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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 15:23

Dans un article que nous avons repris, un de nos compatriotes avait parfaitement montré qu'un tiers des membres de la cour constitutionnelle n'avait plus le droit de siéger car aux yeux de la loi, ce tiers était voué à se voir remplacé. Ce n'est pas tout. En validant le coup d'Etat référendaire de Denis Sassou Nguesso, la cour constitutionnelle de monsieur Henri Bouka se trouve en situation de HAUTE TRAHISON. En refusant de respecter la Constitution qu'elle est censée défendre, la cour constitutionnelle est devenue ... inconstitutionnelle. Il est donc incompréhensible de respecter une telle institution qui est aux ordres de la dictature. Il n'y a rien au dessus de la constitution. La cour constitutionnelle en sa qualité de dernier recours doit rester neutre en se plaçant au dessus des partis et des manoeuvres partisanes et partiales du souverain. Au Congo, nous n'avons pas à proprement parler une cour constitutionnelle : c'est juste une caisse de résonance et de validation des mesures injustes de la dictature. LA DICTATURE A BESOIN DE SE PARER DES ATOURS DE LA LOI - PAR NECESSITE DE LEGITIMITE. SURTOUT, AU NIVEAU INTERNATIONAL. Ce qui nous fait dire que si une conspiration du dehors n'existait pas, Denis Sassou Nguesso n'aurait pas les moyens d'exercer sa dictature. Si toutes les grandes puissances ne lui reconnaissent aucune légitimité, Denis Sassou Nguesso ne peut pas exercer sa dictature intérieure, vu que les moyens de son exercice viennent TOUS de l'extérieur.

Au Congo, l'indépendance du législatif par rapport à l'exécutif n'existe pas. La loi est aux ordres de la kalachnikov. La volonté du monarque fait office de loi. On ne peut pas parler de "démocratie" car les conditions de son exercice n'existent pas.

Quiconque accepterait une décision inique de la cour constitutionnelle se rendrait complice - de son plein gré d'une telle violation de la loi républicaine. La cour constitutionnelle congolaise initiée à l'image de ce qui existe dans les vraies républiques occidentales ne fonctionne pas dans des conditions similaires à celles qui existent en Occident. En fait, nous avons copié le modèle institutionnel de la république pour faire plaisir aux puissances du monde mais nous savons que nos Etats, nos forces publiques, nos administrations, etc, ne se comportent pas de façon similaire à tout ce qui existe en Occident.

Nous avons prédit que Denis Sassou Nguesso imposerait sa volonté à la cour constitutionnelle car elle est SIENNE, créée pour valider ses décisions arbitraires, ses fraudes électorales. Il est curieux de constater que pendant que Denis Sassou Nguesso utilise la cour constitutionnelle pour légaliser SA dictature, certains opposants acceptent les décisions d'une telle fausse institution.

Nous avons beaucoup de travail à faire. Il nous faut cependant commencer par réformer de fond en comble la justice et la force publique. Faute de quoi, il ne sera jamais possible de restaurer la démocratie. Si la forme publique (armée, police, gendarmerie) était au service du peuple dans notre pays, cela se saurait. En fait, la force publique n'est pas au service du peuple mais de l'Etat. Quand elle livre des guerres prétendant protéger le peuple, c'est en fait l'Etat qu'elle défend d'abord. Quant à ce que nous avons comme rudiment de système judiciaire, il faut savoir que cela ne sert qu'à protéger l'Etat et les puissants. Il faudra un jour que nous prenions conscience de toutes ces lacunes pour vraiment créer un Etat démocratique, une république digne de ce nom.

Que Guy Brice Parfait Kolélas ne se berce pas d'illusion : s'il respecte la cour (in)constitutionnelle et ses décisions iniques, qu'il sache qu'elle ne le respecte pas pour ne pas avoir pris ne serait-ce que la peine d'examiner son recours. Ce n'est pas l'Union Africaine qui viendra changer quelque chose. L'avis de l'UA est juste consultatif car il ne saurait se substituer à la décision de la cour (in)constitutionnelle qui vaut force de loi - sans aucun autre recours possible. Respecter les décisions de la cour inconstitutionnelle revient à avaliser le coup d'Etat électoral de Denis Sassou Nguesso transformé en coup d'Etat constitutionnel...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 20:24
CONGO : POLITIQUE DE LA TERREUR POUR FAIRE ACCEPTER LA DICTATURE

Dans l'indifférence générale de la communauté internationale, Denis Sassou Nguesso bombarde les quartiers sud de Brazzaville et la région du Pool. Silence, le monde, au Congo, on tue, on fait régner la terreur ! Un dictateur est en guerre contre son propre peuple. Au moment où nous écrivons ces lignes, un de nos amis nous apprend que le Général Jean Marie Michel Mokoko aurait été arrêté. Certains prétendent qu'il se serait rendu. Cela reste encore du domaine de la rumeur. Cependant, au Congo, la rumeur est la queue de la vérité. Sassou bombarde le Pool, démentant une connivence avec Ntumi dont une des femmes et des proches auraient été tués. Voici ce que nous avons pu lire sur les réseaux sociaux :

" Les villages  MAYAMA, LOUMOU, MISSAFOU, GOMA TSÉ-TSÉ, KIBOUENDE, SOUMOUNA, dans le département du Pool ont fait l'objet de bombardements hier soir et toute la journée d'aujourd'hui. Les bombardements étaient appuyés par des forces terrestres. Le pasteur Ntumi a perdu plusieurs membres de sa famille dans ces bombardements... "

Les populations des quartiers sud sont en fuite vers les quartiers nord ; ce qui prouve que la probabilité de se faire tirer dessus ou tuer est faible lorsqu'on vit à Brazzaville dans les quartiers nord de la capitale. Magnifique démonstration d'une distribution ethnogéographique et différenciée de la mort politiquement distribuée au Congo. 

Pendant que la cour constitutionnelle à majorité constituée de membres ethniquement proches du tueur infatigable avalise le coup d'Etat électoral en proclamant la victoire définitive de Sassou - sans prendre le temps d'examiner les recours déposés par les autres candidats, Denis Sassou Nguesso reprend l'opération Mouébara et perpétue un GENOCIDE dans le Pool. Un de plus. Les Kongos doivent accepter de vivre dans une société castifiée avec les Mbochis comme caste des seigneurs, caste dominante à perpétuité ou s'attendre à être massacrés s'ils protestent la dictature et la castification instituées.

Denis Sassou Nguesso peut tuer, massacrer, vouer à l'holocauste les populations du sud. Il ne risque rien. Sa constitution fait de lui un James 007 du crime avec permis de tuer. Même pour son bon plaisir. En effet, comment expliquer les bombardements des populations du sud de Brazzaville ou du Pool - alors qu'il est assis au sommet de l'Etat en qualité de gangster en chef  - sans que personne n'ait les moyens de le faire descendre de son perchoir ?

Quand le crime devient légitime, tuer devient un jeu. Exactement comme à l'époque de l'esclavage. Pour soumettre les nègres, les Blancs durent les battre, les torturer, les massacrer, les décapiter et exhiber leurs têtes aux autres pour créer l'effroi et un traumatisme de race. Sassou applique un principe identique : massacrer pour soumettre et se faire accepter comme souverain absolu. Le 11 avril 2016, le monstre de l'Alima pourrait prêter serment dans le sang. Il sait que personne ne viendra au secours de pauvres Bakongo. Sassou applique un principe simple : en cas de doute, de contestation, de soupçon, tuer doit être la seule réponse. C'est un monarque absolu qui a pour spectre la force, en fait une kalachnikov. Le monstre de l'Alima utilise l'argent du peuple pour le tuer, pour le détruire, le corrompre.

Il faut que les Congolais comprennent que ce n'est pas moi qui pense que le salut se trouve dans l'usage de la force. Non, c'est Denis Sassou dit Nguesso qui parle ce langage depuis son entrée en politique. Avec Sassou ce n'est plus diviser pour régner mais TUER POUR REGNER. Ayant accumulé une puissance de feu incalculable, toute résistance armée semble vouée à l'échec. Le Congo est une arène, non, un abattoir à ciel ouvert où les fils du NTSI sont livrés à la sauvagerie d'un monarque qui s'est assuré une impunité constitutionnelle. AUSSI, IL PEUT TUER POUR TUER, TUER POUR ASSERVIR. BREF, TUER POUR REGNER. Au Congo, la mort politiquement distribuée est un VRAI projet politique. Le but de toute dictature n'est-il pas de conserver à tout prix le pouvoir ? SASSOU TUE PARCE QUE SES VICTIMES SONT COUPABLES AUX YEUX DE SA LOI. Sassou tue. S'il ne sait pas pourquoi il vous tue, vous savez pourquoi vous trépassez. La vie pour ses serviteurs, la mort pour les autres. En résumé, au Congo, il faut servir Denis Sassou Nguesso ou mourir...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Les populations des quartiers sud de Brazzaville, terrassées, désespérées, des sans-abris dans les quartiers nord de Brazzaville
Les populations des quartiers sud de Brazzaville, terrassées, désespérées, des sans-abris dans les quartiers nord de Brazzaville
Les populations des quartiers sud de Brazzaville, terrassées, désespérées, des sans-abris dans les quartiers nord de Brazzaville

Les populations des quartiers sud de Brazzaville, terrassées, désespérées, des sans-abris dans les quartiers nord de Brazzaville

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 21:55

C'est une affaire rocambolesque où l'argent soustrait à la comptabilité des établissements fiscaux mondiaux atteindrait des centaines de milliers de dollars ! Cet article de l'encyclopédie libre WIKIPEDIA recense les individus cités dans les Panama Papers, en tant qu'actionnaires ou directeurs de sociétés extraterritoriales1. Il se remarque que monsieur Bruno Itoua est le seul Congolais recensé. Même constat chez nos voisins d'en-face où seule madame Jaynet Kabila est mentionnée. Etrange tout de même. Il faudra peut-être attendre que la liste soit complétée.

La question que l'on doit se poser en ce qui concerne le clan Sassou & Nguesso est la suivante : Si des grands pilleurs de deniers comme Denis Sassou Nguesso n'y planquent pas leur magot volé, où se trouve-t-il ? C'est vrai que Panama n'est pas le seul Paradis Fiscal. Certains prétendent que son argent serait caché en Chine et au Brésil. On pourrait toujours ajouter la Suisse...

SOURCE:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_personnes_cit%C3%A9es_dans_les_Panama_Papers

 

Chefs d'États et de gouvernements

En fonction (2016)
Anciennement en fonction

Autres personnalités politiques

Algérie
Angola
Argentine
Botswana
  • Ian Kirby, président de la Cour d'appel du Botswana et ancien procureur général1
Brésil
Cambodge
Chili
  • Alfredo Ovalle Rodríguez, membre des services de renseignement1
République démocratique du Congo
République du Congo
  • Bruno Itoua, ministre de la Recherche scientifique et des Innovations techniques et ancien président de la SNPC1
Équateur
France
Grèce
Hongrie
Islande
Inde
Kenya
Malte
Nigéria
Palestine
  • Muhammad Mustafa, ancien ministre de l'Économie nationale1
Panama
  • Riccardo Francolini, ancien président de la Savings Bank, appartenant à l'État1
Pérou
Pologne
Rwanda
Arabie saoudite
Royaume Uni
Venezuela
Zambie

Parents et associés de membres de gouvernement

Argentine
Azerbaïdjan
Brésil
  • Idalécio de Oliveira, corrupteur présumé du président de la Chambre des députés, Eduardo Cunha1
Chine
Équateur
Égypte
France
Ghana
  • John Addo Kufuor, fils de l'ancien président John Kufuor1
Guinée
Honduras
Italie
  • Giuseppe Donaldo Nicosia, convaincu pour corruption aux côtés de l'ancien sénateur Marcello Dell'Utri1
Côte d'Ivoire
  • Jean-Claude N'Da Ametchi, associé de l'ancien président Laurent Gbagbo1
Kazakhstan
Malaisie
  • Mohd Nazifuddin Najib, fils du Premier ministre Najib Razak1
Mexique
Maroc
Pakistan
Russie
Sénégal
Afrique du Sud
Corée du Sud
Espagne
Syrie
Royaume Uni
Nations unies
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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 11:43

La force appelle la force. Parce que la force ne respecte que la force. En fait, la force ne peut s'incliner que devant la force, une force de même nature. Il est impossible de faire communiquer le langage de la force et celui de la démocratie par les urnes. LES ARMES ET LES URNES NE PARLENT PAS LE MEME LANGAGE. Nous l'avons prédit. Les faits nous donnent à présent raison. Les armes se mettent à nouveau à parler. Quand une arme crépite, c'est une autre qui répond. Nous avons changé de langage politique. Le Congo bascule dans le spectre de la violence post-électorale. Certains disent que les troubles ont commencé à deux heures du matin, là où on nous indiquait quatre heures. 

Pointe-Noire aussi sombre petit à petit dans le crépitement des armes. Tandis que la cour constitutionnelle est convoquée en urgence pour avaliser la forfaiture du coup d'Etat électoral, la désolation a commencé à se répandre. Dans la ville océane, les commerces ferment, le centre-ville se vide. Dans ce genre de situation, de scénario catastrophe ce sont toujours les pauvres populations qui trinquent et qui se voient obligées de fuir. Les habitants des quartiers sud de Brazzaville peuplés majoritairement de Bakoongo courent se réfugier dans les quartiers nord de la capitale. On semble revivre le trauma du coup d'Etat de 1997. L'histoire aboit toujours au moins deux fois. De la même façon.

JO vient de poster un commentaire dans lequel il révèle que le Général Jean François Ndenguet se promène avec 80 millions de francs cfa pour motiver les troupes car il estime que "si le chef tombe, eux aussi tombent avec lui". Solidarité de conditions. Solidaires dans le crime. Il ne leur reste plus que la fuite en avant. Quitte à tout démolir. Quand Sassou tousse, c'est tout son clan qui s'enrhume tandis que le Congo tout entier fait une tuberculose. Au sein du clan, ils sont tous liés par un pacte de sang. A la vie, à la mort. La vie pour eux, la mort pour les autres.

Nous n'avons pas le choix si nous voulons sauver notre peuple : il faut parler le même langage que celui de Denis Sassou Nguesso : celui de la force. Si le MAL s'impose par la force, il ne peut s'extirper JUST BY FORCE. BELLUS BELLUM INVOCAT. La force appelle la force. Nous sommes en guerre. La servitude nous mène la guerre depuis trop longtemps. La liberté a attendu trente-deux ans pour répondre. ELLE DOIT REPONDRE. Nous avons indiqué qu'il n'y avait pas d'autres options que l'option militaire face à un régime qui est une dictature armée qui joue à la démocratie mais en braquant un pistolet sur la tempe du droit et des libertés.

Nous mourrons tous. Seuls ceux qui se sacrifient savent pourquoi ils meurent. Vous verrez, si les choses continuent ainsi, la France va enfin parler à son gouverneur noir. Mais de là à croire qu'il deviendra raisonnable, il ne faut pas rêver. Nous l'avons dit, nous l'avons affirmé : chaque fois que la liberté répond au défi de la servitude, elle gagne. Pour un peuple, combattre porté par les ailes de la LIBERTE, c'est déjà gagner.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

Quelques images de Brazzaville. Remarquez l'apparition de barricades..) :

Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...
Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...

Le spectre de la violence avec son lot de destruction et de traumatisme se met doucement en place au Congo...

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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 04:48
URGENT : TIRS NOURRIS A BRAZZAVILLE DEPUIS 4 HEURES DU MATIN

Il semble que la crise post-électorale au Congo aurait basculé de la crise politique à la crise militaire; le statu quo politique n'étant plus tenable. Nous venons de recevoir un coup de fil, à six heures du matin, nous informant qu'on entendait des tirs nourris à Brazzaville et qu'il y aurait déjà de nombreux morts à Bacongo. Un jeune frère vient de nous confirmer l'information. Le quartier Diata de Brazzaville serait encerclé par les Cobras, la milice de Denis Sassou Nguesso. Une version prétend que les Ninjas, de la milice de feu Bernard Kolélas, seraient passés en action en réponse à l'impasse politique ; les mercenaires du régime riposteraient à l'arme lourde. Une autre version indique que ce seraient les mercenaires du régime qui attaquent les quartiers sud de Brazzaville afin de semer la terreur.  Bref, à ce stade, rien n'est très clair. Néanmoins, il est avéré que le commissariat de Bacongo a été brûlé. Les troubles auraient commencé à Mayanga avant de se propager à Bacongo...

L'information circule déjà sur les réseaux sociaux. Nous aurons de plus amples clarifications dans la journée. Selon une autre version trouvée sur les réseaux sociaux, Sassou aurait demandé à ses mercenaires stationnés au Château d'eau et au PK de tirer. Il s'agit de savoir pourquoi. Veut-il provoquer une crise majeure pour plonger le pays dans le chaos et instituer l'état d'urgence ? Bref, le trouble règne. Il se pourrait qu'on ait franchi un autre niveau au Congo-Brazzaville...

Nous avons été les premiers à dire que la crise au Congo était militaire et que la solution ne pouvait être que militaire. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que les armes se mettent à parler. Reste à savoir ce qui se passe vraiment. Nous avons été informé que Denis Sassou Nguesso est passé directement à Oyo en provenance du Niger. Cette information nous paraissait bien étrange - comme s'il savait qu'il se tramait quelque chose dans la capitale.

Nous vous conseillons de téléphoner à vos parents et amis à Brazzaville avant que le régime des crocodiles du PCT n'interrompe à nouveau les réseaux de communication. Situation épisodique ? Crise réelle ? Opérations de police ? Début d'un nouveau génocide des populations kongos ? Tentative de renversement de la dictature ? Troubles volontaires provoqués par le régime de Denis Sassou Nguesso ? Nous n'allons pas tarder à le savoir dans quelques heures. Des tirs auraient même été entendus à proximité du palais présidentiel. Affaire à suivre...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Commissariat de Bacongo brûlé ce matin...

Commissariat de Bacongo brûlé ce matin...

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2 avril 2016 6 02 /04 /avril /2016 22:24

Après une élection volée à notre peuple, nous assistons à la manifestaion de ce qui fait l'essence d'une dictature : la terreur. La violence aveugle, l'arrestation injustifiée de certains proches de candidats à l'élection présidentielle, la menace de licenciement de fonctionnaires congolais ayant suivi la consigne journée "pays mort" ou "ville morte" sur toute l'étendue du territoire, les enlèvements, le déploiement permanent de mercenaires et de miliciens dans les quartiers hostiles au régime du Parti Congolais des Tricheurs, ne prouvent qu'une chose : Denis Sassou Nguesso sait qu'il n'est plus un chef d'Etat, d'autant qu'il n'a vraiment jamais été un président de la république : on peut devenir chef d'Etat en marchant sur des dizaines de milliers de cadavres mais on ne devient président qu'en gagnant par les urnes.

Sassou méprise les urnes car il sait qu'un franc jeu verrait inéluctablement sa défaite. Cependant, depuis 1992, il n'est plus possible de ne pas transformer son pouvoir militaire en pouvoir politique par la comédie des urnes. La dictature s'est mmuée en démocrature. Le 20 mars 2016, Denis Sassou Nguesso a été battu dans les urnes mais il a usé de son pouvoir de proclamation détenu par tout dictateur. César Sassou a braqué le scurtin présidentiel. S'en est suivie une contestation, une milliers de agitation qu'il faut canaliser - d'autant qu'il a vraiment perdu le pouvoir. La seule façon pour qu'il retrouve un semblant d'autorité consiste à terroriser les populations en accentuant le gangstérime d'Etat. A force de violence, le peuple finira par plier et se résigner. Le problème du Congo est le fait de ne pas avoir une armée républicaine qui défendrait le peuple en cas d'attaque venue du sommet de l'Etat. Nous avons au contraire une contre-armée au service juste de l'Etat et de son gangster en chef Denis Sassou dit Nguesso.

L'opposition concentrée dans l'alliance IDC-FROCAD ne doit pas se diviser en regardant les détails. Pour Denis Sassou Nguesso, en fait, il est plus intéressant d'avoir en deuxième position Guy Brice Parfait Kolélas qu'il considère comme un fils que d'avoir le Général Jean Marie Michel Mokoko. Selon sa nouvelle constitution, la personnalité arrivée deuxième à l'élection présidentielle jouera le rôle de chef de l'opposition. Il vaut mieux pour Denis Sassou Nguesso avoir affaire à Guy Brice Kolélas qu'au Général Mokoko qui  exprime une plus grande animosité à l'égard du monstre de l'Alima qui a juré de l'abattre à tous prix.

Sassou va chercher à diviser l'opposition et il pourrait y parvenir si l'ambition individuelle des candidats prend le dessus sur la défense de la démocratie. Elle pourrait exploser si Denis Sassou Nguesso décide de mettre sur place un gouvernement d'union nationale, par exemple. De toute façon, dès les prochaines élections sénatoriales et législatives, l'opposition pourrait subir l'épreuve du feu.

Il nous faut admettre que l'emprise de Denis Sassou Nguesso sur le pays est totale. Il a les manettes de toutes les institutions du pays. Il ne reste plus à notre monstruosité sérénissime et éléphantissime que de passer l'épreuve des recours à la cour constitutionnelle. Une simple formalité. Henri BOUKA reverra son score à la baisse et le tour sera joué. Il est peu évident de s'attendre à un revirement spectaculaire concédant un second tour sans Denis Sassou Nguesso. Le système ne peut pas se suicider - alors qu'il sait qu'en face l'opposition n'a pas les moyens d'arracher le pouvoir. Il s'agit en effet non pas de conquérir le pouvoir par les urnes mais pour le PCT de conserver le pouvoir by force. Et face à l'armada militaire, face à l'accumulation d'une puissance de feu extraordinaire de Denis Sassou Nguesso, l'opposition brandit le roseau de la loi. N'a-t-on pas encore compris que la lutte politique dans notre pays est totalement biaisée ? La dictature se mue souvent en démocrature en se parant d'un voile juridique. Cependant, la loi des textes ne vaut pas la loi des armes. Pour que ça marche, il faut que la loi des armes soit assujettie à celle des textes juridiques. Or, nous savons tous que ce n'est pas le cas. On pourrait espérer une crise de raison qui ferait imploser le système de l'intérieur mais là, sauf miracle, aucune chance. Une révolte de l'armée ? La force publique est désarmée et aux ordres. Il y a trop d'enjeux pour que le camp au pouvoir joue le droit, la vérité, la raison. Non, il s'enferme au contraire dans une fausse folie conservatrice. Au nom de la non-ingérence, personne ne se penchera sur le berceau épineux plein de cobras du Congo.

La solution n'existe pas sur le terreau du droit car le droit est au service de la force armée. C'est la kalachnikov qui dicte et dirige le droit. En fait, le droit du plus fort. Aussi, on pourrait se demander : d'où viendrait le salut du peuple congolais ? Dans cette nuit lourde et ténébreuse, dans ce chemin sans avenir, sans espérance, le sauveur a besoin de l'appui de tout le peuple. Or, le peuple est divisé. La solution populaire existe : elle doit venir des jeunes désoeuvrés, plus nombreux, qui n'ont rien à perdre mais quelque chose à gagner. Si nos compatriotes ne comprennent pas qu'il faut incurver le cours de l'histoire pour espérer changer l'avenir, tout est perdu : il n'y aura d'avenir que la mort, la misère du plus grand nombre. Comment cultiver l'esprit de sacrifice ? Le Congo n'est-il pas un pays chrétien ? N'a-t-on pas compris que sans sacrifice, pas de salut ? Comment Christ aurait-il sauvé le monde s'il avait évité l'épreuve de la croix ? Certes, il est plus facile d'aller à Golgotha quand on se sait immortel mais ne peut-on pas dire qu'un peuple est aussi immortel ?

La ville morte ou le pays mort, c'est bien mais la prise collective de la rue serait plus intéressante. Et là, il faut un meneur d'hommes, un stratège. Il n'y a pas d'université pour apprendre la révolte populaire ou l'insurrection populaire. Nous n'avons pas sciences po de la rue. Pendant trente-deux ans, face à Denis Sassou Nguesso, nous avons joué la résignation en coryant que la bataille politique suffirait pour solder le drame congolais. Il n'y avait pas de solution politique et il n'y en a toujours pas car la nature du pouvoir des crocodiles de l'Alima est militaire. Que faire face à une dictature militaire qui se légitime non par les armes mais par la fraude au scrutin ? Nous avons joué le boycott, pamba. Nous avons le 20 mars 2016 osé une élection, kima vé. IKI ME BIKANA ? Que nous reste-t-il comment solution ? Attendre que la nature nous débarrasse du MUGABE congolais ? Et s'il avait la longévité de l'autre ? Pouvons-nous encore supporter quinze ans de ruine de notre pays ? On ne peut pas jouer au démocrate avec un dictateur. Le dictateur impose la dictature au peuple. Le peuple doit imposer la démocratie au dictateur. Il n'y a pas un autre algorithme. Si Denis Sassou dit Nguesso meurt au pouvoir, le pouvoir du Parti Congolais des Tricheurs a de fortes chances de se poursuivre après lui.

Sassou n'a plus le pouvoir. Il est tombé. Qui le ramassera avant qu'il ne le reprenne bien en main ? Nous devons forcer notre destin. Il n'y a pas d'accouchement sans déchirure, sans douleurs, sans cris, sans sang. IL FAUT JUSTE ETRE PRET A EN PAYER LE PRIX, LE PRIX DE LA DOULEUR. Oui, après la douleur de l'accouchement viendra le bonheur de l'enfantement. L'opposition volonté contre volontés ne suffit pas là où le dictateur a la kalachnikov pour faire plier la volonté du peuple. IL Y A NEUF MOIS DE GESINE ET UN SEUL JOUR POUR ENFANTER. UN SEUL JOUR. EN FAIT, QUELQUES HEURES. LA LIBERTE EST UNE FILLE QUI EST AGREABLE A VIVRE MAIS DIFFICILE A METTRE AU MONDE...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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30 mars 2016 3 30 /03 /mars /2016 20:52

Grand-frère, ceux qui ne comprennent pas que constituer un gouvernement de transition est la meilleure réponse à apporter face à une dictature prête à tout pour rester au pouvoir n'ont rien compris à la politique. Notre article ne se préoccupe pas de vérité en proclamant ce gouvernement : il se veut incitatif avant tout. Nous attendons que le Général Jean Marie Michel MOKOKO démente lui-même ce gouvernement. Il a reçu l'onction du peuple et doit l'affirmer - contre vents, tempêtes et marées.

Grand-frère,  UN AUTRE GOUVERNEMENT, c'est effectivement le scénario idéal car à défaut d'une riposte militaire, on peut entrer dans une crise politique avec deux gouvernements pour tomber dans le scénario ivoirien. Comment peut-on jouer le droit, le respect de la loi devant un homme qui bafoue la constitution et toutes les lois de la république ? Il faut le contrer en évitant de lui reconnaître la moindre autorité. En fait, il faut lui prendre l'autorité, d'autant qu'il l'a perdue dans les urnes. Et comment mieux lui montrer qu'il n'a plus d'autorité que lui opposer un gouvernement plus légitime ? Dans la situation actuelle, reconnaître la moindre autorité à Denis Sassou Nguesso serait tout simplement suicidaire. Il faut lui fermer l'accès aux comptes du Congo et empêcher qu'il engage la moindre action au nom du Congo. L'IDC-FROCAD doit menacer les sociétés pétrolières de procès si elles continuaient à verser le moindre denier à Denis Sassou Nguesso. Si les procès sont menés en règle en France (Total) ou en Italie pour ENI voire ailleurs dans les nations dites  développées, il peut s'en suivre un vrai blocage du fonctionnement de l'Etat congolais privatisé depuis 1997.
L'opposition est-elle préparée à se confronter à une crise ? Peut-être pas mais elle est de facto dans une crise qu'elle se doit d'amplifier à son profit. Il faut surfer sur la légitimité des urnes et imposer le tempo à Sassou au lieu de le laisser mener la cadence comme à son habitude. Il est évident que sans réserve d'argent et de nourriture, l'option de la ville morte ne peut pas dépasser une semaine - surtout si Sassou menace les fonctionnaires de licenciement.
La jeunesse veut en découdre mais elle doit être guidée, encadrée. L'opposition a peu d'expérience en matière de crises politiques là où Denis Sassou dit Nguesso est un expert en coups d'Etat de toutes sortes. Elle doit se montrer stratégique et trouver le moyen de déstabiliser durablement cette dictature qui vient de remettre les milices en place pour se passer de la force publique -notamment - l'armée, plus scrupuleuse.

L'opposition n'a pas le choix : elle doit entrer en résistance politique à défaut d'entrer en résistance militaire. De toute façon, qu'on le veuille ou pas, l'option de la rébellion armée sera un passage obligé si nous voulons vraiment nous débarrasser de Denis Sassou dit Nguesso. D'ailleurs, Sassou l'a compris, lui qui accuse déjà à tort le Général Jean Marie Michel Mokoko de vouloir perpétrer un coup d'Etat militaire avec l'aide des miliciens de l'ex-Séléka - alors que c'est lui-même Sassou qui les a fait entrer dans la partie nord du pays. Toi qui me lis régulièrement, tu as peut-être lu cet article. Et il y a aussi des Rwandais, les troupes du Général Munene, les anciens soldats de Mobutu, etc.

Si l'opposition incarne l'Etat et que cela lui est reconnu, elle aura le droit de régir l'armée. OU A DEFAUT, D'EN FORMER UNE. Il y a donc un risque à prendre : celui d'assumer le gouvernement de transition. Si j'étais à la place du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, je n'hésiterais pas une seconde à adopter cette résolution - quitte à remanier la première liste que nous avons publiée.

Sassou a deux avantages : il tient les armes qu'il a prises à l'armée pour les donner à ses mercenaires constitués en milices et deuxio, il a entre ses mains les caisses de l'Etat. Et n'oublions pas que cela lui permet de s'ériger en autorité illégitime sur toute l'étendue du pays.

L'autorité de l'Etat peut s'arracher ou se maintenir de force : il suffit de tenir l'armée et les caisses de l'Etat. Il faut commencer par tarir les moyens de renflouer les caisses de l'Etat. Si la signature de Sassou n'est plus reconnue nulle part et si les sociétés ne font plus affaire avec lui, il n'aura plus les moyens d'entretenir ses mercenaires. S'il perd le soutien de l'armée, il perd le pouvoir. Tu m'as dit de ne pas trop développer mes idées car les crocodiles viennent aussi puiser les idées auprès de DNCB. Je m'en tiens là.
Les jeunes doivent s'organiser en comités de défense et agir tard dans la nuit. Aucune armée ne peut rester en état de siège pendant trop longtemps ; elle finit par s'épuiser.
La réponse doit avoir une nature identique au problème. Problème politique, solution politique. Problème économique, solution économique. Problème militaire, solution militaire. Pour ma part, je redis que seule la lutte armée libère de l'oppression armée. Nous sommes en face d'une dictature militaire. Les élections ne sont qu'une farce pour faire illusion de démocratie. La preuve est fait que même battu, Denis Sassou dit Nguesso reste président - ce qui signifie que le scrutin présidentiel n'a en fait aucune importance.

Madame Calixte Beyala a raison de dire que sans esprit de sacrifice, un peuple ne peut se tirer d'affaire. N'attendons rien de la France et de François Hollande. Au contraire, mobilisons-nous pour chasser leur "gouverneur noir", Denis Sassou dit Nguesso.

Ceux qui croient que la solution est politique là où le problème est militaire font une mauvaise lecture de l'histoire. Les recours auprès de la Cour Constitutionnelle ne donneront rien. Pour une raison simple : cette Cour ne dit pas la Constitution ou le Droit mais exécute machinalement la volonté du tyran de l'Alima. Encore une fois, nous ne sommes pas en démocratie mais en dictature. De telles manoeuvres adaptées à une démocratie sont inappropriées face à une dictature. A LA DICTATURE D'UN TYRAN DOIT REPONDRE LA VOLONTE DETERMINEE D'UN PEUPLE.

Le système du Parti Congolais des Tricheurs tourne autour de Denis Sassou dit Nguesso. En défendant le monstre de l'Alima, c'est leur emprise sur le pays qu'ils défendent. Le petit clan Sassou & Nguesso ne lâchera rien. IL NOUS FAUT TOUT LEUR ARRACHER : LE POUVOIR, L'AUTORITE, LES ARMES, L'ARGENT, L'ETAT. C'est la seule façon de les battre. Et cela ne sera pas une partie de plaisir. Nous devons nous estimer en guerre face à la dictature. Eux l'ont compris qui déploient leurs mercenaires partout. Un gangstérisme d'Etat est en butte à un peuple qui vient de se réveiller. C'est une guerre. Il faut un Général du peuple et une stratégie.

 

Mes chers compatriotes, l'heure n'est plus aux discours, au bruit de casseroles, au gâchis de l'énergie mais à la stratégie. Les Congolais doivent devenir des SUN TZU ou des MACHIAVEL et développer l'art de la guerre...


   TON CADET, LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 10:45
SON EXCELLENCE, LE GENERAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO CONSTITUE SON GOUVERNEMENT DE TRANSITION

Pour commencer notre propos, nous vous indiquons que la journée "VILLE MORTE" sur toute l'étendue du territoire a été respectée par les habitants qui ont entendu la voix de l'homme qui incarne à leurs yeux la véritable autorité républicaine, eu égard aux tendances sorties des urnes le 20 mars 2016 : le Général Jean Marie Michel MOKOKO. Les Congolais sont chez eux. Nous félicitons nos compatriotes sur toute l'étendue du territoire pour leur civisme.

Nous avons suggéré au Général Jean Marie Michel Mokoko de se proclamer PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE et de constituer un gouvernement de transition  - avec Guy Brice Parfait KOLELAS comme PREMIER MINISTRE en réponse au hold-up électoral perpétré par monsieur Denis Sassou dit Nguesso. Nous avons été entendu. Dans la mesure où il est arrivé en tête du premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars 2016, et à défaut d'un deuxième tour de scrutin présidentiel, il avait ce droit.

Nous ne pouvons pour l'instant que constituer un gouvernement de transition, vu que le scrutin n'est pas allé à son terme. Cette transition permettra de procéder à un nettoyage superstructurel qui créera les conditions nécessaires à la restauration de la démocratie dans notre pays. Il faut un audit général de la république à tous les niveaux pour constater l'état dans lequel se trouve le pays : les Etats Généraux de la Nation serviront à cet effet. Cet audit devrait être précédé par un bilan de l'ancien gouvernement qui se doit d'exposer l'état des institutions de la République - avant de les quitter.

Nous avons prévu une CRISE A L'IVOIRIENNE. Voici qu'elle se précise avec un nouveau GOUVERNEMENT de la République du CONGO. C'est la réponse adéquate à apporter face à l'entêtement d'un putschiste multirécidiviste comme Denis Sassou dit Nguesso. Il faut lui opposer une résistance républicaine - à défaut d'une résistance armée. La communauté internationale finira par le lâcher. Si Denis Sassou dit Nguesso n'est plus reconnu comme "chef de l'Etat" nulle part, il finira par s'avouer vaincu.

Entrer dans un gouvernement est souvent une affaire de réseau et de cooptation. A tous ceux qui ont regretté que je ne sois pas dans ce gouvernement en ma qualité de résistant de longue date, j'estime que ce n'est pas le plus important, dans la mesure où je peux me montrer utile ailleurs. Dans la mesuré où ils étaient bâillonnés à l'intérieur du pays, il fallait que les Congolais de la DIASPORA fassent entendre la voix du Congo.Au sortir du coup d'Etat perpétré par Denis Sassou dit Nguesso en 1997, les préoccupations de nos compatriotes étaient ailleurs : il fallait d'abord penser à survivre.

Les Congolais connaissent le travail que nous avons fourni pendant près de vingt ans dans la remobilisation et la conscientisation de notre peuple : il fallait remotiver les Congolais pour qu'ils reprennent goût à la politique. C'est aujourd'hui, chose faite. Nous avons, avec mes frères de combat comme Jean Claude Béri, entre autres, réussi cette prouesse. Ont suivi de nombreux compatriotes qui ont créé tous des sites qui ont permis d'amplifier l'action rendant audible la voix du peuple congolais à travers le monde entier. Allusion est faite à ZENGA-MAMBU, CONGO-LIBERTY, ZIANA TV, BRAZZA NEWS, BRAZZAPARISINFOS, ETC. Je ne peux citer tous les compatriotes qui ont participé à cette mobiisation. Pour ma part, Je ne souhaite qu'une chose : rentrer dans mon pays. Le reste, je le ferai sur place. Il y a tellement de choses à faire...

Au regard de la légitimité républicaine, voici en détail le gouvernement OFFICIEL de la République du Congo, gouvernement non exhaustif, tel que l'a composé Son Excellence, le Général Jean Marie Michel MOKOKO :

  • Premier Ministre, chef du Gouvernement : Guy Brice Parfait Kolélas, Porte-Parole du Gouvernement,
  • 1) Ministre des Affaires Etrangères en charge du Co-Développement : Charles Zacharie Bowao,
  • 2) Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé de la Souveraineté Nationale : Pascal Tsaty Mabiala,
  • 3) Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat : Claudine Munari,
  • 4) Ministre de la Condition Féminine : Madame Emilienne Lékoundzou,
  • 5) Ministre de l'Intérieur : Serge Blanchard Oba,
  • 6) Ministre de l'Agriculture, de l'Elévage et de la Pêche : Antoine Oyabi,
  • 7) Ministre des Hydrocarbures et de l'Energie : Benoit Koukébéné,
  • 8) Ministre des finances : Samuel Badinga,
  • 9) Ministre de l'Ecologie, des Eaux et Forêts : Albert Bella,
  • 10) Ministre de l'Education Nationale : Eugène Fernand Loubelo,
  • 11) Ministre du Commerce : Arnaud Milongo,
  • 12) Ministre de la Communication et des Télécommunications : Marc Mapingou Mitoumbi,
  • 13) Ministre des Congolais de l'Etranger : Jean Noël Mabiala,
  • 14) Ministre des Travaux Publics et des Grands Travaux : André Okombi Salissa,
  • 15) Ministre des Affaires Sociales : Etienne Mokondji Mobe, 
  • 16) Ministre de l'Economie, du Budget et de la Planification : Mabio Mavoungou Zinga,
  • 17) Ministre de l'Industrie, des PME-PMI et du Secteur Privé : Clément Miérassa,
  • 18) Ministre du Travail : Aimé Bedel Eyengue,
  • 19) Ministre de la Culture, des Arts, Chargé du Tourisme et des Loisirs : Alain Mabanckou,
  • 20) Ministre de la Santé et de la Population : Michel Ondongo Mpandi.

                        Cette liste sera complétée dans les prochains jours.

                                   Fait à Brazzaville, le 28 mars 2016

                     Jean Marie Michel MOKOKO, Président de la République

 

 

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 21:44
LA REPONSE DU LION DE MAKANDA A MADAME EVELYNE MARCHESSON

 

Ceci est une réponse à un commentaire posté par une prétendue Française, commentaire auquel j'ai tenu à répondre - de sorte à édifier tous les autres Français qui me lisent.

Madame Evelyne Marchesson, bonsoir. Non, je m'insurge en faux : le Congo n'est pas indépendant vis-à-vis de la France car il existe une dépendance économique, vu que ce sont les sociétés françaises comme Total qui fournissent l'essentiel du budget de l'Etat congolais au travers de rentes comme la rente pétrolière, une dépendance monétaire avec le franc cfa qui est fabriqué en France - de sorte à ce que l'Hexagone bloque une pseudo-république récalcitrante et, même politiquement, personne ne dirige le Congo sans l'aval de la France : depuis Youlou jusqu'à Sassou en passant par Lissouba et les autres, chaque "gouverneur noir" assis sur l'ancien fauteuil du gouverneur blanc au palais du gouverneur devenu palais présidentiel, personne n'a dirigé le Congo ou une ex-toujours colonie française sans l'aval de la France. C'est un fait avoué par les suppôts de la Françafrique. Il vous suffira de voir les vidéos à ce propos.
Vous parlez de "responsabilités". En 1992, le peuple congolais a pris ses responsabilités en établissant une démocratie. Pascal Lissouba a été élu président de la république. La France au travers du président Jacques Chirac a pris les siennes en ramenant Denis Sassou dit Nguesso au pouvoir. Pour rester sur Chirac, il a déclaré qu'une bonne partie de l'argent qui se trouve dans le porte-monnaie des Françaises et des Français provient de l'Afrique, de l'argent que la France retient sur des comptes d'opérations. Chaque année, au travers du franc cfa, la zone franc injecte près de 500 milliards d'euros au travers des comptes d'opérations à la Banque de France, de l'argent qui alimente le porte-monnaie des Français.
Vous affirmez que la France est présente au Congo au niveau de l'aide, vous ajoutez : " Même beaucoup ! " Très bien, de quelle aide parlez-vous concrètement ? Qui en profite ? Qui en est le récipiendaire ? Sans douter de la véracité de vos propos, il ne s'agit pas de nous donner des affirmations gratuites - même s'il est aisé de comprendre que vous défendiez votre pays qui est une grande nation. S'il s'agit d'un pécule donné à l'Etat privé parce que privatisé du Congo, sachez que cet argent est soit détourné, soit reversé à des hommes politiques français. Le défunt Verschave, un Français,  l'avait bien démontré dans un livre. Non, madame, nous n'avons pas besoin d'aide : nous voulons dépendre de nous-mêmes à tous les niveaux. Il faut nous aider à nous émanciper et non à dépendre de votre aide.
Pour parler des Congolais qui vivent en France, si certains vivent mieux que des Français, c'est qu'ils fournissent des efforts à juste titre mais je vous ferais signaler qu'il y a au Congo plus de Français que de Congolais vivant en France et il est certain que 100% des Français vivant au Congo vivent mieux que 100% des Congolais vivant en France : ils ont des domestiques, des chauffeurs, des boys, etc. J'attends que vous me démontriez le contraire. Bien entendu, il existe une petite palette de Congolais qui sont aidés par le système français dans l'Hexagone mais pas plus que les autres nationalités : il s'agit souvent de droits appliqués à tous ceux qui vivent de façon régulière en France.
Quand vous renchérissez en disant : "Petite info, ce n'est pas la France qui pille le sol congolais, cherchez ailleurs, de l'autre coté de l'Atlantique ...", je rétorque : Total n'est pas une multinationale américaine que je sache. Bolloré est bien un Français tout comme Bouygues et nombreux sont les hommes d'Affaires français qui travaillent avec l'Etat congolais.
Vous parlez de ne pas dénigrer un pays qui nous aide. Je ne vois pas de quoi vous parlez si vous êtes vraiment une Française. François Hollande a donné le quitus qui a permis à Denis Sassou dit Nguesso d'organiser son référendum qui n'était autre qu'un coup d'Etat référendaire. Aujourd'hui, nous appelons à ce qu'il prenne position face au hold-up électoral qui a eu lieu dans notre pays au cours de ce mois de mars 2016. La France fait bon ménage avec des dictatures et des dictatures. Ce n'est pas du dénigrement mais des faits que je n'ai pas envie de démontrer ici tellement que c'est connu du monde entier. 
De Gaulle a affirmé : "La France n'a pas d'amis, seulement des intérêts". Nous déplorons juste que la satisfaction des intérêts de la France passe par son soutien à des dictatures et des dictateurs en Afrique au lieu de soutenir l'établissement des démocraties en Afrique noire - notamment dans ses ex-colonies. A défaut d'avoir des intérêts communs qui forceraient le peuple français à soutenir le peuple congolais dans sa marche vers la liberté et la démocratie, je vais vous poser une question, chère madame Evelyne Marchesson : "Quels sont donc les intérêts français qu'une démocratie ne saurait satisfaire au Congo pour que l'Etat français soit obligé de soutenir la dictature que nous impose monsieur Denis Sassou dit Nguesso ? Cette question est d'autant plus pertinente que la France collabore bien avec des démocraties comme elles en toute défense de ses intérêts. Faut-il croire que la politique de la France est différente concernant les pays africains pour qu'elle s'abaisse à satisfaire les intérêts des dictateurs en se payant les siennes, tout ceci au détriment des peuples sous le joug desdites dictatures ? En toute curiosité, je me demande si vous pourriez me répondre...

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 20:27
FRANCE/YAYOS/GREVE DE LA FAIM : ' J'APPELLE A UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DE LA FRANCE DANS LE DRAME CONGOLAIS'

Pour ceux qui ne le savent pas, la conscience humaine est l'une des plus grandes énergies de TOUT  l'univers : elle est capable de tous les possibles. En fait, comme il est écrit dans les PSAUMES, l'homme est un dieu mais un dieu mortel et DIEU un HOMME IMMORTEL NOIR. C'est ce qui rend la vie humaine - si précieuse - notamment la vie de nos frères Kamites. Or, tout le long de l'histoire humaine, la vie de l'homme noir a considérée comme inférieure à toutes les autres - alors que le NOIR fut conçu à l'image de DIEU. Ceux qui nous maintiennent en serivtude le savent. Si Satan s'est acharné sur la race de nos pères,ce n'est pas par hasard...

Il est connu des sages que lorsqu'une âme humaine se met en grève de la faim ou en jeûne, toutes les forces de l'univers qui président à l'énergie divine de la VIE se tournent en direction de celle-ci - pour la conserver.

Dans l'optique d'attirer l'attention du président François Hollande et de tout le corps politique français afin qu'ils s'impliquent un peu plus dans la cause de la démocratie bafouée dans notre pays, le Congo, notre compatriote YAYOS a décidé de cesser de s'alimenter depuis bientôt 48 heures, faisant endurer à son corps un supplice qui pourrait s'avérer préjudiciable à sa santé - si sa grève de la faim se prolonge trop longtemps. En ce lundi de pâques, jour d'espoir, et deuxième jour de sa grève de la faim,  il est toujours l'église catholique Saint Philippe du Roule dans le huitième arrondissement de Paris pour amener les Français, le président François Hollande, les députés, sénateurs, maires et tous ceux qui ont une voix qui portent dans l'Hexagone à se tourner non pas vers sa modeste personne mais vers son peuple dont les suffrages viennent d'être floués par une dictature qui ne veut pas relâcher son étau sur sa proie qu'elle dévore depuis plus de trente-deux ans. YAYOS a pris son courage, au péril de sa vie, pour endurer la faim comme ces enfants des rues du Congo qui ne savent pas de quoi demain sera fait.

 

Il nous a dit au téléphone : " La France doit mieux s'impliquer dans cette affaire de hold-up électoral ; François Hollande ne peut pas opposer le silence à la fraude électorale dans notre pays, une fraude électorale qui est l'expression du mépris du Parti Congolais des Tricheurs à l'égard de notre peuple. Pendant que la France, l'Europe et les grandes puissances tergiversent, Denis Sassou Nguesso organisent des battues et des rafles d'opposants et de proches des candidats à la récente élection présidentielle du 20 mars 2016. Avec une vraie démocratie au Congo-Brazzaville, les relations avec la France ne pourront être que meilleures..."

 

Nous ne dirons pas assez qu'il n'y a pas que du pétrole au Congo ; il y aussi quatre millions d'êtres humains pris en otage dans une prison à ciel ouvert par le clan Sassou & Nguesso. Les Français ne sont pas toujours au fait de ce qui se fait en leur nom à l'étranger. Qu'ils ne se complaisent pas seulement à mettre de l'essence dans leurs voitures et du fuel dans leurs cuves ; il faut qu'ils se demandent ce que des millions de gens endurent par delà les continents au nom de la politique de l'indépendance énergétique mise en place par le Général De Gaulle. Le pétrole coule au Congo mais plus que l'or noir, le sang, à cause du pétrole, n'a jamais cessé de couler. Jusqu'à quand ?

Nous exhortons nos compatriotes à rendre une petite visite à notre frère YAYOS qui a mis sa vie entre parenthèses pour faire entendre la voix du peuple congolais en France, un peuple qui souffre parce qu'une conspiration du dehors, alliée à une oppression du dedans, tient absolument à ce qu'il n'ait rien à dire pendant qu'on pille ses richesses. Il a besoin d'être soutenu...

 

Mardi, le Lion De Makanda se privera de tout aliment solide en soutien à notre frère YAYOS qui a besoin de notre soutien pour tenir le coup. Je jeûnerai au moins trois jours. Sa grève de la faim est le symbole de toutes les privations que Denis Sassou dit Nguesso fait subir à tout le peuple congolais. En fait, le manque de nourriture agit sur notre corps comme une drogue. Les trois premiers, c'est très dur.

 

Nous vous prions de partager cette information le plus largement possible. Merci d'avance. Au delà d'une certaine période, la grève de la faim peut laisser des séquelles physiques et cérébrales irréparables. Au début, le corps se nourrit des graisses corporelles, ensuite, elle consomme du muscle et là peut ça peut devenir dangereux.

Que les esprits des ancêtres renforcent le moral de notre compatriote YAYOS pour qu'il soit fort et endurant. YAYOS, TU N'ES PAS SEUL. TOUT UN PEUPLE TE SOUTIENDRA DANS CETTE EPREUVE...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

FRANCE/YAYOS/GREVE DE LA FAIM : ' J'APPELLE A UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DE LA FRANCE DANS LE DRAME CONGOLAIS'
FRANCE/YAYOS/GREVE DE LA FAIM : ' J'APPELLE A UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DE LA FRANCE DANS LE DRAME CONGOLAIS'
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