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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 16:12
ECONOMIE : EN DEGRADANT ENCORE LA NOTE DU CONGO, MOODY'S INDIQUE QUE LE CONGO VA MAL

"Par défaut, une dictature meurt de ses propres excès", LION DE MAKANDA

 

                                                         *

Economie : Moody’s dégrade les notes du Gabon et du Congo-Brazzaville
 

L'agence de notation américaine a abaissé d'un cran, fin avril, les notes souveraines du Gabon (passée à "B1") et de la République du Congo ("B2"). C'est la deuxième dégradation de la note du Congo-Brazzaville en à peine deux mois. En cause : la détérioration des comptes publics et une pression sur la liquidité des États.

Comme le laissait présager la mise sous revue de leurs notes souveraines, début mars, l’agence de notation américain Moody’s vient de dégrader les notes de long terme du Gabon et du Congo-Brazzaville. 
La note de la dette souveraine du Gabon baisse d’un échelon, passant de «Ba3» à «B1», chutant ainsi de la catégorie des obligations dites « non-investment grade speculative » à celle, jugée plus risquée, des obligations hautement spéculative (« highly speculative »). 
Dans son rapport, Moody’s met en cause la « détérioration des finances publiques », induite par la chute des cours du pétrole, qui représente un tiers des recettes publiques consolidées et deux tiers des exportations au Gabon. 
Selon Moody’s, les recettes du Gabon en part du PIB ont chuté de 4,5 points entre 2013 et 2015. Une baisse des revenus qui affecte les équilibres financiers du gouvernement : en dépit des efforts du gouvernement pour maîtriser les dépenses, à travers notamment la baisse des subventions, l’agence américaine estime que le déficit fiscal, en termes de cash, devrait atteindre 6 % du PIB en 2016, contre 5 % en 2015 et 1 % en 2014, tandis que les besoins de financement du pays ont bondi à 10 % du PIB en 2015 et devraient se maintenir à ce niveau jusqu’en 2017. Aussi, la part des intérêts dans les revenus de l’État devrait atteindre 11 % en 2015, contre 5 % en 2014. 
Détérioration « substantielle » des comptes publics 
Dans le cas du Congo-Brazzaville, Moody’s note une dégradation marquée des comptes publics, qui pourraient d’ailleurs « se détériorer substantiellement en 2015-2016 dans un contexte de choc des prix pétroliers et en raison des capacités limitées [de réaliser] un ajustement fiscal à la mesure du choc », écrit l’agence dans son rapport publié le 29 avril. 
De fait, la baisse de la note du Congo-Brazzaville actée vendredi dernier est la deuxième dégradation de la signature du pays en deux mois. Début mars, Moody’s avait déjà baissée la note du pays de « Ba3 » à « B1 ». Dégradée à « B2 », elle est désormais deux crans à peine au-dessus de la catégorie « C », qui rassemble les obligations comportant des « risques substantiels ». 


Moody’s prédit que les réserves fiscales du Congo-Brazzaville risquent d’être épuisées à la fin 2017.


Parmi les signes inquiétants révélés par Moody’s figurent : la chute des revenus publics, qui ont reculé de -48 % en 2015, et la hausse des besoins de financements du gouvernement, qui ont grimpé à 23 % du PIB, en dépit des coupes drastiques dans les dépenses en capital (-52 %). 
Cette difficulté à limiter les besoins de financements s’est traduite par une hausse du déficit public qui, en termes de cash, a atteint 16 % du PIB en 2016. La dette du pays a explosé. De 21 % du PIB en 2013, elle est attendue à 54 % en 2016. L’endettement public, net des réserves fiscales, a atteint 41 % du PIB en 2016, contre une position excédentaire de +17 % du PIB en 2013
Plus inquiétant, note Moody’s, le gouvernement a dû puiser dans ses réserves pour financer ses activités. L’agence de notation prédit, qu’à ce rythme, les réserves fiscales du Congo-Brazzaville risquent d’être épuisées à la fin 2017. 


Perspectives négatives 
Moody’s a affublé les notes des deux pays pétroliers d’Afrique centrale de perspectives négatives. L’agence de notation estime qu’une amélioration des indicateurs fiscaux et des sources de financement externes pourraient l’amener à hausser ces perspectives.

 

 

 

 

SOURCE : http://www.jeuneafrique.com/322160/economie/lagence-moodys-degrade-notes-gabon-congo-brazzaville/

 

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 09:08
A MON CHER DAVID : DE DEUX MENSONGES, JE N'EN CHOISIS AUCUN !

David, j'ai lu les documents auxquels tu fais allusion. J'ai même publié un article à ce propos. Ce que je reprochais à Modeste Boukadia dont je déplore par ailleurs l'arrestation arbitraire, et c'est ici l'occasion de le dire, c'est une statistique macabre qui n'était prouvée par rien : il brandissait des données électorales produites par Sassou et son régime - quand on sait que TOUS les votants ne sont pas inscrits sur les listes électorales - pas plus que toutes les personnes vivantes puisque les moins de dix-huit ans, peut-être les plus nombreux, en sont exclus. N'oublions pas que le Congo est un pays jeune. Cela s'est encore constaté lors du scrutin du 20 mars 2016. Une personne non inscrite sur une liste électorale n'est pas forcément une personne morte. Donc passer de l'absence sur une liste électorale à la conclusion de la mort du perdième manquant dans le "Pool électoral" et non le Pool physique ou Pool démographique, qui contient aussi une forte communauté tékée entre autres, est un faux raisonnement, un raisonnement trop mécanique, peut-être idéologique à souhait. Le Congo électoral est inférieur au Congo réel. Par conséquent, le Pool électoral est inférieur au Pool physique, au Pool démographique. Je crois qu'en qualité de pédagogue professionnel, je ne peux pas produire meilleure démonstration.. 
Encore, une fois, je ne nie pas le génocide nommé MOUEBARA et l'intention exterminatrice qui la sous-tend mais je demande des preuves quantitatives. Si Sassou sait que le vote des ressortissants du Pool lui est défavorable, il peut faire en sorte de minorer la population du Pool par simple calcul politicien tout en majorant celle de la partie du pays qui lui est favorable.

Entre deux mensonges, je n'en choisis aucun : Sassou peut stratégiquement réduire les données démographiques du Pool pour des raisons électorales. S'il y avait eu 700000 morts, cela aurait fait un génocide qui ne serait pas passé inaperçu. Oui, il y a eu des morts mais je ne crois pas que les habitants du Pool aient attendu sans bouger que "Mouébara", la mère de Sassou, vienne les massacrer tous sans détaler. Que Parfait Kolélas soit arrivé premier au scrutin présidentiel est à mes yeux une preuve que les ressortissants du Pool sont toujours la première population du Congo - puisque dans notre pays, le vote reste identitaire, quand il s'agit d'un vote de projet dans de vraies démocraties. Ce qui bien entendu, n'enlève rien au projet de Parfait Kolélas. 
Modeste Boukadia s'appuie sur un génocide qui a bien eu lieu sur la base de ce que certains appelle "KONGOPHOBIE" que j'ai moi-même expérimentée de 2009 à 2011 dans un procès au Tribunal de Grande Instance de Paris mais il semble en exagérer les données par convenance personnelle. Juste pour la petite anecdote : pour Sassou et les siens, les Bakongo ne se réduisent pas au Pool mais comme tu l'as bien dit à tous les ressortissants des anciens royaumes de Kongo, Loango, Matamba, etc. Il y a une ligne de démarcation physique, culturelle et spirituelle entre le nord et le sud politiques. J'insiste sur le caractère politique de la distinction.

Si le régime dictatorial des crocodiles de l'Alima veut provoquer une extinction des Bakongo du Pool, c'est pour affaiblir l'instinct de résistance démocratique dont le cœur, par l'histoire, se trouve dans cette région - tout en réduisant la population de la région la plus importante démographiquement parlant du Congo.
Mais pourquoi Denis Sassou Nguesso attaque-t-il le Pool et veut décimer ses populations ? Parce qu'il en a peur. Il y a un foyer mystique et politique puissant dans cette région qui a donné au Congo un André Matsoua, un Massamba-Débat ou un pasteur Ntumi de nos jours. Youlou et Massamba-Débat eux-mêmes redoutaient la puissance mystique et politique du Pool. 
Je crois qu'il n'ait possible d'établir la portée du génocide Mouébara I que si une vraie enquête officielle voyait le jour. On devrait commencer par pacifier la région et demander à tous ses ressortissants de revenir sur leurs terroirs. Ensuite, on comparerait les résultats du recensement avec ceux connus avant Mouébara I. Voilà une démarche heuristique probante qui statuerait sur des chiffres permettant de mesurer l'hécatombe car 500 ou 700 mille, ça fait beaucoup. Je parle bien d'un recensement démographique et non d'une simple révision de listes électorales.
Boukadia, faute d'avoir reçu son coq (poste promis de premier ministre), voulait un Etat à lui. On ne démembre pas un pays sur une base fallacieuse ou mensongère. Les données doivent être établies. Le génocide du Rwanda a réussi à rassembler des données comptables indiscutables. Si Denis Sassou Nguesso avait atteint ses objectifs lors de Mouébara I, pourquoi poursuit-il cette opération aujourd'hui ? Quoi qu'il en soit, nous ne ferons pas l'économie d'une vraie enquête sur les tristes opérations qui portent le nom d'une femme innocente : MOUEBARA...
Le Tchad bascule vers le fédéralisme. Une expérience que nous allons suivre de près pour voir ce que celava donner comme fruits. Cela pour dire, qu'il existe d'autres modes de gouvernance avant d'en arriver à la scission. Il faut que l'on comprenne ceci : lors des présidences issues de ressortissants du  sud, nos compatriotes du nord n'ont pas demandé la scission. Ils ont plutôt tout fait pour reconquérir le pouvoir.

Pour avancer vers le développement, il faut d'abord résoudre la question du mode de gouvernance - ce qui n'est pas encore le cas dans notre pays. La sagesse, la vraie, n'est pas expression de l'émotion mais celle d'une vision qui scrute au plus loin l'avenir en envisageant les conséquences de nos actions présentes. La division appelle la division. A peine sevré du nord-Soudan, le sud-Soudan est en conflit ethnique. Devra-t-on encore le diviser ? Je vous demande, mon cher David, de bien réfléchir à tout ceci.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 20:23

Le mal est au pouvoir dans notre pays. Il a un nom : Denis Sassou Nguesso. Comme tout parasite, un dictateur s'accroche à la proie jusqu'à la tuer ou à en mourir. Le régime du parti congolais des Tueurs et des Tricheurs détient TOUS les pouvoirs temporels : politique, économique, médiatique, militaire, idéologique. Nous avons fait la preuve que rien ne peut vaincre Denis Sassou Nguesso et ses sbires si l'on s'en tient aux forces politiques conventionnelles qui jouent la démocratie par opposition de projets. Depuis 1997, toute menace au régime est ou assimilée ou détruite. La preuve, la plupart des opposants sortent du régime qui les avait assimilés en les intégrant à la mal-gestion du pays. Il n'y a qu'une école politique au Congo : celle du pire, celle du PCT. Le parti unique est devenu un soleil qui fait orbiter le reste des partis politiques et associations autour de lui. Qui s'en écarte est voué à la mort. Tout astre politique doit tourner autour de Sassou et de son PCt ou mourir.

La solution, nous l'avons énoncée mais dans la conjoncture actuelle, nous n'avons pas les moyens de la mettre en pratique comme l'on fait les Burundais. Sassou l'a compris qui s'en prend désormais à la seule menace armée qui se trouve en face de lui : le pasteur Ntumi et ses Nsiloulous. Et s'il faut détruire le Pool au travers d'un génocide, il n'hésitera pas, d'autant qu'il a le pouvoir légitime de tuer en masse - sans redouter la moindre poursuite. Le crime politique est devenu au Congo-Brazzaville un crime parfait. Bref, le droit de tuer à tort et à travers. Un excès qui a accentué la dérive d'un système qui frappe tous azimuts dès qu'un regard indésirable ou une parole tordue se manifestent. Le gangstérisme d'Etat et la terreur sont devenus un mode de gouvernance. Sassou n'a-t-il pas donné comme première mission à son gouvernement de capturer Ntumi, mort ou vif ? De qui ou de quoi prétend-on libérer le Pool ? le pasteur Ntumi construit des écoles, Sassou les détruit. Ntumi bâtit des dispensaires, Sassou les démolit, Ntumi édifie des lieux de culte, Sassou les bombarde avec ses hélicoptères de combat pilotés par des Ukrainiens. La capacité de nuisance du régime des crocodiles du Parti Congolais des Tricheurs et des tueurs semble illimitée. Le seul adversaire à la taille du dictateur n'est pas le peuple mais le dictateur lui-même. Et nous allons expliquer pourquoi.

Nombreux sont mes compatriotes qui sont désespérés, blasés, dépités. Ils ne croient qu'on ne puisse vaincre le régime dictatorial du tueur infatigable Denis Sassou Nguesso, tellement elle semble tout décimer sur son passage. Jeune et peu expérimentée, l'opposition peine à trouver un nouveau souffle. Coupée de sa base, l'élite qui pilote l'opposition semble désarmée, déroutée. On encercle ici, on affame là, on séquestre de ce côté quand on ne terrorise pas tout le peuple. Tout semble perdu d'avance. Cependant, ne désespérez pas : une dictature, même la plus puissante comme a été celle d'Hitler meurt de son propre poison fait de tous ses excès. Regardez donc le niveau des excès d'une dictature pour savoir à quelle heure de la nuit elle se trouve. Ensuite, vous déduirez combien de temps il reste pour voir poindre le jour. La dictature du PCT et de Denis Sassou Nguesso n'échappera pas à la loi de l'histoire. La dictature quelle qu'elle soit, meurt toujours de ses propres excès. Les Spartiates avaient pourtant en leur temps l'armée la plus redoutable ; ils ont tout perdu par excès. Rome est tombée par ses excès. La Perse, le régime ottoman et toutes les puissances du passé sont tombées par leurs excès. Bokassa, Mobutu, Idi Amine Dada, Saddam Hussein qui voulait annexer le Koweit, tous, ont subi la loi de l'histoire. 

Si le Général Nianga Mbouala vient planquer sa famille en France, c'est qu'il sait que l'heure est sombre, ténébreuse. La monstruosité a ses limites. Même l'allié français de Sassou finira par se lasser de ses turpitudes. Le temps est compté comme cela le fut pour Nabuchodonosor au temps du prophète Daniel. Nous allons de mal en pis. Incompétent et voleur du denier public, l'Etat ajoute désormais la pornocratie à son menu. L'heure est proche du jour. La crise couve. La faillite guette. Quand un pays comme le Vénézuela peine, croyez-vous que le Congo sera au mieux ? Même l'Arabie Saoudite connaît des difficultés.

Pour distraire la communauté internationale et apeurer du même coup le peuple, Sassou poursuit l'opération Mouébara et se livre à nouveau à sa partie de chasse préférée : la chasse au Mukongo. Tout scrupule bu, monsieur 8% se pavane au sommet de l'Etat par le terrorisme d'Etat, le gangstérisme d'Etat. La mégalomanie nous mène droit vers le dernier excès qui fera chuter le régime. Denis n'a plus comme adversaire que Sassou. Il prétend avoir le coeur et l'esprit froid mais l'esprit est désormais en feu et il veut tout brûler. Quiconque ne reconnaît pas son pouvoir est voué aux gémonies. Il est condamné à mourir d'une balle, de maladie, de torture ou de faim. 

Nous n'allons pas dire comment l'opposition peut rebondir de peur de donner des billes aux cerbères du régime qui me lisent. Juste un conseil : quand on est coincé, il faut déléguer. Il faut rendre le jeu plus compliqué. L'opposition ne peut pas se réduire à quelques leaders. Il s'agit de tisser une toile et de la diriger même à distance, en la rendant presque autonome. De toutes les façons, lorsque l'algorithme stratégique est bien écrit, on peut contourner les barrières. Rien ne doit plus dépendre d'une seule personne. Il faut déléguer, hiérarchiser la délégation, prévoir toutes les éventualités et laisser la base jouer quand le noyau est bloqué. Si un mouvement politique s'arrête de fonctionner parce qu'on a arrêté un ou quelques leaders, c'est que la cause n'est pas partagée par tous. Tous pour la même cause, la même cause pour tous. La stratégie doit être groupsculaire et non élitiste. Nous n'en dirons pas plus. Sachez que les Nsiloulous de Ntumi sont déjà à Brazzaville en petits groupes. Ils attendent...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 21:32

Mwan Didjab, marambuha. Mwa buranga. Une langue s'apprend depuis le ventre de sa mère. Elle ne fait pas de vous automatiquement le membre d'une communauté, d'une tribu mais au travers d'elle, vous accédez à des valeurs, à une vision du monde, à un modus vivendi et peut-être un modus operandi, bref, à une cuture. La langue participe à la façon d'être, de sentir et de penser.  Ensuite, il faut la partager par la communication (influx entrants et sortants). Associée à la consanguinité, à l'histoire et à l'environnement, elle participe à la parenté, à l'ethnie, à l'appartenance à un peuple. Une langue est un outil de travail collectif. L'exercer ne fait pas de vous un membre du peuple autochtone si vous n'avez pas la distance génétique et l'immersion suffisantes dans l'environnement humain correspondant. 
Les Grecs apprenaient l'égyptien ancien pour accéder à sa science, sa religion et sa sagesse. Tous n'accédaient pas à la prêtrise. Diogène Laërce nous apprend que Pythagore apprit l'égyptien tout comme le sage Solon ou Orphée avant eux car il fut contemporain de Moïse. De retour en Grèce, ils enseignèrent en GREC les connaissances reçues de la terre de kemetiou EN LANGUE KEMITE, Egypte, terre noire. Tout fut sublimé par la richesse des radicaux de la langue grecque et par l'appropriation individuelle de ce qui était savoir collectif à Mizraïm. L'Europe aujourd'hui prétexte encore le miracle grec là où il n'y a qu'un mirage grec. Des dieux à sa science, la Grèce copia l'Egypte. La Grèce réussit à transposer en langue grecque ce qu'elle reçut en langue égyptienne. Nous aurions pu faire pareil avec le français. Hélas, c'est une autre histoire ! Pythagore fut admis exceptionnellement à la prêtrise égyptienne. Pour preuve, les prêtres égyptiens ne mangeaient pas de fèves. Pythagore préféra être assassiné que d'entrer dans un champ de fèves pour s'enfuir avec ses disciples. Cela atteste qu'il accéda à la prêtrise. Sans nul doute, dut-il aussi être circoncis.
Je parle Punu, Tsangui, Kikongo (et non kituba), lingala, lari, un peu le vili, le français, l'anglais. Je lis l'hébreu et ne le parle pas faute de locuteur, commence à apprendre l'égyptien ancien en autodidacte, etc. Je comprends plusieurs langues comme le kugni, lumbu, buissi, téké. J'ajoute aussi que je lis le grec. Ma connaissance du latin est sommaire. Comment vais-je me définir dans ce multilinguisme ? J'ai transcendé la langue pour n'y voir qu'un métacode socio-historique. Au fond de moi, je me sens muntu, moto. Humain. La langue n'est qu'un véhicule d'échange comme la peau est un artefact de distinction. 
L'expression linguistique ne fait pas le tribalisme. La langue est un véhicule culturel et la culture sert à aplanir les relations sociales en facilitant la collaboration par la compréhension simplifiée. Aussi, celle qui sera la plus parlée sera celle de la culture dominante ou celle du partage le plus large. Et cela vaut selon l'espace. Le milieu urbain est peu propice à l'éclosion des langues maternelles à cause de la rue et de l'école ; il favorise donc plus les langues nationales mais c'est à domicile que doivent s'épanouir les langues maternelles. En France, nombreux sont les fils de nos compatriotes qui ne parlent pas un mot de nos langues nationales parce que les parents s'expriment en français. Ce n'est pas le cas chez les Maghrébins où les rejetons s'expriment aussi en arabe. 
La langue non connue par ego est un différentiel d'opacité qui permet d'entretenir le secret. Entendre une langue n'est pas la comprendre ; il y aura toujours le déficit du sens, du signifié. Hier, je parlais en kikongo, notre langue nationale, avec mon neveu, dans un supermarché ; nous avons eu la surprise de constater que la vieille Française devant nous avait tout compris juste parce que l'on avait glissé un mot en français : semaine. Elle a répondu : "en effet, ces courses ne dépasseront pas la semaine..." Dans le conteste, les mots définissent des univers linguistiques par des liaisons implicites avec d'autres mots.
Ma mère parlait en tsangui et mon père lui répondait en punu. Echange linguistique bilattéral. En face du non renoncement linguistique, il se produit un double effort de compréhension. J'ai pu ainsi apprendre à parler les deux langues. Pour parler la langue maternelle, il faut être au moins deux à la partager. Mes parents comprenaient la langue de l'autre mais continuaient à échanger dans leurs langues maternelles respectives. La langue Tsangui est un dérivatif téké. Le punu intègre une communauté linguistique qui comprend le lumbu, le buissi, le vili, l'échira, etc. Deux univers linguistiques qui semblent à l'opposé l'un de l'autre. Et pourtant... 

On devrait enseigner nos langues maternelles à nos enfants ou leur parler dans celles-ci. La langue maternelle crée un rapprochement affectif par le partage d'un univers commun cognitif et culturel mais cela ne suffit pas à dégénérer en tribalisme. Peut-être peut-on parler de communautarisme mais dans un espace multilinguistique, la nécessité d'un interlangage se fait sentir. Certains espaces n'ont pas pu générer une langue nationale. La langue du colon a comblé la lacune.
La langue maternelle ou n'importe laquelle réduit la distance qui caractérise l'étrangeté voire l'étranger. Celui qui parle ma langue est proche de moi car il frappe et pénètre directement dans mon conscient et interpelle mon subconscient. Il y a tendance à lui faire une confiance instinctive par rapport à celui qui parle une langue inconnue. Même si cela prédispose à un favoritisme au moins communicationnel mais il faut un peu plus pour en arriver au tribalisme. Que deux Mbochis, deux Tékés, deux Punus, deux Yhombés collaborent dans leur espace géolinguistique ne dérange personne mais que le choix à l'échelle nationale se fasse sur la base d'un favoritisme linguistique - alors que cela n'est pas nécessaire, il y a tribalisme. Que l'on distribue les droits de tous à quelques-uns sur la base d'une proximité linguistique, c'est du tribalisme. Le tribalisme est un phénomène politique qui exploite une proximité linguistique. Si au moins, on prenait des compétences à l'intérieur de l'ethnie pour les mettre au service du pays ! Or, l'appartenance ethnique, plus que la compétence ou la langue est le seul critère de sélection. Il y a comme une complicité implicite dans le fait de parler une même langue, de venir d'un même espace culturel. Cependant, si cette  proximité se fait au détriment du destin national commun, nous nous retrouvons dans une situation de colonisation. C'est ce que nous vivons au Congo de nos jours.
Il appartient à chacun de valoriser sa langue maternelle comme un trésor historique, génétique. Sans pour autant en faire un élément de ségrégation, de division. Et si bissi Didjab se rassemblaient pour revaloriser leur langue maternelle ? De temps en temps, un retour groupé au village ferait du bien. L'universalisme est souvent une culture particulière qui a réussi à éclipser toutes les autres soit par la conquête, soit par l’échange, soit par nécessité. 
Nous sommes ce que nous sommes. Cependant, ce n'est pas une raison de rejeter les autres au nom de la différence. Surtout lorsqu'on entend mettre en commun tous les destins individuels et spécifiques dans une histoire commune. La différence n'est une richesse que si elle se transcende dans la ressemblance. Nous n'abattrons le tribalisme et le régionalisme que lorsque l'identité nationale deviendra plus importante que notre identité ethnique ou régionale. Il ne s'agit pas de nier son identité spécifique, il est plutôt question de choisir comment l'exprimer sans qu'elle ne nuise à la cohésion nationale, une cohésion qui reste à construire au travers des ressources de tous apportées  à chacun et inversement.

 

              LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 21:36
LA DÉCLARATION CHOC D’UN PROFESSEUR D’UNIVERSITÉ BLANC : 'LES NOIRS SONT LES SEULS À ÊTRE 100% HUMAINS SUR TERRE'

COMMENTAIRE : Nous vous l'avons toujours dit que l'homme noir est la seule vraie créature du VRAI Dieu sur la terre. Les autres descendent des Bene Ha Elohim et des Néphilims qu'on les appelle Neanderthal ou pas. Les généticiens occidentaux reconnaissent que la race blanche possède au moins 23% de gènes de l'homme de Néanderthal qui survit en l'homme blanc. Et ils savent aussi que Néanderthal comme Cro-Magnon étaient des cannibales. C'est un détail qui a un rapport avec le livre d'Hénoch qui évoque le cannibalisme des anges déchus et des Néphilims.

La génétique, c'est le livre de chair de notre histoire et de notre rapport au créateur. Les propriétés de l'ADN sont extraordinaiires. Savez-vous qu'exposé à la lumière, l'ADN se dédouble en créant une autre hélice presque virtuelle ? Les expériences sur les brins d'ADN n'ont pas encore tout révélé et ceux qui savent ne livrent pas tout. La génétique peut vous dire d'où viennent les prétendus Juifs actuels, par exemple. A ma connaissance, ils n'ont aucune goutte de sang avec Abraham. L'ADN ne ment pas. Il faut aussi savoir que 97% de l'ADN est inactif - comme s'il était bloqué. Il n'y a que 3 % du génome nécessaire à l'existence d'un être humain.

Sommes-nous tous sur la terre originaires de cette planète ? La réponse est non. Et tous les livres anciens sont unanimes là-dessus. Des races qui sont venues d'ailleurs se sont installées sur terre et ont livré des guerres terribles sur cette planète et ailleurs. Les récits anciens que l'on trouve dans le Mahabharata, dans la mythologie égyptienne ou grecque ou dans la Bible évoquent la même histoire d'extranéens sur cette planète devenue la planète-prison des anges déchus et des Néphilims après la destruction de la planète Krypton qui forme aujourd'hui la ceinture d'astéroïdes en Marset Jupiter. C'est dire la puissance des armes que possédaient ces peuples venus du ciel, des armes capables de détruire une planète entière  en la réduisant en débris ! Ceux qui lisent attentivement la Bible savent que le déluge n'avait pas détruit tous les géants puisque les Anakim vivaient encore sur terre après le déluge. Et ils n'étaient pas les seuls...

La Bible semble survoler des sujets essentiels comme pour mieux hypnotiser le lecteur afin qu'il ne se pose pas de questions mais nous qui pensons qu'il n'y a rien qui ne puisse être interrogé, n'avons pas de tabou. Notre croyance, la seule que nous ayons, c'est la quête de la vérité. Le reste a peu d'importance. C'est vrai qu'il y a des sujets graves dans le monde en ce moment, il se passe un génocide dans mon pays mais je ne peux ne pas évoquer cette question sur laquelle je fais des recherches depuis plus de vingt ans. Il faut bien lire Nombres 21 : 14 qui parle du livre des guerres de l'Eternel. D'accord, le livre est certainement perdu - même si Esdras, le rédacteur assumé de la Bible, l'avait lu mais l'idée de savoir que l'Eternel livrait des guerres m'amène à me poser des questions :

1) Contre qui guerroyait l'Eternel identifié comme Yavhé ? 

2) Quelles armes utilisaient les armées de l'Eternel ?

3) Pourquoi le Dieu créateur était-il obligé de livrer des guerres - alors qu'il lui aurait suffi de parler pour gagner ?

4) Qui était le bon ? Le méchant ?

5) Où se déroulaient ces guerres ?

6) Quelle était la nature de ces guerres : conquête ? Défense ? Agrandissement du territoire ? Luttes intestines ? Guerres pour le pouvoir planétaire, cosmique ?

7) Qui de l'Eternel ou de ses adversaires remporta la bataille finale ?

Vous direz que je suis trop curieux mais c'est ainsi que j'avance dans la connaissance des choses cachées. Je cherche et le hasard m'ouvre des portes. Les questions restent entières car il faut aller chercher les réponses.

Il y a dans la Bible et tous les livres sacrés anciens une histoire sérieuse que l'on camoufle derrière une prétendue spiritualité qui somme toute est précieuse (du fait que l'homme véritable se trouve dans une prison de chair et c'est lui le royaume de Dieu qui est au-dedans de nous) mais quelque chose de concret, de physique s'est produit sur la terre qui a modifié le cours naturel de son histoire. Il me tient à coeur de savoir ce qu'il en est. Le pouvoir hypnotique des pasteurs empêche au croyant de chercher la vérité par lui-même. Sachez que si vous ne vous penchez que sur une religion, vous n'en connaîtrez aucune puisque même votre Bible plonge ses racines dans les religions égyptienne, sumérienne, mazdanéenne voire hindoue. Ne lisez pas que la Bible car il y a des choses intéressantes à découvrir dans l'Avesta, dans le livre des morts (égyptien ou tibétain), le Mahabharata, la Bagavad-Gîta, le Coran, etc. Tous les textes anciens évoquent la même histoire d'un roi qui reviendra sur terre prendre la place qui lui est échue. Qu'importe qu'on l'appelle Maitreya, le Meshiah, le madhi, Ahura Mazda, etc ? Pour l'instant, la terre est livrée au courroux d'esprits méchants qui essaient de détruire la création de Dieu. Ceux qui contrôlent et manipulent la terre et les terriens essaient de s'échapper avant le retour d'un être céleste qui va les exposer et les condamner. Aussi, ils cherchent des exoplanètes où ils peuvent aller se réfugier.

Quand un professeur de collège blanc affirme que l'homme noir est le seul être 100% humain, ce n'est pas nouveau pour nous qui le savons. Le problème, c'est qu'il faut en tirer les déductions qui s'imposent. Si seul le Noir est à 100% humain, alors, il est aussi le seul à être créé à 100% à l'image du VRAI Créateur. Il n'est pas étonnant que ceux qui connaissent cette vérité essaient de le plonger dans l'ignorance. Le Noir est haï parce que ceux qui le haïssent savent qu'ils ne sont pas faits à l'image de Dieu. Plus malins, ils nous manipulent, nous poussant à nous battre, à nous entretuer quand ils ne nous tuent pas et c'est ici que se fait la jonction avec la politique et le cours des événements en Afrique.

Si les anges venus du ciel purent copuler avec les femmes la terre, c'est qu'ils avaient l'aspect humain - sans être de cette planète. En conclusion, les Néphilims, leurs enfants, avaient aussi l'aspect d'êtres humains. Or, eux se prétendent plus humains que ceux qui sont humains et qui étaient les seuls destinés à vivre sur cette planète. Ils travaillent à notre insu à nous modifier de l'intérieur pour qu'on ne ressemble plus à notre créateur. Cette guerre qui vise à modifier notre ADN se fait par la nourriture, les médicaments, les vaccins, le rayonnement électromagnétique, les vêtements, l'éducation, la culture, la fausse religion, etc.

Qu'on ne vous dise pas que les anges déchus sont les enfants ou les descendants de Seth (Genèse 6 : 2). C'est faux ! Ce n'est pas compatible avec ce qui est écrit dans le livre de Job. Les Bene Ha Elohim sont les fils des Elohim qui ont un chef. Et Satan est l'un d'eux (Job 1: 6). L'expression hébreue ‰„Œ€„‰„Œ€est bien la même dans le livre de la Genèse et dans le livre de Job. A moins de vouloir nous faire avaler que les fils de Seth sont des êtres célestes, il n'y aucune chance quand on lit l'hébreu de croire à une telle dissimulation. Si les Bene Ha Elohim ont pu forniquer en chair avec les filles de la terre, les Elohim ne peuvent qu'avoir l'aspect humain - sans être humains. C'est une conclusion qui s'impose. Et en le faisant, ils ont violé la sixième loi de Dieu qui interdit l'hybridisme (remplacé par l'adultère).

Si lorsque un Blanc vous dit que les seuls humains à 100% sont les Noirs, pourquoi ne le croirez-vous pas puisque vous avez tendance à ne pas croire quand c'est votre semblable de Katiopa qui vous le dit ? D'où vient l'homme de Neanderthal dont il parle  si le Noir seul est de cette planète ?

Cette planète qu'on détruit est la nôtre. C'est notre Eden, notre Paradis. Eux cherchent des exoplanètes pour s'enfuir un jour quand elle sera proche de la destruction. Peut-être même ont-ils à coeur de la détruire. Pensez-y.

 

LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

                                                                    *

 

Un professeur de collège blanc fait grand bruit sur le net. Il y a désormais une vidéo d’une de ses conférences universitaires qui circulent dans le monde.

La conférence de ce professeur d’université se penche sur le sujet des origines de l’humanité, les espèces de Néandertal et de leurs connexions (ou non-connexions) avec certains hommes modernes. Ses découvertes sont renversantes.

Le professeur dit qu’il utilise outils de recherche génétique de pointe pour dénicher ses nouvelles découvertes anthropologiques. Les réseaux sociaux sont tous en effervescence avec ce qu’il a à dire. Et ce qu’il a à dire sort pendant contexte socio-politiques intéressants autour de la race aux Etats-Unis ainsi que dans le monde entier.

Comme tout le monde le sait, les Noirs sont tués en masse dans les rues des Etats-Unis [et partout ailleurs dans le monde, NDLR] d’aujourd’hui, sans doute parce que leurs meurtriers blancs pensent qu’ils sont des sous-hommes. Cependant l’argument de ce professeur peut faire la lumière sur les raisons qui poussent ceux qui voient les Noirs comme des sous-hommes à parfois agir de manière sous-humaine envers ceux qu’ils choisissent à craindre.

Dans la vidéo, le professeur énonce ses preuves scientifiques réfutant que les membres de la race noire physique ont évolué à partir de toute origine animale ou de toute origine Néandertalienne.

Le professeur déclare de manière concise que ses conclusions montrent clairement que les Africains sont la seule race sur la Terre non-mélangée ou dérivé des Néandertaliens. Le professeur affirme carrément: “Ils (les Africains) sont les seuls vrais humains purs, homo-sapiens”. Il termine en disant: “Cela vous donne beaucoup à réfléchir”.

SOURCEhttp://www.metrodakar.net/declaration-choc-dun-professeur-duniversite-blanc-noirs-seuls-a-etre-100-humains-terre/

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1 mai 2016 7 01 /05 /mai /2016 08:48
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU CONGO : LA RUPTURE AVEC L'ETHIQUE ET LA COMPETENCE CONTINUE

Un jour après mon article qui dénoncait le fait que le premier ministre virtuel Clément MOUAMBE avait du mal constituer un gouvernement, le régime du Parti des Tricheurs a répondu au plus vite en combinant l'ancien gouvernement ajusté de quelques nouvelles têtes comme je l'avais annoncé à mon ami C.MP. Clément Mouamba n'obtempérant pas, Sassou par Ayessa a fini par proclamer le gouvernement - sans que le premier ministre virtuel ait eu son mot à dire. Mouamba est vraiment dans la mouambe jusqu'aux yeux : il vient d'être humilié par Sassou à travers le vrai premier ministre Firmin Ayessa. Tragique et comique à la fois !

Ceux qui me lisent et avec qui j'échange ont compris qu'avec Denis Sassou Nguesso, il ne peut y avoir de bouleversement significatif, encore moins une révolution juste une régression avec incompétence appuyée. Qui est le premier ministre pour proclamer le gouvernement ? Est-ce Clément Mouamba ou Ayessa ? Le fait qu'Ayessa proclame les élus au détournement et au boukoutage montre bien que c'est lui le vrai premier ministre. Voici ce qu'un ami vient d'écrire :

 

"Le pauvre Mouamba était surpris de voir Ayessa publier l'ancien gouvernement avec l'entrée des représentants des jeunes dont Ibombo, Tsalissan, Arlette Nono qui se voit aussi jeune. Il a même oublié son propre nom alors qu'il est ministre d'Etat directeur (inamovible) du cabinet du chef de l'état. En vérité, le vrai premier ministre c'est Ayessa..."

 

1- Ministre d'Etat, ministre de l'agriculture de l'élevage et de la pêche, Henri Djombo : c'est un ministre à vie qui a juste subi une mutation de poste. Il va désormais s'occuper à nourrir les poissons-chats, les tilapias et les vaches de son seigneur Denis Sassou Nguesso à Oyo. S'il a laissé détruire nos forêts, le garde-manger du paysan, il aura l'obligation de maintenir en vie le cheptel du dictateur. Le seul qui élève des vaches et des moutons au Congo, c'est Denis Sassou Nguesso avec 5000 vaches des dizaines de milliers de moutons et de chèvres, des chevaux, des autruches, etc. Nous ne voyons pas ce que monsieur Henri Djombo peut faire pour promouvoir l'agriculture et l'élevage au niveau national. Il va juste compter les vaches de Sassou, entretenir ses fermes et nourrir ses poissons-chats qui du reste ne sont pas destinés au marché national. La viande bio de Sassou est vendue à l'étranger ainsi que ses tilapias bio. Djombo est donc le ministre personnel de Sassou - puisque les paysans chez nous ne font que de l'agriculture de survie.

2- Ministre d'Etat, ministre de l'économie, du développement industriel de la promotion du secteur privé, Gilbert Ondongo : Gilbert Ondongo n'a plus le ministère des finances mais un homme comme lui qui connaît tous les secrets liés aux détournements du denier public ne pouvait pas être écarté du boukoutage. Il reste au gouvernement afin d'être certain que sa bouche soit tenue en laisse et en respect par le monstre de l'Alima. Ailleurs, avec le scandale de ses biens mal acquis au Portugal, il aurait quitté le gouvernement pour aller directement en prison  mais nous sommes au Congo, au sein d'une ethnie-Etat dont il est membre ;

3- Ministre d'Etat, Ministre de la construction, de l'urbanisme, de la ville et du cadre de vie, Claude Alphonse Nsilou : Nsilou est un cacique du régime. Il parle peu mais fait agir son réseau pour demeurer dans le système. Il bénéficie en outre de la la géopolitique tant appréciée par Denis Sassou Nguesso qui sait en outre, que le franc-maçon Nsilou ne le trahira jamais - même s'il détruit tout le Pool. Nsilou a vendu son âme contre de la servitude volontaire bien rémunérée ;

4- Ministre de l'intérieur, de la décentralisation et du de développement local, Raymond Zephirin Mboulou : lui, nous savions qu'il n'allait pas bouger de son poste car c'est lui qui a volé la victoire du peuple en proclamant Denis Sassou Nguesso vainqueur en lieu et place d'Henri Bouka. Mboulou est aussi l'inspirateur de la politique de la séquestration à domicile des leaders de l'opposition qui a permis de désamorcer les mouvements sociaux. C'est un esprit malin qui plaît au monstre de l'Alima. Il rest à son poste et fera la rupture dans la continuité. La passation de service se fera au ministère de l'intérieur entre Mboulou et Mboulou ;

5- Ministre des mines et de la géologie, Pierre Oba : l'ancien numéro 2 du régime, l'homme qui a oeuvré à la réussite du coup d'Etat de 1997 est un homme que personne ne peut déboulonner du gouvernement. Il restera ministre - tant que Denis Sassou Nguesso sera au sommet de l'Etat. On voit bien que le premier ministre Clément Mouamba n'a pas composé ce gouvernement de fausse rupture juste proclamée dans la continuité ;

6- Ministre de l'Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya : nous l'avons prédit et c'était pour nous l'indicateur de la fausse rupture dans la continuité : Bouya va continuer à centraliser tout le budget d'investissement du Congo. La décentralisation proclamée dans la fausse constitution restera un effet d'annonce. Pour avoir un vélo, les autres ministres doivent aller le quémander auprès de Jean Jacques Bouya. Ce sont les ascaris de son ventre bédonnant qui vont être contents ;

7- Ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystere Tchikaya : ce poste a toujours été occupé par un Vili pour donner l'illusion que le Kouilou a quelque chose à voir dans la gestion du pétrole. Quand la plateforme qui exploite le pétrole de Total-Elf-Fina s'appelle Alima, on peut tout de suite deviner où vont les pétrocfas du pétrole. On se moque du Kouilou en mettant à ce ministère un fils du Kouilou. Pointe-Noire va demeurer la ville pétrolière la plus sale du monde - qui n'a du pétrole que les désagréments : pollution de l'air, du sol, de l'eau, de l'océan, etc... Aux dernières indiscrétions, Jean Marc Thystère Tchicaya a pu bénéficier de l'appui de Cendrine Sassou Nguesso pour se maintenir à ce poste. Nous ne donnons pas plus de détails ; il n'y a pas que la politique en jeu puisque les enfants aussi nous lisent. Qu'on se le dise : le pétrole coule au Kouilou mais les pétrocfas arrosent l'Alima. Le ministre qui vient toujours du Kouilou est un pied de nez fait à cette région ;

8- ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Congolais de l'étranger, Jean Claude Gakosso : c'est un ministère clé et comme tel, il faut un homme de confiance à sa tête, un ancien en qui Sassou a confiance, bref, un bon Mbochi à qui on pourra parler en mbochi ;

9- Ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo : si vous êtes on ne peu plus observateur, vous constaterez par-delà la conservation du poste que celui-ci est toujours occupé par un Mbochi quand ce n'est pas Sassou lui-même qui l'assume. Le pouvoir est militaire puisqu'il s'agit d'une dictature militaire exercée par une ethnie-Etat. Il est normal qu'un Mbochi défende le régime mbochi ;

10- Ministre du commerce extérieure et de la consommation, Euloge Landry Kolélas : le pacte avec le père tient toujours. Nous venons de retrouver un fils Kolélas au gouvernement. Malade, c'est son directeur de cabinet qui dirige le ministère qui doit être content ;

11- Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Émile Ouosso : ce riche franc-maçon ami de Sassou subit lui aussi la loi de la permutation. Il change de ministère mais reste au gouvernement. Je peux comprendre qu'un ministre demeure au gouvernement au même poste comme le cerveau bleu qui revient occuper son poste mais qu'un ministre ait mal travaillé dans un ministère, qu'on lui trouve un autre poste de ministre ailleurs pour continuer dans le bricolage au quotidien, cela, j'ai du mal à comprendre ;

12- Ministre des Finances, du budget et du porte-feuille publique, Calixte Ganongo : un tel poste ne peut échoir qu'à un Mbochi. Sassou peut continuer à se faire livrer des milliards de francs cfa à domicile. La gestion de l'argent du Congo est le nerf de la guerre politique. On tue, on enlève, on torture pour continuer à jouir du l'argent du pays au sein de l'ethnie-Etat. Seul un Mbochi sous Sassou peut être ministre des finances. Nous avons aussi appris que ce directeur administratif et financier de la SNPC a été coopté par Denis Christel Sassou Nguesso qui peut a désormais la mainmise sur le pétrole et sur les finances du pays  ;

13- Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla : C'est la récompense du chien de garde, la rétribution du beau parleur. Thierry Moungalla défendra mordicus le pouvoir des Mbochis qu'il vient un peu tamiser en représentant la Lékoumou et souvent des chouettes comme Moungalla crient plus fort que ceux qui l'emploient. Traiter le pasteur Ntumi de terroriste - alors qu'il sait que ce sont les milices de Sassou qui ont brûlé des postes de police, est une insulte au peuple congolais, aux innocents qui meurent dans le Pool ;

14- Ministre des transport, de l'aviation civile et de la marine marchande, Gilbert Mokoki : Je ne connais pas bien ce personnage - même si mon cerveau me dit que j'ai déjà entendu ce nom ;

15- Ministre de l'enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua : c'est un autre ministre dont le premier mérite est celui d'appartenir au sang royal, à la caste supérieure mbochie. On le dit brillant mais partout où il est passé, c'est plus par l'inaction et l'incompétence qu'il a brillé. Si les Congolais ne savent pas pourquoi ils doivent endurer la présence de cet énergumène comme ministre, Sassou, lui, le sait, lui qui a tendance à récompenser la médiocrité ;

16- Ministre de la recherche scientifique et de l'innovation technologique, Hellot Matson Mampouya : voici, le deuxième fils de Bernard Kolélas au gouvernement, toujours ministre. L'incompétence doit être préservée au nom des alliances géopolitiques. Je l'avais dit et prédit : il y aura deux fils Kolélas au gouvernement  ;

17- Ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Pierre Mabiala : C'est la plus belle promotion de toutes : Pierre Mabiala va faire la loi. Cette fois-ci de manière officielle. Je précise qu'il s'agit de la loi du brigand qui arrache les parcelles des Congolais pour les vendre aux Chinois, par exemple ;

18- Ministre des petites et moyennes entreprises, de l'artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany : Voilà une sacrée bonne femme qui est appréciée par Denis Sassou Nguesso au point où on pourrait même croire que son maintien au gouvernement est une expression de l'amour que le monstre de l'Alima lui porte. Si ce n'est pas de l'amour ça, alors qu'on me dise ce que c'est ;

19- Ministre de l'énergie et de l'hydraulique, Serge Blaise Zoniaba : on verra peut-être avec lui la construction du barrage de Sounda, un barrage que les Mbochis ont juré de ne pas construire : " Tant que les Mbochis seront au pouvoir, les Vilis n'auront jamais le barrage de Sounda" - comme si seuls les vilis vivaient à Pointe-Noire. Vous constaterez que Denis Sassou Nguesso tient toujours les promesses négatives ;

20- Ministre des sports et de l'éducation physique, Léon Alfred Opimbat : Léon, il y a un nouveau stade olympique qui ne sert à rien. Peut-être faudra-t-il relancer le sport dans notre pays au lieu de laisser la jeunesse s'abrutir dans la sape ou s'encanailler dans les milices de Denis Sassou Nguesso ;

21- Ministre de l'enseignement primaire, secondaire et de l'alphabétisation, Anatole Collinet Makosso : Collinet, que nos enfants aient au moins des tables-bancs pour s'asseoir ! On sait que Sassou n'aime pas l'éducation puisqu'il fait bombarder des écoles dans le Pool mais de grâce, réclame de l'argent à Jean Jacques Bouya pour nous ôter la honte ! Le Congo a du bois, merde ! Il y a des situations qui sont dégradantes pour l'être humain et humiliantes quand elles se manifestent au niveau de tout un peuple ;

22- Ministre des Affaires Foncières et du Domaine Public, Parfait Aimé Coussoud Mavoungou : Pierre Mabiala a été promu en se montrant méchant, arrogant, insultant. Parfait doit être parfait à ce poste pour incarner la rupture mais il faut craindre qu'il ne puisse pas changer grand' chose en s'inscrivant dans la continuité. L'Etat a ses routines que personne ne peut venir changer du jour au lendemain - surtout quand il s'agit d'un Etat dictatorial ;

23- ministre de l'équipement et de l'entretien routier, Josué Rodrigue Ngouonimba : Il lui faudra demander à Jean Jacques Bouya de quoi entretenir notre petit réseau routier - sinon je ne vois pas à quoi il servira comme ministre mais nous savons déjà qu'il n'y aura rien à espérer quand on reconduit aux postes clés du pays les mêmes hommes qui reproduiront les mêmes routines, le même bricolage au quotidien - Sassou n'ayant aucune vraie politique pour notre pays, en se disant que le projet politique doit couvrir tout le pays et non se contenter de quelques petites oeuvres archiecturales ici ou là. Cependant, aux dernières nouvelles, il pourra compter sur la princesse Joujou puisqu'il bénéficierait de son soutien sous l'oreiller  ;

24- Ministre des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault : on se demande pourquoi avoir viré le cerveau bleu de la belle parole pour peu d'actions concrètes du gouvernement si c'est pour le nommer derechef au même poste. Vous savez ce qu'on dit : le ridicule ne tue pas. AKA (Alain Akouala Atipault) revient pour continuer à vendre du rêve, du vent, bref, des belles paroles ;

25- Ministre de l'enseignement Technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l'emploi, Nicephore Antoine Thomas Fila Saint Eudes : existe-t-il un bassin formatif ? Où sont nos centres de formation ? Quand on regarde ce que même les Rwandais ont réussi à faire en quelques années, on a une échelle de notre incompétence nationale au sommet de l'Etat. On peut dire que monsieur Fila file déjà du mauvais coton ;

26- Ministre de l'économie forestière, du développement durable et de l'environnement, Rosalie Matondo : De grâce, madame, quand on s'appelle Matondo, il faut préserver nos forêts. Il vous faut corriger les erreurs de votre prédecesseur et arrêter le massacre de la faune et de la flore du Congo par les Asiatiques et les Occidenaux. Faites en sorte que tout soit transformé sur place et créez plus de zones protégées - notamment pour que les populations puissent continuer à utiliser les forêts comme leur principal garde-manger. Que les étrangers ne détruisent plus les forêts mais qu'ils plantent leur bois dans des espaces vides pour ensuite les couper. Ca s'appelle du bois d'élevage comme on fait du poisson d'élevage, madame. De la sorte, on protège nos forêts primaires qui sont un patrimoine national et un patrimoine pour toute l'humanité ;

27- Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme de l'Etat, Ange Aimé Bininga : quelqu'un connaît-il ce monsieur ? Je n'ai jamais entendu parler de lui. Il ressemble à quelqu'un qui a fait un saut quantique politique. Enfin, ce qui compte, c'est que Sassou l'ait appelé pour s'asseoir sur la table des élus, des boukouteurs avec impunité absolue ;

28- Ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo : encore une parfaite inconnue pour moi. N'hésitez pas à m'apporter des informations par vos commentaires.  Cette femme serait entrée dans le gouvernement en bénéficiant de l'appui du puissant Jean Jacques Bouya avec lequel elle travaillait déjà aux Grands et Petits Travaux (certainement de jour comme de nuit...) ;

29- Ministre des Postes et des Télécommunications, Léon Juste Ibombo : Ibombo est l'homme qui a fait la promotion du détournement dans une vidéo en déclarant : " Lorsque vous arrivez au gouvernement en moussouyi ya bata (sandales) et que vous vous retrouvez milliardaire, c'est que Denis Sassou Nguesso n'est pas mauvais ! " Il va lui aussi travailler à devenir milliardaire, lui qui a réussi à dribbler tous ses amis du M2NR plus facilement qu'il est Mbochi ;

30- Ministre du Plan, de la Statistique et de l'intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka Babakas : c'est une fille d'un ancien ministre qui aurait ses entrées au palais. Comme quoi, le gouvernement, concocté à la va-vite, a été pioché parmi les proches - notamment des enfants et des neveux du roi Denis Sassou Nguesso ;

31- Ministre du Tourisme et des Loisirs, Arlette Soudan Nonault : Ah, madame Nonault ! Soudan ne s'est pas dépensé pour rien ! Sa femme est ministre. Il pourra désormais venir passer ses loisirs au Congo - si ce n'est lui qui en coulisse dirigera le ministère du "Mikolo nionso féti na féti", le ministère de la joie de vivre. Le griot  blanc Soudan va devenir un grillon qui va redoubler de jacasseries ;

32- Ministre de la Culture et des Arts, Léonidas Carel Mottom Mamoni : d'après ce que je viens de recevoir sur les réseaux sociaux, on sait que son entre-jambes fonctionne bien. Reste à savoir s'il a un cerveau car nombreux sont ceux qui ont le cerveau au niveau de l'entre-jambes. Sassou vient de recruter un acteur porno au gouvernement (je ne peux hélas aficher les photos reçues par décence pour mes lecteurs).  Ce "Rocco Siffredi" d'Amiens a même tenté d'être pasteur. Voici ce que me dit un ami : 

"Il (Léonidas Carel Mottom Mamoni) vient d'Amiens, et c'est un parvenu qui a fait son chemin en vendant les autres. Il s'est créé des compétences que seule la loge de Sassou connaît ..." .

A ceux qui demandent sa démission pour ébats pornographiques jetés sur la place publique, qu'ils se souviennent qu'un certain zizi albinos, ayant fait le buzz sur les réseaux sociaux, est toujours au gouvernement et même porte-parole de la dépravation des moeurs. Tout comme un ambassadeur qui se branlait au Maroc face à la caméra. Denis Sassou Nguesso, le roi de l'adultère, adore promouvoir l'immoralité, lui qui aime dominer les autres en faisant cocus ses ministres et ses autres serviteurs pour mieux les tenir.

 

33- Ministre des Affaires Sociales, de l'Action Humanitaire et de la Solidarité, Antoinette Dinga Djondo : c'est un poste qui convient à une femme. Encore faille-t-il lui donner les moyens de faire quelque chose. Quoi qu'elle ait pu faire pour se retrouver là, qu'elle ait payé de son corps ou pas, madame Djondo doit se mettre au travail ;

34- Ministre de la promotion de la femme et de l'intégration de la femme au développement, Inès Bertille Nefer Ingani : la parité n'aura pas été atteinte mais il y a de nouveaux visages féminins. Bref, l'essentiel est ailleurs, c'est-à-dire, dans la récompense. Aux dernières nouvelles, l'ex-femme de monsieur Guy Elenga, petit-frère de Blaise Elenga, un ami d'enfance, ne doit son entrée au gouvernement que parce que Denis Christel Sassou Nguesso a humecté son nectar - ce qui a même causé leur divorce. Kiki se devait de la consoler car si on perd sur un tableau, il faut bien gagner sur un autre. C'est la loi de l'équilibre qui veut ça. Au Congo, on passe très vite du lit à la politique. Comme quoi, on passe facilement des draps à un ministère ;

35- Ministre de la jeunesse et de l'éducation civique, Destinée Ermela Doukaga : Madame Doukaga aura fort à faire pour tenir une jeunesse blasée, désabusée, révoltée par tant de chômage, de magouilles et de crimes arbitraires. L'éducation civique ne pourra fonctionner que si l'éducation tout court fonctionne. Bon courage, madame ;

36- Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des relations avec le parlement, Digne Elvis Tsalissan Okombi : C'est aussi un entrant. Tsalissan est récompensé pour toutes les bonnes louanges qu'il a déclamées sur Denis Sassou Nguesso. Comme quoi, être un bon baratineur, ça paye ;

37- Ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l'économie numérique et de la prospective, Benoît Baty : un autre qui arrive et qui doit faire ses preuves pour gagner le paradis de la longévité ministérielle :

38- Ministre délégué auprès du Ministre de l'intérieur, de la décentralisation et du développement local, chargé de la décentralisation et du développement local, Charles Ngamfoumou :  si la décentralisation est le dernier des ministères, vous pouvez tirer vos conclusions. Rien ne changera. Il s'agit d'une dictature, soit le contraire d'un pouvoir partagé. Vous avez constaté que ce gouvernement, Clément MOUAMBE l'a subi comme tous les Congolais. Il n'a pu rien dire, rien faire. Le pouvoir est tenu fermement par un petit noyau et rien ne va changer. On brouille juste les pistes en faisant entrer quelques jeunes pour espérer calmer la jeunesse.

Pour finir, j'ajoutece commentaire de monsieur Sibiti qui apporte son éclairage sur le choix de certains ministres (cle Congo est vraiment un royaume où les princes font les ministres, en confondant la bagatelle avec le sort du pays) : 

" Madame MIKOLO a été proposée et imposée pa Jean jacques BOUYA. Le ministre Ngouonimba est le cas de la deuxième fille de sassou nommée Joujou que Ngouonimba saute. Batchi est un jeune sans expérience ni administratif ni de management ; il a été choisi parce qu'il faisait partie de l'équipe d'Okombi dans la Bouenza. Pour tous les nouveaux, ce sont les enfants Sassou qui ont imposé. Quant à Nsilou nous sommes surpris car ce mec n'est ni urbaniste, ni architecte puisqu'il n'a jamais terminé ses études en Italie. Allez-y vérifier le diplôme... "

C'est assez drôle, ce gouvernement. Pour y entrer, la question la plus importante aurait été : " Qui dois-je travailler les reins - au masculin comme au féminin - pour entrer au gouvernement si je n'ai pas un appui d'un Moro Obosso bien placé ? " Quand on fait la politique avec son cul, il est normal qu'un pays récolte la merde...

Nous avons conscience que Denis Sassou Nguesso n'est plus le président du Congo. Même plus un chef d'Etat. Monsieur 8% a perdu l'élection présidentielle du 20 mars 2016. Il n'est plus un chef d'Etat ; les Etats-Unis ne le reconnaissent pas comme un chef d'Etat ; même la France est embarrassée, elle qui soutient mordicus son gouverneur noir.  Il se maintient au sommet de l'Etat par la force. Cela ne peut continuer indéfiniment. Ce gouvernement ne durera pas. C'est le gouvernement d'un pouvoir illégal acquis par un usurpateur, multirécidiviste en matière de coups d'Etat. Nous finirons par aller vers une transition et un vrai gouvernement d'union nationale avant d'organiser de vraies élections.

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 15:43
LE PREMIER MINISTRE CLEMENT MOUAMBA AURAIT DU MAL A CONSTITUER SON GOUVERNEMENT

Nommé premier ministre virtuel d'un faux président de la république le 23 avril 2016, Clément Mouamba a selon une de mes sources du mal à constituer son gouvernement. En effet, nous sommes le 29 avril 2016, soit une semaine plus tard et toujours pas de pseudo-gouvernement. Nous avons dit qu'il avait déjà échoué avant même de commencer. Nous n'avons pas attendu longtemps pour avoir raison. Savez-vous qu'il a failli démissionner avant même de constituer son gouvernement ? Un de mes jeunes frères m'avait dit que Denis Sassou Nguesso lui aurait donné carte blanche pour constituer son gouvernement ; nous lui avons dit que ce n'était pas possible. Denis Sassou Nguesso ne peut pas travailler avec des gens qu'il n'a pas choisis ou qu'il n'apprécie pas. Trop rancunier et trop tribal.

Alors, pourquoi Clément Mouamba a-t-il failli démissionner ? C'est simple : on choisit les ministres de son gouvernement à sa place. La pression du clan est épouvantable car chaque nouveau ministre va chambouler les équipes en place : directeurs, cabinets ministériels, etc. Les enjeux sont énormes pour de nombreuses personnes. Les ministres actuels subissent des pressions et exercent le leur sur des membres du clan bien placés.

Denis Christel Sassou Nguesso voudrait que certains de ses amis soient dans le prochain gouvernement ; ce que Clément Mouamba refuserait. Face à tant de sollicitations et de pression, l'homme a menacé de démissionner car il se sent piégé et sans réel pouvoir. On l'aurait supplié de rester car cela aurait affaibli définitivement le tricheur infatigable Denis Sassou Nguesso. Nous avons appris que Denis Sassou l'a choisi à cause de sa personnalité terne sans charisme  et sans volonté pour mieux le piétiner et lui imposer ses quatre volontés. L'homme semble pourtant prendre son rôle de porte-étendard de la dictature du Parti Congolais des Tricheurs et des Tueurs très au sérieux. Un problème que Denis Sassou Nguesso doit résoudre au plus vite. Un nouveau premier ministre obligé de cohabiter avec des ministres de l'ancienne république royale bananière, ça ne fait pas rupture mais désordre et cafouillage.

Pourquoi Denis Sassou Nguesso a-t-il choisi Clément Mouamba comme premier ministre de rupture alors qu'il avait dit que tant qu'il sera au sommet de l'Etat, Clément Mouamba ne sera jamais ministre ? Alors, pourquoi avoir changé d'avis aujourd'hui ? Il sait que ce premier ministre virtuel ne lui sera d'aucune utilité pour calmer les ardeurs du sud qui se rebelle désormais frontalement face à l'hégémonie tribale mbochie et il ne pourra peut-être même pas réussir à casser l'alliance IDC-FROCAD. Clément Mouamba n'est même pas apprécié dans sa Lékoumou natale. L'homme qui a fait couler la BCC est désormais affublé du manteau de traître. On dit qu'il n'a accepté le poste que pour de l'argent. Il sait d'avance qu'il ne pourra rien faire dans une conjoncture économique qui s'annonce plutôt morose.

Qui va quitter le gouvernement ? Qui va rester ? Les marabouts se frottent les mains car de nombreux ministres sont prêts à payer gros pour demeurer au gouvernement. Chacun y va de son fétiche et de son réseau - si ce n'est son épouse qui se fait tringler. On se bouscule au portillon du pouvoir pour en recueillir un infime morceau. Entre géopolitique, clanisme et parité, cela fait trois "case"(de caser)-tête à résoudre.

Clément Mouamba doit avoir le sommeil court tellement ses oreilles chauffent à cause de son téléphone portable qui sonne tout le temps. Nous attendons de voir qui entrera comme ministre du gouvernement Clément Mouamba. A partir de là, il nous sera possible de quantifier son degré de liberté et d'apprécier si le mot "rupture" est bien compris par Denis Sassou Nguesso dans son acception de césure radicale : ramener des ministres qui ont vingt ans au gouvernement serait un échec très cuisant pour une nouvelle république qui se veut en rupture avec l'ancienne. En attendant, il n'y a pas de rupture avec la violence comme mode de gouvernance puisqu'on tue dans le Pool, on enlève, on torture et on menace. Comme quoi, les mots ne vous changent pas un éléphantosaure de plus de 73 (soixante-treize) ans. Denis Sassou Nguesso est si prévisible comme toutes les bêtes sauvages. Les fauves, ça ne change jamais la manière de chasser...

 

LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 12:59
MUGABE : SASSOU NGUESSO EST LE PREMIER COMPLICE DE LA FRANCE AU CONGO
COMMENTAIRE : Robert Mugabe, le président du Zimbabwé, a au moins le mérite d'aimer son peuple - même si on peut lui reprocher sa longévité au pouvoir et son goût du luxe. Il a repris des terres agricoles aux Blancs pour les donner aux enfants du pays. Mugabe n'a pas le gène T du tueur barbare Denis Sassou Nguesso ; il s'incruste au sommet de l'Etat mais en épargnant des vies humaines - au lieu de faire couler les larmes et le sang d'innocents inutilement. La prise ou la conservation du pouvoir ne justifie pas tout et n'importe quoi. Robert Mugabe n'est pas irréprochable mais on peut lui reconnaître la défense des intérêts de son pays face à ceux des puissances étrangères.
En critiquant Denis Sassou Nguesso, le président Mugabe ne fait que presser le pus qui coule déjà tout seul des vices de notre éléphantissime dictature : nous savons tous - comme je l'ai dit à l'assemblée nationale française que Denis Sassou Nguesso est un bon serviteur de la France. Dans sa lettre à l'ambassadeur français, son Excellence monsieur ANDRE, il prenait cause et effet de la défense des intérêts français - au point de reconnaître avoir sacrifié Marien Ngouabi dans ce sens et proposant que le président Pascal Lissouba subisse le même cas. Cela ne devrait donc étonner personne que la France le soutienne par devers ses turpitudes et ses crimes de tous genres.
Il est vrai que l'on peut reprocher à Robert Mugabe d'exagérer lorsqu'il parle que tout au Congo appartient à la France mais nous savons tous qu'il n'est pas très loin de la vérité. L'hyperbole est est parfois à la vérité ce que la tangente est à une courbe...
 
       LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU
                                            *

 

 

MUGABE : SASSOU NGUESSO EST LE PREMIER COMPLICE DE LA FRANCE AU CONGO

Le Doyen des présidents en exercice n’a pas porté de gants pour brocarder l’actuel homme fort du Congo. Selon Mugabe, Sassou NGUESSO, est le premier fossoyeur des ressources de son pays sous la houlette de la France :

“Sassou NGUESSO est le premier complice de la France au Congo. Il a laissé les Français piller le pétrole du pays. Total au Congo c’est la France ()… Tout au Congo appartient à la France, même les femmes. Il faut que cela s’arrête et vite.”

Tout dernièrement la position très mitigée de François Hollande à propos du référendum que compte organiser Sassou Nguesso dans le but de modifier la constitution de son pays, a été largement critiquée.

PAR DIOUF

SOURCEhttp://afrique360.com/2015/10/25/mugabe-sassou-nguesso-est-le-premier-complice-de-la-france-au-congo_164580.html

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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 12:06
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29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 11:36

Bonjour, LDM ! Ntumi que je ne connais que de réputation n'est pas plus bandit que Sassou Nguesso que je ne connais aussi que de réputation. Mon cher frère, le rigolo maire de Makélékélé a dit suite au 4 avril dernier, je le cite de mémoire :

 " les Ninjas qui brûlent la commune, ... non ! Ce ne sont pas les Ninjas; on peut tout me dire, sauf ça; les Ninjas n'ont rien à voir avec la commune..."

Et quand on lui pose la question de savoir si tous les dossiers ont brûlé dedans, il a osé s'exclamer : " je suis un malin, moi... je suis parti avec mes dossiers... " Un agent de la mairie avait donné une réponse similaire à un ami qui lui avait demandé si tout avait brûlé...réponse très spontanée de cet agent:" Non ! " et l'ami d'ajouter, " vous étiez donc au courant, et vous avez vidé les bureaux". Silence .

Ceci c'est pour conforter votre analyse. Il n'y a jamais eu de Ninjas le 4 avril... il n'y a eu qu'un montage pour usurper définitivement la victoire au peuple. L'attaque contre Ntumi s'inscrit dans cette logique. Et dans le Pool, beaucoup de jeunes ont été malmenés sous fausse accusation de connivence avec les Ninjas... A Mboukou, village à une dizaine de kilomètres de Soumouna, des policiers arrêtent un jeune à qui, ils demandent de les conduire vers Ramsès, un super Ninja...le brave jeune dit ne pas connaître ce monsieur, ni en tant que simple personne, ni bien sur en tant que Ninja... Il est rossé de coups. le chef du village intervient et dit aux policiers, que lui était prêt à se sacrifier à la place de ce jeune qui n'avait rien à voir avec les Ninjas. Confus, ils ont quitté les lieux.

Ntumi n'est que le prétexte d'une opération qu'on tient à rééditer...C'est dommage que les choses en soient là, et c'est encore plus dommage que la passivité des uns fasse ombre à la recherche de la vérité. J'ai dit : Pourquoi n'avoir pas arrêté les commissaires des commissariats incendiés, pour qu'ils s'expliquent sur le fait qu'ils avaient déserté leur lieu de travail alors même qu'ils sont armés ? C'est donc que la guerre civile sera inévitable un jour, et je crains qu'avec elle n'arrive la scission dans ce pays...je le crains. mais remettons-nous à nos ancêtres pour nous épargner cette dérive.

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