L'arrestation du Général Jean Marie Michel Mokoko est une mauvaise chose pour l'homme car c'est une injustice abjecte injustifiée mais ainsi vont les forces qui poussent la dictature Sassou-PCT vers ses excès pernicieux car cette arrestation va diviser et décanter la soldatesque de mercenaires du régime et ce qui nous reste de soldats loyalistes et peut-être ébranler le nord qui a toujours fait cohésion autour de Sassou. C'est une épreuve qui ressemble à l'arrestation de Marien Ngouabi par Massambat-Débat. Il 'agit de choisir entre la barbarie et la justice. Cette fois-ci, chacun doit choisir au sein de la force publique...
Okoï, le chef d'Etat-Major va-t-il démissionner ? Les nerfs sont à rude épreuve et cette situation ne pourra que provoquer des troubles civils au nord du pays où l'on murmure que des femmes auraient brûlé un commissariat à Makoua, décidées de marcher sur Oyo. Certains Généraux déçus et outrés pourraient lâcher le régime mais rien n'est sûr. Ce sont des rumeurs. La situation politique dans notre pays est propice à un coup d'Etat. Si quelqu'un renversait Denis Sassou Nguesso maintenant, qui ne l'applaudirait pas ? Le pays est comme un barrage qui fuite. L'eau finira par ruiner l'édifice. C'est une question de temps.
Denis Sassou Nguesso marche au culot. C'est un soldat qui prend des risques car il table sur la peur qu'il fait régner sur le peuple mais à pousser le bouchon trop loin, il faut craindre le retour de manivelle. Le peuple aussi doit prendre des risques. QUI NE RISQUE RIEN N'A RIEN. Nous le savons tous...
Nous savons qu'il y a une forte composante tékée et makouaéenne au sein de la force publique. L'armée ne peut éviter la fracture face à une injustice flagrante comme l'arrestation du Général Mokoko, une de plus comme si flouer le verdict des urnes ne suffisait pas à Sassou et qu'il lui faille encore humilier et écraser ses adversaires.
Ce coup de sang est un coup de folie de trop, d'autant qu'il n'était pas nécessaire. Depuis 2007, Sassou a eu le temps de travailler avec Mokoko - sans problème. Si le Général Jean Marie Michel Mokoko ne s'était pas présenté au scrutin présidentiel du 20 mars 2016, aurions-nous assisté à l'arbitraire qui a cours actuellement au Congo ? La réponse est non.
Denis Sassou Nguesso une fois de plus veut asseoir son pouvoir sur la force et la terreur. Cependant, la milice du régime va sortir affaiblie même si on sait que la tendance aveugle à l'obéissance idiote guide les gangsters en armes. Denis Sassou Nguesso sape peut-être son propre bouclier mais il espère qu'au long terme, il gagnera car il tient l'argent du pays à Oyo.
Que le peuple congolais entre en résistance car le gangster en chef Denis Sassou Nguesso n'a plus de vrai pouvoir car le vrai pourvoir sait se faire obéir sans user de la force. L'usage de la force - surtout de façon excessive - est la preuve que le pouvoir s'est enfui.
A ceux qui travaillent à la SNE, à la SNDE ou ailleurs, pensez à paralyser le pays en privant Sassou et ses serviteurs de courant et d'eau. Il faut désormais agir par le sabotage. Sabotez le chemin de fer, les pistes d'aéroport, les voitures et véhicules officiels, les armes des mercenaires de Sassou. L'état d'esprit du peuple doit être celui d'empêcher ce régime et ses soutiens que vous connaissez de dormir. Sassou n'a pas assez de mercenaires pour contrôler tout un peuple. Or, ils vivent au milieu de vous !
Le Congo est sous occupation. La résistance ne peut se faire sans sabotage. Ciblez les structures stratégiques du régime et de leurs soutiens - y compris étrangers...
Que les fils et les filles de Makoua sonnent la révolte. Le reste du pays suivra. Qu'importe la mort puisque nous allons un jour quitter ce monde ? Il faut que le Congo entre en zone de turbulences en commençant par le nord du pays...
Que l'IDC-FROCAD ne cherche plus à faire des réunions car l'heure est à la clandestinité et au sabotage, le Congo étant occupé et colonisé par une horde de sauvages. Professeur Charles Zacharie Bowao, il faut plus que la désobéissance civile pour faire tomber Denis Sassou Nguesso : il faut passer en mode SABOTAGE. Des petits groupuscules bien organisés suffisent. Profitez des coupures de courant pour agir. Sabotez la radio, la télévision aussi. Comme Sassou utilise la terreur, répondez par le sabotage nocturne et clandestin. Vous qui travaillez dans les structures, êtes les mieux placés pour paralyser le système. Sabotez même le système informatique de l'Etat. C'est cela la véritable désobéissance civile. SABOTEZ LE SYSTEME DE L'INTERIEUR !
Que Denis Sassou Nguesso sache que toutes ses années de violence, de brutalité auront un effet boomérang qui le frappera lui et sa famille. Où qu'ils aillent. Surtout quand le monstre de l'Alima ne sera plus de ce monde...
Général, ayez foi qu'il y a encore parmi ceux qui vivent du régime de Sassou des êtres humains avec une conscience qui sait distinguer le bien et le mal, la justice et l'injustice. Je savais que vous alliez être arrêté mais comme Christ, il vous faut porter votre croix en silence car c'est le prix à payer pour que votre peuple accède au salut..
A nos soldats, vous voyez où a conduit votre obéissance et votre soutien aveugle à l'assassin de votre peuple, le peuple que vous avez juré de protéger mais que vous tuez et terrorisez. Il est temps que tu te lèves, soldat, et agisses en héros. Au fond de ton coeur, le sens de l'honneur et de la justice te parle mais tu redoutes de passer à l'action. Le Général Jean Marie Michel Mokoko vient d'entrer en sacrifice pour le peuple. Son sacrifice ne doit pas être vain. La peur doit changer de camp.
A toute l'opposition IDC-FRODAC, entrez en clandestinité pour organiser la résistance et le sabotage de ce régime. L'heure n'est plus aux réunions et aux discours. En écrivant ce texte, je ressens une étrange émotion comme si quelque chose se levait dans mon pays.
La lutte d'un peuple se situe à l'échelle de l'éternité. Une dictature passe mais le peuple ne passera jamais. Il lui suffit d'oser pour vaincre. Je fais mienne la devise des soldats de la république : VAINCRE OU MOURIR. Nous sommes tous mortels mais seuls ceux qui osent combattre peuvent aspirer à la victoire et il arrive parfois que la victoire et la mort se confondent car mourir peut signifier vaincre quand son camp grâce à sa mort a remporté la victoire...
LION DE MAKANDA, MWAN MINDZUMB', MBUTA MUNTU