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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 11:21

C'est vrai tout le monde peut poster n'importe quoi sur Youtube. C'est ça la liberté et c'est ce que les Congolais veulent et cherchent. Vous êtes la fille de W. Nguesso et puis encore !!! Au lieu de venir vous pavaner sur Youtube pour parler de votre coiffeuse, de sacs, bijoux, etc, avez-vous pensé aux Congolais qui souffrent ? Aux étudiants ? A ceux qui ont du mal à se faire soigner ? A manger ? A scolariser leurs enfants ?.... Etes-vous sûre d'être humble ?

Mais tout ce que la coiffeuse a dit, elle a raison. Le Congo n'est pas une monarchie. 32 ans de pouvoir c'est trop. Votre grand père est vieux, il faut qu'il aille s'occuper de sa famille dans son village. Les jeunes congolais ne trouvent pas de travail même lorsqu'ils sont qualifiés. Mais on trouve à certains postes au Congo des gens incompétents et pas du tout formés ! Vous êtes une fille de pasteur ? Mais quel pasteur ? Du vrai Dieu que nous prions tous ? Attention, le jugement de Dieu arrive toujours et son jugement est impartial. Dieu est amour et il a dit : "aime ton prochain comme toi-même". Croyez-vous que votre grand père aime le peuple congolais comme lui-même ?

Au Congo il n'y a pas d'héritiers comme Lilliane Bettencourt. Comment les membres de votre famille ont fait pour amasser tant de millions en si peu de temps ? Désolée, votre oncle H. Ngouélondélé n'a fait que voler les caisses de la ville de Brazzaville. Il est là depuis des lustres il brille par son incompétence.

Vous voyagez beaucoup puisque vous disposez de la richesse du Congo comme vous voulez. Je vous conseille d'aller visiter Kigali. Brazzaville est sale et mal gérée. Depuis 32 ans que votre grand père est au pouvoir, le Congo n'a pas changé. Soyez honnête. Si vous êtes une soeur en Christ comme vous le dites, prenez le bâton du pèlerin et mettez-vous en route pour sillonner le Congo, du nord au sud de l'est à l'ouest. Cet audit vous permettra de comprendre le mal du peuple congolais. Allez dans les hôpitaux, visitez les maternités, les dispensaires, les marchés, les écoles, les lycées et les facultés. Parlez avec les familles pour voir comment et avec quoi elles vivent. Demandez leur si l'eau potable coule tous les jours et si l'électricité fonctionne.

N'ayez pas une mémoire sélective. Une fille de pasteur, comme vous, devrait retenir les 5, 6 et 7 ème commandement des 10 que Dieu a donnés à Moïse :

"5- Tu ne commettras pas de meurtre.

6- Tu ne commettras pas d’adultère.

7- Tu ne commettras pas de vol."

Dans votre famille vous ne respectez rien ni personne et vous voulez qu'on vous respecte alors que vous vous comportez comme des bandits ? Restituez aux familles les corps des disparus du beach pour leur permettre de faire le deuil. Savez-vous combien des congolais ont été assassinés pendant le règne de votre famille? Vous vous permettez de venir vous montrer sur Youtube pour parler du respect de votre famille alors que le Pool pleure ses morts ? Où est le respect dans tout ça, de votre part ? Faites comme les membres de votre famille : dansez, savourez votre forfaiture et taisez-vous.

Votre grand père a placé des gens qui pillent le pays tout en narguant le peuple congolais qui souffre. Vous avez les yeux pour voir ce que votre coiffeuse a vu et ce que tous les Congolais voient tous les jours. Votre grand père opprime l'opposition, torture les prisonniers politiques, assassine les manifestants et bombarde le Pool, mais qu'est-ce que vous avez à la place des mirettes pour ne pas voir tout ça ? Au lieu de vous en prendre à la coiffeuse qui n'a dit que la vérité, commencez à dire à votre famille de partir avant qu'il ne soit trop tard.

 

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 12:36

Quoi qu'on puisse reprocher au pasteur Ntumi, on ne peut nier que c'est un homme qui a respecté sa parole en signant la paix avec Denis Sassou Nguesso. Ce qui se passe dans le Pool actuellement n'est que le prolongement de l'opération Mouébara dont le but est de créer un climat d'insécurité qui permettrait à Denis Sassou Nguesso de mieux consolider son pouvoir usurpé au peuple congolais. Cependant, que tous ceux qui l'aident dans l'exécution de ce génocide sachent que TOUTES LES PERSONNES IMPLIQUEES DANS DES GENOCIDES, DES MASSACRES D'INNOCENTS, BREF, DES CRIMES CONTRE L'HUMANITE, SONT SUR DES LISTES. Y COMPRIS DES PROCUREURS DE LA REPUBLIQUE. Quelqu'un m'a appelé récemment pour se renseigner sur le fait que le nom d'un magistrat congolais exerçant à Pointe-Noire se trouvait sur une liste promise à la CPI. Je ne le dis pas souvent mais les complices de Denis Sassou Nguesso doivent savoir que les Congolais ont déposé de nombreuses plaintes à la Cour Pénale Internationale, plaintes dans lesquelles leurs noms figurent en bonne place.

Denis Sassou Nguesso ne se rend compte que vingt ans plus tard que Ntumi détient des armes - alors que les Cobras n'ont jamais été désarmés. Ce prétexte est bon pour qu'il achève son génocide qui porte le nom de sa mère : OPERATION GENOCIDAIRE MOUEBARA. Pourquoi ? Parce que le Pool est connu dans l'histoire comme un foyer de résistance. il n'y a qu'à regarder notre histoire pour s'en convaincre. Hélas, il y a aussi de nombreux fils du Pool qui sont des traîtres. C'est l'occasion ici de le dire : comment peut-on entrer dans un hélicoptère de combat et guider des mercenaires ukrainiens à massacrer son propre peuple, à bombarder sa propre région ? Comment peut-on se mettre à la tête d'une milice pour attaquer sa propre région ? Nous avons besoin de l'unité du Pool pour gagner le combat contre la dictature. Le Pool doit résoudre ses problèmes de cohésion.

Cet article est un avertissement : la traque du pasteur Ntumi risque de plonger le Congo dans une guerre civile si on n'y prête pas attention. 5000 Nsiloulous sont décidés à sortir du bois pour déclencher une guérilla contre la dictature de Denis Sassou Nguesso s'il arrivait quoi que ce soit au pasteur Ntumi. Si Ntumi meurt, plus personne ne sera en sécurité car personne  ne pourra plus contenir la furie des Nsiloulous qui pourraient monter jusqu'à Oyo. Ntumi a maintenu la paix véritable au Congo - en dépit des turpitudes du monstre de l'Alima qui ne sait plus comment faire pour se sortir du piège dans lequel il est entré de sa propre violence. Nous sommes au courant que les mercenaires de Sassou viennent à Soumouna et à Mayama la journée pour y faire des contrôles mais quittent ces localités la nuit tombée...

De nombreux Congolais détiennent des armes et ne sont pas inquiétés dans notre pays. Ils ont même pris le soin de se photographier et d'afficher leur détention illégale d'arme sur les réseaux sociaux. Prendre prétexte de détention illégale d'armes pour monter une opération génocidaire dans le Pool afin de détruire toutes les infrastructures que le pasteur Ntumi a construites et tuer des innocents n'est pas la bonne solution. La capture ou la mort de Ntumi n'est pas une opération de ramassage d'armes. Si on faisait la guerre à ceux qui détiennent illégalement des armes, on commencerait par attaquer Oyo et Tsambitso.

Le pasteur Ntumi mérite le soutien et du Pool qui doit le protéger et de tout le Congo qui doit épouser sa cause pour que le tyran puisse tomber. Si la résistance se structurait autour de cet homme, nous aurions une base pour combattre le MAL. Il suffit de créer une situation insurrectionnelle qui provoquerait la sortie du peuple dans les rues pour que Denis Sassou Nguesso et ses sbires prennent la fuite.

Voici en photos, quelques individus qui exhibent des armes sans être inquiétés le moins du monde dont un de nos grands musiciens qui prend la pose avec un pistolet :

LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
LA TRAQUE DU PASTEUR NTUMI RISQUE DE PLONGER LE CONGO DANS UNE GUERRE CIVILE
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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 13:00
A MWANGOU : CE SONT LES BARBARES QUI MENENT LE MONDE...A SA PERTE !

Ma thèse dans ce texte répondant à ton commentaire, cher aîné, est de démontrer que les barbares mènent et dominent le monde et ils maintiendront leur emprise jusqu'à la disparition complète de l'espèce humaine si rien n'y fait. Partout, sur terre, même en temps dit de "paix", nous sommes constamment en guerre : guerres visibles et invisibles. Il y a une guerre physique armée comme il y a une guerre économique ou une guerre culturelle, intellectuelle, technologique si ce n'est une guerre religieuse. Partout, le barbare triomphe, impose sa loi, sa culture, son identité, ses mœurs et remodèle le monde conquis à son image. Même Dieu est à son image : violent, dictateur, péremptoire, oubliant qu'il a créé un être soi-disant libre, possesseur du libre-arbitre (si tel est le cas, à quoi servent les tables de la loi ?). Le barbare n'est pas celui que l'on croit parce ce que le barbare ne se reconnaît jamais lui-même comme tel ; c'est même le plus prompt à comprendre les lois de la nature pour les utiliser à son profit. On nous mène la guerre par l'eau, l'air, la nourriture, le vaccin, le médicament, la religion, l'éducation. La guerre est invisible tellement elle se déroule au sein de votre organisme que les barbares veulent modifier en agissant sur votre ADN par la nourriture, l'environnement, les ondes électromagnétiques. Oui, il y a des grands et des petits barbares au service des grands. Sassou, par exemple, est au service du grand barbare gaullois, entre autres. Denis Sassou Nguesso un barbare dont la barbarie n'émeut pas le moins du monde les puissances barbares de ce monde qui font de même en Irak, en Syrie, en Lybie, en Israël, etc.

Aujourd'hui, le monde possède une technologie propre dite du plan zéro capable de réduire significativement la pollution de la planète mais des barbares l'ont confisquée, préférant encore souiller la planète jusqu'à la dernière goutte de pétrole (lire les recherches du docteur Greer parmi tant d'autres). N'ont-ils pas volé les brevets de Nicolas Tesla dans ce but ? Quand on peut nourrir 12 milliards de personnes et qu'on jette de la nourriture pour 7 milliards d'habitants, qui est le barbare : celui qui laisse le pauvre mourir de faim, le gaspilleur qui par la même occasion épuise les ressources de la planète ou celui qu'on affame en pillant ses ressources ? Demain, les barbares feront la guerre pour la terre arable, l'eau, l'air pur, etc, s'ils ne nous recolonisent pas au nom de la dette. Non, le barbare n'est pas celui que l'on croit et surtout, le barbare n'en est pas moins malin et moins rusé que le vrai homme civilisé. C'est une vision déformée de la barbarie. Les barbares ont réécrit l'histoire à leur gloire. Le conquérant est adulé, l'exploiteur est vanté, imité comme le modèle d'être humain parfait. On oublie bien vite que des barbares applaudissaient au Colysée des hommes qui s'entretuaient pour leur faire plaisir. Les barbares sont les héritiers de Rome, de sa violence, de son architecture,  de son génie militaire. Même les Spartiates étaient des barbares qui avaient réduits d'autres Grecs à la servitude. On les célèbre pour avoir arrêté les barbares perses. Ne vous fiez pas aux prouesses matérielles : tout n'est que vanité du barbare qui n'a d'humain que l'apparence. Ils connaissent leur véritable nature. La civilisation telle que nous la connaissons et l'admettons est l'oeuvre de barbares, de violents, de guerriers, d'esclavagistes...

Les barbares sont toujours parmi nous. Aujourd'hui, confisquent tout progrès de l'humanité préférant d'abord produire des armes de destruction massive. L'énergie nucléaire n'a-t-elle pas d'abord servi à fabriquer des bombes ? Enrico Fermi était tout autant génie que barbare. Des barbares font plier des Etats quand ils ne les ruinent pas. J'insiste pour dre que l'apparence architecturale ou technologique ne suffit pas à définir l'homme civilisé sinon on dirait qu'Hitler n'était pas un barbare qui a eu l'audace de tourner sa barbarie contre sa propre race. Ni même les manières policées. Aujourd'hui, certains barbares ont même commencé à construire des gratte-ciels tout en bois. Ce sont les forêts qui vont souffrir et nous ne sommes pas prêts de résoudre la question de la détérioration perpétuelle du climat. Je vous le dis, ils sont descendus ici-bas pour détruire l'oeuvre du Créateur...


Revenons un peu à la langue. Cher grand-frère, la langue n'est qu'un véhicule de communication. Nous parlons français mais nous n'avons rien de l'esprit du peuple qui a inventé cette langue - sinon nous serions aussi inventifs et barbares qu'eux. Oui, les Français qui nous maintiennent en servitude sont des barbares. Quant aux Mbochis et aux Ngalas, tous ne sont pas mauvais ; nombreux sont les victimes d'un système qui a érigé les antivaleurs en pratiques normalisées parce que légalisées. 


Je partage le point de vue du Dalaï-Lama qui dit quand un homme te parle, regarde plutôt ce qu'il fait (pendant ou après). Je différencie donc culture et langue - même si la seconde est un des véhicules de la première, en estimant que la culture fonde le modus vivendi et le modus operandi, la façon d'agir d'une communauté, d'une ethnie ou d'un peuple. 


Pour Papa Wemba, je ne crois pas à la thèse de l'empoisonnement par le micro mais plutôt à une cause naturelle. C'était son jour. Sa musique a été un refuge pour de nombreux jeunes qui n'avait pas d'horizon, une jeunesse politiquement désabusée, sans horizon. La musique reflète l'esprit de ceux qui l'ont créée : Tabu Ley ne pratiquait pas la même musique que Wemba qui vient d'un quartier populaire plus violent avec les Zaïko, etc. Cette musique artificielle, échappant à notre musicalité traditionnelle, a généré un bonheur virtuel dans nos cœurs. La musique participe à l’opium du peuple en créant une espèce d'émotion fugace qu'on se doit de reproduire en réécoutant ce qui nous semble agréable à l'oreille et finalement à l'âme. Wemba ne disait-il pas : "La musique est la seule drogue autorisée " ? Moi, j'aime la musique tendre qui porte un message qui va chercher au-delà de l'amour de la femme qui est toujours aussi inconstant, notamment pour des questions de "mossolo". En fait, la musique aurait pu servir à éduquer facilement le monde car ce qui passe par la musique se retient plus facilement. On aurait pu créé la musico-éducation pour permettre à la mémoire d'assimiler plus vite dans le plaisir mais ça viendra peut-être un jour si ça n'existe pas encore. Ils ont pourtant inventé la musico-thérapie !


Il y a deux formes de cultures au sein d'un peuple civilisé : celle qui vient d'en-haut et celle qui vient d'en-bas. Dans les sociétés aryennes, on évitait que les deux se rencontrent au travers du mariage qui était castifié. En Europe, il y a eu la  culture bourgeoise et la culture populaire teintée de religiosité. Au Congo, Denis Sassou Nguesso est le père d'une culture de l'insouciance, du rejet de la différence, du mépris de la vie. Culture de l'indifférence = Mikolo nionso, feti na feti. Or, la fête ne peut-être une activité quotidienne ; le roi-Soleil a ruiné son Etat avec cette politique. La culture du rejet de la différence = le tribalisme et elle aurait pu exister même si Sassou appartenait à un autre peuple que les Ngalas ou les Mbochis. La fête un moment de défoulement compensatoire à l'effet traumatique du travail. Aussi, on ne peut pas faire la fête et travailler en même temps - à moins d'avoir fait de la fête son métier. La culture du mépris de la vie = règne par la violence, par la mort donnée arbitrairement pour faire peur et continuer à régir un pays par la férule de la crainte et de la terreur. 
Au nord, il y a eu un personnage de notre histoire que j'aime beaucoup : Ndombi Mbouloundzou qui s'opposa à Savorgnan de Brazza sur l'Alima, un affluent du fleuve Congo. Makoko aurait dû réagir de même mais il a préféré se laisser tromper par un homme qui n'avait même pas le mandat de la France, un homme qui avait été financé par le roi des Belges, transfuge italien ayant préféré servir la France. Avant le Makoko, le roi Afonso avait commis la même erreur en rejetant la religion de ses ancêtres pour épouser la religion chrétienne. Combien de gens s'interrogent sur le fait que les Juifs ne croient pas en Jésus ? N'est-ce pas à leur peuple que "Dieu" aurait promis un Messie ? S'ils ne croient pas en leur Messie, pourquoi sommes-nous obligés d'y croire sans chercher pourquoi eux l'ont rejeté ? La Torah parle-t-elle de plusieurs venues ou d'une seule ? Comment "LE FILS DE DIEU", ayant proclamé être UN avec le PERE, a-t-il échoué à convaincre son propre peuple - alors qu'il affirmait n'être venu que pour les brebis perdues d'Israël ? Il faut aussi écouter ce qu'ils disent de Jésus avant de les condamner : Ils ne nient pas l'existence de Jésus. Dans le Talmud, c'est un homme dont le père est un romain, un certain Julius Ben Pandira ou Panthera, sa mère serait de la famille du roi Hérode l'Iduméen. Pourquoi en 1415, l'Eglise catholique détruisit tous les livres qui parlaient de Jésus ? Pourquoi l'église catholique a-t-elle brûlé le livre Mar Yesu ou le livre d'Elxaï ? Les Juifs affirment que lorsque le Messie viendra, il sera un homme qui fera entrer la terre dans une ère de paix dans laquelle le lion et l'agneau vivront sans que le premier dévore le second. Cela se trouve dans le livre d'Esaïe. Comment se fait-il que des parents de Jésus, on ne connaisse que des prénoms : Marie et Joseph ? Pourquoi cette anomalie ? Juste pour dire que depuis la venue de Jésus qui a dit "Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée", la terre va mal - avec toute cette violence ? Encore un verset du cru que tu trouveras dans la Bible, un livre qui a subi 14800 modifications par rapport au manuscrit trouvé dans le Sinaï dont l'original se trouve à Londres, un manuscrit estimé comme la plus vieille version de la Bible.

Combien de gens s'interrogent sur le fait que lorsque Jésus ouvre un des sept sceaux dans le livre de l'Apocalypse, il en sort une catastrophe qui frappe la terre ? N'a-t-il pas prêché l'amour ? Bref, je ne vais pas m'étendre. Juste pour te dire que quelqu'un doit venir sortir l'Afrique des ténèbres culturelles et spirituelles dans lesquelles nous sommes plongés depuis 1483. LE NGUNZA YA MAKEDIKA DOIT VENIR TEL QUE PROPHETISE PAR LE PROPHETE SIMON KIMBANGOU.


Marcus Garvey a écrit des choses passionnantes, lui qui estimait que l'Afrique devait se ressaisir  au lieu d'accepter la position de dernière de la classe dans laquelle l'a condamnée l'Occident chrétien qui a tué au nom de Jésus, assujetti au nom de Jésus, guerroyé au nom de Jésus, pillé au nom de Jésus, etc. Il a raison quand il dit qu'un homme ne doit pas avoir peur de son semblable car cela est une offense à Dieu. C'est pire quand c'est tout un peuple qui a peur d'un seul homme.


Pour revenir à ton commentaire, oui, la mort emporte souvent les belles âmes tandis que les mauvaises restent - certainement pour continuer à répandre le MAL sur terre. Si on s'en tient à ce constat, Denis Sassou Nguesso risque de vivre longtemps pour le plus grand malheur de notre peuple. 


Je crois que le rapport entre une langue trop facile à parler et l'honnêteté est difficile à établir quand je relis ton commentaire. La facilité de la langue peut juste expliquer pourquoi elle réussi à s'arroger le statut de langue nationale mais pour l'honnêteté, c'est la sphère de la vertu qui doit répondre et une langue est une métadonnée qui n'a rien à voir avec cela : il faut plutôt aller chercher dans la culture. Il y a des cultures violentes et des cultures non-violentes. Les Wisigoths qui saccagèrent et détruisirent Rome n'avaient pas une langue facile à parler. On ne peut pas tirer une conclusion de l'aisance d'une langue. Rome tout autant avec une langue plus légère n'a pas été moins violente, moins dominatrice, moins barbare que les Wisigoths.
Quant à Péya, ce n'est pas le stéréotype du Ngala originel. Opangault était aussi un Ngala mais bien différent de Péya et de Sassou. Notre histoire est formelle : au nord, les peuples ont eu du mal à se constituer en royaumes car les chefferies se combattaient souvent moins enclines à céder leur pouvoir (n'assistons-nous pas à la même choses aujourd'hui?). Les Afourous (les Likoubas d'aujourd'hui) combattaient les Tékés pour des questions de frontières ; ce qui explique certainement pourquoi le Makoko Iloo fit alliance avec Savorgnan de Brazza quand il apprit que cet homme avait résisté à Mbouloundzou juste avec une poignée d'hommes. Je préfère la violence de Mbouloundzou qui se méfie d'un étranger à l'amabilité de Makoko qui a vendu son pays en faisant confiance à un menteur d'étranger. 
Au sud, nous avions des royaumes, des peuples plus doux, CIVILISES, des peuples que les premiers prêtres jésuites qualifièrent de "plus religieux peuples de la terre" et nous en payons les conséquences aujourd'hui face à la culture violente du nord qui massacre nos compatriotes dans le Pool et dans tout le pays comme ce jeune lycéen assassiné à Madingou. Notre kimuntu a ouvert la porte à l'acculturation, à l'abandon de notre culture, de notre religion, de notre identité, à l'esclavage des fils du royaume, allant jusqu'à le détruire. Si Mbouloundzou était à la place du roi Afonso, cela n'aurait pas pu se produire. il y a une réflexion à mener là-dessus.

Les peuples qui sont un peu plus authentiques que les autres sont plus dominateurs. L'exemple de la reine Nzinga du royaume de Matamba, une femme de caractère qui résista aux Portugais, est plus parlant. Nos compatriotes du nord sont identitairement plus authentiques que ceux du sud car les Occidentaux ne sont arrivés au nord qu'à la fin du XIXè siècle - tandis que le sud a souffert de leur présence depuis le XVè siècle ; voilà pourquoi ils dominent notre pays : ils sont plus grégaires, plus solidaires, plus violents et plus barbares, accordant peu de crédit à la vie de ceux qu'ils considèrent comme leurs ennemis et, cela, même quand il s'agit de leurs propres frères. De nous, les sudistes, ils disent : "BA SAMBELAKA, BA KOLIMBISSA". Comme quoi, ils exploitent nos faiblesses, notre abrutissement religieux, notre déchéance idientitaire, notre vénalité. Dans le jeu politique, sache que c'est de bonne guerre d'exploiter les faiblesses de celui que l'on considère comme son ennemi !


En matière de POUVOIR, l'histoire nous enseigne que la droiture importe peu. Il te suffit de lire un livre d'histoire pour t'en convaincre. Nous n'apportons pas la bonne réponse face à la fougue de nos compatriotes du nord à conserver à tout prix le pouvoir dans leur camp et si rien ne change, ils le garderont pendant très longtemps. Pouvoir et moralité font très mauvais ménage, un ménage qui ne dure guère. Par contre, immoralité et pouvoir forment un excellent couple. Regarde les Français qui nous tiennent en servitude par le franc cfa et par d'autres moyens comme la franc-maçonnerie. Quant aux Etats-Unis, ce n'est pas par la paix qu'ils dominent le monde mais par la violence et des armes et du dollar. Cher aîné, je ne crains que face au barbare, il n'y ait qu'une seule option : DEVENIR SOI-MEME UN BARBARE. Au moins le temps de détruire la menace. Autrement, le barbare dominera sur le moins barbare. Ne vous fiez pas au fait que les Occidentaux se proclament "Civilisés". Ce sont les plus barbares des êtres humains. Ce que nous contemplons aujourd'hui comme la civilisation occidentale est né de la barbarie : dans leurs belles maisons, il y a le sang d'un esclave qui en a payé le prix si la richesse n'est pas venue de notre continent par le pillage colonial qui continue de nos jours. Seul un barbare peut vouloir réduire en esclavage un autre homme, lui voler sa terre, ses richesses,  etc. De toute façon, toutes les civilisations humaines naissent de la barbarie qui développent les armes, l'énergie, la connaissance, la logistique, la communication, la stratégie, etc, la production de masse pour l'armée, le développement des métiers de forge, de dressage des chevaux, de construction d'édifices défensifs. Bref, ce que vous appelez civilisation ne peut en fait naître que de la barbarie. Là où l'homme n'asservit pas son prochain, le développement humain est moins expressif car ce qui fait la richesse, c'est l'intériorité, là où le barbare est extériorité, matérialiste...

De mon point de vue, si un miracle ne se produit pas, l'Afrique est condamnée. La première science que nous devons réhabiliter en Afrique est l'histoire, la vraie, avec études de nos erreurs pour ne plus les reproduire...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 11:20
DECES DE PAPA WEMBA : UNE ETOILE DE LA MUSIQUE CONGOLAISE VIENT DE S'ETEINDRE

Shungu Wembadio, Papa Wemba, Bokulakala, Bokul, Nkuru Yaka, Ekumani, Kolo Histoire, le chef du village Molokay, etc, vient de s'écrouler sur scène lors d'un concert à Abidjan en Côte-d'Ivoire dans la nuit du samedi 23  au dimanche 24 avril 2016. Nous venons de perdre une icône, une étoile de la musique congolaise qui aura popularisé le concept de la sape en complicité avec Niarkos. Après Prince aux Etats-Unis, c'est le prince de la rumba congolaise, Papa Wemba, qui laisse ses fans orphelins.

La musique a rendu notre souffrance de jeunes sans horizon moins dure à supporter. Avec Shungu Wembadio alias Papa Wemba, nous avons dansé le mokognogno, le Coucou Dindon et bien d'autres danses. De son Viva La Musica sont sortis de grands noms comme Koffi Ollomidé, Kester Emeneya, Reddy Amisi, Djuna Djanana, Stino, Maray, Fafa, Luciana et bien d'autres. Il essayait sans cesse d'inventer de nouveaux concepts musicaux. Sa carrière aura été marquée par une collaboration avec de nombreux artistes comme Rochereau Tabu Ley, Pépé Kallé, Sam Mangwana, J.B. Mpiana, etc. Son album Emotion a connu un succès retentissant au niveau international.

Nos condoléances à la famille de ce génie qui a révolutionné la musique congolaise en y introduisant d'autres influences, notamment celle de la musique traditionnelle batétéla et celle du rock and roll. Nous n'avons pas oublié sa Rumba Rock. Wemba vient de rejoindre Kester Emeneya et son idôle Tabu Ley Rochereau au paradis des artistes. Il laisse une discographie riche et variée. L'homme qui chanta la chanson "mort subite" semble avoir prophétisé sur son propre destin. S'il y avait des gens qualifiés, on aurait peut-être pu le réanimer à temps mais l'Afrique reste l'Afrique. Que son âme repose en paix. Il survivra par sa musique que nous écouterons toujours pour nous remémorer notre jeunesse et notre misère riche en émotions.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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24 avril 2016 7 24 /04 /avril /2016 09:04
Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC,  a déjà échoué avant même de commencer.

Premier ministre virtuel d'une république royale bananière, Clément MOUAMBA, un homme qui a fait couler la banque BCC, a déjà échoué avant même de commencer.

Le peuple a vraiment la mémoire courte. Même mes amis les plus critiques au régime de Mpila m'ont envoyé hier le message suivant : "Clément Mouamba, premier ministre". C'est terrible de constater que les gens oublient que Denis Sassou Nguesso a d'abord fonctionné avec Isidore Mvouba comme premier ministre non constitutionnel, ensuite sans premier ministre quand nous l'avons dénoncé et voilà qu'il remet ça comme si c'était important sur le plan systémique. L'homme que Denis Sassou Nguesso place au poste de premier ministre virutel est un traître à son parti l'UPADS puisqu'il participé au dialogue de Sibiti après avoir reçu 200 millions de francs cfa, vient-on de m'apprendre, il y a une minute.

Il est possible que les proches de Clément Mouamba jubilent parce qu'ils se disent que des opportunités d'emplois vont avec l'existence d'une primature. Ils pourront trouver du travail, etc. Nous ce qui nous intéresse, c'est la chose suivante : quel pouvoir réel aura monsieur Clément Mouamba au sein du régime dictatorial de Brazzaville ? Si Mouamba veut savoir à quelle mouambe il sera mangé, il peut se renseigner auprès d'Isidore Mvouba. On pourrait croire que le premier ministre aura les pouvoirs que lui confère la vraie fausse constitution du roi Sassou. Cependant, nous l'avons vu, vous l'avez vécu, au Congo, la constitution n'est pas respectée par notre monarque absolu. Que Clément Mouamba ne se fasse pas d'illusion : en dictature, le premier ministre, c'est le dictateur, c'est le monstre de l'Alima. Denis Sassou Nguesso et son clan décideront de tout. Clément Mouamba aura-t-il la liberté de constituer son gouvernement ? Non. On lui imposera la suite des ministres de pacotille. De toute façon, nous aurons un indicateur qui sera révélateur de ce que nous vous disons : Si Denis Sassou Nguesso conserve le système du ministère des Petits et des Grands Travaux rattaché à la présidence de la république, cela voudra dire que tous les autres ministères attendront que Sassou décide pour qu'ils puissent obtenir un vélo. Par ailleurs, nous attendons de voir comme sera mise en exergue la fameuse décentralisation, tant proclamée mais jamais réalisée.

Les témoignages de Soukoulaty Poaty et de Mvouba montrent bien que le poste de premier ministre ne sert à rien. Le premier ministre ne gouverne pas puisqu'il ne dirige pas le gouvernement. Sassou en bon dictateur contrôlera tout. En bon économiste, Clément Mouamba aura le temps de devenir un homme d'affaires et de s'occuper de ses ... affaires.

On ne change pas un système qui dépouille si bien le pays en surtaxant, en surévaluant le moindre petit projet, en inventant au quotidien des moyens sophistiqués pour ruiner le Trésor Public.

Clément Mouamba est un ancien ministre des finances. C'est donc un homme du passé et du passif qui connaît les rouages du système. Il est donc aussi comptable de la situation actuelle du Congo, dans la mesure où il fait partie de ceux qui devront rendre des comptes un jour au peuple congolais.

Ceux qui ont gobé le discours de "rupture" de Denis Sassou Nguesso ont tout faux. On ne s'improvise pas démocrate après une carrière bien remplie de dictateur encore en exercice. Clément Mouamba revient à la mangeoire publique. Il ne pourra rien changer, d'autant qu'il n'aura aucun pouvoir réel. De toute façon, il va bien falloir que le premier ministre sorte du camp de la majorité - ce qui rend son règne problématique. Nous le disons derechef, il n'existe qu'une forme de rupture face à la dictature : LA DEMOCRATIE. Rien d'autre. 

Nous attendons les prochaines élections législatives pour connaître le successeur de Clément Mouamba. Si l'opération "Je vote , je reste" est rééditée, le Parti Congolais des Tricheurs pourrait perdre la majorité à l'assemblée nationale - mais c'est sans compter sur la fraude. En effet, Clément Mouamba n'est pas membre du PCT mais de l'UPADS, le premier parti de l'opposition pour le moment. Aux prochaines législatives, les choses peuvent changer. Sa présence en qualité de premier ministre virtuel confirme bien l'existence d'une connivence souterraine entre l'UPADS et le Parti Congolais des Tricheurs, entre Denis Sassou Nguesso et le mercenaire politique Pascal Tsaty Mabiala.

Nous n'avons pas besoin de voir Clément Mouamba à l'oeuvre pour conclure qu'avant même de commencer, il a déjà échoué. Quand on est au service de l'échec, entendez Denis Sassou Nguesso, il est prévisible qu'au bout il  n'y ait que l'échec. On reconnaît l'arbre à son fruit et le fruit ne peut produire qu'un arbre de la même espèce. Aussi, n'avons nous aucun mal à affirmer péremptoirement : L'ECHEC PRODUIT TOUJOURS L'ECHEC. Conclusion : Clément Mouamba a déjà échoué. Avant même de commencer...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 09:08
Le jeune BATISSA TONDELE assassiné dans la fleur de l'âge. Il n'avait que vingt-deux ans...

Le jeune BATISSA TONDELE assassiné dans la fleur de l'âge. Il n'avait que vingt-deux ans...

Quand on possède le pouvoir absolu - sur tous les plans - et que l'on sait qu'il n'existe personne qui puisse vous le prendre, pourquoi terroriser ou tuer ? Pourquoi massacrer au quotidien, de mille et une façons, son propre peuple ? Il n'y a qu'une explication à cela : Sassou a le gène du crime, un gène que seuls les criminels de haut vol ont. Une sorte de chromosome T (pour Tueur) en trop. Le monstre de l'Alima ordonne à ses gangsters d'intimider, de bastonner, d'enlever, de séquestrer, de torturer, de tuer. Juste pour son bon plaisir du goût des larmes et du sang des autres. C'est pathologique. Ca ne peut pas se guérir. C'est génétique. C'est donc transmissible. Denis Christel Sassou Nguesso n'a-t-il pas fait assassiner un jeune garçon à Dolisie pour une banale affaire de cahiers et de crayons ? Tel père, tel criminel de fils.

Pour essaimer, la peur, tuer ! Pour conquérir ou demeurer au pouvoir, tuer ! Dans l'impunité absolue. Oui, lors de ce règne volé au peuple congolais, une nouvelle dictature absolue de cinq ans, l'usurpateur Néron Sassou va tuer, faisant de la mort un jeu et de la vie humaine, une source de larmes et de sang frais à foison. Tout terroriste doublé d'un occultiste, pour répandre la terreur, a soif des larmes et du sang des autres qu'il boit au quotidien.

Avant que je ne publie le message de la famille BATISSA, je tiens à vous signaler qu'un Congolais a été enlevé à Kinshasa, ramené dans le coffre d'une voiture à Brazzaville, cagoulé, avant de disparaître vers une destination inconnue. Nous déplorons que la RDC ait pu laisser violer les règles internationales de protection des individus sur son sol. Au temps de Mobutu, jamais pareille chose n'aurait pu se produire !

"La famille BATISSA annonce aux Congolais épris de paix et de liberté l'assassinat de BATISSA TONDELE survenu lundi 11 avril 2016, après avoir été enlevé par 30 militaires, à quatre (4) heures du matin, dans des BJ, le dimanche 10 avril 2016. Le décès est survenu à 8 heures du matin, suite aux coups reçus au poste de police de Tié-Tié à Pointe-Noire. Le commissaire et le procureur de la république ont été mis au courant mais n'ont pas osé bouger le petit doigt, préférant sauvegarder leurs postes respectifs. Que son âme repose en paix. Il fait désormais partie des innocents qui réclament justice au ciel."

Vous vous imaginez combien de Congolais vont encore être sacrifiés les cinq ans qui viennent ? Au Congo, il y a eu constitutionnalisation du crime de masse, légalisation du crime ordinaire. Tuer pour Denis Sassou Nguesso n'est plus un délit : c'est un droit qu'il s'est constitutionnellement octroyé. Il faut que les Congolais prennent conscience que s'ils ne font rien, ils mourront sous la torture, de faim, de maladie, de dépression, d'AVC. Autant mourir en combattant ce régime. Par tous les moyens.

Nous demandons à tous les Congolais qui peuvent le faire de soutenir le pasteur Ntumi. Par tous les moyens. Le problème est militaire car nous avons affaire à une dictature armée. Sassou est venu par les armes ; il ne partira que par les armes. Que tous ceux qui ont aidé Denis Sassou Nguesso à prendre le pouvoir par les armes et qui se sont rendus compte qu'ils avaient commis une erreur, les reprennent pour le chasser du pouvoir. Il leur faut réécrire l'histoire à l'envers pour corriger leur erreur.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA

 

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 22:13
LA PREUVE QUE TSATY MABIALA EST BIEN UNE TAUPE DU PCT AU SEIN DE L'UPADS

Au moment où Denis Sassou Nguesso lance son mandat d'arrêt contre le pasteur Ntumi, par procuration donnée à  Oko Ngakala, amateur du principe "coller la petite", je dois encore me pencher derechef sur le cas Pascal Tsaty Mabiala, le mercenaire de la politique congolaise.Tant que Denis Sassou Nguesso placera des taupes comme lui au sein de nos partis politiques, toute possibilité de le renverser sera impossible. Pascal Tsaty Mabiala a eu pour mission de s'emparer de l'UPADS, le parti du GRAND PASCAL LISSOUBA, afin de le neutraliser pour le compte de Denis Sasou Nguesso. En 2009, ce parti n'a pas présenté de candidat à l'élection présidentielle face à Denis Sassou Nguesso, Tsaty ayant encouragé l'investiture de son mentor Ange Edouard Poungui comme candidat du parti - alors même qu'il savait que sa candidature allait être invalidée - pour durée de résidence insuffisante. En se présentant lui_même à l'élection du 20 mars 2016, l'homme avait déjà son deal avec Denis Sassou Nguesso. Le monstre de l'Alima n'a-t-il pas déclaré qu'il avait réussi à casser l'UPADS ? Avec un Pascal Tsaty Mabiala à la baguette, le jeu a été plus facile que prévu.

Ce que nous allons vous révéler à présent va finir par vous convaincre que Pascal Tsaty Mabiala est un traître à la cause du peuple, en fait, c'est un serviteur volontaire du monstre d'Edou que les militants de l'UPADS doivent faire tomber à tout prix. Il s'est imposé insidieusement à la tête du parti aux trois palmiers pour le rendre démocratiquement inopérant. Sa mission finale est, si vous ne l'arrêtez pas, de couler le parti.

Voici un texte que je viens de recevoir d'un ami, un texte qui montre la connivence de Tsaty et de Sassou - alors même que le secrétaire général de l'UPADS est l'un des signataires de la charte de la victoire qu'il a allègrement trahie - sans oublier qu'il n'a pas hésité un seconde à trahir une amitié de 50 ans ( il faut croire que ce que Sassou lui a promis a dû lui faire tourner la tête) :

URGENT/Pascal TSATSY MABIALA : la vraie taupe de l'opposition Congolaise au service de Sassou Nguesso. Il balance ses amis et collaborateurs chez Sassou Nguesso ...

" Je suis Pierre Ndion, ancien conseiller de Pascal Lissouba, 5 ans d'exil en Côte-d'Ivoire, 12 ans en France. J'ai accepté d'être directeur de campagne de Pascal Tsaty-Mabiala, ami depuis 50 ans. Je lui ai présenté ses vrais résultats et une lettre de recours au conseil constitutionnel devant témoins. Il a refusé trois fois. Je ne suis pas à l'UPADS. Le jour où la direction de ce parti prend acte des résultats officiels je dîne avec mon ami de 20h à 22h. Il ne me souffle mot de cette grave décision. Le lendemain j'apprends cette information par voie de presse. J'étais anéanti et me sentais profondément trahi. Aujourd'hui ma maison est cernée par la police politique et je vis dans la clandestinité pour échapper à une arrestation pour une raison inconnue. Je mets tout en oeuvre pour identifier l'individu qui osé s'attaquer à mon honneur et ma dignité. "

Monsieur Pierre Ndion ne doit pas chercher très loin celui qui l'a jeté aux orties. Tous les Judas de l'univers dînent avec vous avec de vous donner le baiser du déshonneur et de l'indignité. Voilà la preuve que cet homme, ce Tsaty Mabiala, est de mèche avec Denis Sassou Nguesso. Qui sait qu'il a troqué la mairie de Dolisie au PCT - alors que l'UPADS allait l'emporter contre celle de Mossendjo, estimant que la mairie de Dolisie convenait mieux au Parti Congolais des Tricheurs ? Et il ose se plaindre d'avoir été battu à Dolisie lors du scrutin présidentielle du 20 mars 2016 ?

Monsieur Pierre Ndion subit à présent une intrigue fomentée par son ami de 50 ans (comme quoi, il n'y a pas d'âge pour être un Judas) qui applique à merveille les principes de Machiavel qu'il enseignait à l'école du PCT : " Pour éviter qu'un pion qui vous a servi ne vous trahisse ou ne balance toutes vos magouilles au public, il faut l'intimider pour qu'il comprenne que vous êtes de mèche avec les puissants et prêt à le frapper si nécessaire". Pourquoi Pascal Tsaty Mabiala a-t-il refusé de déposer un recours à la cour constitutionnelle ? Comment celui qui manipule tout le monde au sommet de l'UPADS a-t-il pu dîner avec son directeur de campagne, monsieur Pierre Ndion - sans lui souffler mot qu'il allait prendre acte de la fausse victoire de Sassou ? Etait-ce en quelque sorte le dernier repas de Judas Tsaty avec son vieil ami Ndion ? Ca sent la taupe pctiste à des milliers de kilomètres, mes chers compatriotes. Les militants de ce parti doivent faire chuter l'opportuniste Pascal Tsaty Mabiala de son perchoir. Il  est impossible que l'UPADS continue à s'acoquiner un traître pareil qui a provoqué la mort d'innocents. Dans le même registre, l'IDC-FROCAD doit prendre ses responsabilités. Nous déclarons solennellement la fin de la carrière politique de la taupe du PCT, à savoir, monsieur Judas Tsaty Mabiala au sein de l'UPADS...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 11:43
LESLIE VARENNE : LES MASSACRES DU POOL ET LA POLITIQUE DES TROIS SINGES

Le 19 mars dernier, à la veille de l’élection présidentielle au Congo Brazzaville, l’IVERIS concluait l’article « Une élection à huis-clos » ainsi : « Les Congolais seront donc seuls face à ce moment crucial de leur histoire. Si la terre tremble, il n’y aura pas de témoins. » Le « SI » est devenu réalité. Depuis le 4 avril dernier, dans le département du Pool, la terre tremble. Les villages sont bombardés, mitraillés, pillés par un curieux aréopage composé de milices pro-gouvernementales, de militaires de l’armée congolaise, de policiers et de supplétifs recrutés dans la population. Aucun journaliste, aucune ONG, hormis les cinq volontaires de Caritas choisis par le pouvoir pour entrer dans cette zone de 34 000 km2 et de 234 000 habitants, ne sont autorisés à pénétrer dans ce département. Le pays est en état de siège et les Congolais restent désespérément seuls avec leurs centaines de morts, leurs blessés et leurs milliers de déplacés.

 

Il aura fallu plus d’une semaine de bombardements avant que quelques voix ne se fassent entendre. Le Haut Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a publié un communiqué dans lequel il s’inquiète de la situation alarmante. L’Union Européenne et le Département d’Etat américain ont, eux aussi, condamnés les violences. Des paroles au demeurant fort timides au regard de l’intensité du drame qui se joue dans ce pays… La France, elle, se tait.
Soutenu par le Vatican, Monseigneur Portella, évêque de Kinkala, chef-lieu du département du Pool, a osé élever la voix et dénoncer publiquement ces bombardements. Depuis cette déclaration, il se retrouve dans la même situation que les opposants et des milliers de leurs sympathisants : il est recherché par la police, a fui et se cache.
Pour le pouvoir de Brazzaville les bombardements sur ces villages du Pool sont « une opération de police ciblée » afin de traquer le pasteur Ntumi, ex-chef des milices Ninja pendant la guerre civile de 1997. Ses hommes et lui se seraient rendus coupables d’avoir attaqué les quartiers sud de la capitale le 4 avril au matin. 
La réalité est toute autre et répond à une tactique beaucoup plus cynique. Pour se maintenir au pouvoir malgré sa quatrième place à l’élection présidentielle, Denis Sassou Nguesso évoque les vieux démons et cherche à récréer la guerre de 1997. Il a réactivé les Cobras, une milice proche de lui qui s’opposait aux Ninjas de Pascal Lissouba. Le calcul est simpliste : créer une sorte de chaos constructeur… mettre le feu, puis éteindre l’incendie et ainsi apparaître comme l’homme fort, le pacificateur et le réunificateur d’un pays tribaliste coupé en deux entre le Nord et le Sud. 
Cette stratégie est vouée à l’échec car elle repose sur une réalité sociale erronée. Le Congo du 21ème siècle n’est plus celui des années 1990 et les résultats de la dernière élection l’ont démontré. Un nordiste, le général Mokoko a obtenu presque 70% des voix à Pointe-Noire, dans le sud du pays, balayant ainsi tous les archétypes sur le vote ethnocentriste

La politique de l’assiette

Cette vieille technique, usée jusqu’à la corde, du pyromane-pompier employée par le président congolais correspond exactement aux thèses propagées, bien avant l’élection présidentielle, par ses soutiens dans certains milieux parisiens : « Sassou doit rester au pouvoir. Il faut se rendre à l’évidence, c’est malheureux mais c’est ainsi, l’Afrique a encore besoin de rois nègres, sans lui, la guerre Nord-Sud reprendra ! »
Bien entendu, ses propos étaient divulgués par des hommes hantés par l’idée que s’évanouisse « la manne Sassou » tant ils sont accoutumés "à ramper jusqu’à l’assiette de la République congolaise"(I). L’absurdité et la vulgarité de ces assertions ne doit pas faire perdre de vue la puissance de ses réseaux qui sont en partie responsables de la chape de plomb qui pèse sur les massacres dans le Pool. L’affaire de l’orchestre de Madame Valls révélée par le Nouvel Observateur en est l’illustration, tout comme l’aide que Denis Sassou Nguesso a apporté à l’organisation de la COP 21. Est-ce à cause de cela que la France se tait sur ce drame et qu’elle applique la politique des trois singes : rien vu, rien su, rien à dire ? En Afrique, comme ailleurs, la diplomatie française est en panne, elle est aveugle, sourde et muette sans vision et conviction. Ce vide est comblé par des hommes dont la politique se résume à celle de leurs intérêts personnels. Les réseaux Foccart ont été abondamment critiqués, le plus souvent à juste titre, mais ils répondaient néanmoins aux directives d’un Chef d’Etat et à la défense des intérêts d’une nation.

La raison du silence…

Ici où là, il s’écrit que le silence de la France servirait ses intérêts au Congo, Total exploitant 60% des puits de pétrole de cet Etat. Sauf à laisser croire, que Denis Sassou Nguesso serait le seul garant de la stabilité du pays, le groupe pétrolier français pourrait tout aussi bien s’accommoder d’un autre chef d’Etat. Il en est de même pour le groupe pétrolier italien ENI, même si son PDG Claudio Descalzi est très lié à la Présidence congolaise. Il doit sa carrière à son épouse Marie-Madeleine Descalzi, une femme d’affaires congolaise très discrète et proche du clan Sassou Nguesso. 
Mais une fois encore, se jouent-là des intérêts personnels et non pas des intérêts d’Etats. En outre, si le Congo Brazzaville est le 4ème producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, il n’est pas un pays stratégique pour autant. Avec la surproduction pétrolière actuelle et un baril à 42 dollars, cet Etat qui n’a pas su diversifier son économie et reste totalement dépendant de la manne de l’or noir ne présente que peu d’intérêt pour l’Occident. 
Est-ce l’autre raison du silence sur les drames qui se déroulent actuellement dans le Pool ? Au regard de la manière dont l’élection présidentielle s’est déroulée : coupures des communications, arrestations des opposants, pillages des QG des candidats, proclamation des résultats au milieu de la nuit, etc. les Congolais auraient trouvé légitime que la diplomatie internationale se fende de déclarations tonitruantes sur le respect de la démocratie et des droits de l’Homme, des notions décidément à géométrie vraiment variables. En Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie, ils ont sorti l’artillerie lourde, au Congo, ils mettent la tête dans le sable… Jusqu’à quand ?
Pendant combien de temps, les massacres du Pool pourront-ils être cachés à la face du monde ? Qui peut croire que plus de dix jours de bombardements, suivis de mitraillages en règle à partir d’hélicoptères de transports de troupes volant à basse altitude sur des villages puissent ne faire que des dizaines de victimes ? Combien faudra-t-il de lieux de tortures et de détentions pour embastiller tous les Congolais qui souhaitent l’alternance et soutiennent l’opposition ?

Ce silence politique et médiatique, permet à Denis Sassou Nguesso de continuer à se murer dans le déni et de se dérouler le tapis rouge. Son investiture a eu lieu le 16 avril dernier devant un parterre réduit à sa plus simple expression, seuls sept chefs d'Etats africains étaient présents. Heureusement pour compléter l’assemblée dégarnie trois personnalités françaises probablement désintéressées par l’actualité dans le département du Pool ont apporté leur soutien également désintéressé à Denis Sassou Nguesso. Il s’agit de Cécilia Attias, Jean-Louis Borloo et Yamina Benguigui. Lionel Zinzou, un franco-béninois, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle au Bénin avait également tenu à participer à la  « fête ». Cet aréopage suffira-t-il à faire oublier les exactions et à rendre sa légitimité à un homme rejeté dans les urnes ?

[i] Cette expression est tirée de "l'Appel d'une mère", un texte de Claudine Munari, opposante et candidate à l'élection présidentielle du 20 mars.

Leslie Varenne
Directrice de l'IVERIS

SOURCE : https://www.iveris.eu/list/tribunes_libres/165les_massacres_du_pool_et_la_politique_des_trois_singes

 

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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 20:18
AVEC ALI BABA SASSOU, UNE RUPTURE  POLITIQUE EST IMPOSSIBLE

Lors du discours d'investiture d'Ali Baba Sassou, nombreux ont fait une fixation sur le mot "rupture" prononcé par l'usurpateur Ali Baba Sassou. Rupture avec la corruption, le vol, la concussion, etc. Le problème d'Ali Baba Sassou n'est pas seulement de vouloir le pouvoir mais d'en user sans que le peuple en profite vraiment. Les seuls à tirer profit des richesses nationales, c'est d'abord lui, ensuite son clan, enfin ses serviteurs qui défendent becs et ongles le système. Des milliards  de pétrocfa gaspillés sans qu'ils n'améliorent la vie de petits Congolais, de mères congolaises, etc.

On peut toujours rêver et se demander : Peut-on envisager la moindre rupture avec Ali Baba Sassou ? Est-il possible de rêver et de croire qu'après 33 ans de règne - sans partage que quelque chose puisse changer dans le système politique pctiste ?

Voilà les raisons pour lesquelles il ne faudra pas espérer la moindre rupture, le moindre progrès comportemental de la part d'Ali Baba Sassou et de son système, le Parti Congolais des Tricheurs :

1) Parce que ce n'est pas la première fois qu'Ali Baba Sassou vous promet une rupture, des changements, des médicaments et soins pour tous. Le système a toujours continué avec les mêmes méthodes violentes, arbitraires, corruptives et corrompues, la même incompétence, le même modèle militariste fasciste et nazi, le même train de vie extravagant, le même mépris pour le petit peuple ;

2) Parce que la rupture ne peut se faire que si Denis Sassou rompt avec Ali Baba Nguesso. Or, ce n'est pas à soixante-treize ans passés qu'un homme mauvais peut changer : le mal est dans l'ADN de Denis Sassou Nguesso. C'est une nature criminelle qui n'hésitera pas à tuer, parce qu'il est à lui tout seul une arme de destruction massive qui se nourrit des larmes et du sang des autres.

Le Général Jean Marie Michel Mokoko parlait lors de sa campagne d'exemplarité. Ali Baba Sassou Nguesso n'est pas exemplaire pour les autres à moins qu'on ne trouve en lui le mauvais exemple. Ali Baba Sassou n'a pas changé : il vous l'a prouvé en vous démontrant qu'il était resté un expert en coup d'Etats successifs (militaire, référendaire, constitutionnel, électoral) un récidiviste qui écrase la volonté du peuple à coups de canons et qui s'impose à lui par la force des armes. C'est un homme usé, fatigué par le pouvoir, un vieil homme qui se shoote aux amphétamines pour paraître en forme mais il reste un éléphant, un glouton qui charge, ravage tout sur son passage et s'offre en matière de ressources financières du Congo, la part de ... l'éléphant ;

3) Parce que le système tourne autour des mêmes hommes depuis plus de vingt ans - à quelques changements d'individus près. Il est plus facile d'entrer dans le système Ali Baba Sassou Nguesso-PCT et apparentés que d'en sortir. Avec Sassou, un ministre ne démissionne pas ou n'est pas démis de ses fonctions : il change juste de ministère. Or, les mêmes hommes reproduisent des comportements identiques, les mêmes incompétences, les mêmes pratiques mafieuses, les mêmes antivaleurs ;

4) La rupture n'est pas possible parce que dans le royaume d'Ali Baba Sassou, personne n'est sanctionné, surtout pas les voleurs, les corrompus, les incompétents. C'est au contraire sur les petites gens que le régime des crocodiles de l'Alima s'acharne comme ces fonctionnaires licenciés dans la Likouala. Par contre, ceux qui ont détourné le denier de l'Etat, les criminels de droit communs du système, courent les rues en toute tranquillité. Plus vous volez, plus vous êtes corrompu, plus vous corrompez, plus vous montez en grade. Le moindre petit papier, le moindre service est un business - y compris les passeports. Dans un pays de rente, la corruption s'installe plus facilement, au mépris du mérite, de l'éthique, du sens de l'honneur ; 

5) Il ne peut y avoir en face d'une dictature qu'une seule forme de rupture : la démocratie. Or, vous l'avez tous vu, Ali Baba Sassou ne le permettra jamais tant qu'il aura la supériorité militaire. En fait, l'armée n'est pas là pour la défense les intérêts du peuple. Une armée, quelle qu'elle soit défend d'abord le pouvoir, l'Etat. Même lors des guerres, c'est l'Etat qui est défendu et non le peuple. Par contre, ceux qui sont utilisés pour défendre l'Etat, ce sont les enfants de la nation, parfois des mercenaires étrangers comme nous l'avons vu avec Ali Baba Sassou.

En conclusion, nous nous trouvons dans une continuité systémique, une poursuite de la dictature sassouiste et vous comme moi savez qu'Ali Baba Sassou ne saurait se passer de Bouya, d'Okemba, de Ndenguet, d'Okoi, de Mboulou, De Djombo, d'Oba, de Moungalla, d'Ossébi, d'Edgard Nguesso, de sa fille Claudia, de Kiki, d'Ondongo, d'Ayessa, d'Olessongo, etc. En fait, Ali Baba Sassou est un conservateur qui pense que tous les Congolais sont les mêmes ; donc il n'est pas nécessaire de les changer. C'est un de ses proches qui me l'a appris. Il va prendre pratiquement les mêmes et recommencer.

Ali Baba Sassou va détourner l'argent du Congo et le retourner contre le peuple quand il ne le donnera pas aux étrangers.

Si les Congolais veulent une rupture, il faut aller la chercher par delà les larmes et le sang, au courage, peut-être à la kalachnikov. Ali Baba Sassou possède le sésame qui le maintient au pouvoir. Tant que rien ne changera, il ne bougera pas. En France, ils connaissent son dossier médical. Ils préfèrent laisser faire la nature. En attendant, c'est le peuple congolais qui trinque.

Les stades, les routes surfacturées, les aéroports, les immeubles de l'Etat ne nourriront pas vos enfants. La jeunesse n'aura rien. Quelques jeunes auront quelques postes par le jeu de la proximité ethnique. C'est tout. Comment pouvez-vous croire à la décentralisation quand Ali Baba Sassou conservera le système des grands et petits travaux qui verrouillera et pilotera tout dans notre pays ? 

Le Congo sortira à la fin du règne d'Ali Baba Sassou exsangue, surendetté, colonisé par un clan et ses serviteurs, meurtri, ruiné, en faillite. Tous les fonds vautours s'acharneront sur le Congo pour le ronger jusqu'à la moelle, sans industries, avec un système éducatif périmé, un pays totalement sous l'emprise d'étrangers.

Il n'est pas encore trop tard. Un sursaut politique est encore possible. Nous devons d'abord nous débarrasser de politichiens corrompus comme Tsaty Mabiala. un parti comme l'UPADS n'a pas besoin d'une taupe pctiste à sa tête. Il faut que le peuple congolais soit plus exigeant. Nous gardons espoir.

Le sorcier vaudou Ali Baba Sassou peut encore vivre très longtemps. Pour le pire et le pire en ce qui concerne notre pays. Le monstre de l'Alima prépare une dynastie comme au Gabon, au Togo ou en RDC. Si rien n'y fait, les Caca, Kiki et Coco prendront la relève de leur père et l'horreur continuera. Et cela, même Asié Dominique de Marseille l'admet désormais. Un peuple doit gagner son respect face à un monarque absolu qui compromet l'avenir de ses enfants. Dans ce bas monde, il n'y a rien pour rien. Seule la lutte libère...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 21:27
Denis Sassou Nguesso reçoit le drapeau congolais d'un soldat. C'est bien de l'armée que lui vient son pouvoir. Le symbole est fort.

Denis Sassou Nguesso reçoit le drapeau congolais d'un soldat. C'est bien de l'armée que lui vient son pouvoir. Le symbole est fort.

Quand le pouvoir est comparé à un gibier coincé dans le filet d'un chasseur, à moins de chasser le chasseur, on ne peut libérer le gibier. Nous avons tous enfin compris que Denis Sassou Nguesso ne quittera pas le pouvoir - quoi que l'on fasse puisque la voie des urnes ne sert à rien, les élections n'étant qu'une farce pour amuser la galerie des nations occidentales. C'est un roi, le roi des voleurs. Oui, il faut le dire : la Kalachnikov, le sésame des sésames, rend Ali Baba Sassou irrésistible. Il peut après avoir volé les votes des Congolais prêter le serment du voleur qui continuera à piller le pays en toute impunité. N'a-t-il pas constitutionnalisé le crime de sorte à le commettre dans l'impunité absolue ? Reste à nommer les 40 ministres voleurs qui formeront son équipe.

Que rien ne vous trompe : un éléphant, ça trompe énormément. Les promesses sont pour la bagatelle. Quand on est un monarque absolu, la seule promesse que l'on tient c'est la satisfaction de ses propres vices : cupidité, goût du sang et des larmes des autres, etc. Pendant qu'avec son petit monde, il parade sur sa chaîne Téléfoufou, le sang de nos compatriotes du Pool n'a pas fini de sécher d'autant qu'il coule toujours. C'est le pied dans une rivière de sang qu'il a prêté serment. A Ali Baba Sassou, le pouvoir et à Lucifer, le sang de nos martyrs.

Que notre peuple, notamment les jeunes qui se sentent trahis, se dise que seules les batailles qu'on ne livre pas sont perdues d'avance. Toute honte bue pour ses honneurs, sa cupidité et la peur de se retrouver à la CPI, Ali Baba Sassou a usé de la formule magique : " Pouvoir ouvre-toi, peuple, ferme-la sinon je tire ! " Il rempile pour cinq ans de magouilles - alors que le peuple l'a vomi.

Ali Baba Sassou n'est que le roi des voleurs, pas celui de notre peuple qu'il ne sert  parce qu'il ne le respecte pas. Si la dictature ne renonce pas, la démocratie et les démocrates non plus ne doivent pas baisser les bras. Cet homme, ce monstre, cet usurpateur, a perdu tout sens des réalités. Il l'a dit lui-même dans son livre : " Si on n'y prend garde, le pouvoir peut rendre fou.." Sassou est fou du pouvoir, sans aucun doute. Et nous sommes, nous, fous de liberté, de justice et de démocratie. Nous rempilons aussi pour cinq ans - si nécessaire. 

Ali Baba Sassou n'est là que parce qu'il a le sésame qui lui ouvre les caisses du Trésor public pour s'acheter les armes et les consciences quand il ne les liquide pas.

Nous souffrons pour notre peuple. Pour son histoire souillée à jamais, pour l'avenir de la jeunesse sacrifiée. Avec Ali Baba Sassou, notre avenir est un cul-de-sac. Tant qu'il y aura une goutte de pétrole à vendre, Ali Baba Sassou sera prêt à verser le sang de nos compatriotes jusqu'à la dernière goutte. N'a-t-il pas dit : "Même s'il restait deux personnes (lui et sa femme), il régnera " ?

François Mitterrand avait raison de dire qu'un dictateur n'a pas d'adversaire tant que le peuple ne relève pas le défi. Nous avons commencé le braver. Il a été battu en esprit dans les urnes mais il continue à sévir sur le plan physique qui est le plan du Diable par excellence, Dieu étant Esprit. Comme les urnes ne suffisent pas, il ne nous reste plus beaucoup d'options. De toute façon, ce Parti Congolais des Tricheurs est parti pour conserver le pouvoir pendant très longtemps. Sauf, s'il y a un vrai sursaut populaire.

Ce qui s'est passé aujourd'hui ne nous concerne pas - même si cela hypothèque les ressources et l'avenir de nos enfants pour au moins quinze ans. Il y a longtemps que le monstre de l'Alima, le ndzokosaure, ne représente plus rien pour nous. La prestation d'Ali Baba Sassou en tant que chef des voleurs n'est pas une fin en soi mais le début d'une lutte plus âpre. Il a les armes payées avec l'or noir de notre littoral et des serviteurs prêts à tuer pour son bon plaisir mais tant qu'il restera une goutte de sang sorti du Congo profond, elle criera : " LIBERTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! " Ali Baba Sassou n'a qu'une vie devant lui, notre peuple a toute l'éternité pour vaincre...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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  • : JOURNAL D'ACTUALITES ANIME PAR LE LION DE MAKANDA. SITE WEB DES DEMOCRATES CONGOLAIS COMBATTANT LA DICTATURE SASSOU NGUESSO
  • : Journal d'actualités sur le Congo-Brazzaville administré par le LION DE MAKANDA (LDM) pour les démocrates patriotes du Congo-Brazzaville œuvrant pour le retour de la démocratie perdue en 1997. Nous nous battons par amour avec les mots comme armes et le Web comme fusil.
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