D'où vient l'idée de nommer Denis Christel Sassou Nguesso citoyen d'honneur de la ville de Dolisie ? Certainement du prince lui-même ou mieux de son père. De nombreux membres du conseil municipal de la mairie de Dolisie sont sortis de la salle de réunion, aujourd'hui, pour protester contre l'entêtement du maire de Dolisie, monsieur Fernand DIOKOUANDI, à faire de Denis Christel Sassou Nguesso, un citoyen d'honneur de la ville de Dolisie. Diokouandi y tient mordicus seul contre tous. Qu'on se le dise, le statut de citoyen d'honneur d'une ville ne se décrète pas pour le bon plaisir d'une autorité. Pourquoi le maire insiste-t-il à faire de ce monsieur qui n'a peut-être jamais mis les pieds dans la poussière rouge un citoyen d'honneur de la ville de Dolisie ? Qu'y gagne-t-il, lui ? Est-ce plutôt une dette ? Une forme de reconnaissance ? Qu'a donc fait Denis Christel Denis Sassou Nguesso pour la ville de Dolisie pour y mériter d'être consacré citoyen d'honneur ? Voilà des provocations inutiles qui ont le don de fâcher nos compatriotes.
Si Denis Christel Sassou Nguesso veut devenir citoyen de la ville de Kinshasa pour honorer la mémoire de sa mère, il peut le demander. En corrompant les autorités de la ville de Kinshasa, il y parviendrait certainement mais à vouloir qu'on le consacre à tout prix citoyen d'honneur d'une ville dont il n'a jamais rien fait, c'est de la provocation, non, plus que de la provocation, ce sont les prémisses d'un dictateur en herbe qui a pris tous les gènes diaboliques de son père et qui veut déjà prendre l'ascendant sur des villes et des régions entières.
Diokouandi peut faire mieux, s'il veut absolument se rapprocher du prince Denis Christel Sassou Nguesso : lui donner sa fille ou sa soeur en noces. Il serait ainsi assuré de demeurer maire, le droit de cuissage accordé au prince Denis Christel Sassou Nguesso lui sera ainsi propice. C'est peut-être déjà fait...
Les membres du conseil municipal de la mairie de Dolisie sont très en colère. Un jour, monsieur Fernand Diokouandi devra s'expliquer - sur cette insistance qui trahit qu'il a complètement baissé le froc devant le prince qui a dû le nommer maire après l'avoir entubé lors d'un rituel franc-maçonnique obscène. C'est le prix à payer quand on ne tient pas sa légitimité du peuple : on baisse son froc et on présente son derrière pour marquer sa soumission.
Avons-nous besoin de rappeler ce que les Cobras de Denis Sassou Nguesso accompagnés par les Angolais ont fait subir à la ville de Dolisie ? Sous l'école de l'excellence, il y a des fosses communes ; c'est d'ailleurs pour cela que Denis Sassou Nguesso a rasé l'école de Mbounda pour construire cette école dite de l'excellence - comme si l'excellence était juste réservée à quelques élèves en particulier. C'est toute l'école de la république qui doit être excellente.
Denis Christel Sassou Nguesso est Congolais par son père ; cela suffit pour qu'il soit chez lui à Dolisie où il ne possède même pas une case. Franchement, n'abusez pas de la servitude volontaire ; le peuple congolais ne supporte plus de telles attitudes honteuses et avilissantes. Le député d'Oyo ne demande même pas à être citoyen de la ville où il a été élu, il tient absolument à ce que toute la ville de Dolise lui fasse les honneurs. C'est la dette et la reconnaissance dues au prince de sang royal pour avoir élevé un serviteur comme Fernand Diokouandi.
La semaine africaine (article de Viclaire Malonga) nous permet de comprendre le plan de Denis Christel Sassou Nguesso qui est déjà citoyen des "cinq pays de Mouyondzi" pour avoir fourni avec l'argent public quelques ambulances à son crédit personnel au travers de sa Fondation "Mwana Ndeya". Après Mouyondzi, Dolisie, ensuite le Kouilou, puis tout le sud du pays. Le demi-Congolais Denis Christel Sassou Nguesso croit ainsi capitaliser sur quelques dons pour se créer une popularité virtuelle qui pourrait justifier de sa présence au sommet de l'Etat en succession de son père car désormais, on hérite de la république comme on hérite des gènes du vol, de l'escroquerie, de la bassesse, de la lâcheté, de la cupidité, de l'arrogance, etc. Il veut que Mouyondzi, Dolisie, etc, où il sera reconnu comme "citoyen d'honneur", c'est-à-dire, citoyen au dessus de tous les citoyens, lui donnent demain leurs suffrages quand il viendra leur rappeler qu'il est LE CITOYEN SPECIAL, LE CITOYEN D'HONNEUR AU DESSUS DE TOUS LES AUTRES CITOYENS. Mon Dieu, vanité des vanités ! C'est une manoeuvre de campagne habile avant l'heure mais cela ne marchera que pour ceux qui soutiennent dans les mairies ces initiatives politiciennes qui puent la corruption. Nous savons que les compatriotes de Mouyondzi et de Dolisie ne soutiendront jamais le plus grand voleur du royaume, si jeune mais ayant dépassé son père dans le vice.
Que Fernand Diokouandi sache qu'il ne fait pas qu'énerver les membres de son conseil municipal. Ce n'est même pas seulement les citoyens de Dolisie qui ne reçoivent rien du régime de Mpila qu'il énerve mais tout le Congo qu'il insulte. Et il faudra bien un jour ou l'autre répondre de telles turpitudes de nguirisés ayant baissé le froc pour une position sociale imméritée.
Le régime de Denis Sassou Nguesso, quoi qu'il fasse, va s'écrouler et tous les Fernand Diokouandi du Congo devront entrer dans les valises du clan Sassou & Nguesso pour quitter le pays. Nous ne serons plus complaisants avec les traîtres et les corrompus...
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU