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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 21:11
L'ARRESTATION DU GENERAL MOKOKO VA EPROUVER LE SENS DE LA JUSTICE AU SEIN DE LA DICTATURE SASSOU

L'arrestation du Général Jean Marie Michel Mokoko est une mauvaise chose pour l'homme car c'est une injustice abjecte injustifiée mais ainsi vont les forces qui poussent la dictature Sassou-PCT vers ses excès pernicieux car cette arrestation va diviser et décanter la soldatesque de mercenaires du régime et ce qui nous reste de soldats loyalistes et peut-être ébranler le nord qui a toujours fait cohésion autour de Sassou. C'est une épreuve qui ressemble à l'arrestation de Marien Ngouabi par Massambat-Débat. Il 'agit de choisir entre la barbarie et la justice. Cette fois-ci, chacun doit choisir au sein de la force publique...

Okoï, le chef d'Etat-Major va-t-il démissionner ? Les nerfs sont à rude épreuve et cette situation ne pourra que provoquer des troubles civils au nord du pays où l'on murmure que des femmes auraient brûlé un commissariat à Makoua, décidées de marcher sur Oyo. Certains Généraux  déçus et outrés pourraient lâcher le régime mais rien n'est sûr. Ce sont des rumeurs. La situation politique dans notre pays est propice à un coup d'Etat. Si quelqu'un renversait Denis Sassou Nguesso maintenant, qui ne l'applaudirait pas ? Le pays est comme un barrage qui fuite. L'eau finira par ruiner l'édifice. C'est une question de temps.

Denis Sassou Nguesso marche au culot. C'est un soldat qui prend des risques car il table sur la peur qu'il fait régner sur le peuple mais à pousser le bouchon trop loin, il faut craindre le retour de manivelle. Le peuple aussi doit prendre des risques. QUI NE RISQUE RIEN N'A RIEN. Nous le savons tous...

Nous savons qu'il y a une forte composante tékée et makouaéenne au sein de la force publique. L'armée ne peut éviter la fracture face à une injustice flagrante comme l'arrestation du Général Mokoko, une de plus comme si flouer le verdict des urnes ne suffisait pas à Sassou et qu'il lui faille encore humilier et écraser ses adversaires.

Ce coup de sang est un coup de folie de trop, d'autant qu'il n'était pas nécessaire. Depuis 2007, Sassou a eu le temps de travailler avec Mokoko - sans problème. Si le Général Jean Marie Michel Mokoko ne s'était pas présenté au scrutin présidentiel du 20 mars 2016, aurions-nous assisté à l'arbitraire qui a cours actuellement au Congo ? La réponse est non.

Denis Sassou Nguesso une fois de plus veut asseoir son pouvoir sur la force et la terreur. Cependant, la milice du régime va sortir affaiblie même si on sait que la tendance aveugle à l'obéissance idiote guide les gangsters en armes. Denis Sassou Nguesso sape peut-être son propre bouclier mais il espère qu'au long terme, il gagnera car il tient l'argent du pays à Oyo.

Que le peuple congolais entre en résistance car le gangster en chef Denis Sassou Nguesso n'a plus de vrai pouvoir car le vrai pourvoir sait se faire obéir sans user de la force. L'usage de la force - surtout de façon excessive - est la preuve que le pouvoir s'est enfui.

A ceux qui travaillent à la SNE, à la SNDE ou ailleurs, pensez à paralyser le pays en privant Sassou et ses serviteurs de courant et d'eau. Il faut désormais agir par le sabotage. Sabotez le chemin de fer, les pistes d'aéroport, les voitures et véhicules officiels, les armes des mercenaires de Sassou. L'état d'esprit du peuple doit être celui d'empêcher ce régime et ses soutiens que vous connaissez de dormir. Sassou n'a pas assez de mercenaires pour contrôler tout un peuple. Or, ils vivent au milieu de vous !

Le Congo est sous occupation. La résistance ne peut se faire sans sabotage. Ciblez les structures stratégiques du régime et de leurs soutiens - y compris étrangers...

Que les fils et les filles de Makoua sonnent la révolte. Le reste du pays suivra. Qu'importe la mort puisque nous allons un jour quitter ce monde ? Il faut que le Congo entre en zone de turbulences en commençant par le nord du pays...

Que l'IDC-FROCAD ne cherche plus à faire des réunions car l'heure est à la clandestinité et au sabotage, le Congo étant occupé et colonisé par une horde de sauvages. Professeur Charles Zacharie Bowao, il faut plus que la désobéissance civile pour faire tomber Denis Sassou Nguesso : il faut passer en mode SABOTAGE. Des petits groupuscules bien organisés suffisent. Profitez des coupures de courant pour agir. Sabotez la radio, la télévision aussi. Comme Sassou utilise la terreur, répondez par le sabotage nocturne et clandestin. Vous qui travaillez dans les structures, êtes les mieux placés pour paralyser le système. Sabotez même le système informatique de l'Etat. C'est cela la véritable désobéissance civile. SABOTEZ LE SYSTEME DE L'INTERIEUR !

Que Denis Sassou Nguesso sache que toutes ses années de violence, de brutalité auront un effet boomérang qui le frappera lui et sa famille. Où qu'ils aillent. Surtout quand le monstre de l'Alima ne sera plus de ce monde...

Général, ayez foi qu'il y a encore parmi ceux qui vivent du régime de Sassou des êtres humains avec une conscience qui sait distinguer le bien et le mal, la justice et l'injustice. Je savais que vous alliez être arrêté mais comme Christ, il vous faut porter votre croix en silence car c'est le prix à payer pour que votre peuple accède au salut..

A nos soldats, vous voyez où a conduit votre obéissance et votre soutien aveugle à l'assassin de votre peuple, le peuple que vous avez juré de protéger mais que vous tuez et terrorisez. Il est temps que tu te lèves, soldat, et agisses en héros. Au fond de ton coeur, le sens de l'honneur et de la justice te parle mais tu redoutes de passer à l'action. Le Général Jean Marie Michel Mokoko vient d'entrer en sacrifice pour le peuple. Son sacrifice ne doit pas être vain. La peur doit changer de camp. 

A toute l'opposition IDC-FRODAC, entrez en clandestinité pour organiser la résistance et le sabotage de ce régime. L'heure n'est plus aux réunions et aux discours. En écrivant ce texte, je ressens une étrange émotion comme si quelque chose se levait dans mon pays.

La lutte d'un peuple se situe à l'échelle de l'éternité. Une dictature passe mais le peuple ne passera jamais. Il lui suffit d'oser pour vaincre. Je fais mienne la devise des soldats de la république : VAINCRE OU MOURIR. Nous sommes tous mortels mais seuls ceux qui osent combattre peuvent aspirer à la victoire et il arrive parfois que la victoire et la mort se confondent car mourir peut signifier vaincre quand son camp grâce à sa mort a remporté la victoire...

 

               LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU

Une image des troubles à Makoua....

Une image des troubles à Makoua....

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 13:12
LE PEUPLE CONGOLAIS DOIT GAGNER LE RESPECT EN EXIGEANT LA JUSTICE ELECTORALE

Un peuple mérite le respect. Du souverain qui le représente. Des autres peuples. Du monde entier. La seule première phrase aurait suffit. Mais en détaillant, nous indiquons un sens plus grand du respect que l'on n'obtient pas - sans le mériter. Le respect se gagne et gagné, il se mérite. Mérité. Par la lutte. Fierté, honneur, dignité, abnégation, combat juridique, luttes sociales, luttes ouvrières, luttes politiques, lutte armée si nécessaire. Que cela ne nous étonne pas si les étrangers font la loi chez nous : si nous ne sommes même pas capables de nous débarrasser d'un dictateur qui ne nous respecte pas, pourquoi les autres peuples et le monde entier nous respecteraient-il ?

Je n'écris que si c'est utile pour éduquer, élargir la conscience politique de notre peuple. Mes textes sont simples, accessibles pour que même un enfant les comprennent.

J'ai demandé à bon nombre de mes amis de me donner le mot "liberté" dans leur langue maternelle. Personne n'a réussi à me donner une seule réponse. Je lance donc ici le défi à quiconque, Téké, Mbochi, Kugni, Vili, Bembé, Yaka, Yombé, Likouba, Kamba, Bomitaba, Ngala, etc, de me donner le mot liberté dans sa langue dite maternelle voire paternelle. Même dans les chansons de nos musiciens comme le défunt Luambo Makiadi, ce mot est en français : "na sengui liberté, na lingui na zala libre", parce que le mot original n'existe pas en lingala. Vous me demanderez à quoi joue LDM. Non, ce n'est pas un jeu mais un important indicateur qui plonge très loin dans la philologie : on ne ressent la nécessité de créer un mot, un vocable ou un concept que si la nécessité de l'exprimer existe. Généralement, les concepts se créent par paire ; bien et mal ou liberté et oppression.

Si le mot liberté n'existe pas dans nos langues, c'est parce que les souverains au temps de nos ancêtres n'oppressaient ni ne privaient personne de sa liberté. Le roi Nzinga NKuwu, dernier souverain véritable du royaume du Kongo, avait ses propres champs car il ne vivait pas aux dépens de son peuple - même si les prélèvements et les dons existaient à cette époque. Le roi auréolé du kimuntu (maat) respectait son peuple qu'il préservait. C'était souvent un homme choisi pour ses qualité morales, ses vertus, sa sagesse - pas nécessairement en ligne descendante, parfois en ligne collatérale selon la culture matrilinéaire.

Les anciens avaient développé une grande connaissance de l'homme ; ce qui entraînait qu'ils faisaient rarement le mauvais choix lorsqu'il s'agissait de trouver un souverain. Bien que choisi par une élite, le souverain avait à cette époque du kimuntu triomphant la stature du souverain parfait. Hélas, tout changea à la mort de Nzinga Nkuwu : l'héritier du trône qu'il désigna pour lui succéder fut assassiné par les Portugais qui le décapitèrent pour installer l'usurpateur Afonso 1er, ce traître qui détruisit les traditions de ses ancêtres. Il porta même atteinte à la forêt sacrée qui incarnait le lien avec les ancêtres et symbolisait la mystique de la cohésion sociale. Ainsi mourut Mbanza Kongo, terre du kimuntu. Depuis lors, nous avons perdu notre état primordial qui ignorait même ce qu'était la liberté car personne ne vous en privait. Les conséquences furent dramatiques : esclavage, dislocation et disparition du royaume, perte identitaire, soumission à l'étranger, pillage de nos ressources, domination instaurée par les étrangers sur nos terres ancestrales, rejet de tout ce qui nous représentait au profit de ce qui incarne l'étranger, l'esclavagiste, le colon.

Nous avons suivi le modèle du maître : la république. Sans savoir ce que cela impliquait, nous qui avions un système social supérieur à la république et un mode de gouvernance supérieur à la démocratie. l'abbé Fulbert Youlou, fils d'André Matsoua, était heureux de présider le premier cette république. Désavoué par son peuple, par respect pour lui, il démissionna. Massambat-Débat quitta le pouvoir ; par respect pour le peuple, il ne fit jamais rien revenir au pouvoir. Il alla cultiver ses champs dans son village natal entre de longs moments de prière et de méditation. Yhombi aussi perdit le pouvoir et ne fit jamais rien pour le reconquérir par la force. Arriva Denis Sassou Nguesso. Son premier règne s'est déroulé sous le sang du président Marien Ngouabi qu'il a assassiné de ses propres mains. La folie des grandeurs et le meurtre s'installèrent au pouvoir et nous en payons le prix encore aujourd'hui. Cet homme n'éprouve que mépris, dégoût pour notre peuple dont il ne se sent pas le fils - puisque c'est un étranger par ses origines abbey.

Quand un souverain consulte son peuple, c'est qu'il veut respecter son verdict. Cependant que fait Denis Sassou Nguesso depuis qu'il est revenu au pouvoir en 1997 ? Il organise des farces électorales qui coûtent des milliards de francs cfa, juste pour se moquer du peuple. Vox populi, vox dei ? Pas pour Sassou. Le monstre Sassou se comporte comme s'il était dieu en personne pour son peuple. En conséquence, seule sa volonté compte. Tout le Congo lui appartient, les hommes, les ressources, les terres, les femmes qu'il prend à ses sujets même lorsqu'elles sont mariées, etc. C'est un monarque absolu et la conséquence logique de cette situation est le fait de se donner un droit de vie et de mort constitutionnel sur son peuple qui est sa propriété. Quel berger respecte la volonté du troupeau ? Quand on se dote du droit de vie et de mort légalement sur son peuple, la volonté de celui-ci ne compte plus. Denis Sassou Nguesso - même vomi par le peuple, reste au sommet de l'Etat. Les Congolais n'ont pas compris que monsieur 8% est devenu dieu, le dieu de son peuple de serviteurs pour ceux qui l'aiment (8%) et d'esclaves (92%) pour ceux qui le désapprouvent. Si Denis Sassou Nguesso respectait notre peuple, il reconnaîtrait sa défaite électorale et tirerait sa révérence. Les Congolais doivent s'organiser pour exiger la justice électorale. Ce n'est pas la France ou une puissance quelconque qui nous restaurera notre démocratie perdue - puisqu'elle soutient Denis Sassou Nguesso - ainsi que de nombreux pays comme la Chine ou le Brésil.

Si le président François Hollande respectait le peuple congolais, dans son communiqué, après avoir rencontré notre compatriote Alain Mabanckou, il allait évoquer la question de la justice électorale. Or, que remarque-t-on ? Il surfe sur le fait accompli - sans le dire de vive-voix. Quand il parle de rassemblement, c'est qu'il nous dit : "ressaisissez-vous en vous rassemblant autour de votre gouverneur noir que nous avons nommé dieu pour vous afin que nous les super-dieux continuons tranquillement notre pillage de vos ressources." Apaisement. Qui doit-on apaiser ? Evidemment l'opposition FROCAD-IDC. François Hollande veut pousser Denis Sassou Nguesso à un gouvernement d'union nationale pour calmer la situation. Il n'a pas compris que ce n'est pas ce que veut le peuple congolais. Cependant, si nous ne parvenons même pas à nous sortir de l'étau d'un homme, d'un dictateur, comment pouvons-nous réussir à nous défaire des lourdes chaînes d'une super-puissance coloniale ? Nous ne gagnerons le respect de la France que lorsque nous réussirons à nous débarrasser - par nos propres moyens de Denis Sassou Nguesso. Le peuple burbinabè l'a fait. Il est devenu un exemple pour les autres pays africains pour avoir réussi - sans l'aide de personne - à chasser le tyran qui assassina Thomas Sankara.

Pour casser une force, il faut une autre force supérieure ou égale à celle-ci. La dictature militaire peut être brisée par une insurrection militaire ou populaire. La première solution est la meilleure car elle préserve la vie des citoyens, ceux ayant juré de protéger et défendre le peuple au péril de leurs vies jouant leur rôle salvateur. Or, c'est là qu'il y a un hic : nous n'avons pas une force publique mais juste une milice ethnique aux ordres de Denis Sassou Nguesso. Politiquement parlant, l'opposition ne peut rien sans un soutien actif du peuple. Hélas, on le constate, ce peuple n'a pas une culture de lutte pour la liberté. Même dans l'inconscient qui est portée à l'extérieur par les langues, le mot liberté n'existe pas. Regardez l'histoire de l'Europe : elle n'est faite que de lutte entre les peuples et les souverains pour le respect de la liberté et du droit de la majorité. Ce combat a trouvé un équilibre dans la démocratie, mécanisme par lequel le souverain est choisi pour un certain temps par le peuple, qu'il ait bien travaillé ou pas. L'alternance permet d'éviter la dictature. En conclusion, la démocratie naît d'un processus, d'une lutte entre le souverain et le peuple. Encore faille-t-il que le peuple relève le défi.

Le Congo doit entrer dans une zone de turbulences libertaires. La démocratie est à ce prix. Qu'on nous ait floué de la justice électorale ne doit pas nous arrêter. Il faut continuer le combat si nous ne voulons pas hypothéquer l'avenir. Quel est le risque ? Que le Congo devienne une colonie d'un clan qui instaurera une dynastie ethnique sur le pays. Telle est la triste vérité. Nous avons pourtant tous le pouvoir de changer cet état de choses car nous sommes le peuple dans sa majorité (92%), nous sommes donc le pouvoir et lorsqu'on est le pouvoir, on peut tout. Il suffit d'affirmer sa puissance. Et c'est là où les choses coincent. Pour le moment. Nous travaillons depuis des années à élever la conscience politique de ce peuple. Les résultats sont là ; ils sont à parfaire. Nous finirons par y arriver.

En août 2016 s'achève le mandat de Denis Sassou Nguesso selon la seule constitution en vigueur du Congo, celle du 20 janvier 2002. Il faut mettre en place un gouvernement de transition qui aura pour mission de faire un audit du pays avant d'organiser un deuxième tour de l'élection présidentielle entre Guy Brice Parfait Kolélas et le Général Jean Marie Michel Mokoko injustement emprisonné aujourd'hui.

La perte de la liberté est comme la perte de la santé : il faut une grande bataille pour rétablir l'équilibre de la santé après le déséquilibre de la maladie. Dans ces conditions, le véritable intellectuel doit être à la liberté, ce que le médecin est à la santé. Il fallait utiliser internet comme un lieu d'information et d'éducation politique du peuple congolais. C'est le but de ma vie depuis près de vingt ans. De façon totalement désintéressée. Mon bonheur est de voir que les cadets ont pris le flambeau comme zenga-mambu, brazzanews, congo-liberty, brazzaparisinfos, Ziana-TV, entre autres. Sur les réseaux sociaux, les Congolais ne parlent que de politique. 

Comme la relève est assurée sur le terreau de la conscience politique, je m'apprête donc bientôt à passer à une autre vocation qui est celle que m'a ordonnée le Créateur. En fait, c'est pour celle-là que je suis ici-bas. Et cela depuis 1993. Un travail reporté chaque fois parce que je suppliais pour qu'il m'accorde du temps. Tous les voeux que j'ai demandés au Créateur ont été exaucés. Jusqu'au dernier fait récemment. Je suis au pied du mur. L'énergie avec laquelle j'écris sur le Congo vient de LUI. Il est temps qu'elle LE serve  LUI à juste titre. Que le Dieu de nos ancêtres protège le Congo...

   

               LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 13:15
J'AVAIS PREDIT QU'IL NE SORTIRAIT RIEN DE LA RENCONTRE HOLLANDE-MABANCKOU

Voyons d'abord le bon côté des choses : il est louable que notre compatriote Alain Mabanckou s'implique dans la cause du peuple qui lui a donné la vie en essayant de frapper à la porte de l'Elysée qui fait les rois chez nous. Ce n'est un mystère pour personne qu'on ne devient pas "gouverneur noir" au Congo - sans l'accord et l'aide de la France qui tire toujours les ficelles dans ses ex-toujours colonies, notamment africaines sinon elle perdrait son rang de puissance mondiale. Nous l'avons suffisamment démontré pour reprendre la démonstration aujourd'hui. Tous ceux qui glapissent que le Congo est un pays indépendant le savent au fond d'eux. Nous serons un pays souverain le jour où nous aurons notre monnaie, notre technologie et que nous exploiterons nous-mêmes nos ressources pour les vendre sur le marché - sans oublier de choisir nous-mêmes nos gouvernants. Tant que notre ministère des finances viendra prendre ses ordres à Bercy, il y aura du chemin à faire. De toute façon, Denis Sassou Nguesso est lié par le franc cfa. Nous sommes au courant que si Sassou parle du dialogue, c'est parce que la France le pose comme condition pour débloquer des fonds du Congo détenus par la Banque de France. Et cela, beaucoup ne le savent pas. Le dialogue n'est pas l'idée de Sassou mais celle de l'Elysée. C'est une contrainte qui est un euphémisme pour chantage.

Ce qui me lisent, les milliers qui me suivent au quotidien savent que j'ai prédit qu'il ne sortirait rien de bon pour notre peuple lors de cette rencontre Hollande-Mabanckou parce que je savais que François Hollande qui incarne les intérêts de la France ne pouvait que suivre la voie de la défense des intérêts de son pays qui sont en grosse partie les intérêts de quelques-uns comme l'avait fait remarquer maître Collard - même si le carburant qui fait rouler les voitures et les véhicules profitent à tous. Je ne parle même pas du fuel domestique et du reste comme l'argent qu'on nous prélève dans les comptes d'opération par la Banque de France. Or, la démocratie en Afrique n'arrange pas ces intérêts comme l'avait dit Jacques Chirac. Intérêts occidentaux et démocratie en Afrique - surtout dans le riche golfe de Guinée - ne font pas bon ménage. On parle ici des plus grandes réserves de pétrole offshore du monde, du diamant, de l'or, du coltan, de la potasse, du manganèse, du fer, du bois, des terres rares, etc. Et quand on évoque les intérêts, c'est la voix de Total et celle de Bolloré qui parlent à l'oreille de François Hollande. Mabanckou parlait mais Hollande entendait la voix de Total et de Bolloré. C'est amusant d'imaginer cette caricature. Nous aurions tant apprécié avoir le sentiment après coup de l'écrivain Alain Mabanckou après sa rencontre avec le président François Hollande. Déçu ? Apaisé ? Réconforté ? Dubitatif ? Convaincu ? Peut-être qu'on le saura un jour...

Le communiqué lapidaire de l'Elysée appelle au rassemblement et à l'apaisement. Rassemblement autour de quoi  ou de qui ? N'est-ce pas de Denis Sassou Nguesso ? Apaisement. Comment apaiser le peuple congolais et l'opposition sans justice électorale ? Vous voyez ? Nous ne parlons pas le même langage avec nos maîtres. Le maître veut l'apaisement pour continuer à pomper tranquillement nos ressources et pour cela, il exige que l'opposition et tous les Congolais se rassemblent autour de Denis Sassou Nguesso.

Alain Mabanckou a-t-il vu qu'entre lui et François Hollande se dressait un Kilimandjaro d'intérêts ? Il y a une énorme barrière constituée de milliers de milliards d'euros et de millions de milliards de tonnes de barils de pétrole entre l'entendement du grand écrivain et celui du président français. François Hollande est certes le président de la France mais il l'a bien dit qu'il a comme ennemi la Finance. Ce qu'il ne nous a pas dit c'est qu'il a aussi pour maîtres les hommes d'affaires et les financiers qui tiennent l'Hexagone. En son temps, le premier ministre de gauche Lionel Jospin avait avoué qu'on ne pouvait rien faire. Face à qui ? Aux hommes d'affaires et aux financiers qui gouvernent vraiment ce pays.

Nous ne reprochons pas à Alain Mabanckou d'avoir frappé à la porte de l'Elysée pour plaider la cause du Congo. L'Elysée est le coeur de la distribution du pouvoir dans notre pays. Que l'ange Mabanckou qui sort de l'angélisme et découvre la cause douloureuse de notre peuple en 2016 est louable mais nous, cela fait 20 ans que nous le savons. Tandis que Lui voyait les "Lumières de Pointe-Noire", nous voyions les Ténèbres de tout un pays. Quand l'ange redevient un homme, il perd son innocence et va frapper directement à la porte de dieu. Cependant, dieu-Hollande semble tenu par les Bolloré, Bouygues et Total qui sont des super-dieux.

Au Congo, comme dans de nombreuses ex-toujours colonies françaises, nous sommes en face de deux dictatures : la dictature du dedans et la dictature du dehors, la première étant au service de la seconde. Quand deux prédateurs oeuvrent en symbiose, la proie n'a aucune chance chez l'un comme chez l'autre. Je l'ai dit à l'assemblée nationale française : il faut que le Congo entre en zone de turbulence pour que la France demande à son gouverneur noir qui la sert si bien de partir. Sans insurrection populaire ou militaire, c'est Denis Sassou Nguesso qui sortira vainqueur de ce bras de fer car le fer dans le bras du monstre de l'Alima, c'est la puissance de l'ex-toujours puissance coloniale : la France...

 

                  LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 23:07

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PRESSE : ALI BONGO ONDIMBA EST BIEN VENU PRENDRE UN ACTE DE NAISSANCE A OYO
PRESSE : ALI BONGO ONDIMBA EST BIEN VENU PRENDRE UN ACTE DE NAISSANCE A OYO
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 21:36
URGENT : ARRESTATION ARBITRAIRE DU GENERAL MOKOKO

Nous le redoutions, eu égard à la sauvagerie du régime ayant gangrené le pouvoir au Congo. Nous savions que la  violence serait la seule réponse possible de cette dictature experte en coups d'Etat - face à la contestation légitime de l'opposition qui a infligé une cinglante défaite politique à Denis Sassou Nguesso, le 20 mars 2016. Ceux qui nous suivent savent que nous avons dit que seule une insurrection armée peut venir à bout de la dictature sassouiste : Sassou ne croit qu'en la force et ne respecte que la force. il est venu par la force ; il ne partira que par la force - voir celle de la rue si le peuple se soulève. La nouvelle - que nous venons de vérifier  en ligne - est annoncée ce soir par RFI sur son site au travers d'un texte défilant et dans son journal du soir.

A ceux qui doutent que Denis Sassou Nguesso, assuré d'avoir le soutien de la France, ne recule devant rien, la preuve est faite ce soir qu'il n'y a pas de loi au Congo parce que la LOI, c'est la volonté du monstre d'Edou, Denis Sassou Nguesso. 

En arrêtant le Général Jean Marie Michel Mokoko ce soir - alors que Bienvenu Mabilemono dans un commentaire laissé ce soir sur DNCB - nous affirmait qu'il avait quitté la DGST, le régime dictatorial du PCT vient certainement de commettre une de ses plus grandes erreurs.

Nous sommes ce soir très en colère du fait de la garde-à-vue du Général Jean Marie Michel Mokoko à la DGST, vu qu'il n'a commis qu'un seul délit de notre point de vue : battre le monstre de l'Alima dans les urnes - lors du scrutin présidentiel du 20 mars 2016 - alors qu'il n'avait pas du tout d'appareil politique. Il a battu Sassou sans user de corruption de la volonté du peuple avec de l'argent, là où la l'éléphantosaure a échoué malgré les milliards et l'usage de la logistique d'Etat.

A ceux qui imputent les problèmes actuels du Congo à la résistance politique du Général Jean Marie Michel Mokoko, nous disons que cet homme n'a rien à voir si l'économie congolaise est en faillite et contester les résultats d'une élection n'est pas un motif valable d'arrestation. Si les investisseurs étrangers quittent le Congo ou si de nouveaux n'y viennent plus, cela n'a rien à voir avec le soldat Mokoko que ses confrères d'armes doivent à présent sauver. Il faut plutôt imputer cette hécatombe de sociétés qui ferment et qui plient bagage à Denis Sassou Nguesso et à ses complices qui ont détruit le tissu socio-économique du Congo, nonobstant la baisse du prix du baril de pétrole.

Nous avons conseillé au professeur Charles Zacharie Bowao de ne pas se rendre personnellement à la convocation de la police politique du tueur infatigable Denis Sassou Nguesso. Il fallait que le Général J3M se laisse arrêter à son domicile au lieu de se rendre à la convocation de la police politique de monsieur 8% qui doit savoir qu'arrêter Mokoko ne lui donne pas plus de légitimité car il demeure le gangster qui se maintient par la force au sommet de l'Etat congolais qu'il a privatisé. Denis Sassou Nguesso n'est ni le président car jamais élu, ni un chef d'Etat car il n'en a pas l'étoffe. C'est un homme qui a contaminé le pays de sa médiocrité et de son incompétence au point de le ruiner et de le mettre en faillite - alors que la production pétrolière était en hausse pendant toutes ces années où le baril battait des records de hausse. 

Ce soir Denis Sassou Nguesso dort à Luanda. C'est toujours quand il est à l'étranger que le dernier mokilimbembé de l'Alima ordonne à ses sbires de commettre des violations arbitraires des libertés individuelles. Cela lui permet de se dédouaner en cas de pépin et surtout de voir la chose de loin. Ses ordres sont dans de tels cas proférés au téléphone.

Cet acte a pour objectif d'intimider et de diviser encore un peu plus la plateforme IDC-FROCAD qui ne doit pas céder à la peur. Par ailleurs, nous demandons à celle-ci de se rappeler sa charte de la victoire à l'article concernant l'arrestation d'un membre signataire. La réponse de l'opposition ne doit pas être la peur ou la division mais la cohésion et l'unité.

Nous espérons que les frères d'armes du Général Jean Marie Michel Mokoko se souviendront de leur solidarité légendaire. La dictature triomphe parce que l'armée a été tribalisée mais nous espérons que cette garde-à-vue arbitraire du Général Jean Marie Michel Mokoko sera le début d'une prise de conscience conduisant à la libération du Congo. Un homme qui bat le dictateur au pouvoir dans les urnes fait la preuve ipso facto qu'il n'a pas besoin d'organiser un coup d'Etat pour prendre le pouvoir.

Nous ne céderons pas. Nous avons la raison, l'histoire et le peuple avec nous. Nous finirons par vaincre cette farce politique servie par une dictature qui vit ses derniers jours au sommet de l'Etat. Patience, chers compatriotes, les jours de Denis Sassou Nguesso au sommet de l'Etat sont désorm comptés...

 

                LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 19:58

Nous sommes tous mortels et personne n'est à l'abri de la maladie qui est du domaine privé. Surtout quand on prend de l'âge. De toute façon, si la maladie ne t'emporte pas, l'âge t'expédiera de l'autre côté du mystère dont la vie actuelle n'est qu'une première partie. Et il n'est à l'avantage de personne de se réjouir du malheur des autres en matière de maladie - même s'il s'agit de l'ennemi de tout un peuple, d'un assassin politique, du plus vieux criminel politique encore en exercice. Cependant, les hommes politiques sont des hommes publics ; leur état de santé le devient aussi. Nous avons donc le droit de savoir comment vont ceux qui administrent la cité. Hélas, question transparence médicale, les dictateurs voire les présidents démocratiquement élus font mystère de leur état de santé. Il y a comme qui dirait chez tous les hommes politiques de la planète, une dictature de la santé sur la maladie. On l'a vu en France avec les promesses non tenues de Mitterrand qui promettait de publier un bulletin de santé par mois. Il l'a fait une fois puis plus rien.

Elle n'est pas belle la devinette ? Dis-moi qui tu consultes, je te dirai de quoi tu souffres. On se voit mal consulter un podologue quand on a mal à l'oeil ou un ophtamologue quand on a mal au coeur. Personne n'irait consulter un cancérologue pour une gingivite ! 

Nous savons par notre réseau que Denis Sassou Nguesso consultait un médecin cancérologue à Paris. Même s'il se rend désormais en Espagne, question discrétion, c'est toujours pour consulter un autre cancérologue - tout en liant les vacances aux soins. De passage à Paris, nous savons qu'il continue à le consulter. 

La LC porte tout cela à la lumière de ses lecteurs les problèmes de santé des présidents africains qui ont comme on dit la santé de leur âge respectif. Nous avons souligné dans le texte ci-dessous le passage qui concerne notre dictateur national. Il vous suffit de lire entre les lignes - ce que nous avons déjà signalé.

Dieu  a certainement inventé la mort des dictateurs parce qu'il avait tant pitié des peuples qui souffrent. Si Denis Sassou Nguesso vit aussi longtemps que Mugabé, restera-t-il encore un avenir au peuple congolais à sa mort ? Combien périront à cause de lui s'il vivait aussi longtemps ? That is the big question. Cela dit, nous ne souhaitons nullement sa mort car il doit, le premier, rendre des comptes. Même sur une chaise roulante...

Il est peut-être plus facile pour un dictateur de gagner le combat contre tout un peuple qu'une bataille contre une maladie. Cela dit, nous souhaitons que Denis Sassou Nguesso reste en vie jusqu'à ce que le Conseil National de Transition l'expédie à la CPI. Même sur une chaise roulante. Nous le devons pour tous les morts du Congo par sa faute - depuis trente-deux ans...

 

                      LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU       

PRESSE : DIS-MOI QUI TU CONSULTES, JE TE DIRAI DE QUOI TU SOUFFRES
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 17:01
FAILLITE D'ECAIR : IL FAUT CLARIFIER LE STATUT DE CETTE SOCIETE

Nous l'avons toujours dit : quand la politique va, tout va et inversement. Au Congo, la politique va mal ; rien non plus ne fonctionne correctement, même pas le sport (notre pays a été éliminé de la CAN). En fait, rien, surtout pas l'Etat, ne fonctionne parfaitement. Au Congo, même quand cela part d'une bonne initiative ou d'une bonne intention, avec le mauvais citoyen à la place qu'il ne faut pas, rien ne marche. Bien entendu, dans ce chaos total, les nantis du système tire leur épingle de la souffrance du peuple, chaque occasion étant une opportunité pour puiser dans les caisses du Trésor Public qu'ils pillent allègrement.

Cependant, lorsque ces cupides coulent une entreprise supposée d'Etat sans que le peuple n'en récolte les bénéfices, et qu'ils demandent aux citoyens lambda de boucher les trous financiers gigantesques qu'ils ont eux-mêmes créés, nous nous posons des questions. On ne peut en appeler au peuple - sans avoir soldé la question des responsabilités. Comment ECAIR peut-elle être en faillite - alors que le carburant est au plus bas ? Comment est gérée cette compagnie ? Qui nous dit que si le bon diagnostic n'est pas posé aujourd'hui que demain - même si on renflouait les caisses d'ECAIR, qu'on ne se retrouve pas avec les mêmes problèmes demain ? Non, blague à part, le boukoutage a trop duré et même en dictature, il y a des limites dans le détournement du denier public. 

La société aérienne  ECAIR est en faillite et joue avec une curieuse malchance, vu qu'un de ses Boeing 737 a pris feu dans un hangar à Prague en république Tchèque lors d'une révision. Un article de monsieur Ossebi sur Congo-liberty indiquait déjà qu'un BOEING d'ECAIR était abandonné dans le désert aux Etats-Unis. ECAIR est en faillite au point où l'Etat privé congolais demande l'aide du peuple congolais pour renflouer les caisses. Nous venons d'apprendre que la dictature a demandé aux députés d'apporter leur contribution mais que ceux-ci auraient refusé ou cherché à comprendre avant comment était gérée cette société avant de signer le moindre document.

Nous nous posons la question du statut d'ECAIR : est-ce une société étatique, para-étatique, privée ? Un ami prétend qu'elle serait détenue à 99% par l'Etat congolais et à 1% par le port autonome de Pointe-Noire. Dans ce cas, c'est une société étatique ou quelque chose comme ça, me direz-vous. Cependant, quand monsieur Odzali, après un procès intenté en France, avait voulu saisir un avion d'ECAIR, les avocats de l'Etat congolais avaient rétorqué que ce n'était pas une compagnie nationale. Nous avons besoin de clarification dans cette affaire. Quand nous apprenons que les dirigeants de cette société s'en mettent plein les poches pendant qu'ECAIR coule comme une grosse pierre dans l'océan de la déconfiture nationale - parce que l'Etat qui subventionnait cette société n'a plus d'argent, on doit exiger la transparence. Pas que chez ECAIR, d'ailleurs. Il est temps que la lumière et la transparence soient faites sur la manière dont sont gérées les entreprises publiques. Non, il faut un audit complet sur TOUT le service public. Non, il faut carrément s'asseoir pour auditer tout le pays, à tous les niveaux. La baisse du baril du pétrole n'explique pas tout. La preuve, ECAIR avait déjà des problèmes avant la chute des cours du pétrole. Madame Moussa qui dirige cette société doit s'expliquer publiquement sur ses méthodes de gestion. Quand je vous répète que tous doivent rendre des comptes à quelque poste de responsabilité publique que ce soit, j'espère peut-être aujourd'hui me faire comprendre...

 

           LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 22:10
Jean Itadi a mis le cap politique du CAP sur la soumission à Sassou et la trahison du peuple !

Jean Itadi a mis le cap politique du CAP sur la soumission à Sassou et la trahison du peuple !

Nous venons d'apprendre que Pascal le Petit, a un pas d'avance sur les autres traîtres qui le coursent : il n'est pas simplement venu titiller les tétons de sa seconde épouse car il a aussi profité de faire des achats de matériel afin de préparer les législatives de son parti l'UPADS dont les palmiers, les trois, ont été plantés à Oyo en guise de soumission. Notre réseau parle de PC et de sono. Tsaty Mabiala assume sa félonie au moment où Jean Itadi met à son tour  le CAP sur le chemin de la trahison de notre peuple en affirmant la nécessité d'un dialogue avec le Parti Congolais des Tricheurs. Comment expliquer que celui qui a refusé le dialogue de Sibiti devienne prédicateur du dialogue de la soumission aujourd'hui ?

Comme c'est triste de constater que même Christophe Moukouéké est rentré au pays pour aller participer à la soumission au pouvoir. Okombi Tsalissan vient avec les promesses et les boukouteurs salivent. Qu'à cela ne tienne, nous vous rendrons le moungouélé de la soumission et de la trahison, amer à la bouche. Quand Itadi parle de discuter avec la "majorité", ne voit-il pas qu'il se fout de la gueule du peuple congolais ? Denis Sassou Nguesso, majoritaire dans le pays avec 8% de parts de l'électorat national ? Sans blague ! Qui peut croire une telle ineptie ? C'est le raisonnement d'une racaille politique qui a mis le CAP sur la trahison et la soumission au bourreau de notre peuple. Tous pourris de la pourritique jusqu'à l'os. Quand Jean Itadi estime qu'il faut dialoguer avec la dictature, a-t-il au moins demandé au petit Okombi Tsalissan sur quoi ? Pourquoi ? Denis Sassou Nguesso a-t-il besoin d'un dialogue - alors qu'il vient de confisquer le pouvoir après avoir perdu l'élection du 20 mars 2016 ? Jean Itadi se souvient-il au moins de ce qui s'est passé lors des précédentes soumissions à Ewo, Brazzaville, Dolisie, Sibiti ? En fait, ceux qui veulent dialoguer ont déjà intériorisé la soumission au régime illégal de Sassou. Ils se disent que la cause est perdue et qu'il vaudrait mieux prendre les restes qui tombent de la table de Sassou. Ils sont en course pour les législatives et les sénatoriales.

Quand on prend pour logo le régime de palme, c'est-à-dire, l'essentiel du palmier, en se saoulant au tsamba au passage, on se croit malin en envoyant le message que les trois palmiers de l'UPADS ne servent plus à rien puisque dépouillés de leur essence et raison d'être ; il faut juste s'intéresser aux noix de palme pour faire la mouambe. L'UPADS est morte, cap sur le CAP ! Jean Itadi a juste oublié que les palmiers que le petit Pascal a vendus à Sassou ne peuvent pas pousser à Oyo et comme mouambe, il faudra se contenter de parlementer avec Mouamba. Dans la boue de la traîtrise et de la soumission.

Il y a des moments où il faille discuter avec un régime au pouvoir mais quand le pouvoir est légitime - parce que sorti des urnes, s'il vous plaît ! Qui choisira la date du dialogue de la soumission ? Qui en formulera le contenu ? Qui dirigera l'opération de légitimation ? Qui présentera les conclusions déjà toutes faites ? Sassou vous a promis des postes de députés et de sénateurs, monsieur Itadi, pour que vous mettiez le CAP sur la soumission et la trahison.

Ainsi va la corruption qui amène son lot de soumission dans notre pays. L'UPADS est un parti qui était vraiment infesté par des traîtres à la cause du peuple, des ego qui avaient le ventre à la place du cerveau et la main tendue du mendiant à la place du coeur. Même les transfuges du parti aux trois palmiers qui ont cru dérober le régime de noix de palme pour changer de CAP n'ont pas ... changé : un traître comme Moukouéké ne changera jamais. Vous êtes désormais nus. Le peuple voit votre traîtrise : en vous soumettant à un petit comme Okombi Tsalissan, vous démontrez que vous n'avez pas d'envergure, ni d'épaisseur politiques. Il n'y a pas que la chasse à l'éléphant qui est ouverte : il y a aussi celle des rats palmistes.

Que Denis Sassou Nguesso reconnaisse d'abord qu'il a perdu lors du scrutin présidentiel du 20 mars 2016. Ensuite, on discutera des conditions de son départ mais comme ça, sans condition, dire que le CAP doit discuter avec la dictature, quelle soumission ! Vous n'êtes que devant le petit Okombi Tsalissan ; vous baissez déjà le froc ? Vieilles canailles ! Nous ferons tout pour vous barrer la route. Ceux qui se soumettent à la dictature en acceptant de dialoguer - ce qui est une reconnaissance du hold-up électoral - seront considérés comme des ennemis de notre peuple. Nous battrons campagne contre Sassou et contre vous. Sachez que nous n'avons qu'un cap : la délivrance du peuple congolais. Tout autre CAP est soumission et trahison.

 

              LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

 

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 20:55
PROCES POLITIQUE : CE 13 JUIN 2016 AU TRIBUNAL, TOUS DERRIERE PAULIN MAKAYA

Après une première comparution qui s'est soldée par l'absence remarquée du juge - pour ne pas dire du procureur politique Oko Ngakala, le prisonnier politique congolais Paulin Makaya se présente encore une fois devant ses accusateurs ce 13 juin 2016. Certes, certaines charges trop farfelues contre lui ont été abandonnées mais en fait, ce sont toutes les charges qui devaient l'être.

Nous demandons aux populations de Brazzaville et de ses environs de venir nombreux au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville soutenir le prisonnier politique Paulin Makaya ce 13 juin 2016. Ce monsieur mérite notre soutien.

Ailleurs, on rend justice au nom du peuple ; chez nous, on condamne injustement au nom du roi Sassou. Par sa présence nombreuse et remarquée, le peuple doit reprendre possession de son rôle de justicier suprême.

A chaque fois que nous gardons le silence ou restons inactifs face à l'injustice, cette dernière prolifère et avec elle, la violence,  en fait, toute forme de violence.

La dictature fait bon ménage avec la violence qui est  fille de l'injustice. Nous ne pouvons vaincre la dictature du monstre de l'Alima avec un ministère de l'injustice à la place du ministère de la justice. Patience, il y aura un temps pour la justice, la vraie.

Nombreux sont les prisonniers politiques et d'opinion qui croupissent dans les geôles du système tyrannique de Brazzaville comme Modeste Boukadia, le colonel Marcel Ntsourou et tant d'autres. Il est temps que tous soient libérés.

Ceux qui sont injustement arrêtés au nom du peuple doivent bénéficier de l'appui du peuple : ils défendent le peuple et doivent être défendus par le peuple. Paulin Makaya - parmi tant d'autres - mérite notre soutien car nous n'acceptons pas l'injustice et l'arbitraire qui font la loi dans notre pays. Le peuple doit soutenir ceux qui portent sa voix.

Nous espérons que ce coup-ci, le juge ne brillera pas par son absence au Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Nous exigeons que si cette fois-ci, il n'est pas jugé, que Paulin Makaya soit purement et simplement libéré. C'est déjà suffisant qu'il ait pu passer des mois en prison - alors qu'il ne le méritait pas. Il n'y a pas le moindre début d'un fait contre lui. Son avocat, Maître Yvon Eric Ibouanga, doit plaider la relaxe.  En fait, au Congo, on vous embastille d'abord, ensuite on invente un motif d'incarcération. On ne vous juge que pour légaliser l'injustice.

Le régime illégal et illégitime de Denis Sassou Nguesso et du PCT doit libérer tous les prisonniers politiques et d'opinion congolais injustement arrêtés. Que les bourreaux de notre peuple sachent que ceux qui aujourd'hui jugent - sans véritable motif juridique - seront jugés demain. Tous rendront des comptes. A commencer par les juges. La restauration de la démocratie commencera par le redressement de la justice...

 

                   LION DE MAKANDA, MWAN' MINDZUMB', MBUTA MUNTU

PROCES POLITIQUE : CE 13 JUIN 2016 AU TRIBUNAL, TOUS DERRIERE PAULIN MAKAYA
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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 22:03
VISITE D'ALI BONGO A OYO : OBSERVATIONS ET QUESTIONNEMENT

COMMENTAIRE : Il se sait qu'un homme politique ne se déplace pas pour voir un homologue pour rien. Même lorsqu'il s'agit d'aller voir un dictateur comme Denis Sassou Nguesso. Tout a son importance : le moment (temps) comme le lieu (espace) de la rencontre. Nous n'oublions pas, bien entendu, l'objet de la rencontre (motif). Le reste est juste une question d'enfumage de l'opinion. Lorsque Denis Sassou Nguesso reçoit un hôte à Brazzaville, cela n'a pas la même importance s'il le recevait à Oyo. A Brazzaville, c'est une visite officielle ; à Oyo, une visite secrète ou privée. Il y a un proverbe de mon cru qui dit : Quand on entre dans la forêt de l'éléphant, on mesure l'épaisseur de sa puissance tantôt nuisible, tantôt bienfaisante...

Nous avons tous été surpris d'apprendre qu'Ali Bongo Ondimba s'était rendu à Oyo - pour la première fois rencontrer le monstre de l'Alima, son Eléphantissime tricheur infatigable Denis Sassou Nguesso, tout autant tricheur que tueur infatigable - avec impunité absolue.

Oyo est la capitale du royaume de Sassou. C'est un lieu chargé mystiquement où le souffle et l'odeur du diable se font sentir à chaque millimètre carré. Qui s'y rend le fait à ses risques et périls tant sur le plan humain que politique. Cependant, on peut aussi en revenir avec des mallettes pleines ou un quelconque avantage en nature comme un nouvel acte de naissance. Qui sait ? Ali Bongo Ondimba n'a certainement pas manqué de se barricader mystiquement derrière de puissants fétiches vaudous que lui aurait fournis son directeur de cabinet Acrombessi.

Ce n'est un secret pour personne qu'Ali et Sassou bien que parents par alliance ne s'apprécient pas beaucoup mais, en famille - même par alliance, on se sert les coudes dans les moments difficiles. Certains intérêts sont plus importants que les petites animosités personnelles qu'il faut diplomatiquement dépasser quand cela s'avère nécessaire.

Cela soulève tout de même quelques questions de notre part :

pourquoi Ali Bongo Ondimba ne s'est-il jamais rendu auparavant  à Oyo, ne serait-ce que pour honorer la mémoire de l'épouse défunte de son père ? En assistant à l'intronisation du pseudo-chef d'Etat Sassou, dictateur nu d'une république prise en otage, Ali Bongo Ondimba a-t-il voulu se concilier les bonnes grâces de ce dernier ? Dans quel intérêt ? Certains observateurs prétendent que le président gabonais, lui-même mal élu par ailleurs, voulait que cette visite passe inaperçue dans les médias. C'était sans compter sur le crocodilosaure de l'Alima qui a vite fait d'ébruiter sa présence à Oyo. Une chose est certaine, Ali avait besoin de rencontrer Sassou. Il s'agit de se demander pourquoi. Sa visite est-elle liée à la prochaine élection présidentielle gabonaise ? En tout cas, ce n'est pas pour aller admirer les vaches de Sassou qu'Ali s'est rendu à Oyo. L'hypothèse liant la visite d'Ali à l'élection présidentielle prochaine au Gabon a de fortes chances d'être vraie...

Voici une correspondance que nous avons reçue comme analyse et réflexion de la part d'un observateur avisé de la politique africaine, l'homme qui nous avait révélé que le Général Diendéré préparait un coup d'Etat au Burkina-Faso avec cinq mois d'avance :

 

" Salut LDM,

Je te fais ce mail pour te donner un certain nombre d'infos.
 
1- Ali Bongo est allé à Oyo recevoir un acte de naissance des mains de Sassou. La question qu'on peut se poser est la suivante :  Sassou est-il le papa de monsieur Ali Bongo Ondimba ?
Ali Bongo Ondimba dont le papa est mort, a une maman qui est encore vivante ; c'est elle qui devait lui remettre son acte de naissance selon nos us et coutumes. N'est-ce pas ? Pourquoi avoir accepté cette offre diabolique qui peut lui être fatale ?
 
2- Ali Bongo a-t-il mesuré les risques qu'il prend en allant recevoir un acte de naissance des mains du bourreau de son  père, un bourreau qui soutient ses oppposants ?
Sait-il que Sassou  l'accuse de vouloir le renverser quand bien même il a été battu dans les urnes mais qu'il cherche par tous les moyens à faire des sacrifices de sang pour rester au pouvoir ? Le sacrifice d'un chef de l'Etat est dans leur monde  très important, à mon avis.
 
3- Comment la commission électorale indépendante du Gabon a-t-elle pu publier la date des élections présidentielles pour le 27 Août  2016 sans donner la liste des pièces à fournir pour les candidatures à cette importante échéance ?
Comment peut-on avoir décidé que les élections présidentielles se tiennent un samedi, alors qu'habituellement ,elles se sont  toujours tenues le dimanche ?
A-t-on besoin de toute la journée du dimanche pour changer les chiffres afin d'inverser les résultats, proclammer les faux résultats tard dans la nuit, et mettre l'armée dehors comme le tsar d'Oyo l'a fait ?
Selon les dires, Patience Dabany, la maman d'Ali, lui aurait interdit de se rendre auprès de Sassou qui soutient l'opposition et qui aurait empoisonné le papa, lors des obsèques d'Edith Bongo à Oyo.
 
Voila l'analyse que je fais de la situation politique actuelle dans nos deux pays, et je ne sais pas ce que tu en penses. J'approuverai tes commentaires, cher cadet !
B. "

 

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