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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 11:27

Nous n'allons par tergiverser ce coup-ci et dire les choses simplement, de façon directe : la république, le droit, la constitution, tout ça nous a été imposé par la France en échange d'une pseudo-indépendance. Fulbert Youlou et ses ancêtres ne connaissaient pas la république et toutes ces histoires de constitution et de loi. Le royaume Kongo se portait mieux sans tous ces artifices avant sa destruction par les Portugais. Nous avons subi tout cela. Nous avons abandonné la religion de nos ancêtres, notre culture, notre identité, notre ancestral modus vivendi, tout ça parce que les colons français ont estimé que c'était mauvais et que pour nous sortir de la sauvagerie, il nous fallait leur ressembler. Avec nos prénoms chrétiens, nous jouons à la république depuis cinquante-cinq ans - sans réussir à ressembler à l'ancien maître. Comme quoi, tout ce qui est imposé par le fouet ou la force ne marche pas. En attendant que les Congolais se retrouvent pour définir la voie de la destinée qui correspond à leur moi profond, il faut d'abord que la France corrige toutes ses erreurs. OUI, LA FRANCE NOUS DOIT UNE DEMOCRATIE SACRIFIEE A L'AUTEL DE SON INDEPENDANCE ENERGETIQUE PAR JACQUES CHIRAC QUI A TOUT FAIT POUR RAMENER LE DICTATEUR DENIS SASSOU NGUESSO AU POUVOIR.

Si la France nous avait laissé choisir la voie qui nous convenait, peut-être que nous n'aurions pas choisi la république mais aurions trouvé notre propre voie originale. Aujourd'hui, la France pompe toujours notre pétrole mais s'en fout de nous - alors que ce sont les Français qui ont écrit les premiers textes qui ont constitué notre république et, c'est encore un président français qui nous a poussé à prendre le chemin de la démocratie qui, somme toute, n'est pas mauvaise en soi.

Nous essayons d'aller à la démocratie. Nous nous heurtons à la dictature d'un homme, Denis Sassou Nguesso, qui, soutenu par des hommes d'affaires français véreux entre autres, veut s'imposer comme le monarque du Congo ad vitam aeternam. Au moment où il se propose de violer la constitution, le peuple congolais attend un soutien un peu plus franc de la France  et de son président, François Hollande. Il est temps que la France se souvienne qu'il n'y a pas que du pétrole au Congo ; il y a aussi des hommes qui souffrent parce que ELF, une société française a tout fait pour ramener Denis Sassou Nguesso au pouvoir - alors que le Congo s'essayait à la démocratie conseillée par le président français François Mitterrand à la Baule.

Denis Sassou Nguesso peut être arrêté par la communauté internationale sous l'impulsion de la France. Hélas, la réaction de la France au coup d'Etat constitutionnel annoncé par le monstre d'Edou est timide. Il faut que des décisions fermes soient prises à l'encontre de Sassou et de tout son clan : gel de tous les avoirs à l'étranger - notamment en Europe et aux Etats-Unis, saisie de tous les biens dans le monde, et, dès le 14 août 2016, refus de reconnaître Denis Sassou Nguesso comme président du Congo avec tout ce  que cela implique : plus de possibilité de faire des opérations bancaires, diplomatiques ou autres au nom du Congo qui doit être suspendu de toutes les institutions internationales. Voilà ce que le peuple congolais attend de la France qui l'a poussé dans la voie de la république qui s'avère un cul-de-sac qui débouche sur la mise en servitude de tout un peuple par un homme dont les origines congolaises sont vraisemblablement douteuses. Sassou est le "gouverneur noir" de la France. Elle peut donc s'en débarrasser pour donner un nouvel élan au peuple congolais.

De Gaulle nous a imposé la république tandis que François Mitterrand nous a forcé à la démocratie. François Hollande doit prendre ses responsabilités et nous aider à défendre et la république et la démocratie. C'est le moins que la France puisse faire pour le Congo.

 

             LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 18:05
DEMISSION DE CHARLES ZACHARIE BOWAO DU PCT

COMMENTAIRE : L'ex-ministre de la défense Charles Zacharie Bowao avait promis démissionner du PCT si Denis Sassou Nguesso annonçait son coup d'Etat référendaire. C'est chose faite. Sassou, s'appuyant sur une cour constitutionnelle caduque, a annoncé son intention de commettre son ultime coup d'Etat pour ensuite régner comme un monarque absolu à vie. Le monstre de l'Alima sait que cette dernière étape réussie, il n'aura plus que la mort comme adversaire. Défiant François Hollande et Barack Obama, l'enfant terrible d'Edou, prenant prétexte d'une simple vérification de routine auprès de la cour constitutionnelle, proclame qu'il a obtenu légalement le droit d'abroger la Constitution du 20 janvier 2002. C'est un manque total de considération à l'égard de la loi fondamentale de notre pays qui atteste que Denis Sassou Nguesso ne respecte pas le peuple congolais. Si un monarque ne respecte pas un peuple, c'est qu'il le considère comme un peuple esclave, un ramassis obligé de faire sa volonté. Non, nous, Congolais, ne sommes pas esclaves du clan Sassou & Nguesso. Prouvons-le une fois de plus en nous mobilisant en masse lors du meeting du 27 septembre 2015 organisé par le FROCAD et l'IDC à Brazzaville au boulevard Alfred Raoul. Il ne faudra pas s'arrêter à cela : nous demandons aux juristes de notre pays, constitutionnalistes ou pas, de relever le bras de fer juridique que Denis Sassou Nguesso propose au peuple au niveau de la cour suprême et de la cour constitutionnelle avant de porter l'estocade au niveau de la justice internationale.

Dans tous les cas, quoi qu'il fasse, le 14 août 2015, à 14 heures, Denis Sassou Nguesso ne sera plus à la tête de l'Etat de notre pays. Il faudra que lui soit retiré le droit de représenter le Congo, d'engager la signature du Congo, de nommer les ambassadeurs et tous les autres corps constitués de la république. Nous demanderons que tous les comptes du Congo soient gelés, que tous les acteurs de cette ignominie soient poursuivis par la justice international avec gel de leurs avoirs et saisie de leurs biens. Denis Sassou Nguesso doit servir d'exemple à tous les autres dictateurs qui seraient tentés de l'imiter.

Nous souhaitons que de nombreuses personnalités au PCT suivent l'exemple du philosophe Charles Zacharie Bowao en démissionnant comme lui. Si le PCT accompagne le NGANDO SUPREME dans cette démarche tyrannique, il devra rendre des comptes au peuple congolais : ce parti deviendrait complice d'un coup d'Etat constitutionnel et n'aurait plus sa place dans l'espace politique de notre pays.

Sassou commet un PARJURE et une HAUTE TRAHISON s'il persiste dans cette voie qui acterait son coup d'Etat constitutionnel. Il faudra alors, le moment venu, dissoudre le PCT qui ne l'aura pas arrêté dans cette folle démarche engagée contre la volonté du peuple et contre le texte constitutionnel. Ce parti a trop causé de mal à notre pays.

 

                   LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

DEMISSION DE CHARLES ZACHARIE BOWAO DU PCT
DEMISSION DE CHARLES ZACHARIE BOWAO DU PCT
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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 21:57

Au regard du coup d'Etat constitutionnel qui se profile au Congo, tous les Brazzavillois voire tous les Congolais désireux d'oeuvrer au triomphe de l'alternance et de la démocratie sont tenus d'assister massivement au meeting du FROCAD et de l'IDC qui se tiendra à Brazzaville au boulevard Alfred Raoul ce 27 septembre 2015. IL FAUT ARRETER LA BETE SASSOU. PAR TOUS LES MOYENS. Seule notre détermination peut le faire reculer. Cet homme s'est inventé un peuple imaginaire sur lequel il projette ses désirs et sa volonté de monarque absolu. Il est loin d'incarner la volonté du vrai peuple congolais, du vrai souverain primaire qu'il assassine par tous les moyens : faim, soif, maladie, meurtres gratuits comme ceux perpétrés par ZOULOU BAD, un proche du Général Jean-François Ndenguet, que nous dénonçons ici après avoir reçu le mail suivant :

" Nkossi za makanda, bonjour. ZOULOU BAD un inconditionnel de J.F. NDENGUET est en train de commettre des massacres sur la place de Pointe-Noire. Car de plus en plus des jeunes garçons arrêtés avec  couteaux ou autres objets tranchants la nuit sont systématiquement abattus dans la forêt du Mayombe..."

Combien y a-t-il de ZOULOU BAD au Congo ? Vous noterez que ce genre de truands en treillis ne sévit que parmi les populations du sud à prédominance kongo. L'uniforme n'est que l'élément qui leur assure l'impunité absolue. Si la détention d'un couteau ou d'un objet contondant un délit au Congo, que la justice se prononce et condamne les prévenus. Si les ZOULOU BAD du Congo se permettent de faire la loi à la place de juges, alors nous sommes dans une jungle !

Nous venons d'apprendre que le préfet de Brazzaville a donné son accord pour la tenue de cet important meeting. Nous ne sommes pas le Burkina-Faso mais nous sommes aussi des hommes épris de liberté et de démocratie comme les Burkinabè. Il est temps de le montrer au monde entier. Nous avons avant les Burkinabè, chassé un président du pouvoir. Nous sommes bien les fils de nos pères et nous pouvons rééditer cet exploit.

Le monstre de l'Alima et les siens ont sablé le Champagne en affirmant que la France et les Congolais n'ont pas réagi à l'annonce du référendum qui est déjà entaché d'irrégularité car Denis Sassou Nguesso n'a pas obtenu le droit d'abroger la Constitution mais juste le droit constitutionnel de convoquer un référendum. Il faudra encore que la nature de ce référendum soit conforme aux exigences  de la constitution du 20 janvier 2002 - notamment celles concernant l'évolution des institutions prévue à l'article 86. Denis Sassou Nguesso doit déposer une nouvelle requête contenant la nature du référendum qu'il veut organiser afin que la cour constitutionnelle et la cour suprême en examinent la validité. Nous demandons à l'opposition d'engager un combat d'ordre juridique tout en maintenant la pression populaire à son plus haut degré. QUE LA COUR CONSTITUTIONNELLE VALIDE LE FAIT QUE DENIS SASSOU NGUESSO POSSEDE LE DROIT CONSTITUTIONNEL D'ORGANISER UN REFERENDUM NE SIGNIFIE EN RIEN QU'IL LUI SOIT AUTORISE D'ABROGER LA CONSTITUTION DU 20 JANVIER 2002 ; CE QUI N'EST PAS DU TOUT PREVU PAR LADITE CONSTITUTION. La bataille contre le déni de démocratie doit se mener conjointement dans la rue et dans les tribunaux nationaux et internationaux.

Téléfoufou nous révèle que la révision des listes électorales a déjà commencé et est même curieusement déjà terminée dans les quartiers nord de Brazzaville favorables au dictateur.

Le parti socialiste a fini par condamner l'intention putschiste de Denis Sassou Nguesso. Néanmoins, nous attendons que le président François Hollande se prononce officiellement et de manière solennelle contre la transformation de notre république en royaume sassouien.

Il faudra ne pas louper la manifestation que la diaspora congolaise organisera lorsque le monstre de l'Alima viendra honorer de sa présence la conférence sur le climat de Paris.

Nous souhaitons aux organisateurs du méga meeting du 27 septembre 2015 de réussir cette grande mobilisation populaire.

Ouenzé, Talangaï, Mikalou, Bacongo, Poto-Poto, Diata, d'où que vous veniez, apportez un fervent démenti à Denis Sassou Nguesso afin que le monde comprenne que le peuple auquel Denis Sassou Nguesso fait allusion n'est qu'une illusion fabriquée de toutes pièces par sa soif de pouvoir, la soif d'un drogué du pouvoir.

 

              LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

TOUTE LA VILLE DE BRAZZAVILLE DOIT SOUTENIR LE MEETING DU 27 SEPTEMBRE 2015
TOUTE LA VILLE DE BRAZZAVILLE DOIT SOUTENIR LE MEETING DU 27 SEPTEMBRE 2015
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24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 11:55

Depuis que Denis Sassou Nguesso a annoncé son projet funeste d'organisation d'un coup d'Etat référendaire, nombreux de nos compatriotes qui avaient abandonné la résistance ont annoncé qu'ils reviennent dans la lutte car l'heure est grave. Sassou, personne ne sait vraiment où il se trouve au moment où j'écris cet article. Les Congolais d'Espagne auraient tant aimé lui rendre une petite visite mais personne ne sait s'il est toujours à Marbella. Quant à son épouse, Antoinette alias Nguli, flanquée de quinze gardes du corps, il semble que son cher et tendre époux l'aurait insultée quand elle lui a dit que le chemin qu'il prenait aux dires des mbikudis des églises était mauvais car ils le voyaient teinté de sang. Il l'aurait traitée de "ZAIROISE". Nous avons aussi eu vent des querelles entre Edgard et Kiki et on se demande qui aurait giflé l'autre. Ce ne sont là que des anedoctes et des rumeurs qui montre que la tension est à son comble au sein de la famille royale.

Denis Sassou Nguesso s'envole pour New-York, à ce que l'on m'a dit, demain. Nous souhaitons que les Congolais se mobilisent pour le recevoir en manifestant bruyamment. Nous estimons qu'il faille le contrer sur le plan judiciaire, vu que l'attaque lancée par le monstre de l'Alima est de cette nature. Cet homme se croit tout-puissant mais ce n'est qu'un homme comme Mobutu ou Blaise Compaoré. Il peut être vaincu.

Denis Sassou Nguesso vient de mettre le coup d'Etat en orbite. Avez-vous entendu quelque chose du côté de l'Elysée ? Des Etats-Unis ? Des soi-disant opposants intérieurs ? Pour l'instant, silence radio. Nous ne pouvons, dans ce monde où les intérêts des uns et des autres passent avant ceux des peuples, que compter sur nous-mêmes. Même ceux de nos frères qui vivaient paisiblement à l'étranger ayant réussi leur intégration veulent désormais être des nôtres. La guerre des ego doit s'arrêter. Que ceux qui ne pensent qu'à leur petite personne pour être toujours devant  doivent se rendre à l'évidence que ce n'est pas de leur ego démesuré qu'il est question mais du salut de tout un peuple.  Certes, vous prenez plaisir à voir couler l'adrénaline dans vos coeurs en tant que président ou coordonnateur de ceci ou cela mais à présent, il s'agit de mettre en place le plus grand rassemblement possible de toute la diaspora. Nous avons un peuple à sauver et la bataille entre les ego ne peut se justifier que dans la recherche des stratégies à la chasse à l'éléphant. L'ELEPHANT DOIT TOMBER. POUR CELA LA CHASSE DOIT ETRE COLLECTIVE CAR SI QUELQU'UN AVAIT SEUL LES MOYENS DE VAINCRE SASSOU, IL L'AURAIT DEJA FAIT. Contre un monstre de la nature de Denis Sassou Nguesso, il faut une victoire collective. Ensuite, les ambitions individuelles pourront s'exprimer librement au travers de projets de société qui rivaliseront pour le mieux-être de notre peuple.

Nous avons des informations qui viennent du Congo. L'opposition, comme je l'ai toujours signalé, n'a pas de  stratégie à long terme. Y a-t-il parmi eux quelqu'un qui puisse soulever le peuple ? Ils n'ont pas tous une grande crédibilité auprès de notre peuple. Encore une fois, l'impulsion doit venir de la diaspora. Il est possible du fait du transport par bus moins onéreux que le train de faire une très grande manifestation. Il faudra juste se cotiser pour rassembler le maximum de Congolais afin de faire la plus grosse manifestation possible devant l'Elysée. François Hollande ne peut pas se contenter du silence après avoir tant parlé : ne voit-il pas que Denis Sassou Nguesso le nargue ? Nous avons l'impression que le serviteur est devenu le maître - parce qu'il est désormais celui qui paye. Certes, la parole des politiques s'est fortement dévaluée mais nous pensons que l'homme qui a sauvé le Mali d'une offensive islamiste a des ressources. Vous, mes compatriotes, êtes des électeurs qui votez pour ces gens-là. Vous avez donc un pouvoir, de gauche ou de droite, qu'importe, de faire en sorte que la voix de la France s'exprime en faveur de notre peuple. 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 12:11

Mes chers compatriotes,

tous autant que vous êtes, vous avez compris que l'heure est grave. Dans une vidéo présentée par Téléfoufou, Denis Sassou Nguesso qui se trouverait en Espagne, à Marbella avec toute sa famille, a lu, le 22 septembre 2015, un texte daté du 21 septembre 2015. Ce qui est grave, c'est que la république est morte et, comme une morte, elle ne vous le dira pas comme Moïse qui décrivit sa propre mort dans la Bible. En se proposant de violer la Constitution du 20 janvier 2015, Denis Sassou Nguesso met fin à la république de façon officielle et solennelle. D'aucuns diront que la république n'a jamais existé. Non, elle a existé mais n'a jamais fonctionné parfaitement. Nuance ! Le Congo s'affiche désormais clairement comme un royaume entre les mains du clan royal Sassou & Nguesso autour duquel se satellisent des étrangers pour asservir les vrais fils du Congo. Vous savez ce que veut faire Denis Sassou Nguesso en écartant la limitation des mandats, d'âge, etc. Le pouvoir va rester entre les mains d'une même famille pendant des siècles et des siècles : après Sassou, Kiki. après Kiki, Coco, Après Coco, Caca. Après Caca, Cucu, etc. Cela nous le refusons et nous le combattrons par tous les moyens.

Si Denis Sassou Nguesso a décidé de marcher sur la Constitution pour perpétrer son ultime coup d'Etat car ensuite, il aura la latitude de régner ad vitam aeternam, nous n'allons pas l'accompagner sans rien faire. Nous n'avons plus le choix ; il faut ouvrir toute la boîte de Pandore : le Congo doit être banni des institutions internationales comme l'ONU, L'UNESCO, L'UA, etc. La république n'est plus qu'une carapace qui va opérer une mue royale.

Nous n'entendons et n'attendons rien de la part de la soi-disant opposition intérieure qui peut pourtant saisir la justice pour attaquer et dénoncer le fait que le changement de Constitution, à savoir, son abrogation, n'est pas voulu par le peuple congolais - et surtout qu'il s'agit d'un acte de HAUTE TRAHISON actant un coup d'Etat constitutionnel. Vous, FROCAD, IDC, MCCDI, UPADS, UPRN, RDD, RDPS, etc, pouvez porter l'affaire devant la Cour Suprême et la Cour Constitutionnelle. Or, vous ne ferez rien de tout cela - alors que vous êtes les leaders de l'"opposition". Il y a aussi la justice internationale que vous pouvez saisir. Quel genre d'opposition êtes-vous quand vous vous battez déjà pour être dans le prochain gouvernement du roi ?

A Djibril, toi à qui Sassou a promis, un poste de vice-président avec quelques ministres de ton choix autour de toi, nous sommes au courant des tractations que vous avez nouées avec la Bête. Nous savons aussi tout des 3 milliards de francs cfa que Sassou vous a donnés et qui ont permis à un petit noyau de ton parti de devenir riche. Nous sommes au courant de tes villas achetées aux Etats-Unis, en France, etc. Nous sommes un peuple désormais en survie et en lutte pour sa LIBERTE. Nous jugerons les traîtres que vous êtes - même si vous jouez à la fausse opposition aujourd'hui. Le Congo n'est plus une république mais le peuple congolais demeure et pour ce peuple qui nous a donné la vie, nous donnerons la nôtre si nécessaire.

                      LE PEUPLE OU LA MORT. NOUS VAINCRONS !

              LION DE MAKANDA MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 20:05
COUP D'ETAT CONSTITUTIONNEL : LE MESSAGE A LA NATION QUI LE MET EN ORBITE

COMMENTAIRE : Ca y est ! Voici le message qui met en orbite le coup d'Etat constitutionnel de monsieur Denis Sassou Nguesso. Sassou ne veut pas que quelqu'un d'autre que lui restreigne la liberté des Congolais. Seul lui a le droit de les traiter comme des esclaves. L'enfant terrible d'Edou a tout mené de main de maître depuis le débat officieux jusqu'à l'annonce du référendum qui consacrera son coup d'Etat. Il est évident que la Nouvelle Constitution est déjà prête et la commission qu'il mettra en place ne sera qu'une farce. Sassou seul abroge les Constitutions selon sa convenance et ses intérêts. Ce message, je le ressens comme UNE DECLARATION DE GUERRE. Notre peuple va devenir pour l'éternité l'esclave d'une caste de sang royal.

Sassou sait que l'Europe est engluée dans l'afflux massif de migrants du Proche et du Moyen-Orient. Quant à la France, elle se concentre du côté de Ouagadougou. Sassou veut mourir au pouvoir. Voilà le résultat d'une "opposition" laxiste qui se contente à l'intérieur du pays de suivre le rythme imprimé par le monstre de l'Alima. Tout va se jouer dans quelques jours ou quelques mois. Nous n'aurons pas une élection comme le prévoit la Constitution du 20 janvier 2002 mais un référendum et nous savons tous d'avance qu'avec des listes truquées et un pouvoir de déclaration entre ses mains, Denis Sassou Nguesso ne pourra que triompher.

Quelle tristesse pour mon peuple mais je garde foi et espoir ! Sassou n'a pas encore gagné. Il en appelle au peuple ; nous lui disons d'orès et déjà que le changement de la Constitution n'est pas du tout légal. La ruse ici consiste à donner l'illusion que c'est le peuple lui-même qui aura choisi que le bourreau qui détruit son pays, dilapide son argent à l'étranger et le laisse mourir de faim, de soif et de maladie, demeure au pouvoir indéfiniment. Il n'y aura plus de limitation de mandas ou d'âge. Après Denis Sassou Nguesso, un autre Nguesso pourra lui succéder et mourir à son tour au pouvoir.

Quand on donne à l'esclave l'illusion de choisir son maître, pour Sassou, c'est cela la démocratie. C'est une manipulation inacceptable ! Il est évident que Denis Sassou Nguesso n'envisage à aucun moment de perdre son pari. En vrai soldat, il engage son diktat au culot et à l'audace. Il sait qu'il a la force publique de son côté et n'a donc rien à craindre mais il peut avoir une surprise, une grosse surprise !

Le peuple congolais n'a pas encore dit son dernier mot. C'est une bataille que Sassou vient d'annoncer ; nous lui offrirons LA GUERRE des volontés qui pour une fois lui diront clairement : NON !

 

                LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU                  

 

                                                                  *

ALLOCUTION DE  MONSIEUR SASSOU-N’GUESSO, RELATIVE A LA CONVOCATION DU REFERENDUM SUR LA NOUVELLE CONSTITUTION

Brazzaville, le 21 septembre 2015

Mes Chers compatriotes,

Depuis plus d’un an, le Congo est en débat sur une question qui occupe largement l’opinion nationale et imprègne les consciences. Telle l’horloge de la vie, ce débat s’est imposé à nous. Il s’était instantanément répandu à l’ensemble des couches de la population dès qu’il avait été soulevé, suscitant intérêt et passions.

Aujourd’hui encore, il retient toute l’attention des hommes et des femmes politiques de notre pays.

Ce débat, c’est celui portant sur l’évolution des institutions de notre République.

Tout bien considéré, il se pose dans des termes simples, à savoir : faut-il changer ou non la Constitution en vigueur dans notre pays ?

Interpellé maintes fois par vous, mes chers compatriotes, j’ai appelé à des consultations républicaines.

Des dirigeants, délégués des partis politiques, des associations de la société civile et des autres forces vives de la nation, qui ont répondu nombreux à mon invitation, m’ont partagé leur conviction sur la question.

Une très large majorité a soutenu devant moi qu’il y a nécessité et urgence à faire évoluer les institutions de la République aux fins de les adapter au nouveau contexte socio-économique de notre pays. Selon les défenseurs de cette opinion, la poursuite harmonieuse du développement du Congo en dépend.

D’autres dirigeants, peu nombreux, m’avaient dit leur opposition à l’idée de faire évoluer en profondeur les institutions de la République. Cependant, ils n’écartaient pas la possibilité de procéder à quelques aménagements de celles-ci en tant que de besoin.

Le débat engagé étant celui des Congolais, entre eux, il était de mon devoir de créer les conditions pour qu’ils se parlent directement.

Cela fut fait avec la convocation du Dialogue national, à Sibiti du 13 au 17 juillet de cette année, Dialogue consacré non seulement aux institutions, mais aussi à la problématique de la gouvernance électorale au Congo.

Comme tous vous le savez, les 629 participants au Dialogue ont, sur la question de la gouvernance électorale, à l’unanimité, réuni de nécessaires convergences sur la manière dont nous, Congolais, devons désormais organiser les élections dans notre pays. Dans le même esprit fraternel et citoyen, les participants au Dialogue « ont, par consensus, selon leurs propres termes, opté pour les réformes institutionnelles, s’en remettant au Président de la République, initiateur du Dialogue, pour qu’il en tire les conséquences, conformément à ses prérogatives constitutionnelles ».

En observant l’évolution de la société congolaise, depuis plus de 50 ans, j’ai retenu que les Congolais ne veulent pas que l’on décide à leur place. Ils ne veulent pas qu’on leur impose un idéal. Ils ne veulent pas non plus qu’on restreigne ou qu’on les prive de leur liberté.

Ils veulent être entendus sur les choix qui engagent leur avenir. Ils veulent être libres de dire “oui” ou “non”, s’il y a un choix à faire les concernant. Ils veulent tous être respectés parce qu’ils sont Congolais et fiers de l’être.

Conscient de tout cela et dans la perspective d’apporter la réponse à la sollicitation des participants au Dialogue national de Sibiti, j’ai interrogé la Cour suprême, en sa qualité de conseil du gouvernement, et requis l’avis de la Cour constitutionnelle sur la possibilité d’organiser un référendum sur l’évolution des institutions de la République.

Ces deux hautes juridictions m’ont répondu positivement.

Mes Chers Compatriotes,

En me fondant sur le premier alinéa de l’article 3 de la Constitution qui stipule que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce au moyen du suffrage universel par ses représentants élus ou par voie de référendum », et sur le troisième alinéa de l’article 110 de la Constitution qui attribue l’initiative des référendums au Président de la République concurremment avec le Parlement,

J’ai décidé de donner la parole directement au peuple afin qu’il se prononce sur le projet de loi énonçant les principes fondamentaux de la République, définissant les droits et devoirs des citoyens et fixant les nouvelles formes d’organisation et les nouvelles règles de fonctionnement de l’Etat.

Après adoption du projet de Constitution qui sera élaboré par une commission mise en place à cet effet, le gouvernement déterminera les modalités de convocation du scrutin référendaire qui aura lieu dans un proche horizon.

Congolaises, Congolais, mes chers compatriotes, allons donc aux urnes, décider nous-mêmes de notre avenir ! C’est l’authentique exigence de la démocratie que nous avons voulue et instaurée dans notre pays au début des années 1990.

L’aventure et le désordre ne relèvent pas de la démocratie. Ils n’ont aucune place dans la République et ne sauraient être tolérés.

Que tous les hommes et toutes les femmes politiques, retiennent, comme moi, que les Congolais n’ont pas besoin de violence. Ils n’ont pas besoin d’être instrumentalisés. Ils n’ont pas besoin de voir certains d’entre eux s’opposer à d’autres dans des combats fratricides. Ils n’ont pas besoin de revivre les tristes et douloureux événements des années 1990.

Les Congolais ont besoin de vivre en paix. Une paix pérenne. Ils ont besoin de travailler et de profiter, en toute sérénité, du fruit de leur travail. Ils ont besoin de partager leur bonheur en famille et leur joie de vivre avec les autres citoyens du monde bénéficiant de la paix.

Les Congolais ont besoin de jouir pleinement de leur droit à la liberté et à la souveraineté, pour façonner, à leur manière, leur destin : en dehors de tout diktat ; loin des égos suicidaires, des ambitions personnelles et des prétentions partisanes.

Je veillerai personnellement à ce qu’il en soit ainsi. De la même façon, je serai attentif au bon déroulement des scrutins à venir de sorte que, dans la transparence requise, seule la volonté du peuple soit faite.

Vive la démocratie, Vive la paix, Vive la République !

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 17:11

Nous demandons à nos frères de lutte de ne pas estampiller des documents publics sous prétexte d'exclusivité. Cela est ridicule et nous avons la possibilité de les récupérer et de les restituer dans leur neutralité. Brillez plutôt dans l'analyse documentaire que dans leur récupération injustifiée, dans la mesure où ils ne sont pas votre propriété privée, chers amis. Certes, nous comprenons la course à l'audience pour faire marcher la publicité ou la renommée mais il y a des excès non justifiés qui confinent au ridicule. Estampillez plutôt ce que vous avez produit ; c'est plus légitime.

Cela dit, passons à l'examen du document qui atteste de la saisine de la cour constitutionnelle par Denis Sassou Nguesso ce 14 septembre 2015 dans le strict secret.

Ce document atteste de la saisine de Denis Sassou Nguesso le 14 septembre 2015 avec accusation de réception le 15 septembre 2015. La requête du NGANDO SUPREME se trouve dans le document. Sassou demande s'il peut s'appuyer sur l'article 110 de la constitution pour organiser un référendum. Le mastodonte de l'Alima consulte pour obtenir légitimation de la démarche référendaire auprès de la cour constitutionnelle. Le 17 septembre 2015, Denis Sassou Nguesso reçoit une réponse affirmative de la part de la Cour Constitutionnelle concernant sa requête puisque l'article 110 dans son alinéa 3 stipule :

"Il (le parlement) a l'initiative des référendums, concurremment avec le président de la république". 

Notons que l'article 110 met plus en valeur le parlement (assemblée+sénat) que le président de la république - un détail non négligeable. Attention, cela ne présume en rien la réponse prochaine de la cour constitutionnelle si la nature du référendum n'était pas conforme à la constitution du 20 janvier 2002. En effet, il faudra bien que le contenu du référendum soit conforme aux exigences constitutionnelles.

Nombreux se demandent pourquoi Denis Sassou Nguesso préfère invoquer l'article 110 au lieu de l'article 86. Peut-être veut-il faire porter la responsabilité du référendum au parlement en lui demandant de valider son projet de putsch référendaire, question de dévier la hargne sociale, une fois encore, sur quelqu'un d'autre.

Si la réponse de monsieur Auguste Iloki, président de la Cour Constitutionnelle, du 17 septembre 2015 stipule que le président de la république est, sur le fondement de l'article 110 alinéa 3 de la Constitution du 20 janvier 2002, en droit de consulter le peuple, par voie de référendum, sur l'évolution des institutions de la république, cela ne veut en rien dire que le tyran de l'Alima a reçu mandat d'abroger (changer) la Constitution. Certes, juridiquement, il faut encore préciser par le droit ce que l'on met dans "évolution des institutions" mais une chose est sûre, il ne sera pas possible, toute évolution des institutions garantie par l'article 86, entendue, que Denis Sassou Nguesso soit autorisé à poser au peuple congolais une question du genre :

"Etes-vous oui ou non pour que la constitution du 20 janvier 2002 soit abrogée ou changée totalement ?"

Denis Sassou Nguesso a de la marge, question évolution des institutions - dans le respect des préconisations de la loi elle-même. Bien entendu, il est possible d'arguer qu'Auguste Iloki et la cour constitutionnelle étant à la solde de notre assoiffé du pouvoir n°1, ils peuvent bien valider ce qui sera sans conteste un coup d'Etat constitutionnel - se disqualifiant ipso facto par ce geste inconstitutionnel.

Il est vingt heures ; ceux qui ont téléfoufou ne vont pas tarder à nous donner des nouvelles.

Faire évoluer les institutions n'est pas synonyme de changer la Constitution. Denis Sassou Nguesso doit se prévaloir à ce propos de l'article 86. Nous vous avons dit qu'il ne peut sortir des sentiers battus constitutionnels car s'il le fait, il introduit volontairement de son fait, une crise politique qui n'a pas lieu d'être. IL EN PORTERA SEUL LA RESPONSABILITE AUX YEUX DE L'HISTOIRE. Cependant, il n'est pas homme à se gargariser de principes moraux ; seule importe à ses yeux la conservation du pouvoir. Denis Sassou Nguesso adore l'adrénaline et il est presque certain que si rien ne l'arrête, tel qu'il est lancé, il ira au bout de son ineptie référendaire...

 

CONGO/REFERENDUM : ANALYSE DU DOCUMENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 14:07
URGENT/CONGO/CONSTITUTION/RUMEUR : DENIS SASSOU NGUESSO POURRAIT S'ADRESSER AU PEUPLE AUJOURD'HUI

Hitler l'a inventé : IL FAUT PRENDRE UNE TRES MAUVAISE DECISION POUR LE PEUPLE APRES UN GRAND MOMENT DE LIESSE POPULAIRE POUR MIEUX LA FAIRE PASSER. Denis Sassou Nguesso, en digne héritier du monstre autrichien, veut appliquer cette tactique après les Jeux Africains. La rumeur selon laquelle Denis Sassou Nguesso, Son Excellence Eléphantissime, pourrait s'adresser au peuple congolais aujourd'hui enfle.

A propos de son ultime coup d'Etat qu'il projette, nous vous avons dit qu'il faudra qu'il se mouille lui-même. Plus question de se cacher derrière une belle sieste d'après-midi avec son chiwawa, plus question de se draper derrière les pseudo-sages, plus question d'avancer masqué derrière le PCT, son parti, plus question de s'abriter derrière le parlement ou le Conseil Constitutionnel. Ce coup-ci, il doit tomber le masque humain pour laisser découvrir sa vraie nature saurienne.

Nous attendons tous avec détermination de voir comment il va essayer de "vendre" son coup d'Etat constitutionnel au peuple congolais. Il n'est pas constitutionnellement possible d'engager un référendum pour abroger la constitution du 20 janvier 2002 pour la remplacer par une autre ; il est juste possible de la faire évoluer par le biais du référendum - dans un cadre balisé par la constitution elle-même à son article 86.

Nous avions déclaré que Denis Sassou Nguesso, aujourd'hui, comme Blaise Compaoré hier, était le seul à détenir le détonateur qui pourrait provoquer une crise politique d'envergure au Congo. Le pays est paisible, il n'y a pas de crise institutionnelle majeure, la constitution n'a pas montré de failles magistrales dans son fonctionnement pendant seize longues années. Nous attendons de voir quel éléphant le NGANDO SUPREME sortira de son chapeau. S'il croit capitaliser sur les Jeux Africains, il se trompe. Le peuple congolais est politiquement émancipé ; il n'est plus possible de lui faire avaler des cobras à la place des couleuvres.

Dans cette affaire, il faut compter sur la vigilance du peuple congolais. Selon Jean-Noël Mabiala (texte sur Facebook), l'actuel Conseil Constitutionnel est caduc et n'a pas le droit de se prononcer sur le référendum - ce qui expliquerait peut-être son silence car certains perçoivent leurs émoluments sans le mériter et préfèrent ne pas faire de bruit. Voilà ce qu'il a écrit :

" Le PR vient donc d’apprendre à ses dépens que les institutions ne fonctionnent pas aussi bien ! Le conseil constitutionnel est caduc depuis 2012... Date à laquelle d’après l'article 144 ou 146 de la Constitution, le 3ème tiers des membres élus en 2003 aurait dû être remplacé... "

Nous attendons de voir si cette rumeur de plus sera la queue de la vérité que l'on aperçoit derrière la porte de la supercherie. Denis Sassou Nguesso peut toujours tenter sa dernière manoeuvre ; il ne fera que précipiter sa chute et celle de son clan. S'il était un homme de parole, on verrait au Congo les prémisses de l'organisation d'une élection présidentielle. Dans l'esprit tordu de Sassou, ce qui se prépare, c'est ce qu'il sait faire de mieux : un coup d'Etat. Cette fois, il n'est pas nécessaire de prendre les armes : il suffit de truquer le droit. Il a juste oublié un tout petit détail : DESORMAIS, IL Y A UN PEUPLE QUI LUI BARRE LE CHEMIN. Son avenir ? Riche paysan à Oyo si le peuple fait preuve de clémence ou prisonnier à la CPI. A lui de choisir ! Pour ma part, je sais que le Congo ne sera jamais en paix tant que cet homme sera sur cette terre...

               LION DE MAKANDA MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 20:56
BURKINA-FASO/GILBERT DIENDERE EN FUITE : LE MORO-NABA DOIT LIVRER LE CRIMINEL GILBERT DIENDERE !

COMMENTAIRE : Face à la détermination du peuple burkinabé qui refuse que le RSP avec à sa tête le Général Gilbert Diendéré lui vole sa révolution, nous vous apprenons que le Général Diendéré a pris la fuite et s'est réfugié auprès du Moro ou Mogho Naba, le roi respecté du peuple Mossi. Ce criminel ne peut pas rester impuni après avoir perpétré un coup d'Etat et causé la mort de nombreux innocents. Il ne suffit pas de s'excuser : il est question de crimes et c'est à la justice que doit avoir faire face le criminel. Nous avons demandé au vaillant peuple burkinabé de ne pas lâcher prise et de poursuivre sa pression sur les putschistes qui ont renversé le régime de transition du président Michel Kafando et du premier ministre Isaac Zida.

Nous sommes déçus par les décisions prises lors de l'accord de la CEDEAO qui a fait de ces criminels en treillis des innocents qui pourront à tout moment poursuivre leur oeuvre de déstabilisation du Burkina-Faso : il faut dissoudre le RSP et juger ses membres en les éjectant de l'armée avant de les emprisonner. Il ne faut jamais laisser courir le criminel sinon la bête revient plus venimeuse et plus dangereuse. Il faut en découdre avec Gilbert Diendéré une fois pour toutes si on veut donner une véritable chance à la démocratie naissante au Burkina-Faso. Il faut terminer le travail. Le gouvernement de Transition ne doit en aucune manière accepter les décisions de la CEDEAO ; cela reviendrait à laisser libre les criminels et leur donner un quitus en permettant au clan Blaise Compaoré de se présenter à l'élection présidentielle. Non, le chemin pris par le gouvernement de transition était le bon et il ne faut nullement faire volte-face. L'accord de la CEDEAO n'est pas la voie de la paix mais celle du retour de la dictature. Macky Sall n'a pas servi la cause de la démocratie.

Le peuple est de nouveau dans la rue. Le couvre-feu n'est pas du tout respecté et les forces de l'ordre dans lesquelles on trouve des hommes intègres ont fini par se mettre du côté du peuple. Diendéré et sa bande de voyous criminels doivent être arrêtés et neutralisés.

L'échec de Diendéré, mes chers compatriotes, prélude celui de Denis Sassou Nguesso qui a sponsorisé les putschistes. Denis Sassou Nguesso hait toute forme de démocratie car il ne conçoit un peuple que soumis, esclave. Redoutant que l'exemple burkinabé fasse boule de neige en Afrique, Denis Sassou Nguesso soutient tous azimuts dictatures et putschistes. Hélas, nous avons une mauvaise nouvelle pour lui : IL Y A DESORMAIS QUELQUE CHOSE EN FACE DES DICTATURES : DES PEUPLES ! NOUS AVONS CONSTRUIT DOUCEMENT UNE NOUVELLE CONSCIENCE. LA RESISTANCE EBENE A DRESSE SA NOIRE LIBERTE AU BURKINA. Nous la verrons déferler sur tout le continent africain au sud du Sahara.

Les coups d'Etat ne doivent plus  être acceptés en Afrique. Le peuple du pays des hommes intègres nous montre une fois encore la voie de la résistance. A une dictature doit correspondre une résistance pugnace du peuple. NOUS SOMMES LE PEUPLE. NOUS SOMMES LE POUVOIR. NOUS N'AVONS PAS D'ORDRES A RECEVOIR D'UNE DICTATURE. Le temps où les peuples doivent être obéis est arrivé.

Ci-dessous un article qui nous permet de prendre connaissance du texte du Général Gilbert Diendéré au peuple du Burkina-Faso.

Voici ce que nous avons lu sur le site de RFI : 

" Depuis l'annonce du coup de force, les journées se suivent et se ressemblent à Ouagadougou. Plusieurs quartiers ont connu une journée mouvementée vendredi. A l'ouest de la ville, dans les quartiers Hamdalaye, Larlé et Gounghin, les jeunes ont dressé des barricades, allumés des pneus sur la voie publique. A Gounghin, non loin du camp militaire du général Aboubacar Sangoulé Lamizana, les manifestants ont bloqué le passage aux usagers de la route. « Nous avons appris que le président Kafando a été libéré, mais si nous ne le voyons pas, nous n'allons pas cesser de manifester », lance Ousmane Ouedraogo, un manifestant. "

Le réveil du peuple à la liberté sera ce qui caractérisera ce siècle. L'Afrique a trop longtemps été privée de liberté. Nous avons libéré la parole. La parole a libéré les consciences et les consciences ont libéré l'action. Nous assistons à une autre Afrique, une Afrique  debout, qui répond à la dictature par la révolte. Quelque chose a été brisé qui a commencé à libéré les énergies enchaînées. NOUS SOMMES NES POUR VIVRE LIBRES.

  LION DE MAKANDA, MWAN', MINDZUMB', MBUTA MUNTU                 

                                                              *

          

BURKINA-FASO : ACCULE, LE GENERAL DIENDERE DEMANDE PARDON ET SE REFUGIE CHEZ LE MOGHO NABA

Gilbert Diendéré, C'est fini

Le chef de la junte le Gal Gilbert DIENDERE s’est réfugié chez le Mogho Naaba avec quelques soldats du RSP.

Dans une déclaration qu’il vient de produire, le chef des putschistes présente ses excuses :

‘’Après les négociations menées par la CEDEAO qui ont abouti à un projet d’accord et face à la gravité de la situation sécuritaire caractérisée par le risque d’affrontement pouvant entraîner le chaos, la guerre civile et la violation massive des droits humains.

Nous Général de Brigade Gilbert DIENDERE, Président du CND, le Régiment de Sécurité Présidentielle,

– Déplorons les pertes en vies humaines, les blessées et les dégâts matériels, et présentons nos condoléances aux familles éplorées,

– Confirmons notre engagement à remettre, le pouvoir aux autorités civiles de la Transition, à l’issue de l’accord définitif de sortie de crise sous l’égide de la CEDEAO

– Acceptons la libération du Lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA en signe d’apaisement conformément au projet d’accord ;

– Nous engageons à œuvrer pour la cohésion de l’Armée ;

– Présentons toutes nos excuses à la Nation et à la Communauté internationale.

Ouagadougou le 21 septembre 2015

Général de Brigade Gilbert DIENDERE

Président du CND’’

Wilfried K. Sanou

Sourcehttp://www.nordsud24.com/2015/09/21/burkinaurgent-accule-le-general-diendere-demande-pardon-et-se-refugie-chez-le-mogho-naba/

                                        

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21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 18:24

Nous avons tous appris que Denis Sassou Nguesso a consulté, en catimini, le Conseil constitutionnel pour qu'il puisse cautionner son coup de force référendaire, la semaine dernière de sorte que le peuple congolais ne soit pas au courant. Nous ignorons l'exacte expression de sa requête mais il est possible de deviner qu'il cherche un appui juridique pour un coup d'Etat soft, propre, juste au travers d'un détournement de la loi la plus fondamentale du Congo : LA CONSTITUTION.

Que le Conseil Constitutionnel se taise alors que Sassou avait provoqué un débat sur la question constitutionnelle sur toute l'étendue du pays nous paraissait très suspect. Comment l'organe créé pour dire le droit en matière d'évolution ou non de la Constitution est resté muet pendant que le peuple et les personnalités politiques se déchiraient ? Le fait qu'il attende que le NGANDO SUPREME l'interpelle pour réagir est un indicateur d'une institution aux ordres d'un tyran. Que l'on comprenne bien la situation du monstre de l'Alima : il est lâché de toutes parts mais si le droit est détourné pour être de son côté, il pourra s'en sortir au travers d'une pirouette.

Quand on évoque l'article 110 de la constitution du 20 janvier 2002 qui lui donne le droit de convoquer un référendum concurremment avec le parlement, cela ne concerne en rien le fait d'abroger la Consitution mais de la faire évoluer dans le cadre autorisé par ladite constitution. Qu'on lui reconnaisse ce droit c'est comme défoncer une porte ouverte car il ne pourra se saisir de cet article ou d'un autre pour se maintenir au pouvoir. La Constitution indique elle-même le champ de son évolution - notamment en son article 86 ; son abrogation, le changement du nombre de mandats ou la modification de la limitation de l'âge n'en font pas partie.

Peuple congolais, qu'on ne te roule pas dans la farine, encore une fois. Sassou ne doit pas réussir en détournant le volet constitutionnel après avoir échoué sur le plan politique. LA PORTE DE L'HISTOIRE SE REFERME DOUCEMENT DERRIERE LUI. Ce coup-ci, il ne peut trouver un prétexte nulle part pour ourdir son forfait. Que le Conseil Constitutionnel se prononce publiquement s'il en a le courage !

Quand même les forces de la nature se muent en tourbillon pour faire exploser les vitres de téléfoufou, voix de la propagande du dernier mokilimbembé de l'Alima, c'est que nous sommes arrivés à la fin du règne le plus diabolique que notre pays ait connu et il nous revient de tenir bon, jusqu'au bout de la nuit. Il nous faut savoir lire les signes du temps..

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