo à la Place de la République.

 

Paris, le 30 mai 2015.

Les organisateurs

 

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 10:02

Comme nous l'avons prévu, l'année 2015 est une année décisive, décivise parce que, des forces qui défendent l'alternance ou de celles qui défendent la dictature, un camp risque de prendre le pas sur l'autre pour l'emporter en 2016. A un peu plus d'un an de la fin de son mandat, Denis Sassou Nguesso, en lançant les consultations, a commencé l'épreuve de force. Reste à savoir la suite, c'est-à-dire, par quelle gymnastique il va passer de ses consultations au dialogue et du dialogue au référendum. Ses conseillers et ses docteurs en agitation politique travaillent dur pour la réalisation de ce plan machiavélique. Il n'y a, à première vue, aucune incidence constitutionnelle découlant desdites consultations. Et même si le mastodonte de l'Alima organisait un dialogue, cela n'aura aucune incidence sur la constitution. Quant au référendum, l'organiser à propos d'un changement de la constitution est tout simplement illégal : la constitution ne contient pas les éléments de sa propre abrogation. SI LE PEUPLE ACCEPTE LE REFERENDUM, IL CONSENT IPSO FACTO A UN COUP D'ETAT CONSTITUTIONNEL. LE COUP D'ETAT PARFAIT  - PUISQUE C'EST LE PEUPLE QUI L'EXECUTE CONTRE...LE PEUPLE - MEME SI C'EST SASSOU QUI EN EST L'INSTIGATEUR ! IL EST DONC ABSOLUMENT INDISPENSABLE DE S'OPPOSER - PAR TOUS LES MOYENS A CETTE DEMARCHE ILLICITE. UTILISER LE PEUPLE POUR REALISER UN COUP D'ETAT CONTRE LE PEUPLE, N'EST-CE PAS GENIAL ? AVANT, IL FALLAIT SORTIR DES ARMES OU OURDIR DES COMPLOTS QUI EPARGNAIENT LE PEUPLE DANS LEUR REALISATION. CE COUP-CI, IL REVIENT AU PEUPLE DE PERPETRER UN COUP D'ETAT CONTRE LUI-MEME POUR QUE SASSOU, SON BOURREAU, CONTINUE A LE MARTYRISER. COMME SI UN ESCLAVE DEVRAIT LUI MEME CHOISIR QUE SON MAITRE CONTINUE A LE FOUETTER...

Quand Denis Sassou Nguesso a abrogé la constitution du 15 mars 1992, il n'avait personne en face de lui : ni peuple, ni opposition, ni diaspora, rien. Son abrogation est passée comme une lettre à la poste, les Congolais étant occupés à panser leurs plaies tandis que la classe politique était en fuite  à l'étranger, la diaspora se préoccupant d'aider les démunis qui avait tout perdu en 1997. Ce coup-ci, le meeting du 3 mai à Pointe-Noire a démontré que désormais, il faille compter sur les masses affamées et assoiffées. Nous avons vent d'un autre meeting en préparation à Dolisie et un à Brazzaville.

La guerre est déclarée entre les forces de la lumière et celles des ténèbres. Sassou a raison de dire qu'il livre sa dernière bataille. Habitué à duper l'opposition, s'il en est, et les Congolais, il croit que ce coup-ci, il réussira encore son pari. La rumeur veut qu'il ait décaissé 3 milliards de francs cfa pour corrompre les personnalités de l'opposition - puisque les intimidations semblent ne pas fonctionner. Sassou est au centre d'un carré de forces dont la lutte ou la convergence décidera de l'issue de la bataille politique qui se terminera ou par la fuite de Sassou ou par le hold-up constitutionnel du cobra royal prêt à toutes les morsures pour garder son pouvoir : son propre camp, le peuple, les puissances du monde et la constitution. Son camp, à savoir, le PCT et apparentés, n'est plus aussi soudé parce que lézardé suite à des prises de position qui vont à l'encontre du maintien du monstre de l'Alima au pouvoir (Bowao, Parfait Kolélas, Munari, même Jean Dominique Okemba qui affirme qu'il ne peut y avoir de troisième mandat, n'en déplaise à son griot, etc). Le peuple est vent debout et le montre. Les puissances du monde sont opposées à un changement de constitution et l'ont déjà fait savoir ; ne pas tenir compte de leur avertissement serait oublier qui a porté Sassou au pouvoir. Quant à la constitution, c'est une puissance juridique créée par Sassou lui-même qui se dresse désormais contre son propre maître comme Frankeinstein ou le Golem des Juifs.

Ces deux jours, à Lyon, avec nos partenaires et nos compatriotes, il a été question de l'union de l'opposition. Une urgence. Si les résistants et les opposants ne parviennent pas à comprendre que ce n'est plus l'heure de jouer au petit chefaillon de telle ou telle organisation, c'est qu'ils ne font pas de la politique au sens strict du terme. Chacun aura le temps de déployer son programme, ses idées, ses ambitions personnelles au sein de son parti ou de son organisme politique lorsque reviendra la transparence démocratique. POUR L'INSTANT, L'HEURE EST A L'UNION SACREE DE TOUTES LES FORCES POSITIVES DU CONGO CONTRE UN MONSTRE ASSIS SUR DES MILLIARDS ET QUI POSSEDE DES ARMES SOPHISTIQUEES AVEC LE DROIT DE LA VIOLENCE LEGITIME OU ILLEGITIME.

ALTERNANCE OU POURSUITE DE LA DICTATURE : L'EPREUVE DE FORCE A DEJA COMMENCE
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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 20:05
WILFRIED KIVOUVOU/POUVOIR ET CONSTITUTION AU CONGO-BRAZZAVILLE : CA MANQUE DE COURAGE !

Pouvoir et Constitution au Congo-Brazzaville: Ça manque de courage!

Par Wilfried KIVOUVOU

Il ne fait plus aucun mystère que Monsieur Sassou Nguesso Denis, Président de la République du Congo, est intéressé à briguer un autre mandat, au terme de celui qui court.

Personne ne se pose plus de question, quant à la volonté du pouvoir de Brazzaville de déverrouiller les dispositions constitutionnelles qui limitent le nombre de mandats présidentiels à deux maximum, objet de toutes les tractations politiciennes de ces derniers temps, dont la finalité avouée par le Parti Congolais du Travail (PCT), est la mise à mort programmée de la Constitution du 20 janvier 2002.

Des débats presqu'inutiles aux consultations sans objet explicite ne permettront de déboucher l'horizon d'une élection présidentielle source de toutes les inquiétudes des populations qui redoutent un épilogue violent.

La propagande officielle vous présente, vous, Monsieur Denis Sassou Nguesso comme un Président aimé par son peuple, un bâtisseur infatigable en passe de gagner le pari de l'émergence, fort de ses 32 ans d'expérience et de pratique du pouvoir suprême, aujourd'hui mis au service du Continent à travers certaines médiations, etc...

Pourquoi perdre du temps dans toutes ces gesticulations ?

Dites-le, avec vos arguments, devant le Peuple et la Nation, que vous voulez garder le pouvoir d'Etat au-delà de l'élection présidentielle de 2016, au lieu de tourner en rond.

Ayez le courage et la perspicacité de faire la démonstration que votre présence à la tête de l'Etat congolais est indispensable, pour mettre fin à toutes les spéculations (NDLR : cette phrase de monsieur Wilfried Kivouvou, qui aurait gagné à ne pas être écrite, a le défaut de donner à croire qu'une démonstration d'indispensabilité permettrait d'évincer la constitution du 20 janvier 2002. Elle a tout pour faire pousser des cheveux sur la tête d'un vrai démocrate chauve qui veut le respect de la constitution qui ne saurait faire l'objet d'une violation parce qu'un dictateur par un raisonnement bien tourné aura réussi à développer une théorie de l'indispensabilité en politique. Le droit s'applique et ne fait pas l'objet de contournement par des arguments. Sinon, tous les présidents de pays démocratiques auraient pu se saisir de la théorie de l'indispensabilité pour demeurer aux affaires).

Donnez la preuve de votre bonne foi que votre démarche ne vise qu'à assurer le bien-être des congolais(es) et participent de l'intérêt général.

Et nous Peuple, acteurs politiques, société civile, et autres personnalités, NOUS vous répondrons de la façon la plus claire et sans équivoque.

Si par contre, le doute persiste dans votre esprit, quand vient le temps de la lucidité, renoncez !

Renoncez, maintenant que c'est encore possible.

Il n'est pas trop tard pour entendre les voix de la raison et de la sagesse.

A cœur ouvert !
 

                                               Wilfried Kivouvou

                               Président de La Conscience Libre (LCL)

                                  Brazzaville, le 25 mai 2015

 

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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 12:21

 

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 19:10
Régis Batola

Régis Batola

P.C.C.I
Plateforme Congolaise contre la Corruption et l’Impunité

Dénoncer la Corruption et l’Impunité au Congo et en Afrique ; Saisir les juridictions compétentes nationales et internationales; Solliciter une réparation des préjudices ; Contribuer à la bonne gouvernance au Congo

28, Avenue des Fleurs, 45130 Saint-Ay

Tél. : 06 64 88 01 59

Mail : plateformeanticorruptioncongo45@yahoo.fr

http://pcci.wordpress.com/

 

Communiqué relatif à l’assassinat de monsieur Batola Régis

Depuis quelques temps, Les informations en provenance du Congo sont inquiétantes. En effet, celles-ci font état de très graves atteintes aux libertés fondamentales des citoyens, consécutives au faux débat sur le changement de la constitution du 20 janvier 2002.

Le 14 Avril 2015, au niveau du marché Mont Kamba de la ville de Pointe-Noire , a eu lieu vers 16 heures, l’arrestation de monsieur Mouanda Mpanzou Red Mickael, de nationalité congolaise, petit vendeur exerçant le commerce de CD et diplômé sans emploi. Arrêté par des éléments de la force publique, il est détenu depuis ce jour au poste de police du port autonome de Pointe-Noire au delà des délais légaux sans avoir vu le juge.

Il lui est reproché la vente de CD subversifs alors que ces documents ne contiennent que la position de la diaspora de France et de l’opinion internationale qui s’oppose au changement de la constitution de janvier 2002. Cette prise de position circule librement sur les réseaux sociaux.

D’autres jeunes ont été arrêtés dans la même période, pour le même motif

Il s’agit de Mayoula Clest, Missamou Bienvenu, Banguissa Mouanza Christ (mineur), Bambi Paul , Batchi Risnel, Koutoma Owen et Bilongo Bitsinda, détenus depuis lors sans avoir vu un quelconque juge.

En outre, La très sérieuse organisation RDPH  (Rencontre pour la paix et les droits de l’homme) installée au Congo, nous rapporte le décès de   Monsieur Batola Régis âgé de 28 ans arrêté le 6 avril et incarcéré au commissariat central de Pointe-Noire. Monsieur Batola Régis est décédé le 13 avril 2015 suite à des traitements inhumains dans son lieu d’incarcération.

Pour expliquer ces arrestations, les autorités congolaises ont inventé pour eux une nouvelle accusation : Offense au chef de l’Etat et incitation à la révolte, alors que tous ces jeunes avaient comme dénominateur commun le refus du changement de la constitution du 20 janvier 2002

En effet, depuis le début de l’année 2015, le Général Denis Sassou Nguesso (Président autoproclamé), multiplie les manœuvres pour conserver le pouvoir à tout prix, en briguant un troisième mandat. Pris au piège de sa propre constitution du 20 janvier 2002 qui lui interdit de se représenter après deux mandats, Il use de manœuvres dilatoires sur son opposition politique et de menaces sur sa population.

Bien qu’ayant proclamé un débat libre sur la question afin de tranquilliser l’opinion internationale, la prise de position du non au changement de la constitution de janvier 2002 et son affirmation sur la place publique, provoque tracasseries et arrestations. Les jeunes arrêtés et torturés à Pointe Noire en ont fait les frais.

 

Tout en rappelant les positions citoyennes de la Plate forme Congolaise contre la corruption et l’Impunité (PCCI) à savoir:

  • Non radical à la modification, à la révision et au changement de la constitution  congolaise du  20 janvier  2002 ;

  • Non au projet de référendum sur la question de la constitution ;

  • Non au système électoral en vigueur sans un fichier électoral répondant aux normes internationales de transparence. 

  • Pas d’organisation d’élections tant que ces conditions ne seront pas satisfaites.

  • Refus catégorique de toute participation à un dialogue sous l’égide de monsieur Sassou Nguesso

  • La résolution politique et judicaire des affaires liées aux crimes de sang et des biens mal acquis est un préalable à tout changement politique.

 

La PCCI demande à la communauté internationale de contraindre les autorités politiques congolaises à :

  • Diligenter une enquête internationale afin d’identifier et sanctionner les auteurs du crime de monsieur Batola Régis.

  • Libérer sans conditions les 10 jeunes vendeurs de CD de la ville de Pointe-Noire qui n’exprimaient par ce biais que le NON au changement de la constitution de janvier 2002.

  • Respecter les délais légaux de garde à vue dans toute interpellation.

  • Permettre à l’ensemble des populations d’exprimer leurs positions sur cet épineux problème constitutionnel.

 

                         Fait à Paris le 9 novembre

                                    Pour la PCCI

                              Toungamani Benjamin

                                      Président

 

Organisation régie par la loi de 1901, J.O du 10/11/2007 sous le n°20070045-

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24 mai 2015 7 24 /05 /mai /2015 14:10

Mon cher Deborel, bonjour et merci pour votre commentaire que je cite car le mien, j'ai l'intention de le transformer en article - de sorte que l'on comprenne pourquoi je vous réponds de la sorte  : 

" Bonjour je viens de lire le commentaire de monsieur MWANGOU ; je suis tout à fait d'accord avec lui : toute cette vieille classe politique pourrie doit rendre des comptes au peuple congolais.
Les trois présidents encore en vie YHOMBI, SASSOU, LISSOUBA doivent rendre des comptes sans esprit de tribalisme sans aménager personne pour l'unité de ce pays."

Juste une remarque pour que les lecteurs comprennent de quoi il s'agissait, Mwangou estime que la mort de la nation et de l'Etat ne saurait être imputée à Denis Sassou Nguesso tout seul et qu'il fallait l'imputer aussi au régime de Pascal Lissouba ou à Marien Ngouabi, entre autres, vu que j'évoquais les "consultations pour la mort de la nation et de l'Etat" pour prendre le contre-pied du motif de la convocation desdites consultations par monsieur Denis Sassou Nguesso dans un article.

Quel est ce pays où des grandes responsabilités existent et sont assumées par des individus tout le long de son histoire mais sans que personne ne rende jamais des comptes  à la justice, au peuple ou à l'histoire ? Il s'agit d'une jungle et non d'un pays civilisé avec des lois. Cela ne vous étonne-t-il pas que personne ne soit vraiment poursuivi pour détournement de deniers publics, pour crimes économiques, pour crimes de masses, pour crimes contre l'humanité dans notre pays ? Le Congo est devenu le pays de l'impunité absolue où toutes les canailles et tous les gredins de la planète se retrouvent pour faire fructifier toutes sortes de vices et d'antivaleurs. Il faut arrêter tout cela. Et il n'y a qu'une seule façon : faire le procès de cette classe politique depuis les indépendances et prendre les sanctions qui s'imposent - sans aller jusqu'à la vengeance ou l'acharnement, sans zèle, sans parti pris d'avance. Le moins que l'on puisse infliger à certains, c'est la perte de tout droit civique et le droit d'exercer la moindre fonction publique, administrative ou politique au plan national. Une classe politique qui ne rend pas de compte au peuple est une honte. En France, on a vu Chirac, Sarkozy ou Kahuzac avoir maille à partir avec la justice. J'oublie au passage Juppé et tant d'autres. En remontant à la libération (1945), je peux vous affirmer que le président de la république du gouvernement Pétain fut fusillé pour collaboration avec l'ennemi. Combien de Français s'en souviennent encore ? 

Nous ne pouvons pas juger les morts comme Youlou, Massambat-Débat ou Marien-Ngouabi mais nous pouvons déterminer leurs responsabilités dans la dérive du pays en faisant appel aux historiens. NUL NE PEUT AVOIR DE GRANDS DROITS, D'ENORMES PRIVILEGES, SANS DE GRANDS DEVOIRS. ET QUI DEVOIRS, DIT RENDRE DES COMPTES. 

J'ai été le premier, mes textes et vidéos témoignent pour moi, à dire que TOUS DOIVENT RENDRE DES COMPTES. TOUS, SANS EXCEPTION. Mes écrits et mes paroles témoignent pour moi. Il n'y a pas que les présidents encore vivants qui doivent rendre des comptes : il y a aussi les ministres qui laissent nos enfants apprendre le cul à même le sol ou boire de l'eau impropre à la consommation, dans le noir, grelottant de fièvre paludéenne parce qu'il manque de nivaquine à l'hôpital, etc. Il y a tous ceux qui occupent des postes à responsabilité qui se permettent tout et n'importe quoi. CHACUN, A SA PLACE HIERARCHIQUE ET SELON SES RESPONSABILITES ET SES ACTES, DOIT RENDRE DES COMPTES SI ON VEUT TOURNER LE DOS A LA REPUBLIQUE DE L'IMPUNITE ABSOLUE. BIEN ENTENDU, ON DISTINGUERA L’EXÉCUTANT DE L'ORDONNATEUR. IL FAUT SAVOIR QUE LE CRIME PROLIFERE DANS L'IMPUNITE, SURTOUT L'IMPUNITE ABSOLUE !
 
DEMOCRATIE, JUSTICE, CONDAMNATIONS ET REPARATIONS, RECONCILIATION, PAIX VERITABLE. Sans démocratie, on ne peut affermir la justice. La justice sans réparations et condamnations n'en est pas une. Et ce n'est que lorsque la justice est vraiment passée que survient la réconciliation. Une fois le pays réconcilié, il en découle inéluctablement la vraie paix, pas la fausse, celle de Sassou qui ressemble à la kalachnikov du statu quo braquée sur la tête du peuple. La paix qui vient de ce chemin-là est une paix véritable. Autrement, ce n'est qu'un slogan, un statu quo en faveur du crime et des criminels. Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est en dehors du Congo que l'on voit poindre une légère exigence de justice envers notre élite politique du moment (Affaire des massacrés du Beach, Biens Mal Acquis). Normal puisque chez nous, il n'existe en fait qu'un MINISTERE DE L'INJUSTICE...

 

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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 19:44

Un texte de Kovalin qui mérite d'être publié pour être lu par tous parce qu'il résume notre pensée commune par des arguments qui sont bien posés et bien structurés. Question écriture synthétique, ce texte allie simplicité et complétude : simplicité parce qu'il est accessible à tout le monde et complétude parce qu'il passe en revue les crimes de tout ordre : politique, économique, de sang, crimes moraux, crimes contre l'humanité en quelques phrases. Par ailleurs, toutes les raisons évoquées par Kovalin Tchibinda Kouangou pour réfuter le dialogue sont aussi valable pour ne pas céder au piège de la consultation pour la "MORT DE LA NATION ET DE L'ETAT".

KOVALIN TCHIBINDA KOUANGOU : PAS DE DIALOGUE AVEC LE TYRAN
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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 10:38
TSATY MABIALA ET L'UPADS REJETTENT LES CONSULTATIONS DE SASSOU. RESTENT DZON ET L'UPRN

Certains ont affirmé que l'opposition du FROCAD aux consultations du 20 mai 2015 ne pesait pas lourd si des gros partis comme l'UPADS n'affichaient pas leur rejet de cette manœuvre politicienne visant à créer le tremplin qui conduit au référendum anticonstitutionnel en passant par un dialogue-monologue où le PCT comme tout bon crocodile avalera les opinions des autres pour ne faire triompher que sa stratégie clairement affichée : organiser un dialogue qui conclura à un désaccord, lequel sera le prétexte pour assassiner la constitution du 20 janvier 2002. De toutes les façons, tous les dialogues avec le PCT ont été des farces que ce parti faisait avaler aux autres à défaut de couleuvres et de cobras. Qu'on se fasse rouler une fois, cela peut se comprendre mais deux, trois voir quatre fois, ça devient inconcevable, ça ne peut être que de la CONNIVENCE DEGUISEE EN OPPOSITION. Pascal Tsaty Mabiala et l'UPADS rejettent les consultations pour le casse politique du siècle, n'en déplaise à ceux qui doutaient de sa bonne foi. Il s'agit à présent de tenir le bon bout.

Le premier secrétaire de l'UPADSPascal Tsaty Mabiala, a abondé dans le même sens que nous : pour améliorer cette constitution, une simple révision suffit, laquelle révision fera lieu d'un référendum dans le strict respect de la constitution. On peut donc corriger la gouvernance sans toucher à l'alternance démocratique en optant pour une simple révision. C'est bien de nous lire parfois, monsieur Pascal Tsaty Mabiala. Cependant, même si révision, il y avait, il faut encore prendre le temps d'un nettoyage transitionnel après ladite révision pour permettre l'organisation d'une élection présidentielle libre, plurielle, transparente et crédible en ayant au préalable réformé la CONEL, corrigé les listes électorales, garanti à tous les Congolais majeurs ou susceptibles de voter après la transition la possession d'une carte d'identité et d'une carte d'électeur. Nous estimons que tout cela passe par un recensement démographique et de l'habitat pour des chiffres fiables. Quiconque se dit démocrate et désireux de voir que ce qui sort des urnes incarne bien la volonté du peuple ne peut que nous soutenir. Donc les étapes sont claires : REVISION DE LA CONSTITUTION sans toucher au sacro-saint principe de l'alternance sans laquelle on ne peut parler de démocratie, ensuite TRANSITION pour reconfigurer les conditions électorales du pays. Sans transition, il y aura comme un chaînon manquant.

Nous attendons à présent que Mathias Dzon et son UPRN font une déclaration dans le même sens que l'UPADS. Il est temps que chacun choisisse clairement son camp : LE PEUPLE OU LE DICTATEUR. PERSONNE NE PEUT RESTER AU "CENTRE", MONSIEUR BOKAMBA YA NGOUMA, PERSONNE : ENTRE LE PEUPLE ET LA DICTATURE QUI L'OPPRESSE, IL N'Y A PAS DE CENTRE ! ON EST POUR L'UN OU POUR L'AUTRE. TOUT AUTRE FORME DE DISCOURS N'EST QUE MANIPULATION, DISSIMULATION, FAUX-SEMBLANT, TRAITRISE.

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